LUN
D'ou il s'eníhit
1°.
que la quantité du mpis périodi–
que étam donnée, on peut trouver par la regle de rrois
le
m<~uvement
diurne
&
horairo de la
/une, &c.
&
de
cene forte confiruire des. rabies du moyen mouvemcnt
de la
/u1u.
2
°.
Si on foullrait
le moyen mouvemcnt diurne du
folcil du moyen m ouvemenr diurne de
la
lu11e,
le re–
llam donnera le mouvemcnt diorne de la
lrnu
au foleil;
ce
qui fouruira le moyen de conllruire une tablc de ce
rnouvement diurne.
3°.
Puifqu'au milieu des éclipfcs tot•les, la
/un•
fe
trouve daos le na>ud, il s'onfuit de-la que
(j
oo che
e–
che le lieu du foleil pour ce tems,
&
qu'on
y
ajoOte
fi
1
fignes, la fomme donnera le lieu du nceud .
4°.
En comparant les obfervations anciennes
a~ec
les
modcrnes, il paroit, comrne oous l'avons déja dit, que
les nreuds ont un mouvement,
&
qu'ils avancent
in an–
t•ced•"'ia,
ou aontre l'ordre_des figoes, c'en-3.-dire, de
IAUriiS
A
ariu, d'arics
a
pifas,
&c.
Si l'on ajoilte done
su moyen mouvement dlurne de la
lu>~c
le
mouv<~men<
diurno des nceuds, la fomme lera le mouvement de
1
a
¡,.,,.
par rapport aux nceuds;
&
oo pourra conclure de
Ji,
au moyen de la regle de trojs, en comhren de rems
la
¡,.,,.
parcourt
300.,
a
eompter du nceud afcendanl,
ou combien de tems elle met
i
revenir
a
ce point depuis
qu'~lle
en en partie, i:'dl-a-dire la quantité du mois
dracontiquo.
Moy~n
á•
1rouv1r
/'á~~
i/e la lu11e.
Ajodtez 211 jour
du mols, l'épa<fre de l'•nnc!e,
&
les mois écoulés de–
puis Mus inclufivement, la fomme,
ft
elle ell au-deii'ous
de
30,
&
li
elle cll au-de(Tus, fon crees fur
3c:>
Cera
l'agc de la '""'; en fuppofant que le mois ait
31
jours,
&
fi
le mois n'a que
30
joun, fera l'c¡ccs fur
~9·
La raifou de cene pracique Qfi
1°.
que l'épaétc de l'an–
oée donne tojours l'age do
la
/un,
au
premi~c
Mars.
J.
o.
Que comme
1
1
annl!e lunaire en plus aourl<! de
11
:l
u
jows que l'ano6e Colaire (
voye:e
EPACTI!),
&
que
l'année a
17-
mois, la nouvelle
lmu
anticipe ou remonte
i-peu-pres d'un jour chaque mois, en oommen¡;ant par
Mars .
A
u relle aette pratique ne donne l'!ge de la
¡,,,
que d'une maniere approchée; la
f~ule m~niere
de con–
no!rre eJaélement
l'~ge
de la
¡,.,,,
c'c:ll d'avoir recours
aur rabies afironomlques,
Po11r trouver le tems oy ls
lunr
pa(Te a
u
rnéridien,
on remarquera
ti'.
que le jour de la !]OUvelle
lunr,
la
lu•u
_pa!To .au JTiéridien en
m~me
tems que le fuleil.
2.0.
~UC
dlun jour
a
1
1
autre, le patfpge de la
/une
3U
m érídrdn retarde
d
1
envlron rroi• quarts d'heure (
voycz
FLUX
&
R¡;:FLUX }, ainli pre11ez autanr de fpis
rrols
quarts d'heure qu'íl y
a
do jours dans
!'a¡¡
e de la
Irme,
&
vous aurez le tems qui doit s'ócoulcr
Cll!r~
l'heure
de m idi d'un jour donné,
&
le palfage de
1~
lrou
au
méridien qul doit fuivre. Cette fe¡¡onde
pr~tique
n'efi
encare
qn'approch~e,
&
feulement pour un ufage jour–
oalier
&
~roffier.
Le véritable tpms du pa.(Tage de la
luwe
au méridien, fe trouve
dan~
les
tables aflronomi–
qucs, daus les dpnémérides, dam la connoi(Tance qes
tems,
&f.
f/~yct.
f;PHÜt ÉRIPR 1
&c.
Quant
au~
dclipfe• de
/une, tJoye:e
E<!qPSE; fur la
parallaxe
qe
la
luru, vuye:r.
PARALLAJ!E.
