LUN
le rc,gardetoit to ujaurs le m i' me point des cieu x ,
&
qu'an 1'abfervrroit taojanrs dons le meme paint de l'é–
cHptique;
mais
an
a
ablervé qoe la Ugne des aptiáes en
auffi mobile, ou
qu~ellc
a un mouvemcnt ::mgUlairc au–
tour d.e la terre d'accident en orient felo n
l'ardre des
fignes, mauvement dam la révalutian fe fait dnns l'efpa–
ce <Pcnviran nenf années.
Voya .
APSIDE.
Les irrt'gularités du m a uvement de la
/une
&
de
ce–
luí de fon arbire fa m tres-canfidérables: car
1°.
qu,nd
fa rerrc eft daos fan 2phélie, la
Irme
5nit fa révalutfon
dans un tems plus conrt; au contr:tire, quand la rcrre
en daos fan p<!rihélie, la
lttne
rallenrit alors fan mau–
;voment; ninfi
r...
~évalurians
amaur de la rerre fe fanr
en maios de tems, tautes chofes d'ailieurs
~gal~s,
larf–
qne la terre en daos fo n aphélie que lorfqu'elle ell daos
fao périhélie, de forte que les mais périodiques oc fa nt
point
é_gau-~
les uos
a~Ax
aurrcs.
1/oye::;
PÉRIODIQUE.
2>
0
.
<.¿uand la
/une
eO dans fes
fyt.ygies, c'en-a-díre
daos la d roite qui joinr les centres de la rerre
&
du fo ·
Jeil, au
>
ce qui en la mi!me chofe, daOS fa CaOJOOélÍoO
ou fan oppolition, elle
[e
m eut ( routes chafes égales
d'ailleurs) plus vlte que daos
les quadratures.
Vo)'<Z
Svz.YGlE .
3°.
Le mouvement de la
!une
varie fuivant les diffé–
rentes di.ftances de ccr aOre aux fy2ygies,
e'
en a-dire
a
J'oppofi·tia n au il la conjonélion dans le premier quar–
tier, c'efi-a-dire depuis la conjanél:ian jufqu'a la premie–
,re quadrature, elle perd un pe_u de fa viteJTe pour la rc–
c a uvrer dans le fecond quar11er,
&
elle en perd encere
.un peu dnns ie rroilieme pour la rccouvrer daos le qua–
u ieme . Tycabrahé a découvert le premier cene inégali–
,té,
&
l'a nommé<t
variation de la lrtne. Voycz
V
A·
.RJi\TION.
4°.
La
Irme (e
m eut daos une ellipfe, do nt l'un des
fayers ell placé daos le centre de la terre,
&
fan rayon
ve.éleur décrit aurour de ce poilu des
•ires praparrion–
n elles au retns,
com1ne
iJ
arrive aux planetes 3 l'égard
du faleil ; fon mouvement doit done étre plus rapide
daos le péri!lée,
&
plus
Icor
daos l'apogée.
r
0
•
L'arbire méme de la
hme
ert variable,
&
ne con–
ferve pas
rOUJOUrS
la méme figure,
fan excenrricité
aug mencanr quelquefais,
&
dirninuant d'aurrcs fois. El–
le eO
la plus grande, lorfque la ligne des aplidcs coi"n–
cíde avec celle des fy7.y¡(ies;
&
la plus petite, larfque
la ligne des aofides coupe l'aurre 3 anf:( lcs droirs.
Cela eO aifé
a
recann.oirre par les diametrcs apparens
que l'o n obferve.
M .
P icard e!t le premicr qui ait dé–
cauvert que la
¡,.,,.
périgée au premier
&
au
fecand
quatcier, paroilfoir Cons un angle d'environ une minute
plus petir que lorfqu'elle était pleine
&
périgée; ce qui
a fair conno!tre la loi fuivant laqnclle l'cxcenrriciré de
l'o rbire varioit
¡¡
chaque lunaifon .
11
en encare
a
remar–
quer que la difference entre la plus grande
&
la plus
pctite CJ.CCntricité , efl
(j
grande,
que aans
le prcanicr de
ces deux cas elle excede la m oirié cette derniere. Par
les o bfervarians des éclipfes de
Irme
an avoir conclu au–
trefnis la pllts perite cxcenrriciré de l'orbire de ccrte pla–
nete; ce qni donnoit pour fa plus grande équation du
~entre,
r
0
ou
4° r 9'
30" ; m ais de l'<•bfervation
d~
M.
