LUN
aulrc!l! p1r ce dernier afire, 4
qu'il 5'agic id nnn du
¡nouvemeut abfolu de la
/un~,
mais de fon
n1novernenr
par rapporc •
la
terre. il iaut tran(porter
a
h
''""
en
íi:ns comraire, l'aaion du (oleil fur la torre, ainli
q~
la
force avec laquelle la """ agic fur
la cerro
(voy<~
l~s
mlm. de !•uadlmie
d'.
' 74f ,
pag.
36r.);
&
en cnm–
brnaot ces drffc!rcmes aébons avee la force de gravit1•
tion de la
Irme
vers la cerre, il en r<f(ultcra dcux for–
f;CS,
Pune dirig6e vers
la rerre,
l'aurre perpendicu1aire
:au r<1yon veCteur,
La
force dirigée vcrs la torre
di
com–
poféc
<1~
de
u>:
parties, dom l'une efi
la
force d'aura·
4ion d" la ''"" vors la terre,
&
l'autre
cO
rrbs perite
par rapport
a
celle-l:i,
&
dépenda111e de celle du foleil.
ll
s'a~it
done de
rrouv~r
l'équarion de la cÓnrbe, que
la
/~,,.
dc!crit en yertu de ces for¡:es,
&
Con
inrc!gra•
tion approchée; or c'efi ce que M. liuler, M . Clairant
&
moi, ovons trouvc! en 1747 par diífc!renres mc!rhodcs,
qui toutcs s'accordent qu:un au réfu•tar, Je dnooerai au
;mqt
PRODLEME
DtS
TRors cor<Ps, une idée de la
anieone, qui me paroir la plu• limpie de tonres; mais
que(que
ju¡,;~meot
qu'on c:n porte, il e
O
certa;n que les
trojs mc!¡hodes cor¡¡luifent exoaemeot au>:
m~mes
aon–
clufions. La feule difficulté efi dans la lonl(ueur peut–
~tre
du
c~lcul ,
On peuc en voir la prenve daos les ou–
vrages q11e
M~ffieurs
Eulcr, Ctarraur
&
rnoi, avons pu–
bliés Cur ce fu¡ ce. Celui de
M,
Euler a pflur tirre
'['¡,,••
ria
>¡¡otus
IN11«;
oelui de M. Clalraut en la piece qui
a
remporcc! le prix
a
Pctersbourg en 17ft ,
&
le míen efi
írlliru\é
Ruh<rchu
fl~r
¡lifflr<IIS poi11u imporfalls
r/N
./j•
jltmo du mo11dr,
M. Euler efi le premier qul alt
imagin~
de donner aux
tables de la ''"" une nouvclle forme
différ~nte
de celle
de M. Ncwton; au Iicu de faire van¡ r l'équatioo du
cencre, il regarde l'excentricité comme confiante,
&
11
sjoute
·a
l'équarion du centre une aucre c!quarlon qu'on
pcur appeller
lvdlion
(
voyez
EvECTJOS),
&
qui falc
i
pcu-p• es le
m~me
effet que la variarinn !ilppofée plr
M . Newron
a
I'excentriciré,
&
au mnuvemenr de l'a–
pogée. M. Euler • public! le premier des table< fuivant
cetce nou vclle forme,
&
dans lefquelles il a fart
enc.~re quelques autres changemens
a
la forme des tabks de
M.
N~wton~
on peut voir fur cela le
pr~mi~r t•oiJtm~
de fes opttJcules,
Berlín 1746: mois fes rabies
tr~s-c· •m
rnodcs
&
tres-cspéditives pour le calcul, avoient le
d~ faur de n'ctre pas alfez exaaes. M. Mayer, célebre afiro•
nome de Gottlngue, a perfe6l:ionnc!
c~s m~
mes tables,
en !ilivant la thóorie de M.- Euler,
&
en la cNrigeant
par les obfervations; du rerle
i1
a
confervé la forme don–
¡¡.ée par M. Eulcr aux tables de la
/une,
&
il l'a
m~me
encare
timplifi~e;
par ce moyen 11
:r
formé de nouvel–
les tables, qui om paru en t
?S'~,
dans le fecond volu–
me
des mlm. de l'actJd,
de Gomngen,
&
q.:i out I'avan–
tagc d'étre jufqu'ici les plus commodcs
&
les plus exa–
aes qua l'on connoilfe, auffi l'académie royale des
S
cien·
ces de París les a-e-elle adoprées par préférence 3 tolltes
les nutres, daos la r¡onnol!Jlmce des tem< pour l'année
1700; cependant
malgr~
toutes les raifons <;u'on a de
croire les rabies de M. M ayer plus euéles que les au–
tres,
ii
efi nécelfaire, pour n'avoir aucun doure 13-deC–
fus' de les cumparer
a
un plus graod nr>nrbre d'obfer–
vatians;
&
j'ai
e~pofé
dans
h
troilieme parrie de me.–
r~eh~rches
[Mr
16
i!tfl;,.e
JN
mu,de,
les doutes qu'on
pourroic encare fo..cr fur l'exaa·code de ces
m~mes
tables. ou du-moins les raifons de furpend re !bn juue–
ment
a
cae c!gard, ¡ufqu'a ce qu'on en ait fair une plus
longuo ópre11ve .