Th/.-ip
(1,¡
>J!OUV~mms
&
des
irrlgularitls
de
la
lu–
De. Suppofons qu'on demando, dans un toms donn<!,
le lieu de la
''"U
dans le
t.odiijqu~
en
lon~itude ,
nous
trouverons d'apord daos les tables le licu
nu
la
/un•
fc–
roi[,
fi
íbn
mouvement
~toit
uniforme, c't:fl. ce qu'on
appelle foil
mquvem••l
"!•Y"',
Jeque!
éfi
quclquefois plus
prompt ,
&
quclquefQis plus jent que le mouvemem
vrai. Pqpr trouver enCuite ou elle doit fe rencqotrer
~n
eonf6quence de fon mouvoment vrai, qui ell auffi l'ap–
parent,
l1011S
cl¡ercherons daos une 3Utre ¡able
a
quelle
d illanee elle
ofl
de fon
~po~ée,
car cette
¡li(j~nce
rend
plus ou moins grande la différence entre le mouvement
vrai
&
le mouvemem
moy~n,
&
les deux
lieux qui
correfpondent
2
ces <jaux mouvemens .
l.,e vrai lieu
trouvé de
1~
forre n'ell
p~s
eneore le vrai lieu, mals il
en efi plus ou rnoins éloigud, folon que la
ltme
ell plus
ou mo1m c!loignee
&
du lolell,
&
de l'apog6e du foleil;
&
coinm!! ce1te varlation dé pend eu
m~
me tems de ·ces
deux ditl'érer¡tes
diCl~nces,
il faudra les
coofidér~r
&
les
eombiner enfemble dans une
rabie 3 part ; cene cable
donne la aorr<él lon qu'il faut faire au vrai lieu trquv(5
ei-de(Tus . Mais ce l!eu air¡(i corrigé n'efl p2s encpre
1~
•raí lieu,
~
m"in$ q¡¡e la
lmu
ne foit en conjonétio11
cu en oppolltjon; ti elle
~ll
hors
d~
ces deux cas, il
y
aura enenre une correél:ioo
a
faire, laquelle dépend
de
deu~t
élémeiJs qu'&l faut prendre enfemble,
&
com–
parer, f.woir la dillanee dtt lieu corrig6 de la
ltme
au
folell'
&
celle du lieu oll elle
ea
par rapport
a
fon
LUN
59
1
propre apogée, cette derniere dillanee
ay~nt
ét6 changée
par
la
derniere correél:ion.
Par toutes ces opérations
&
ces correél:ior¡s, on
~rri
ve en6n au vrai lieu de la
/¡m11
pour l'infiant donné
mais
il
(aut convenir qu'il fe rencontre en tout cela
de~
difficultés prodjgieufes. Les
in~galités
de
/un~
fom
ti
grandes quq c;'a été inuJilement que les 1\fironomes ont
travaillé JU[qu'au
~ran<l
Newton
a
les foumeure
i
quel–
que regle. C'ell
a
C4
grand homme que nous devons .
la dé¡!Ouverte de leur
cauf~
m<!chanique, ain(i que la
m éthode de les calculer
&
de les déterminer, de fa<;on
qu'on peut dice de lui qu'il a découvert un monde preC.
que emier, o u plútót qu'il fe l'ell foumis ,
Suivant la rhtorie ele
1\11 .
Newton, on démontre
d'une maniere fort él6game les
lois méchaniques d'oii
dépendeot les mouvemcns que l'on
a
reconnus
~aot
i
l'égard de
1~
/qnr
que de fon orhlte
app~rem.
C'erl une
chofe remarqua)>Je que l'afire qui ell le plus proche de
1~
terre ; foil celui doot les
mouv~m~ns
naos ronr, pour
alnfi dire, le moirJs cor¡uus. 1\11
relle, quelque utilit6
que I'Aflronomie ait retiré du travail de M . Newton,
les mouvemcns de la
/u ne
font
ri
irréguliers, qo'on n'etl:
pas encare parvenu
a
d6couvrir
enti~rement
tour ce quj
appartienr
a
la théorie de cene planete,
&
cela faute d'une
longu~
fuite
d'obferv~tions
q11i ¡jemangeu¡ peaucoup
de
veilles
&
d'~(!jdultés.
·
M.
:N'ewtoo
f<~it
voir par )a !héori(! de la
gr~vité,
qne )eS plUS grandes pJ30C!eS, en (Ournant ¡lUIOiji do ro–
Jeil, peuvenr eJTipOrter avec elles de plps perites
pl~ne
tes qui tauruent
a
utour
d'ell~s,
&
il
prpuve
,l
prioFi,
que ces dernieres doivent fe mouvoir dans des !!llipfes
dont les foyers fe !rouvent daos le cen!re des plus grao–
de<,
&
qn'en
m~me
tems
l~ur
JTlPUVemem daps
leu~
orbite efi différcmment troublé par
l'aélion du
foleil .
