dlipf~
rctranchcra du difque de la
/u'"'
la portian
B F
(; P
de la face éclairée laquelle efi vifible.
Ceu~
qui voudrout avoir la démonrlration dj! cette
pratique, ls trouveront dan.3
l'
Lntrod¡~cl&io
ad
verdm
A–
Jlronor-:ia»J
de Keoll, qu i
a
été tradu ite en fran<¡:ois par
M.
Lemonnier, avec beaucoup d'addilions: c'ell dans
le
ehapitu
i.x
¡
de cet ouvrage que cer auteur a donné
b
dén1onrlrauon dom nous parlons.
Comme
l1l
/une
éclairc la terre d'une lumiere q u'elle
rec;:oit du foleil' de meme elle efi éclairée par la terre
qui lui renvoye auffi de Con cóté par rc ftexion des
u.–
yons du [oleil,
&
cela en plus gr:;nde
abonda~>ce
qu'el–
le n'cn rc<;t>it elle-meme de 1:1
fmu;
car la furface de
la terre elr environ quin'Z.e fois plus
~rande
que celle
de la
!une ,
&
par confi!quenr en fuppofant
a
cl¡acune
de ces furfaces une texture (emblable, eu égard
a
!'ap–
titude de rénechir les rayons de lumiert', la terre en–
vena a la
Irme
daos cette fuppofitien quin'LC fois plus
de lumiere qu'elle n'cn rec;oit d'elle . Or dans les nou–
velles
lwrer,
le cóté é clairé de la terre erl tourné en
plein vers la
fu11e,
&
il éclaire par
confé~uent
alon la
panie obfcure de la
tune:
les habitans de la
Irme
s'il
y
en a, doive;lt done avoir alors pleine terre, comme
dans une po lition fcmblable nous avons pleine
Irme;
de–
la e tte luu¡ iere foible qu'on obfcrve
d~ns
les nouvel–
l~s
i rHJe.s ,
qui outre
les
carnes
brillantes,
nous
fait ap–
pcrcevoir encore le rerle de fon d ifque,
&
nous le fait
m~mc
appercevoir alfe1. bien pour
y
dirlinguer des ta–
ches.
11 dl
vrai que cctte lumiere erl bien moins vive
que celle du croilfant, mais elle n'en eO pas moins réel–
Je;
13
preuve qu'on en peut donner, c'efl qu'elle va en
s'alfoíbliflant a mefure que la terre s'écarte du lieu qu'el–
le occupoit rclarivement au f'oleil
& ...
3 la
lu>te,
e 'ell-a –
dire
a
mefure que la
Irme
s'approche de fes quadratu–
rcs
&
de
Con
oppofition au foleil .
Quand la
lttne
parvient en oppofition avec le foleil,
la terre vilc de la
/une
doit paroltre alors en conjon–
éHon avec luí,
&
fon cóté obfcur doit étr.e tonmé vers
la
Irme;
daos aette pofition la rerre do ir ceffer d'l!rre vi–
fi ble aux
habit~ns
de la
Irme,
comme la
/une
celfe de
l'etre pour nous lorfqu'ellc erl nouvel!e dam fa conjon–
&ion avec !e foleil; peu apres les habirans de la
/une
doi vent voir la terre cornue, en un mor la terre doit
préfenter
a
la
lmre
les mcmes pha(es que la
/une
pré–
fente
a
la terre.
Le doacur Hook cherchant la raifon pourquoi la lu–
miere de la
ltJHe
ne produit point de chaleur fcn!ible,
obferve que !;¡ quantiré de lumierc qui tombe fur l'hé–
mifphere de la pleine
{une
ell difper!ce a va
m
que d'ar–
river jufqu':l. nous, dan; une fphere r88 f,>is plus gran–
de en diametre que la
Irme,
que par cooféquent la lu–
micre ele la
/une
erl 104368 plus foible que celle da
1oleil,
&
qu'ain!i il faudroir qu'il
y
eüt tout-a-la-fois
daos les cieux 104368 plcines
hmu,
pour donner uue
lumiere
&
une chaleor égale
a
cellc du foh;il
a
midi.
1/oya:;
SoLE!L, CHALEUR,
&c.