M , Clairanc
&
moi avons auffi
pul¡li~ ~s
rabies de
la
lu~t~
fuivant notr<; rhéorie; celles de M. Clairauc, qui
fonr moins
e>a~es
que celles de M ,
M~yer,
onr enca–
re l'inconvénien1 do cjemanckr beaucoup plus de rerr:<
pour
h:
calt:ul, pnrce qu'elles rcnfl!rll\ent
Qll
uCs-gra.nduombtc d'lquaticms , Or1 alfurc; que M , Clairaur a de–
puis ce tcms perfeaionnc!
&
limpllfic! beo\lcoup ces mc!-
11\CS
rabies , mai¡
il
n'a eoco1<; ríen publié de
Con
cra–
vail dans le momenc oii nous écrivons ceci (le tf Nov.
17S'SI), Pour moi ¡e me fuis
pr~fque
t¡orné
~
donner
d'apres ma tl\éorie , des ta\>lc;s eje c;Qfreélion pnur celle
des intlimtions atlronotniques; mafs j'ai
reconnu
depuis
p~r
Ja comparaifon avec
l~s
obfervations
&
ayec les 11\CÍI–
Ieures rabies, que cdi rabies qe correélion pourroient
~<re
perfe&ionnéc> 3 plnfieurs <!gards; non-feulemem ¡e les
~¡
pert'c&iann~e<,
mais
foi
plus fuir, j'ai drelfé des rabies
de Is
lmte
c;ntieremcnt nuuvelles, dont le calcul efi tres
e1 péditif,
6¡
qui, je crois, répondrom alfc1. exaélemeor
aux oble"•ations . Jc n'en dirai pas dannta¡;e ici, paree
que ces tabks aurom probab\eq¡en[ Yille jour avaot que
I=CI
article paroille,
'l'oltJe (
,
LUN
59)
Ces noavelles tables fonr dreiTées en parrie fur les cal–
cols qoe j'ai fairs par thc!orie, en partie fur
la compa–
ra'fon que j'ai faite de mes prcmieres ubles avec celle•
de Met!ieurs le l\llonnier
&
Mayer, quo ont éré com–
part!es jufqn'icf
~
un plns
~¡rand
nombre d'obfervati•ms
que les sutres,
&
qui ont
l'avanta~e
de s'eo
~cart~r
peu,
&
d'erre d'ailleur$ les plus expc!dirives pour le calcul
1
&
le< plus
~·nilicres
aux A olronomes . La raifon qur
m'a dérermmtf
il
ne pas drelfer mes
tables uoiquemeor
d'apre• la thé·>rie, c'efi l'épreuve qne j'ai faice par mes
propres calculs,
&
par ceus des aurres, de la plOpart
des coefficiens des <!quatíons
lunaires, donr on ne peuc,
ce me femble, alfurer qu'aucun foir exaél
il
une minu–
te
pr~s,
&
peut-~tre
davanrage. Coc ioconv<!nienr vient
1°.
de ce que le nombre de
petit~
termes
&
de perite>
qoamit<!s qui entrcnr dans ehaeun de ces coefficiens
dl:
fi
grand, qu'on n"ell
j31n1is
arr;•ré de n'en avoir point
o mis qul purlfe produire d'dfct fenCible.
2°.
De ee que
plufi,·urs des feries qul exprimcnt les coetliciens fom af–
fez peo
converJ~anteL
3°.
Rn6a de ce qu'il y a des ter–
mes qui ét1n1
rr~s-pecics
dans la différencielle, peuvent
devenir
cre•-~rands.
ou au moins beaucoup plus grand•
par l'lntégrauon , On peor voir les preuves de touc cela
dans mes
r~~h~rehn
fltr
1~ JyflJm~
d11
mtJná~,
p[emíere
&
rroilieme parcres,
&
daus un écrit
iufér~
3
la fin de
)a rccondc édition de
lnOll
trail\1 Je dy_namif{IU,
CO
ré–
pon(e
1
quelqu~s
opj<c'tions qui m'avoienr ét6 faices fur
ce íujet.
Une
des
preuves les plus frappautes de ce que j'avan–
ce ici fur l'incertitude des coetficiens des c!quations lu–
Óaires. c'dl
l'errcur
oU nuus avons
~~~ long-c~m!:.
