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LUM

trop

m~lt!cs

de gt!omt!trique,

&

qui demanden! un trop

Kr:•nd détail pour pouvoir

~tre

inti!rées ici.

f/oy•"-

aoíli

lt~rtide

AUROJ<E

BOR~ALE

LuMri!:I<E, (

llrtrllerie.

)

L•

INmiert

d'un eanon,

d'un

mDrtier,

ou d'une autre arrne

a

fen, ell on trou

pro.:he la culalfe qui cnmrnunique •vec l'ame de la pie–

ce par oii on me! l'amorce pour

fa~re

prendre feu

a

fa

charge.

V oyn;

CANON

&

MoRTIER .

La

l~tmtrrt

des pieces de canon, morriers

&

pierriers,

doir

, fuiv

all! l'ordonnance du 7 oaobre

•73~,

erre per–

oée

d.ms

le rnilieu d'une malfc de cuivre roul(e pure ro–

'l.etre, bien corroyée,

&

elle doir avoir la figure d'un

oone tronqué reuverft!; cerre malfe ferr

1

conferver lo

¡,.miere ,

paree qu'elle relirle

davama~e

a

l'ctfort .de la

poudre que le méral ordinairc do eonnn.

Daos les pieces de

1 •

le canal de la

lsmier<

a!>ourir 3

8 li¡:nes du tood de !'ame; daus celles de 8,

:1

7 lignes;

&

daos celles de 4, a 6

li~nes.

Ce can:H ,.• un peu en

biaifant de la parrie fupérieure de la piece

a

l'inu!rieur de

l'ame : en

f. >rtt

qu'il fait a·peu·pres

Uti

anglc de 100 de·

grés avec la parrie inrt!rieure de la piece vcrs la voléc.

Daos les pieces de 14

&

de 16, ou y a de porirc

ehambres, elles onr deux pouces

6

lignes de longueur

daos les premieres,

&

un pouce 6 hr,nes de diamerre;

dans les fecondes, elles ont un poucr 19

li~nes

de lon–

gueur,

&

un pouce de diamelre nu de calibre . La

fu ·

mitre

abootil

a

9

lígnes do fond de ces petíres rham–

bres daos les pieces de .14,

&

a

8

ligoe& daos les pieces

de ró.

Ces perites chambres n'éram poinr fpht!riques, mais

eylindriqoes. elles ne fon! pas propres

a

rcrenir des par–

,;., de feu comme les fphériques dont on a parlé

i

l'article

du CANO!i. Ain(i elles n'ont pas l'inconvément

de

ces chambres qui confervoienr do feo qoi a cauli!

ditft!rens accidcns.

Vpye~

CHAMIII<I!:.

11

a été propofé autrefois

d•tf~renrcs

invenrions pour

diminoer l'aaion

d~

la poudre fur le canal

d~

la

l:rmi.:–

~~;

mttis comme elles

n'~loient

pas fans inconvénient,

on a confervt l'ancic:noe

manicr~,

qui confifle 3 percer

le canal de la

lumiere

comme on vienr de l'expllquer.

On a montré dar:as nos

PlaHehu de Fortificq;ion

la

difpofi1ion du canal de la

l11miae

&

d

daos noe piece de

:2.-4.

L• mAife de euivre rouge daos laquelle elle ell pcr–

eée, ell marquée par uue hachurc parriculiere qui ferr 3

la faire

diflin~uer

du

m~

tal de la piece.

Lu~pEilE,

terme

a

l'uf"ge de ceu¡ qui rravaillent l'ar–

doil'c!.

1/Qj<"-

l'nrtrde

ARPQISJ!.

LuMI ERJ!,

temu

d' llrqtub,¡ier,

c'efl le perit trou

qui efl fair daos le córé droit du CI\IIOD

a

un pouce de

l:t culalfe qui communique daos le baflinet,

&

qui ferr

pour fajre palfer 1a flamme

d~

l'amorce dariS le canon

de fu(ji,

&

pour en6ammer la poudre qui efl dedans.

L u•j i¡ERE, (

Peínture . )

r.r ce terme l'oo n'enrend

point en Peimure la

lqmiere

en elle-méme, mais

l'imi~

ntion de fes ctfers reprUenrés <!ans un 1ablj:au : on dir,

voila one

lt~míere

bien enrendue, une belle inrelligence

de

lumier!,

one belle diflributiou, une belle économie

de

lu"!Í•r

e, un c

oup hardi de

l11"'iere,

&c.

11

y

a

lumi.re

namrelle

&

/N1?'iere

arriticielle. La

lu–

,.;,,. nom relle cll celle qui el! prodljire par le foleil lorf–

qu'il n'ell poinr eaché par des nu•ges, ou celle du jour

lorfqu'il en ell caché;

&

la lurr¡iere arri6cielle .ell

c~lle

que produit tour corps enflammé, rel qu'un feu de bois,

de paille, u11

fl·tmbeau,

&<.