On a mi!me o bfervé que la lumiere de la
Irme
ra–
m o!Tée au fo)'er d'un miroir ardenr nc produifoit aucu-
- ne c haleur. Saos avoir recours au calcul do doéleur
H ook, on peut en apporter une raifon fort limpie, fa–
voir que la furface de la
/une
abfbrbe la plus grande
partie des rayons du foldl,
&
ne nous en cnvoie que la
plus pctite partic.
e•urs
&
mowvcmms
de la /une ,
Quoiquc la
!un•
tini!Te foc cours en
27
jours
7
henres, imervalle que
nous appellons mois périodiques, elle empiole cepen–
dant plus do rems a palfer d'une conjon81on a la fui–
vante,
&
ce dern ier
intervalle
de tems s'appelle
moiJ
J)'nodique
ou
lut:aifon.
v..
ye>:.
MoiS
&
LUNAISQ~-
La raifon en
eR
que pendant qqe la
/une
fait
fll
ré–
volution 11útour de la terre daos fon Grbe, la terrc avec
-tout fb n fyfll:me
f~it
de fon c{)té une partie
d<'
fa né–
'VO!utioo autour du foleil, de fa<¡:on qu'elle
&
fon fa–
tellite,
1~
fmu,
avancent
l'·QD
.&
l'antre de prefquc un
fignc -cntier \'ers .l'orient; le .point de
l~erbite,
qui dans
ta
pr<)miere po!iti<>n
rép>Ondoi~
a
la dre ite qui palfe par
les centres de la
~erre
&
du faleil
1
fe
~rotwe
done alors
a
l'oacident do fA!eil
1
&
par Canf6quent lMfq ue la
fu–
?Je
r<Wient
ii
e~
mcmc p0ÍLlt elle ne doit plus fe netro u–
ver aotnJnc
auparavant
-eH
4
co.nj0oéHan
s.vec
le foleil,
1
ce qui faic que la lunaifon ne peut s'achever en moins
de
1.9
jours
&
derni,
1/o¡¡ez
?ÉIUOD.IQU'E,
S~N<>DI
QUE,
&c.
C'erl ponrc¡uoi
le
mouvemeru dont 'la
Irme
s'éloigne
cbaque jour du foleil n'erl que dr;
1>.4.
&
quclquas mi–
nutes · Oo a no,mmé ce
mQuvemc:q~,
l-e
?nolt.'l-'emNJt
di{tr–
nc de
la
!une
au
fo/e-;1
•
LUN
SI le plan de l'orbit.: de la
/une
étoit coincident avec
celui de l'écliprique, c'.:ll -a-dire !i la terre
&
la
/une
fe
mouvoient daos un mcme plan, le chemin de la
/une
daos les cieux, vñ
d~
la terre,
paroitroir
précifétnent le
méme qut: eelui du foleil, avec cette reule ditférencc
que le foleil fe rrouveroit décrire fon cerclc dans
l'efpace d'une année,
&
que la
Irme
décriroir le fien
daos un mois: mais il n'en ell pas ainfi, car ces deux
plans fe coupent l'un l'antre daos une droite qui palfe
par le <!entre de la terre,
&
font inclinés l'un
a
l':iu–
tre d'un augle d'environ
:rd.
Voye->:.
I"CLINAtSO!i.
Suppofons, par exemple, que
A B
(fig.
1
f·)
foit une
portian de l'orbite de la terre,
'T
la terre,
&
e.E
DF
l'orbi1e de la
hme
daos lequcl fe trouve le centre de la
terre; décrive'l. de ce mt'\me centre
T,
daos le plan de
l'écliptique, un autre cercle
e
G D H
dom
h:
demi- dh–
metre folr égal
~
celui du demi-diametre de l'orbite de
la
/une,
ces .tcux cercles qui font daos un dilférent plan
&
qoi ont le
Htéme
centre
T,
fe couperont l'un l'autre
daos une droite
De
qui palfera par le centre de la ter–
re,
&
par conféqucnt !'une des moitiés
e
E.D
de l'or–
bite de la
/une
Cera élevée au-delfus du plan du cercle
e
G 1-1
vers le oord,
&
l'autre moitié
D FG
fera au–
delfons vers le fnd. L:¡ droite
De
daos laquelle les
deux ccrcles fe coupent, s'appelie la
ligne der namds,
&
les points des angles
e
&
D
les
noeHds,
celui de ces
nreuds dans lequel la
/une
s'éleve .3u-delfus du plan de
l'écliptique vers le nerd, s'appelle
namd ajcendant
ou
té–
tc ·du áragon,
&
l''aurre
na!lld defGtJnda11t
&
qrterte
á
u
d..-rl–
gon.