P icard il a fallu co nclure que l'équation du centre pou–
vait ctre vers le premier ou fccand quartier de ¡d 3a "
o'" ,
&
qu'ainli les deux plus grandes éqnarions qui peu–
v ent
arri ,~r,
l'une dans la
pi
c ine
!un~,
l'autre daos les
quadratures,
ditfnent
d'enviro n
2°
30'.
6°.
L'apogée de la
Irm e
n'eO pas exempt d'irrég ulari–
té ; car on
tro uve qu'il
fe m cut en av3nt, Jorfqu'il
c oYncide avec la ligoe des fy7.ygics ,
&
en arriere, lorf–
qu'il COllpe cette lig ne
a
angl es dro its. C es deux ma u–
vemens en avant
&
en arrierc ne font
PftS
non pJus
égaux . Dans la conjonél:ion au l'oppo ririan, le mo uve–
s:nenr
en av:mt cfi a!Tez. rapide; dans les: quadratures, o u
bien
l'apogée fe meut lemement en
av~nr,
au bien il
s'arrere ,
u bien
il
fe meut en arriere.
¡
0 •
Le mouvement des ncruds n'e(l pas uniforme;
mais qlland la
lig ne des nceuds caYncide avec cellc des
fy1.y¡;ies, l•s na:uds s'arrétenr
.d
L o rfque les nceuds fant
dans les quadrarures, c'efl-a-dire que leors lig nes cau–
pent celles des fyzy¡;ies a ongles droirs, ils vonr en ar–
riere
d'orient
en
occ)dent,
&
M. N
cuwton fait
voir
que
c'eCl avcc
une
vi telfe de
t6f'
19"' 24"" par heure .
Le
feul m ouvement uniforme qu'ait la
/tate,
efi
celui
par lequel elle tauroe autour de fon axe précifémcnt
daos le
m~
m e efpace de rems qu'elle employe
a
fuire fa
révolution autour
de no us dans fon orbire,
d'oU
il arri–
ve qu'elle nous préfenre taujaurs il-peu-pres la meme
face :
nous difons
lz-put.:.pres,
&.
non pas
exallem~nt;
car
cotnn1e
te mouvement
de
la
/une
autour de fc)n a(e
eft uqiforme 7
&
que cepeodam foo mouvemenr ou fa
LUN
'" Hcrfe dans fon arbire
..-n
inégale ,
il arríve de·!:\ qoe
quclqnc partie du l11nbe de la
hm e
s'é laigne quel quefois
du centre de fon difque ,
&
que d'autres tl...is c:Je s'en
:lp-–
proche,
&
que quelques pnnios
qui
é toi('nt
~upara\·n iH
invilibles, devieoncnt par-lii vilibles .
Voyez
Vt ORATION.
S i 1:1.
lt1n~
décrivoit
un
cc:rcle auto ur de ta terre
&
qu'el lc décrivit ce cerclc d'un m o nvcmcnt
llnifo;m.·
d•US le ffiCffie (CffiS qu 'elle to urne aUtOtlr de ro n
3Xt:
arTuré menr ce
feroir
ro ujo tns
le
plan
du
n1én1c
rn éridie1~
lo naire qui paJTerair par narre ceil o u par le centre
d~
11
terre,
&
l'on app!!rcevroit exaétement ch:lquc
JOllr
1
•
m~me
hémifpherc .
11
fuir de
ces
obfervations que
ti
1~
/une
en habirée' quelques-uns de fes habit<tns doivcnt
r-antót voir la terre
&
rantllr ne la pl us voir, que pre•
de
In
moitié
doiv ent
ne la
voir
Jam::tis
1
&
prCs de
la
m oitié
la
voir
tOUJOllrS .
Cerre efpccc
d'onduintion
ou
de
vacill:u ion
de
la
l~t1:e
fe
fait
d'a9ord
J'occ ident
en
nrie1n
1
cnfuirc
d'oríent
en
occidcrn; de
rorte que divcríes
réoion$
qui paroiffo'cnt firuées vcrs le bord -accídeotol o u
o~ien
tal de l::t
/un~,
fe
cac hent
ou re
tnontrenr
:lltertl.1tivcmcn r.
On a
donné
3.
ce
mouvemcnt le non1 de
ltbration.
Cctte
uuiformité
de
rotation
produir encare
une aurrc
irré"gul ariré
app3renre;
car l'axc de la.
