LUL
L
U G O, (
Glog.)
les aneiens l'ont -connue fous le
~om
de
Lu<Ns-Augt~jllu;
e'en de nos jo urs une perite
ville d'Efpagne en Galice, avec un
~vtcho!
fuffragant de
Componelle. Elle en íiruée fur le Minho,
a
r)
lieóes
oe Mondonédo,
2.4
S. E . d'Oviédo
2.3
N . E. de Com–
ponc:lle .
Long.
to.
-tO·
lalit.
43·
1.
(D.
j . )
LUGUBRE, adJ.
(Gram . )
qui marque la trHletfe .
Un vtrement en
INgHhre:
un chant en
JMg,.IJre.
11
ne
.fe dit guere des perfonnes; cependanr un homme
Jug~<·
¡,,.
ne déplairoit pas. C'en que notre langue
comrr.en–ce
a
fe permettre de ces hardietfes . Elles paffent du
O
y–
le plaifant, ou on les reyoit fans peine, daos le nyle
férieux.
LuGUBRE,
oifoa•,
{
Hifl. ""'·
(Nperflitio".)
c'en le
nom que quelques voyageurs ODI donné
a
UD oifeau du
Brénl, donr le plumage en d'uo gris cendrt!;
il
en de
la
~ro!feur
d'un pigeon,
il "
un cri
INI(Nbu
& affiigeam,
qu'tl ne fait entendre que pendanr la nuit, c.e qui le
fáit refpeéler par les Bréfilicns fauvages, .qui font perfuo–
dés qu'il en
charg~
de leur porter des nouvelles des
morts. Lt!ry, voyageur franr;ois, raeonre que pa!fant
par un village,
il
en fcandalifa les habitans, pour avoir
ri de l'ottention avec laquelle ils écoutoient le eri de
cet
oif~au.
Tais•tui,
luí dit rudement un vieillard,
•e
n,ó~ts
empuhe poi"t
d'
enlendu
les
IIDNVf/JeJ
fll<
11os grai'Jtls·
p~res no~s foP~t
an11o11&f"r
~
LUGUVALLIUM,
(GI•gr• .r11c.)
llncien ljeu de
la grande Bretagne qu' Antonio dt!figne par
Lug,.val–
liNm ad v•llum,
aupres d'un foíft!.
I..Ao
favant Gale dt·
montre prefque que e'en
0/d
Ct~rltil
fur le Wize, en–
tre Boulne!f & Périth, qui ell
V9redt1 .
On y a trouvé
des infcriptions, des flatues équenres, & autres monu–
mens de fa' grande amiquit·t!. (
D , j.)
LUlSANT,
CRub4nitr.)
s'entend de quelques por–
tinos de chaine qui levaut
cominu~llement
pendant nn
certain nombre dt;: l:oups de oayene, & par eonféquent
n'érant point
compri~
danJ le travail,
form~nt
au moyen
de cette inaajon \)n corppartimenJ de foies trainames fur
l'ouvrage qui fait le
luifa~tl,
la lumi!'re n'étant point
rompue par l'jnégalité que le rrayail
occ.ai)Qnne; il faut
pourtant que C!'tte )evé!' con¡it¡uelle foit interrompue
d'efpace en efpace, po)lr les faire adhérer au corps de
Jo
e haloe, fans .quoi ces
foies
tr:Jinant Joujol}.rs
ferpteut
iouriles
¡
on les
f~jt
bai!fer fur un feul coup de nuerte
qui fert
a
cot¡per cetre continuité,
{ll
~
les lier avec la
cha?ne;
;op¡-~s
ce co)lp de navette, le
/~tifont
jeve de
nouveau co mme ji
a
faif
préc~~mment,
4
ain{j de
fu ite : les
!u;fani
fe mettenr plus ordinairement qtJ'ai)leur,
fur les I¡Qrds Ou Jilje¡-es d!,!S ouyrages, & ferveut
a
don–
ner plus de reli!'f aux de!fdns qu'ils !'DYironnent . On
en m<;t jnd!fféremmcnt fur tOU$ les ouv.raKes !le ce mép
rier, oií l'on juge qu'jls feront UQ bon effet.
·
LUIS<\NTf;, adj.
(Aflren.)
ell un . nom qu'on a
donné
a
plu lieurs troiles
remarqu¡obl~
par Jeur
~clat
daos
différeme~
conn<;llations.
Luif4'"' d• la
<vuro>~ne
ell une étoile fixe de la fe–
conde gr;!ndeur, 6tuée daos la couroone feptentriol!ale.
Poyo:.
CQURONNI!:
s~xi:NTJl,ONA~~.
Lui[.,'!te de
¡,.
Jy,.,
11
)lOe étoile priJiante de la pre–
miere gqndeur dans la conlle)lation de la lyre.