En6n, il
infere <Je-la que les fatellites de Saturne font
fnjets
a
des irrégnlari¡és analogues.
11
examine ¡l'ílprcs
la
m~m~
théorie quelle erl
1;!.
fqrce du foleil pour trou–
bler le
mouvem~nt
ele
1~
l11ne,
H
Mtermine que¡ feroit
l'incrément horaire de !'aire que
1~
/une
décriroit
dan~
une erbite circulaire par des rayotJS veél:eurs abouti(Tant
a
la rerre,
rª
difiance de la
terr~.
fon
moqv{:rn~nt
ho–
raire dans une orb'te circulaire
&
elliptique, le tl)ouve–
Jllent moyen
d~s
nceuds, le mouvement vrai des n<J;uds,
la
vari~tion
horaire de !'inclin¡¡ifon de l'orbite de la
/r¡ne
au plan de l'écliptique.
En6n, il a conclu de la
m~
me théorie que l'équ;¡–
tion annuelle du mouvement moyen de la
/une
provient
de la diffé&ente figure de fon qrbite,
&
que cette varia–
don a pour 1=aufe la d&fférente fqrce du folejl; lqquelle
¡!¡am plus
gr~q¡le
daos
1!'
périgée, a!lopge
l!lor~
l'nrpite,
&
devenanr pii!S petite daos l'apogée, l¡¡i
p~rmet
de nou–
veau de fe comras:\er. Daos l'allongemeQt de l'prpite,
la
/une
Ce
meut plus lentement,
&
dans
la
C!lP!r¡¡tlion
¡:lle va plus v!te,
<5¡:
l'équation annuelle propre
3
com–
peqfer cette inégali¡é e¡l nulle,
lorfqu~
le foleil
di
a~o
gée ou périgée:
d~ns
la moyenne d&rlance du folerl ,
elle
y~
fuiyam les obfervations a ti '
ro",
&
dans les
autres dillance• elle erl proponionnelle
3
l'équ:.rion du
centre du foleil, on l'ajoute au moyen mouvement de
la
lunt,
l0rfqpe la rerre va
9~;
fon aphélie au
périb~lie,
&
on la foullrait lorfql!'elle
v~ ~n
fens C? Dtraire .. Or,
fuppofant le
r~yon
du grand
orb~
de mrlle part1es
(1:
l'e~centrícité
de la terre de
16.¡ ,
cene
éqp~tioq,
lorf–
qu'elle
Cera
la plus grande, ira fuh'ant la théorie de la
gravité ;\
1
1' 49"'
;
ce qui
s':¡ccord~
1
com¡;¡e l'on voit,
avec l'obfervatiotJ .
M. N e-.vton :¡iaute que dans la périhélie de la terrc
les
oqoud~
de
la
'""e
~
fnn
~ppgéc
fe n>euvent plus
promptemen¡
qu~
dans
l'aphélie,
&
cela en
r~ifon
tri–
pl~e
inverre de la diqance de la terre au fnlerl, d'ou
prnylenoen¡ des équauons anp11elles de• mouverr>ans des
n<Eud's proport!onnelles
a
celai "du centre
<Jp
foleil ; or
les mouvemens du foleil font en raifon
do&.¡bl~e
inverfe
de la di!lance de la terre :¡u foleil,
&
la plus
gr~nde
équation du centre que cette inégalité pui(Te prqduire efi
d~
!o
5'6'
~6"
l CD
fuppofan!
\'excent~ic;:i¡~
de
I~ ~
partl~;.
.
.
.
.
.
Si le moqvcment cju fole&lf 6tort
~n
ra&fon ¡nplée m–
verfe
rl;
fa di(jance
1
c~u~. it)~,;alité
dqnneroi! p9ur plus
grande
~q
uarjon
l.
0
r6
9 ,
&
p~r conf~quen!
les plus
grande~ éqq~tioqs
que poi(Teot produir¡:
l~s
inégalités
de~
mouvernens
d~
l'apogée de !a
l11ne
&
des n<Euds,
font
~
;t,
0
s6;
9",
comme le 11:\0uvement diu_rne de
l'apo~
gée
<!~ 1~
¡,.,,.
&
le moyen
!11DUV!'~ent
drurne . de ,cef
na:nqs fon! au moyen mouveJTient d!urne do fole•l; d ou
i1
s'e11foit que la plus grande équauon du moyen moa•
yemen~