Vuye>:.
N
o E
u
D;
&
l'intervalle de tems que la
Irme
emploie en partam du nceud afcendant pour revenir au
méme nrrud, s'appellt' mois
dracoñtiquc. Voyez
DRA–
GQN
&
DRACONT!QUE.
Si la
li~ne
des oreuds étoir immobile, c'erl -a-dire !i
elle n 'avoit d'autre mouvt>ment que eelui
par
lequel elle
touroe autour du foleil, elle regarderoit toujours en ce
cas le m eme poi
m
de l'écliptlque' c'erl-a-d ire qu'elle re–
rleroit toujours parallele a elle-mcme. Mais
c~s
obfer–
vations prouvent au contraire que la ligne des n.reuds
change contiouellement de place, que fa lituation décli–
O<.!
toujaurs de l)orient 3 l'occident contre
l~ordre
des
ft–
gnes,
&
qu'elle finit la
.~vo!ution
de ce
mou~emcn~
ré"tregrade
dans une efpace
d~environ
19 an&
~
apres quot
chacun des nreuds revient au ml!me point de l'C:clipti–
que dont il s'étuit d'abord éleigné.
Voyez
CvcLE.
11
s'cnfuit de-13 que
la
/une
n'erl jamais précifément
dans l'écliptique que deu-x fois daos chaque périqde, fa–
voir lorfqu'ellc: fe trouve dans fes nceuds. Dans tout le
relle de Con cours elle s'élolgne plus ou moins de l'é –
cliptique, Cuivanr qu'elle <;rl plus ou moins proche
de::
ces nreuds . Les points
F
&
E
ou elle ell le pl<!s éloi–
gnée de ces nceuds, font nommés fes
liraiter. //oye:;
LIM I TE.
La difiance de la
Irme
a
l'écliptique etl nemmée fa
latitude ,
&
elle. fe mefure
P.arun are de cercle qui va
.de la
/une
perpendiculairement
ii
l'écliptique,
&
qui efi
comprife entre la
l~tne
&
l'éclfptique, a:yam la ter
re
pour
centre ; la latitude de la
/-une,
mi!
me lorfqu'elle
eft
la
plus grande, commc en
E
&
en
F,
ne palfe jamais
:r«
&
enviroo
1&'.
&
cette !atimde efi la mcfure des an¡;les
des nceads.
Voyez
LATIT~DE .
.
11
paroit par ces obfervauons, que la dofhnce de la
lune
ii
la terre change continuellement, de Corte que la
/une
efi ram6t plus proche
&
tamllt plus loin de nous.
En effet, elle parolt tantót fous un nngle plus grand,
tantót
(bus
un aogle plus petit : l'angle fous lequel le
.diametre horifental de la
/~me
a éto! obfervé lorfqu'elle
étoir pleine
&
périgée, excede un peu
33'
+-;
mais é–
tant p!eine
&
apo)(6e , on ne l'apper<jloit guere que Cous
un ang le de
29d. 30'. 13;
rairon er.' efl 9u: la
Irme
ne fe
n1eur
point daos un orbue. CJrcutatre G,UI a1t .la. terre pour
centre mais dans
Ull
m b1te
a
f>CU
pres ,ell:pHque ( tclle
que ce'lle qui erl repréf,mtée dans
1«
fig.
J
7 )
.dont l'un
des foyers .erl le centre de la torre ,;
A P
y
marque le
grand a,;e de l'ellipfe, ,ou la ligne
des
apfides ;
f.e
l'ex–
centricité: le poi
m
A
qui erl la plus haute aphde s'ap–
pclle
1'
apog le de la /une, F.
ou l'apfide mféricure ell le
plrigle de la lmze,
ou le polnt de feo orblte daos lequel
elle erl le plus procbc de la terre-
Vuye>:.
APaG6E
&
'PÉRI GÉE.
L'efp:~ce
de tems que
la
l._une
empleye en partant
de
l'apogée pour reva:nir .au
ITJ~me
poiot.,
s'a~pelle
m oiJ
.anoraaliftit¡ue.
.
Si la ligne des ap!ides de la
/un•
n
'a.vo!t d'au tre m ou–
vement que celui .par
lequ.elelle efi empnrtée
~otou r
dn
foleil , elle c:onferveroir roujeurs une po fitio n (emhhble
c'ef!-~,dire
qu'elle reíleroit parallele
a
elle-mliml:
, . gu~e~-
le