11
y
a auffi dans la con.f}ellation
d~
l'aigle une iJolle
brillante, app.,llée /•
luifawte de l'aigl•,
&c.
(O)
L
U ·~
A W, (
Glog.)
perite vil le d'AJlemagne, au
cercle de haute Saxe daos I'Onerland,
ii
:z.
milles de
Zeitz !'Q MifQie_, &
a
4 de Leipficl!:.
I.,ong.
30.
4·
Jae.
fl.
12.
'
L{)L,
(Bot. exot.)
nom perfan d'un arbre de !4
Pe~fe
&
de !'lude; les Porrugais
l'~ppellel)t
arb•l
4•
reyo,
¡ubre des rpis,
&
les Fran,.ois
•rbre der B<tllia–
"'! ,
. P'!rce que les
J3~Qi~nes
fe retirent delfous. Les defp
cnpttons !JUe les voyageurs donnenr d11 cet arbre, font
fi pleines de fables
&
d'inepties, que je t¡'en cqnnois
a~c~ne
ql)i puiífe n 0 us inf!ruíq•. Ajourez-y les comra–
dtéltons dont elles fo urmillent. Les uns r¡ous repréfen–
teot ceJ arbre comme lt;: Hferon d'
<\m~rjque, jeft~nt
des
rameaux forq¡enteu:>; fans feuijjes qui s'allongeqt
a
!~e
re, s'y iQíil)ueqt, poulfent qes rafines
4
¡je•iennenr de
nouveaux troncs d'arbres, enforte qQ'ur¡
f~ul
/u/
produ i~
une
for~t ,
D':¡utrc:s ngus
1~ p~ig Qent
coml)'le le
pJu~
l:>el
arbre dl) pays , qui qe tr¡¡ce ni nejeuc:: des fartJ>ens, qui ·
en !OUt fl3rl)i de fi'UÍIJeS fembJªbles·
a
~eJJes
dn
S::OÍI(O~·
fier, rpats
b~aocoup
plus larges
&
plus Jopgues,
~
don–
nent u:'
frlli~
aiTez
agré~l>le
aq g01h,
d~
!=OJ.!Ieur incar–
nate
Jtra.ntfur
~~
noir . Qui croirois-je, de 'favernier
on de f'•etro de la V
:¡ll~e.
fur l¡o, deferiptiQI) !le cet
f.C•
bre? Aucun des deux.
LULA
oM
LPHLA,
(Gio.(.)
ville de la Lsponie,
¡¡u bord du
~olft;
de
Bo~bl)ie.
a.u porq de l'er:nt>oachllfe
LUM
qe
1•
rivi~r!'
dnnt elle porte le nom .
L""X·
40. 30.
.l..t.
66.
30.
(D.
j .)
L
U
LA
F,
C.
m. (
A>~li'f.)
e'en sinfi que les juifs
nommem des guiriandes & des bouquets de
m
y nhcs,
de faules, de palmes,
&c.
dont ils ornent leurs fyna–
gogues
a
la fe te des tabernacles.
LUMACHELLE,
ntArbre, (Hijl. 11a1.)
c'efl ainfi
que, d'aprei les ltaliens, on nomme un marbre rernpli
d'un
am;.~s
de pelites coquilles; il__y en a de noir.
U
s'en trouve de cene eípece 10n 'Veflphalie • au village
de Be!em,
a
environ une Jieue d'Ofnabruck. Mais le
marbre
INma&be/Je
le plus connu efl d'un gris de cen–
dre, mtlé quelquefois d'une teinte de jauue; e'en celni
que les ltaliens nomment
lumt¡ube/1., d•rata
Arllict~,
on
IMma&hell• &inere•;
ils l'appellcnt auffi
Jumachella
Ji
lrAp.r11i
• &
IMmachello•e an;ico .
11
y
a
des carrieres de
ce marbre en ltalie; il s'en trouve pa<eillemem en An·
glcterre dans la provinct; d'Oxford; on dit que depuis
peu l'on en a découvert ¡me rri:s-belle carriere en Cham–
pagne.
LUMB,
f.
m .
(Hifl. n•tur. )
oifeau aquatique, qui
fe trouve lur les CÓJes de Spit;r.berg; il a le bec long,
mince, pointu & recourbé, comme le pigeon plongeur
du m<! me pa;ys; fes pit!s
&
fes ongles fom noirs, ainfi
que les p:¡ttes qui fom courres; il cll noirlltre fur le dos,
& d'une plancheur admiuble fous le "entre. Son cri
en celui du corbeau; cer ,0i[eau fe laiil,e tuer plllt6r que
de quitter fi!S petits qu'il couvJe de fes aiks, en oagcant
fur les
~ux.
