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LUC

Lu.~AR•,

s,....

,_e..

¡r,

(

G¿og. )

cop de

1'¡&.

mc!liQUC

re–

ptenmonale . d_ans la mer

du

Sud ; ce cap fair

la poime

la plus ménd1onale de la Califo rnie. Nous !"avom que

fa

longitude

efl eucl:<:ment

>.f8d. 3'.

o".

·

LucAR

de

BARRAMEDA,San,

(Giog.)

ville &•port

de la mcr d'Efpagne daos

1'

Andaloufie

fur la cOte de

I"Océan,

3

l'embouch~tre

du Guadalqulvir

fur le pen-

chant d'une colline.

'

Les anciens ont oommé cette ville

Lux JJ.6ia, pho·

fphorus Jil&er,

ou

Lruiferí fanHm.

Son port efl

é~le­

Il!ent bo'.'

&

importan!>, paree

qu'il

efl' la.

clé'

de Se·

Vllle, qm Cn efl

a

1>1'

li~:ues;

&

ceh1i qoi fe

reodroit

rnaitre de

St~int

Lucar

pourroir

arr!ter .tous les

navires

&

les empéchec de mooter.

ll

y

"'

d'aílleurs une rade

capablc de contenir une nombreu(i: tlotte.

Long.

J

r.

30•

/•t.

;jÓ.

fO.

LuC~R

de

Gl.lADIA-NA,

San,

(

Glog.)

'VÍile forte

d:Efpagne

d~ns

1'

Aod;oloulie, au:x confins de 1'A lgarve

&

du Portugal.

&

Cur

h

r!ve orieotale de la Guadiana.

Lon~.

10.

36'.

lat-.

37:

:>:o.

LUCAR

la

M,'\Y'\)R,

Saw., (;GLogr.)

petite vil le d'E–

!"pagne daos

1'

Andaloufie, "vec titre de .duché

&

de cite!

depois

t636.

Elle efl fur-Ia Guadiamsr,

3 3·

tienes

N.

O .

de Seville--.

Lonx.

u .

12..

/ae.

37. >.f.

(D.

'J .)

·

LUCAaiES,

LueaTia,

f.

f.

pi.~

Littlrat.)

f~tes

ro–

maine< qui tomboient au

18

Juille~, ~

qui prenoient leur

nom d'uo l>ois Caeré,

I,ucur,

fi!lH!

entre le l"lbre & le

chemin -"PPt:llé

vi.. .fa/aria

.

Les Romofns célc!broient

les

l'll&ari~s

dat:Js ce

lit:u~ta_,

en mémoire de ce qu•ayant

été battus par les Gaulois, ils s'érofent fauvés dans ce

boi•

&

r

llVOÍent trouvé un hemeux afyle.

D'~utres

!Í·

rcnt

l'.or•gin~

de ceue

f~re

des offiandes en arJ!ellt qu'on

faifoit

<l\IX

bola

r~crés'

&

qu'on appelloit

/rui.

Plurar–

o¡ue obfcrve que le jour .:le la. célébration des

lucariu

on p3yoit les comc!diens- des• deoiers qui provenoient des

coupes réglées .qu'on &ifoit

~ans

le bois facré .dom pous

porlons.

(D.

J.).

LUC~RNE,

f.

f .

~Archied1.)

efpcce .de

fen~tre

!"ur une corniche daos le toit d'nn !Y.ltiment, qui efl

placée

a

!'Iomb,

&

qui f!'r<

a

do

r)l)e

r du jour au der–

nier c!tage ,

17oy•z

FeNiTRJ!l

& '

n.os

PI.

d~

Charp .

Ce mot vient du )aLía

/t.eerwa

~ q

ui fignifje

lumi~re

ou

lanterne.

N

QS

arehiteéte" en diftinguent de différens gen<es ,

fuivant leSJ dilférentes formes

qu'ell~"

p.:uvent avoir .

Lu~4nu

t¡Narrh. ,

celle qui elt

fermé~

quarrément

en

plale pande,

OU

C!!ll!,! ¡lp)}t )a )arg"ur !'fl égale

a

la

)1aureur.

L,.car"e rowde,

celle qui

cfl-

cintr~e

par fa fermoture,

ou celll' donr la bafe

e(l:

cood'e.

L"earn~

bomblt,

celle. qui

!'it

feq:née en portian de

cercle par le haut.

Lucarn~

fiamanáe.,

celle qui,. confiraite do tnac;oo–

nerie, etl !=Ouronnée d'un fronron

&

por~e

fur l'ema–

bl!'men~.

Lucarne J•moifo!le,

perite

l11carne

de charpente qui

porte fur les !'hevrons

&

efl couvene

¡:o

coorre-au~v.ent

pu rriwgle .

