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LUC

tio~t

du P. Hudouin . Ce peuple liruit

fun nom Ju

bourg

Lucrts ,

.3c

ce

bourg riroit le li.!n d'un bois,

le

Jnétnc: que V iróile n mane

A~..{itr.c

1umrt.t,

LUC ERA ,

( G I•g.)

c'ell lo Lucéri• des R ·,mains,

ancienne viltc

.:t'

halic

3U

roy'\u me de N aplcs, dans Lt

Copitanlte , ovec un éveché

(uffra~.•nt

de Bén.evenr. Le

JraHcns

l.l

oto m 1nent

Lueer:z

át!IJ

pa

""';

ce

fttrnom

hu

\'h:nt

de ce que l'etnper.:ur

C(>nAanc~

l'3y:

1.nt roioéc,

Frédéric

JI.

en fit pré(cnt aux Surozins pl>ur dem.ou–

re,

¡)

condition de la réparcr; mais eofoice Charles 11 .

roi de Naples les en ch•lfJ. Elle ell

a

8

licues S

O.

de Manf.édonia.

L o11g.

32. f9 ·

ldt.

41. 28. ( D.

'J.)

LUCERES, [.m. pi.

(Littlr. )

nom de la troilie.

me tribu du pcuple

ro1n.3in, 3U

cotnmenccmeot

de

la

f,

odadoo. Ro mulo<, dit Varroo

,¡.

li"s· lar.

lib. IV.

divil'a les habirans de

1:1

no uvelle villc en

lrois

rrib·ts;

Ja pr..:1niere fut

appelléc les

TntintJ,

qui prireot ce

no

m

de T -:uius ; la

r~conde

les

R bamneJ,

ainfi nommé.;

de

Romulus;

&

1:1

troifiemc !es

Lu~~r~J,

qui

tiroicnc leur

nvm

de Lucumon.

(D.

J

)

L U C E 'R [E ,

Lrtreria, ( Glogr. anc.)

aujourd'hL>i

Lrt~~ra,

c.!toit une A.tillc confidérable d' halic

dan$

la

Pouillc daunienne ,

aLU:

confins

de' Hirpins , avt!c le

ti–

trc

de

colonie romaine.

C'dl

la

Nu-:eri11

Apulorum

de

Pcolomée,

liv. llf. ch.

j.

Ses peuples

íi

nt nommés

Lnuri.,i

dnns Tlte-Live. Ses paturages parfoient pour

cxcellcos : les 1aines de fes

tronpeaux, au n.pport de

Suaboo, quoiqu'no peu moins blanches que celles de

Tarcnte, étoient plus fines, plus douces &

plus elli·

mécs . H o rnee,

od,•

I

S liv.

JI

r.

arrure Ghloris qu

1

elle

n'a poiut de graces

i

JOUCr do luth

&

a

fe COUrOOilCr

de rores.

&

qu

1

elle n'ell propre qu'a filer des laines de

~uc~rie.

Te lmtd!

proP<

nobilem

TDn_f.-e

Luceiiam,

non

~i:hara

decent,

N

u

fios pnrpHrmrs ro}..:.

e

o .

J . )

LUC ER TUS, ( T., ittl,at. ) Lrtre,ius

&

Lucuin

fi>ot

des rurnoms dont l'ontiq nité payenne h'lnoroir Jupiter

&

Junon,

commc les divinité qui

donnoi:nt

1:1 1uJnie–

re a11 monde.

D JnS

la langue orque Jupiter portoit auffi

le oo m de

Luurius,

par lu

m~me

raifoo .

( D .

J.)

LUCERNE,

LE !rANTO><

DE,

(Giog.)

Ceconto n

tient le troifieme no m

~ntre

les

trdz.c

du corp'i hel

vé–

tique,

&

le premi"r r1ng des cant ns catholiqoes. 11 o

les A!pe• 311 midi,

&

311 n rd un pays Je boi', de

pe~

ou de ch•mps afTe"Z.

fertiles en blé .

O

u retire b•a,tcoup

de poiffon du

lac

qu i

por te

le nom de

Lu~n·n~ ,

::tinfi

qne

celui des

q'l:ltrc cancon

1

en allemaoJ

v in·

W.11d–

jlcttm-}!e,

paree que ceux d' () ri, de Schwitz

&

d'Un–

Jervald Iom li més fur fes borJs. Ce l3c a 8 licues de

lonaueur

&

deox de largeur: en plulieors eudroits il e(!

cnt<~nré

de

roch~«rs

e!Carpés,

q·1i

r

...

mt le

rep.1ire

d<:s cha –

nlols ,

des chevreuds

&

3lHrcs

bécc'i

fauves

~e

ccuc

na–

ture. L e caoron de

L flc~rn~

a encore en

paniculier

deu• ou trois petits lac

feniles en écrevirfes arfl!z gror·

fes

qni ne devienneor point rougcs 3 la euiffim, msis

pre:1nenr une

couleqr

livide.

()n

trouvc::

a·lleurs des

écrevifft!s qui refleot no ires quand on

les

tdit

ouire.

L ucERNE ,

Lrtan:a,

(Giog.)

ville de Suilfc,autre·

fois imoérialc, capitale du cancon de m ame nom . .i;tle

a peut-etre tiré le lien d'une vicil le tour qui borde

tlll

de fes ponts, au haut de laquelle tour on allumoir un

fanal pour

~clairer

les bateaux qui fortoient ou entroient

daos la vil!

e.