Les
lu>Jtbs
[e
raiTemblem en troupes,
6t
fe retirent fur les montagnes .
LUM61ER,
(Giog.)
enlatiQ
Lumbarit~,&lepeu•
pie
Lu>tJberita~ti ,
dans Pline,
l. /II. c. iij.
ancienne pe•
tite ville d',Efpagoe, daos la haute 1-lavarre, fue la ri–
viere d'lcaro,
pr~s . d~.
,Langue,.a.
Long.
t6.
36.
lt~t.
41,
30.
(D.
'J.,
LUM.BO·DORSAL, '"
An.rlo..,ie,
nom d'un muf.
o;
le a_ppellé
{i,~ro-lombt~ire.
Voyez
SACRo·LOMBAIR~.
LJ,.J M.BON, (
Hifl.
""'·)
arbre qui croit dan• les
tles Philippir¡es.
'11
produir des efp¡:ces de petires
noi~
don~
l'.écorce en Jres-dur¡:, mais le dedans ell ·¡·ndi¡lc•
lle; on en rir<! une huile, <¡ni fen au lieu de
f~f
poiU'
efpalmer les
v~ilfeaux,
LUMBRICAUX,
(A,,.t.)
on nomme ainli qua–
tre mufcles de la main, & autant du pié. Le
mor
ell
formé du latir¡
lumbri_cNs,
ver, paree que ces mufcles
relfl!mbler¡t
a
des yer5 par Icor
fi~ure
&
l!'ur petitetfe.
C'ell pourquoj on les nomme auffi
v er"';c,./aires.
Les
fumbri<•l'x de
¡,.
mai11
Cont des mufcks, ..¡ue
l'on regar9e communtment comme de limpies produ•
~ions
d¡:s tl:t)dpus du mufcle pro(ond. l)s fe termi·
nent au cl}tt! interne !iu pJemier os de chacun des
qu~tre derniers
doi~ts
. Qnt:lqut:íois leur te11óon fe confond
;avec ceux des •nterolTeu¡¡ .
Les
'""'brh••x d• pil
font des Jlll)fcles qui vien–
nenr, comme ceux de ,Ja main, chacun d'un
de~
ten–
dons du profond, & qui fe terminen
e
an
e(>
té inrerne
de l!l pxemiere phalange des quatre derniers
on~il s.
&:
quelquefois fe confond1mt avec les tendons des intero(–
(e)lx.
,L
l;J
M E ,
f.
f.
ltrm,
;,
,gro{Hs forgn, voye%
cet .,.
¡ic/e.
LQMIERE, f. f.
(Optil(, )
en
la
fenGuion que la
yde des COrpS 1\lrnillCUI apporte I)U fait éprouver
a
J'a•
me, ou bien la propriété des corps qui les rend pro•
pres
a
esciter eQ JlOU' cette
f~fa1ion.
Voyez
S.EN$A•
TlON.
Arillo~e
explique la naturt: dt: la
/M,ien,
en fuppo•
fan! qu'il
y
a des eorps
rro~nfparens
par euK·m!Smes, par
exemplc, l'air.
1'~11.
lll gla¡::l',
&<.
c'ell -i¡-dire da
corps quj o¡ll la propriété de ref}dre •ifibles ceu.s qui
fon[ derriere I'UX ; mais comme daos la nuit nous ne
voyons
rif,m,-3- ~rave!rs
de ces corps ... il ajoute qu'iJs no
font trar¡fparens que poreutiellem¡:nr ou en pnilfaoce,
&:
que daos le jour jls le deviennent réellcn¡em
&
1
aéluel•
lement; & d'autant qu'i) n'y
;¡
que
)3
pr.éfence oe
1~
¡,.
miere
qui puitle r.édQirl' ceJte pui!fanc10 en aéte, il dé·
tinit
par
cette raifoo la
/um;ere, /'afie du forps tra•Jf•·
reltt cQnjidlrl fD)11>He uf.
11 ajoute que la
/Hmiere
n ell
point le fcu ni aucune ¡otUrt: chofe corporeli!O qui rayon–
lle du
~Qrps
lumineux, & fe rranfmet
ii·trav~rs
)e corps
rraní¡>llrent, mais la feule prélence ou applicarion du
feu, · ou !)e qyelqu'al)tre corps lumi!Je\lx, all corps rran–
fparen~.
Voill !e ferníment d'Arínote fur la
/umiere;.
fenti–
ment que
Ces
feétateurs onr mal compris,
&
au l!eu du–
que!
¡¡-
lqi ¡en out
dono~
un autre
tr~s-d!fférenr,
im.a•
ginant que la
INmiere
& les couleurs éro1ent de Yrates
qualitt6 des
~orps
lomipeu&
&
colorts' femblabes
a
tous
égards