~ucqrne

a

In

f4pNcine'

celt~

qui e(J:

couvene

en croupe

de compls: .

Luearn~

faitiere-,

celle qui efl priío dans le hant d'uo

coml))e ,

&

qui efl coUV!O<Je en maniere;: qe petit pignoa

fai¡ de deuJ noulets .

L

V

CA

Y

E S,

LES.,

(

Glogr.)

tles

,:le

1'

A mérique

fepteu~rioñate

daos la

mer du Nord, aux environs du

tropique du caocer,

a

l'arient de

la

prefqu'ile de la

Floridc, au nord des iles de Cob;l

&

de Saim-Do-

miu¡¡uc:.

-

Ces t les, qu,'on met au nombre des )\ntilles,

&

dont

~ah~ma

e t1

la

plus

contid~rable,

font pre(t¡ue toutes de–

íertes, grar¡des

&

pecites . C'ell

cepC~ndam

par elles que

Chriflo phe C olomb

d~cou,• rit

le nouveau monde; il les

appella

LNeayes,

paree qu'1l apprir que leun habitans fe

nommoient ai11fi.

l..,~• ~fpag•1ols

les

on~

d<!peuplcfes par

lo

r¡tge funefle de

~·enrichir,

employant ces malheureur

iofulaires

a

l'e<ploitatiQn des mines de

&~im- Domingue .

LU C AYONEQUE,

(Giog,..)

l'une des grandes

iles Lucaye> dans

1'

Aménq ue feptentriqnale. Ello eft

deferte' tOUte

entour~e d

9

~Cueils

a.u nord,

a

Porient

&

au c ouchant .

L ong.

300.

lae.

16.

2.7.

(D .

'J.)

LUCCIOLE;, f .

f. (

Hifl.

nal.

h•.fefliolog.)

m o uche

luifan te;

il

y en a une prodigieufe quantit6 pr.}s de Sa–

nlagia, les haies en font

couyertes ;

elles en font

com–

me des builfons

arden~.

Elles fom 3-pcu-pres de

la

for–

lne des h:tnnetons, mais plus pctites

~

l

9

cndroit

brillant

efl fous le veutre; c'elt un pe¡ir poil velo utcf

de

C<!IU·

leur citron' qui s'épanouit

a

cih!l,que coup d'aile ,

&

qui

jettc en m.!me tems un rrait de lu.miece .

LUC

t.UCE, EAU

DE,

(Chimi~

&

M<>t .

n

uá.) l'e.c~t

áe

luce

efl une liqucur laireu(e, volarile,

ue ...

-pénétr.tn–

t e , formée par la combinaifon de l'efprit

volaril de fe!

ammooiac, avec une perite portian d'h

1!le

de k arabé

.

. CS'tte

eau,

dont feu

M.

do B•len, apoticaire de Pa–

rJs '· a eu feul le fecret pendan< long-tems, a ereiré la

cnno!ité des Chimífles . Quelques-uos oe connoiffant

ceue Ol3uvelle liqueur que

par

réputation, l'oot confon–

due avec une aotre c:au Yolatile de coul eu r bleue qui a

fair du bruit a París, fous le nom du !ienr Luce, apo–

ticaire de L ille en Flandre ; les aurres, plus.

3

portéc:

d'analyfer

rtatt. de luu

du fieur dn Balen, en ont.

d'a~

bord reconnu les príncipes confl itutifs .

11

fero it trop long de faire íci l'énumération de rous

les procédés que l'envie de déconv rir le m

y

llere de cer–

te prépara11on a fait im aginer ; il fuffir de rappeller que

toas ces procédés fe rcf duifent

a

trOUYCr

UD

Íntermcde

qui rende rnifeible l'efprit de [el ammoniac 3 i 'huile de

.karabé. Celui que M . de Machi viene de reodre. public ,

efl un des plus ra!fonnable¡

&

des plus inl{énieux:

/'~a,.

de luce

q::~i

en réfulte .efl blancbe, pénérrante,

&

pa–

rolt avojr tontes les qualités de

t•eoau deo lxceo

du

lieur

du Baleo. M algré ces avantages, nous fommes fondés

a

avancer qne le procédé de

M .

de M achi n'efl pa> le

plus !imP'Ie qu'il foit poffible d'employer, puifqu'il

fe

fert de 1'intermede de l'efprir-de-vin pour c o mbiner l'e·

fpric volatíl avec

l

9

huilc,

&

que tour inter:mede devient

inodle

pour cette

combinaif<>n,.

puifqu'ellC" peut s'exécu–

ter por· le fcul rapport de ces deu>: príncipes: elle s'c–

i(ec:ute· en effet par le procédé fuivant .