/rore
n'érant
poinr
perpendiculaire
au
plan
de
fon orbite,
lD3ÍS
ét-ant
UO
pcu
incliné
a
ce plan,
&
cet axe
confervant continudletnent
fon
p~rallelifme
dans fo n mauvemcnr auro nr de la ter–
re,
il
faut néceíTairetnent qu'il chnnge
de
lituadon
1
p:tr
rappo rr
ii
nn obfervateur placé dans la t<rrc ,
& :\
la
l'llc
dnq uel il préfenrera tantór l'un des paks ,
&
tant<~r
l' au–
rrc. De forte que l'obfervateur, pincé fur la furface dc
la
terre,
ne
verra
pas roujours
c xaaemenr un
hé nlifphc–
re terminé par un p1nn qni paífe par
l'axc de la
/un~ ,
mais l'axe fe rrouvera prefqne toujours tantó t d'un c6 -
té de ce plan, ranlót de l'antre; ce q ui
faa
'1U'il porolt
avoir
une
efpece
d'ondol:uion
ou vaciiJ::uion.
Cal!f~s
phj;/it¡ucs du
mouvem~nt
d e
la
lun~ .
N ons
a\·ons déja obtervé q11c
la
Irme
fe
mcur
autour
de 13
terrc
íuivant les mt:mes
lois
&
de la m c!::me tnanicrc
que les anrres planetes fe meuvenr auraur du faleil ;
&
il
s•eníoir
de~ta
que
l'explication-du
tno uven1cnt
lnnairc
en général rerombe ¡jans celle du ma11vemenr des aurres
planetes autaur d11 foleil.
Voyn.
PLANETE
&
Ti!R RE.
Quant aux irrégnlarités paniculiercs au m o uvemeut de
la
Irme,
&
anxquellcs la terre
&
les autrcs planeres ue
fa nr po.inr fujettes, elles prov ienncnr do (a lcil q ui agit
fur
la
l:tn~,
&
rroub!e fon cours ordinaire
daus fon or–
bite,
&
elles pcuvenr toutes fe déd uire méchaniqnement
de la méme lai qui dirige le mauvcmenr géné ral de la
Irm e,
je veux dirc de la lai de graviraticu
&
d'ottraél;on.
Vo yez
GRAVITATIOS .
"Les amrcs planetes feconduires, par cxcmple les fatel–
lites de ]upiter
&
de Sarurne [o nr fans do me fujets au.:
mCmes
irrégul!lrirés
que
la
hn1c ,
paree
qu'ils
fo nt
Cj
po –
fés 3 cctte 1néme forc-e
d~aaiun
Ou fo le;t íu r cus, qui
pcut les rraubler dans leur caors; aníli
apper~ait-on
dans
le mouvemem de ces farell!tes de g randes irrl'gular:rés .
Voy ez
SATELL!TE.
Ajlronomie de la
ftln<.
Premier moycn de déterminer
la
révalurion de la
Irme
autour de la rerre o u
le mais
périodique,
&
le rems compris entre une appa!itio n
&
la fui vante ou le mais fyna diqne .
Puifque la
lmu,
daos le :nilieu d'une éclipfe
luu~ire
en oppafée au fol cil,
voyez
E e Lf PSE , calcultz k rems
compris entre deux éclipfes ou oppofitions ,
&
divili:7.-ll!
par le nombre des lunaifons qni fe fo nt l'caulécs dons
ccr inrervalle, k quorient fera la quamité du mois fy–
nodique•. Calcule2 le mauvement moyen cu lo leil du–
raot le tcms do mais fynodique,
&
ajo utez- y le ccrcle
en cier décrit par la
l11ne,
aprC~
quoi vous fercz. cette
propon ion: comme )a íomme trouvée efi
a
360
feco n–
des , de m eme la quanrilé du mois fynod iqne efl
a
ccllc
du pé riodique. Amfi Copernic ayam obfervé
ii
R o me
en Jlan
1)OO,
le
6
N
ovembre a m inuir, une éclipfe Je
l!uu
1
&
une atHre
a
Cracovic Jc
preln icr A
out
t
) 2.3
1
a
4 hcures
2r
fecandes, il en cancl ut de cette fo n e
l:t
quantité dp mais fynodiqne de
29-
jours
12
heores 4 t
mht.
9
fec.
9
rierces.
Le
m~me
autenr, au m oyen de deux aurres écl'?fcs
o bfer"ées , !'une
a
Cracavie, l'aurre
a
Babyla ne, a dé–
terminé encere plus exaélement la quantité du rnais 1}"–
nadique qu'il • rrouvée par-lii;
De 29 jours , .
.
Moyen mauvemenr du
fol eil en ml!me rems ,
Manver!lent de la !une, .
.
Quam iré du mais pé–
riodique,
2
7
jou
u,
7
benres
43'
-s''·.
D 'oii