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LUN

Elic tire fon nom d.:

bttlbo>Jac

de fa racine bulbcuío ·

ctlui de

méd,úl/c

dérive de

la

rondcur de fes liliques

&

de

kur

bord argentin . L e nom de

ltmaire

dépcnd de la

¡néme canfe ou de

la

forme de fes graines;

le~

noms

de

J~thzh,

de

fl•tiiJ blunc

ou de

paffi·fatin

v:ennent de

ce

que les coffes de ceue plante, dans- Ieur

tnatnriré

font

tranlp3,entc~

&

retfemblent

a

du fatin blan c .

Cett~

tronfparcnce

etl

produitc par la clnifon mitoyenne de ces

liliques ,

laque! le cloifon

ctl

d'un blonc argenté, trcs–

luifalu. L es Anglois connoilfent auffi cette efpece de

lunaire

fans le notn de

wbitc-flJti11,

&

ce font eux qui

1n'<nH appris

!'origine du

notn fran<;ois- ·.

Mais une chllfe plus itnportamc, c'dl:

d'avertir

te le–

aeur, que plulienrs de nos bo tanilles rnodernes ont nom–

/u naires

de• plantes d'un geurc tout différcm de ce–

lui de Tourncfort; ainfi la

ltn:air~

bifcutata

de quclqucs–

llllS

en le

tblajpiálltm

de M Ontpellier; la

lunaire pe/ta–

ta

des autrcs elt une des efpeccs de Jonthlafpi;

la

ltt–

uairc radiata

de L obel en une fone de Ju·¿erne

&

e.

( D.

J.)

,

L,uNAtRE,

(pierre)

(

Hift .

nat. )

lapis luwaris,

en al–

lemaud

mondoJ~flein.

C'e(l nnc pir:rre qui fe rrouve , dlt–

c n, dans quelque< mines de Sucde; elle en ronde

&

p!ate,

&

Ji!fe d' un cllté: oo prétencoit

y

voir des demi–

cercles qui repréfentoicnt cornmc une detni-lune d'une

couleur Jaune,

&

l'on étoit dans

le préjugé de croire

que ceuc tache [emblable

a

la !une, croiLfoit

&

ciécroif–

lbit

0\\•ec cer atlre .

Mais

Kunckel

affure o'avoir jamais

remor11ué ce phénomene, & dit que la tache retloir tou–

JOUrs <tans le ml!me état, quoique cependant l'humidité

de l'air comribu3t quelquefois

3

rcndre cette tache plus

appareute, effct que

l'on pouvoit produire , 1nC:n1e en

poufiant l'h:.tleine

fur

cene

pierrc.

..

On:

en.cor~ donl~é

le

non1

d_c

pi

erre

l~tnair~

au

t~lc,

n _la felemte, a

1~

pterrc fplr:lllmre, &c.

Voy~z

Jpbcme–

rtdeJ nntur.

,_·Rrtof

decad. 111.

éll'ln.

v.

&

'l.') .

LuNAIRE, ad¡. (

Aftron. )

fe dit de ce qui appartient

a

la luoe.

1/oya:.

LuNE.

L es mois

pério~iques

lunaires

(~nt

de 2.7 jours

7

heu–

res

&

quelques m mutes.

L es mois fy nodiques

lunaircs

font de

2.9

jours

n

heures

f.

f/uyez;

L uNAISON

&

SnwntQUE .

L'aonéc

lrmaire

efl de

3f4

jours.

Voyc-:_

A1<>1ÉE .

Dans les premiers :lges, (Outes les nations fe ft!'rvoient

de

l'année

lunaire.

Ces variétés du cours de la

lune

étant plus fréqucntes

&

por conféquent mieux connues

au x homtnes qoc celles de toutes les at. tres planetcs,

les R o mains réglereot

le

u• s onoécs por la luoe jufques

au tcms de Jules Cefar.

Vuyez:.

AN

&

CALE:<DIUE R.

Les Juifs avoient auffi

leur mqis

lrenaire.

Quelqucs

rabins pré tendc:nt que

le mois

l1111aire

ne commenc;oit

pas au prctnicr motnetH o

U la !une

paroiffoit, tnais

qu'il

y

avoit une

loi

qui obligcoít la premiere perfoone qui

la Vt:rroit paroitre, d'en aller

3VCrtir

le

ranhedrin :

fur

quoi le préfident du fanhedrin prononr;:oit folcmnellcmen t

que le mois

étoit

commencé,

&

on en donnoit avis au

pcuple par des feux qu'on allumoit au haut des monta–

g nes; Jnais ce 'fait ne paroit p:ls trop CCit!lin.

Chamb~rJ .

Cadran lrmairc.