Mettez dans un

R~con

de cryflal q uelqnes gouttes.

d'huile blanche de k:>rabé ré8 ifiée , verfez, deffus le don –

)>le de bon efprit volatil de fel ammoniac; bouchez le

fiacon a vec Con bouchon de cry flal, & po rtez-le pcn–

dant quelques jours dans la poche de la culotte, la plus

g rande panie de l'huile fe d i(!oudra . Ajourez po ur lors

une pareille quamité du méme efprit vo lad! ;

&

apri:s

avoir

tai(f~

le

tour

'en

digeO: ion S.

la

m~me

chaleur peu –

da-flt

quelques jours oncore., vous tro u1ver;e'Z.

l'nui!e en–

Jierement

combioée

a.:vec l'i11kali volatil, fous la

ft)rme

&

la confiflence d'an lait clair de couleur jaunicre. Ce

produít n'cfl propremenr qu'une 10fpece de fav u n rel fout.

C o níerv¡:z-le daos le

m~me

flaco n

exaaemen~

fermé .

11

cfl

.etfenriel ' pour le rucd':s de ce procédé, de

n'expofer

a

l'aélion de l'alkali vo laril que trois ou qua–

tre gouttes d'huile de karab<!;

(j

oo 10mploje cette der–

n iere m ariere jufqu'a la quantité d'un

gro~,

le procéd6

n!'

réuffit poinr .

Pour fairc

l' u .u

de luct,

i1

fuffit de vcrfer quelques.

gouues du Cavon Que nou,s v¡::nons de décrire fur de

l'efprit voladl de fcl atnmoniac bien vigoureux: o n ea

ajoute plus ou m oins

a

une

quanti~é

donnée d•efprlt vn–

la!Íl, fuivant le degré de blancheur

&

d'odeur de kara–

J>é

qu'on veut donner

a

Co n eau de

luce.

.li..rtraie

Je

á~'tlx

lcrit.r

deo

111.

B~theder, m~de':in d~

Bordeoau:c,

in–

férés Jans

le>

rec;ueil

plriodifueo d'obfor'l..' ation.r deo MeoJ¿–

cine,

&c.

J'un

lfU J?IOÍJ

J•Oélobre

~

7fÓ,

f.!/

rautrt

.U

mfJÍS

áeo Mai

I7f7·

Le procédé de

M.

de Machi d ont

11

ll

été fait

men~

tion au commepq:menc de ce[ arricle,

t:tl

-rafpon é dans

le

m~me

ouvrage périqdique

3\1

n¡ois de

u'n

17r6 :

voici ce procédé.

Prene1. un gros d'huile de fuccin enremcmem blan–

chc, faitesda d ilfqudrc dons fuffit1¡nre qul!ntité d'cfprit–

de~vin:

il en faudra bien pres de deux onces. A; outcz–

y

deux

au~res

onces d'efprit-dc-vin,

{5r.

f(:n'ez.-vous de

cetre diffo lutiou pour préparer le fd volatil ammoniac

fujvant la mé¡hode op:jinai<c.

Ol!

celle qu'on emploie

pnur les efprits ou les fels vql:¡cils

arom~tiques

huil cux .

Cctte iiqueur vous ferv ira

a

bl:¡ochir de boo efprit vo–

laoil préparé avec la ehau• vive,

&

la liqqeur blanche

ne fera fUJette

~

aucun

ch.1n~ement ;

elle

f"era

tOUJOttr s

laiteufe, ne fera jarr¡ais de dtp6t,

&

remplira par c o nfé–

queDt toures

les co ndidous delirées poqr faire une

bon–

ne

e:.u

d4

fue..

Quelqqe> ¡;ouctes de la prem icre liqueur

fuffifent,

m~is

on · ne craint ríen de 1!1

Íllt'lbondance:

Í':tuteur en a

mélan~é

prefque

i

p:jrtie

~g_a,l<;

d'efprit vo–

l:jtil;

&

la

liq\leu~

é roit feule111en< plus

é~ailfc

&

plus

blanche,

a·peu-pr~s

coJ11me eil du

bo~

la1¡ de vache,

&

fans qu'il ait paru le plus loger féd •menr.

L'~au a~

luce

n'a, de vcrtus réellc;s que <;elles de l'e–

(prit volatil de fel a111m011Í'Ic, tan<

dan~

l'uCa"1;e

inté–

i icar que

dans

1'~fage

e xréricur . La trCs-petile portien

d'hqile

d~

Cuocin qu'c\le Go ntient , ne peUI ctre comptée

pour ríen dans

1'~8ion

d'un refl\ede anffi l!ffic:¡ce.

f/uy.

SEL

AM•tO,!-UAC

&

S~L

VOLATIL·

(b).

LUC]f.NSÉS,

(

G t!og. ane.

}-

peuple ancien

~:Jrah_tt

¡~

pan

de~

M 'Irfes, fc;lon Pline,

liv . .

II(.

~h.

XIJ•.

t!dt–

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