Met:..
ficurs Euler C!arraur
&
moi, fur le mouvement de I'a–
po~ée
de la'
ltnu.
Nous nous érions borné• tous trois
a
caleuler d'abnrd le premiar terme de la ferie qui
·~prime ce mouvcment., nous
avon~
trouvé que ce reune
na dnnnoir que la moiric! du mouvement réel de l'apo–
gc!e, paree que nons fuppofions tacitemenc que le
re~e
de la ferie pouvo't fe négligcr par rapporc au
pren~rer
re11ne; de-la M. Cloirsut avolr conclu que
la gravua–
tion n'étoir pas la raifon inverfe du q•1arré des dillanees,
mais qu' elle fuivl>it
que1qu'autre loi;
e~ .
quoi
ti.
faut
avouer que ía conclufion a été trop pr c!crp:!ée, puofque
quand m4rne le moovemenc de l'apo,:c!e troové par la
rhéorie ne feroic que ll moirié de ce qu'il
e
O récllemem,
oo pouno;t fans changer. la loi d'attr•élion
&
.Y
~ublt!tuer
un~
loi bifarre,
aunbucr
cet effet
commc
JC
1
avo1'
ima~ln6,
a
quelquo cauCe parriculiere diffclre nce de la
g•&–
vitacion
comme
a
la force magnélique, dont M . New–
con fait' menrion exprelfémenr. On
~eut
vuir dans les
m!m. de l'acad. do Scit>Jces
de t 74r, la drfpote de Mef–
tieurs Clairaut
&
de lluff•n íur ce fu¡ec. On peur auffi
confulter
l'arti~l~
ATTRACTJON,
&
n)eS
r~eherclus
fur
lt Jv(l<mc du mowde,
.premiere partie,
art. '.73· Q_uoi
qu'il en fuir, M . Clarraut •'appe11;uc le premr.er de 1er•
reur commune
3
nos calculs,
&
toe: commun1qua la re–
marque qu'il er¡ avoi! falte; on peur en voir le détail
dans mes
rahtrcbn
Jrrr le jj/Ume du monde, art,
107
&
[Hivaus.
It m'appdr qu'ayanc voulu calculer le Ce–
cood terme de la ferie du mouvement de
l'apo~ée,
pour
connoicre
~
trcs-peu pres ce que le fond de la gravila–
tiou donnoir pour
te
m~uvemcnt,
i}
lui étoh vt:nu . un
fecond terme qni n'écoot pas fort dtífc!renr du premoer,
ce qui
ren:hJit
a
la
grav iratian
rout IOn ctfet
pour
pro–
duire
le
mouv~ment
eorier de l'apngée. Ccuf" retnarque,
il faot l'avouer, éroic tres forre en faveur de la gravi–
cation; cependanr
(1
ell évideur qu'ell.e.
oc;
(ulfic pas en–
coro pour déc;der la quefioon; car purlque les deux
pr~noiers termes de la ferie c!roieur prefque égaux, le
trOI–
fieme pouvoit
rc!rre
encare au>: deux prc:nierl);
&,
e?
ce c3s
feIon
le figne de ce
truHiem~
rc:nne, on
auc01t
trouvé'le monvemem de
l'apo~c!c
beaucoup plus grand
ou
beauco~p
plu> coun 'lu'il ne falloit pou' la ohéorie
de
¡~
grav•rarron .
11
étolt done abfulumeut nc!cd!Jore
de; olculer ce <roifieme tern:'e,
&
m~mc quelqu~> ·';!IIS
des
fuivans,
pour )'s_ffurer h lJ théune _de la
gra~na.uon
répondoir en effer au• phéno'!lenes; car J!'fqucs.:a,
JC
l.c
répete
il
n'y
av..it encore neo de décrdc!,
J
cntrepn'
done
~e
calcul, que jufqu'ici aucun sut(e géo,meuc n'a
fai• encere. ]'en ai
doon~
le rélulur dan> mes
rub<r–
cbcs
f;~r
le ./jfltm<
d~J
o:.u11de,
aH <hllp.
xx. de la
pre–
rxi~r~
partie,
&
il
en réfulte que:
le
znuuve nent di!)'a–
pogée rrouvé par la rhc!ork, cll tel que le;
obf~rvauor~
le J onnent. Voila ce ql\C 1'Afironomie doit :i
i\1.
ClaJ–
ranc
&
3.
moi
fur
ceue
¡mportante
tnltÍC"rC.
Une autrc remarque qui m'dl entierement dile .
!k
que je communiquai
a
M . Clairaut au mol> de ]uut
1748, c'ell
le
calcol des
termc~,
qui
d~ns
l'équ_; ri.:>n
d.c
l'orbire IUIJ!IIfe OO.t pour argumcat la di(hocc du (J>Iell
a
F
ff
f
~
l':wo•