V

oye>- CADRAN.

Eelipfc lrmaire.

Voye7. EcursE.

Arc-en· tiellunaire.

Voycz.

ARC-ES-CIEL.

L

U

N 1\ !SON , f. f. (

/lflron .)

pcriodc ou erpnce de

tems compiis entre dcux nouvelles

lunes coufécurivcs.

Voyez

LuNE.

La

lunaifon

en auffi nommée

m ois j)'nodiq"e,

&

el-

le en compo(ée de 29 joms 12.

hemes

...¡. .

f/oyez.

Mo1s,

&c.

Lo

lrmmfim

cll fort différente de

l'e~paae

de tems que

la

lune

mcl

:i

faire

fa

révoludon autour de la ter re; car

cel

efp:~ce

de tems qu'on appclle

moiJ

plriodique

lunai–

rc,

ett de 27 jou·rs 7

heures

43 fec. plus

court d'cnvi–

ron

2

Jours que la

lrtnaifon . f/oyez

la

rairon

de cetle

différcncc

a

1

'arti&le

L u

SE

.

AprCs

I

9

ans, les tn8.1nes

lttna.ifonJ

revicnnen t

!l:U

mé–

tnc. JOUr, rnais non pas au m e me

in0ant du

jour;

y

ayant :Ju contrairc une différence d'unc heure

25'

minu–

tes

33

fccondes; en quoi les anc:ens étoient tombés dnns

l'erreur, eroyant le nombre d'or plus sílr

&

plus infail–

liblc qu'il n'eO.

1/o.rez.

N<ntnllE n'o:t, MFTllO"I–

QtJE, E1•ACTE,

&

CA LENDR IER .

Voye:z:.

au.fli

S AROS .

On a trouvé depuis qu'cu 3Ll ans les

lunaijónJ

avan–

ccnt d'un iour

f,H

le commencc:tnent du 1nois; de fa–

t;on que lÓrfque l'on réforma le calendrier, les

htnni–

fons

arri voient dons

le

ciel quatre

a

cinq jours plutót

que le notnbre d'or ne Je ma:-quoit . Pou r retnédicr

3.

cela, nous faifons maiutenant ulage du cycl<; perpéruel

des épaéles .

Tome

I X.

LUN

Nous prenons

•9

épaé!es pour répondre

a

un cycle

de 29 nns;

&

quand au bout de 300 ans la !une a "''an–

cé d'un jour, nous prenons dix:-nouf autres épaétes: ce

q_ui fe. fai t auffi lorfque l'o n efl obligé de rajuOer, pour

atnfi dtre, le calcndner au fole!l par

t'am1ffion

d'ttn jonr

intcrcalairc,

comme

il

arri

ve

lrois- fois dans

400

ans.

U

faut ovoir foin que

J'inde~

des épaaes ne fo1t ja–

mars changé, li ce n'efl ou bout du ftecle, lorfqu'il doú:

l'érre

en

tffet par rapport

:l

la

métemptofe otl proem–

ptofe.

J/oye:<.

MÉTEMPTOSE

&

PROEMPTOSE.

L uNA rRE; (

Comm.)

On appellc daos le Levant

in–

tlrit.J lttnairc!J,

lts intérets ufuraires que les narions chré–

ticnnes

pa')'cnt

aux J ctifs chaque lune; les Tures com–

ptent par lunes

&

non par

mois

pour

l':tr~ent

qu'íls crn–

pruntent d'cux.

Voye~

INTÉRÉT.

Dilfionn. de comm.

LUNAT IQUf:,

(Marecha/1.)

On appello oinli un

cheval qni en atteint ou frappé de la !une, c'ell-3-dire,

qui a une débilité de vuc plus ou moios grande, reJon

le cours de la !une; qui a les yeux troublés

&

chargé•

fur

le

déclin de la !une,

&

qui s'éclaircilfcnt 1peu-a-peu,

1nais to ujo urs en danger de perdrc cntieretnent la

vUe.

LUNDE,

f.

f.

( H ift.

natt<r.)

c'efl un oifean que

Cluftus appelle

ann1 ndliea,

&

Linureus

alea ro/lri ful–

ciJ r¡uatuor,

oc:dorttm regione

tcmporibufque

albiJ.