On appclle

INmiere

direae,

Coir !lu'elle f<>ir narurelle ou ani6eielle, celle qt¡i ell por"

!te

fans inrern¡prinn f¡¡r les ob¡crs,

&

lrrmíere

de

re~

e!,

eelle qui renvoie en fcns conr raire les ob¡ers éclairt's fur

le cóté o¡nbr.é de ccut qui les enrourenr,

voye"'

R¡¡–

FLET .

lJ

ne fau,t qu'une

{umiere

prineip~le

daos un ra–

bleau;

&

que celles qu'on pourrnir

y

inrrodnirc par une

pone, pa r une lucarne, ou :ll'ajde d'un flambeau,

&c.

qo'on appeiiF

11aidentdle,

lui

foi<nt

fubordnno~es

en

érendue

&

co v•vaci!é. 11 faut que les ob¡ers érloirés

participem

:l

!Jl

na¡ure des corps lumineox qui les éclai–

rem, c

1

d l-a-dfre qu'ils foient plus colorés (i c'ell un

flambeau que

u

c'dl le !Oieil;

&

plus colorés

fi

c'cfl

le foleil que

ri

c'cll le ¡our qui les

t!claire ,

&<.

Oo

doir obferver que ces

lumren¡

color•nt plus ou moms les

ob¡er<, fuiy anr les différeores heures du jour.

LU M IGNON,

1~

m. (

Cbawdelier

&

Cirier.)

íorte

de fil d'éroupe de chanvrc .écru, dom les marchands

épiciers,eiriers foot les meches des fiambeaus

d~

poiog

&

des rorches.

LUMINAI~ES,

í.

m . pi,

IHminaria, (llflrowo"!)

nom qu'on

dono~

comme par etcellence au folcil

&

a

la lune, 3 :aofe de leur t!aiBI exrraordinaire

4

de la

grande quanut.! de lumiere qu'ils nous eovoienr.

Ce

mot

[~

tLoovc cmployé dans le pr.c:mier chapiue de

la

Ge-

LUM

nefe, ou M o'ifc dit que D ieu ñt deos grandt luminai–

res,

J¡,•

l•m1naria t)la_(wn,

le fol 11

pnur

prtri.!cr

u

jour,

&

la lune pour prélider

:1

13 nuir.

11

faur cepcn–

danr remarquer que le tolcrl bdlle de

la

lurniere propr

au lieu que

la

lumiere de la lunc ell une lumiore cm:

prumée du foleil ;

&

c<lle planere, qui eO un curpl denfe

&

opaque, ne lh>US éclaile li forr que paree qu'ellt el\

forr prcs de r.ous. De plus, la lune ne nous éclaire pu

toures les nuits, enmme

rexp~riencc ¡ournalier~

le prou..

ve

; & quan

d on dir que la !une

pr~lide

i

la nuit, c;'eft

en

preno.nt

uneJ3rlle pnur

le

tout.

{U)

LU

VfiNE X, EUSE,adj .

(Ph>f.)

qui a l•pro–

priéré de rend1e de la lumicrc. Le lolcrl, la flammo

d'une bougie,

&e.

fonr des corps

l•mi•..

,.x,

Voy.

L.

u–

MIERI!

&'

COULEUR.

(0)

Lt1MINf:USE,

pi""•

(

1-/ifl.

""'-)

On r1pporrc qua

Henri 1

l.

roi de France, tt>nr

it

.13:>ulogne-fur-mtr, uu

humme inconnu lui apporta une pierre qu'il drf<•ir venir

des lndes orientales; elle avoir In propriéré de rép ndre

des tclnirs (i b•ill•ns, que les yeux de• tped.ueun avoicnt

peine :l en foureuir l'éclar.

Vove"' l'h•florrr

du prélid<nl

de Tl10u,

liv.

VI.

On ne peur décider li cct etfer éroit

dtl

a

une pierre ou

a

une compolirion; quoi qu'•l en

foir , les éphémérides des corieu1 de la narure nous :lp·

prenoent qu'un nommé Jean Daniel Kratfr fir voir

a

l'éleaeur de Brandebourg une fubflsoce renfermte daos

une bourcillede verre fcellée hermériquement, <lll'i• nom–

moit le

fw ptrpltrul;

ayanr OUVI'f!

lo ph1ole, il m•t

cerre mariere fur du papier bleu;

&

lorfquc l'on eur

ór~

roures les bol)gics, elle répandit des éclairs fembl>blcs

a

ceux qui {e fonr voir en été dans les foirées qui fui–

veot les ¡ournécs f•m cbaudcs. Ce<tc mauere lrouée avec

le

doigt,

y

lai!foir une empreinrc

lum•,•u(e .