Cct

oiG:au , qui eft un reu plus r,ros qu'un pigeoo, a un bec

fOn & crochu;

il

efl toujours en guerre avec le cor–

bcau qui en veut 3 res petits. Des que

k

corheau s'ap–

proehe, la

lunde

s'élance

íilr

lui, le f.1ilir

a

la gorge avcc

tOn

bec,

&

lui fcrre la poitríne avec fes

onglcs,

&

pour

ain li dire , fe cramponnc 3 lu i ; quand

l~

corbeau s'cn–

vole,

13

lunde

fe tient toujours attachée

a

lu í, j uCqn'a

ce qu'il foit arrivé au-delfus de la mer, olors elle l'eo·

trnine dans l'eau ou elle J'étrangle. La

funde

fait

fon

nid dans des aotres pierreux; quand ron petit ct1 éclos

&

en état de preudre l'elfor, elle nettoi< (on nid, lite

toutes les brancbes qu'elle y avoit apportécs,

&

y rcmct

du gofon frai

s. On

prend les per:ts de ces or[eaux dans

leurs nids én

faif:1.nt

cntrcr des chiens d1ns les creux oll

il

y

en a. ll

s'en t

rouvc beaucoup dons les llcs de

Fc–

roé.

f/tJ)'~'G

ABa hafiuo;fin , ann.

1671.

LU NDEN, (

G log.) Lundinmn Seanorttm,

ville de

Suede capitalc de la provincc de Schone avcc un

évt–

que de ln Ct'lnfc ffion

d~

Augsbourg,

&

une univcrfité

fon–

dée en r668 par C harles

XI.

Cctte

,.¡¡¡e

a\•uit

~ré ~Ii­

gée

en

archev~ché

en 1103,

&

en primatie de Suede

&

de Norvcgc en llfC . L es Dnnois furenr obligés de la

céder

a

la Suéde en 16f8. Ce fnt pres de

CCltC

~illc

que Charles

X

l.

défit Chriflian

V.

roi de Danemarcl<

on

1676. Elle ctl

a

7

licues E. de Copenhogue ,

9o

S.

O. de Stokolm.

L o11g.

[elon Picard

&

les

/lé!a littcra,..

Jr!ec.

30.

5"3· 45"·

lat.

fclon les

m~mes

ff·

42.

ro.

Lunden

erl

cncore

une

petÍ[C ville ou plutót

nu

bo nr?

a

u cerclc de bl!fe

s~xe

dans le Di:7.mars-z.' vcrs ks con–

tins de Slef·wig, prochc l'Eydcr; ce bourg appart:cnt an

duc de Holnein.

( D. '].)

.

L

U

N DI,

í.

m. (

Chronolo.r;.)

cfl

le fecond Jour de

la femaine: on l'appellc ainfi, paree que

e

hez les payens

il

étoit

conr:~cré

a

b

lune. Ce jour cfl

appcll~

dans

l'office de

l'é~life

feria femnda,

[econde férie,

le

di"

manche étant · regardé commc

13

premiere féne .

L

U

N

E,

f. f. (

Aflr.

) en l'un des corps cckflcs qu<!

l'on

met ordinairement au nombre dt:s planetes, mais

qu'on doit rcgarder phitót cotnmc un fatellile, ou com–

me une planete fecondaire.

1/uy•z.

PLANETE

&

SA–

TELL1TE.

L a

Irme

en un íatellite de narre terre, vcrs Jaquelle

elle

le

dirige

tofijours dans

fon mouvcment

comme:

vers un centre,

&

dans le voiftnage de laqnclle elle fe

trouve conflamment, de

fa~oo

que li on la voyoit du

f<>leil, elle ne paroirroit jamais s'éloigner de nous d'un

angle plus grand

~"''

dix m inutc;s.

.

L a

princrpale dtffércnee que

1

on

apper~o:t

entre les

mouv<mens des autrcs planctes

&

celui de In

l11ne

fe

peut aifément concevoir: car puifque tolltes ces planc–

res

tournent aurour du foleiJ

qui

efl

a

pcu pres an cen–

rre

de

leur

n1ouven1ctu,

&

puilqu'il les auire, pour :tinli

dire

a

chaquc inOant:,

il

arrivc de-la qu'ellcs font toU–

jl)ur;

3

pcu prt:s

3

la n1l:mc dHlancc du folcil, au· lieu

qu'elles s'approchcnt quelquefois confidérublement

de

la

terre

&

d'autres fois s'cn éloigncnt confJdérablemcnt.

Mais'

it

n'en ctl pas

tout~3-fait

de tnéme de l:t

ltote,

on

do!t la rcgarder

co_tn~c

nn corps rerreflre. A inJi (Í!lon

les lois de la gravttatton elle ne peut guerc s'élor¡;ocr de

nous

mais elle cll retcnue

a

peu pn!s dans tons les tcms

3 la 'tnCmc difiancc.

JI

en

(i

vilibl e que la

/une

tourne antour de la tcrre,

qne no us ne voyons point qu'aucun philofophc de l'.t.n–

tiquité, ni

n1Cmc

de

ces

derniers tems, ait

penr~

a

fai(C

E

e e e

z

un