En ayant

enfermé quelques peri<s

~rains

dans un rube de vcrre bou–

ché avec de la cire

d'Efpa~ne,

on vir qua des inter–

valles tri:s-eoum il en parrnir de¡ éclairs.

f/oyez.

lpbl–

n,tridu

11nt. ctlrio{or.

tÜead. l . ann.

8

&

LUMINIERS, f. m. pi.

(}Hri{prud. )

ell le nom

que l'on donne en quc:lques

endroir~

au¡

mar~uilliers,

a

caufe que ce íonr eux qui

prenn~or

loin de l'emre–

¡ien du luminaire de l'é¡¡life . lis fonr air¡li

nomm~s

dnns

la co

o¡um

e d' Auvergne,

cbap. ij. arlirle

¡.

V•J•"-

MAR–

GOIL

I.IE

ilS.

L

U

N,

r.

m .

(Botan . exot

)

arbrilfenu du Chili qu'on

trouve

a

33d de haureur du pole aullral . La

ri~e

de cet

arbritlean s'éleve

a

huir

&

dix pits, fe div ife

&

fe tub–

divife en branctll's

&

en rnmcaux; elle ell hédllce de

piquans forr copm, mais pcu poinws: les ícules e

1.

é–

mités des riges

&

des brpnches Cont garnies de leuillcs

aOcz fernl>labtes

¡1

cellcs de l'olivier. Les /lcur>

noi!f~nt

de l'ailfclle de; fcuill<s

¡

elles fon1 porttrs fur un cm–

bryou de fruir qní fe

rcrrr>ine par un callee d'un bcau

roug~, taill~

comme en eutonnoir ; 1a

l?~rtie

poll érieure

ell un

ruy~u

lequd s' évafe en un pavrllull

d~coupé

en

cinq lobe• . ce colice renfermc une oeur de la meme

coulcur

&

de la meme

fi~urc .

(D.

J .)

LIJNA,

(Giogr.

""&.)

ancieune ville

&

pon d'lu–

lie: elle éro!r dans I'Errurie, au bord o,feoral de la M

a–

era, prcs de fon embo¡1c1Jure; mai&

il n'cn reOc plus

que les ruines , qu'on nomrne

Luna Jif/r1111a.

Cepen–

dan! elle o l'hnnueur de ¡lonner c!U!ore fon nom au can–

ron de la Tofcane appello! la

LN•I(iaw,.

Le: porr de

Luna ,

Lun.r portuJ,

golf~

de la Médirerrantc, cll, dit

Srrabon, un

rr~s-grantf

&

lfC>-beau pnrt, leqoel en

r~n­

ferme plulieurs qui font rnus alfe'l. profonds prts du

ri–

••gc. Aufli Silius

lralicus parla"' de

L11n4

1

dit,

liTJ.

f/Jif.

V.

48~.

1"./ignil

portut

,J•• ,.,

[p11tiljior ,/ter ,

lnlfsnu r¡;zs

ctpij¡1

raus,

&

eJautÜrt

Dillllllm .

(D.

J.)

LUNhlRE,

ou

BU LBONAC,

lun<~ria,

(

Bota11..)

gcn re dc plante

i

8cur en crotl, cornpofte de

q~arre

perales: il forr du cahce

Ult

pill 1 qui devrenr daos la fut–

re un fru ic

cr~s-11pplari,

divil'é en deux

lo¡¡es par une

cloilon qui Courieot des panneaux mer¡¡bun.:ut

&

rranf–

vc:ríaul . Ce t'ru r renfcrme de&

fe!Jlences qui onr ordi–

n;urement la forme d'uu rcin

&

qui font l>ordées. Toor–

oet'on,

J,fl. rei h•rb. 1/o)'"'-

Pr.ANTf;.

M. de Tourneforr dillingue fepr

~fpeces

de ce genre

de p

lante, qu'il a eu l'bonneor d ttablir

&

de caraatr!–

J.er

le prcmiu . L:t principale d:s efpeces eO celtc qu'il

app

elle

lu,arit~

ma or, .filí'{HR rotu11diore,

grande lun1i·

re ,

:i

liliqu~

arro

ndie . Cc1c

~

grande !unaire cll

nnmm~e

vulgaircmern le

/

mlbo11.eb,

la

miJarlle,

la

[11fi•_l•,

le

fatr"

¡,¡.,,

ou

p

a.

f[<·f•ti";

11DJ<%;·cn

la deftrrpnon •u

'11ú

BULBONAC.

Elle