S o n

gouv~

rncrr.en

t

civil ell ' ariflocrotiquc,

&

fort ap–

prochant

de

ce1

ui de

B~nte;

m1is·

quant

an gouvtrne–

ment cccléfiarlique, les L ucernois bo ns cathol1ques dé–

pendent de l'év<'que de Couraoccs,

&

les nonces do

pape

y

exercent auill leur autorité. lis fccoucrent en

1

333

le

joug de la maifon d' .'\ utriche, & cntrcrent daos la

ligue des cantons de Schwits, U ri

&

U nderwald.

Luunu

en

lituée fur le lac qui porte fon nom,

d~ns

l'eodroit ou la Rufs fort de ce lac,

:l

11.

lieu~s

.

O .

de Zurich, 14 N. E. de Berne, 19 S . E . de l:Hie.

L ong._ 26.

r.

lat.

47·

f.

( D . ."/.)

LU C~TTE,

f.

f.

terme

a

l'ufage de ceux quitra·

n illent 1ardo;fe.

Voyn

1'

,.,,¡<f,

1<

DoJ SE.

LU C IA

JSTE<;,

f.

m . pi.

(ThJol.)

nom rle

fe–

él:e

1

qui prit tOn nom de

Lu~ia1ud

ou

Lucanus,

ht!–

r~tique

do fecond liécle. Cer hérétique fut difciple de

Marcion, dont il fuivit toutes les errcurs, au1qucHes

il

en •Jouta m.!me de nouvelles.

S. E

piphane dit qu'il abandonoa Marcion, en enfei–

gna.ot

de

nc: point IC

marier , de craio[c d'enrichir

le

'ré

arcur .

Cependa.nt

, =ornme

a

remarqué le P. le

~uien,

c'étoit-lil une err or de !\<larcioo,

&

des autce>

LUC

Gnnll'qu>s. 11 nic;,it l'imtnortalité de !'ame

q~'il

'"

•1

nutériellc.

{-'o;:~z

!\1 ARC tO

·1TES.

'

JI

r

3

eu

d

autrc::.

Ltutntrfl~s

q11i

out

paro

qu~J~.,e

tcms aprt:s

les

J\

riens;

il~

difoic:u

qu

le perl!

J ... ,

1

c

tOOjuUr

~té

pere1

qu'il

en

O\'Oit

ptl.

~l\tnir

le

n.l...l

:~vant

que d'3voir

pro.:lu~t

fon

fits,

p re..: qu

1

i1

:\\'oir

)

ven u de le

pro.rluire , ce

qui Cuppr)fe l

1

errcur

tfe~

_'"\rieu

au fu¡ct de l'éterlllté du vcrbe.

Dttlhum.

.1<

rrt<J~II.<.

LU C IE,j

...iwt< ou j.úwtc

AL

t•zn:,

r.

t".

(Gh(. )

c'C'C! une de

i lc;

ntil1e:s,

firu¿e dan

1'

.:~Jn

~

7

licues de ditlance de 13 pointe

mérid'''"~l<

de la

~1-trti­

nique,

&

a

10

de la partie du llOt"d de l'ile de fJiur

V incent .

Sai~Ju-Lu~i~,

peut

avoir

environ

2r

lieues de

tour

1

b.

nature y a formé un excellent pMt cbns le que! ks

,.,¡¡:.

feaux ée toute; grandears peu,•ent Ce mettre l I'Jbri d

ourog•n

&

de la grofle mer; ccue fle efl furt montJ–

gneule, nt:s-brifée

&

arrofée de plulieurs ri víeres;

¡_,

tor-

re

prodllit un grand no mbre de froits

&

de rlante>

d?IH

on pourroi.t

f3ire uo

objet

de commerce;

lt's

be:

ll1a~x

y

multlpheut benucoup,

&

la ch21le ainli que la

p2cllt"

y

font trCs.-ahondnntes; ces

:H•antage~

font

un pcu

balancé par

les

maladie qu'<>ccalionne le climnt, &

p1~

la prodigieufe quantité d'infcétes vennneu

x

&

de f.,rpcns

dont le pays ell rempli. En •640 l'fl<

d<

{ai~tu

Lttei<

n'étnnt occupée par :wcunc nacion ,

M.

Doparquet) gol\–

ve!nour g<:'néral des iles, en prit po1lellion au nom dn

r01, fans nulle oppolition de la part des An15lois de In

Barbade ; il

y

ti t p•rfer

ULIC

colonic qui dcp01s ce tcms

nc s'cl1 pas fort étendue.

LU C IFER,

C.

m.

(A.firon.)

el!

le

nom que !'011

donnc

a

la planetc de Venus, lorf.¡u'efle paro1t le matin

:tvant le levcr du folcil. Comme ccttc plancte nc s'élo·–

I¡Oe Ja mais du folcil de plus de 4

°,

elle doit plroírrc

lur l'horifoo quelque-tems avant le lcver du foldl, lorl:.

qu'elle cll plus occidentale qoe le foleil. E lk oooonc:e

olors pour ain(j dire, le lever de cet aOre,

&

c'cfl pooc

cettc raifon que

)es

:\ llronomes

&

les Poi:'te• l'ont nom–

mée

lru¿~r,

c'cll-1-diru,

qui

apport~

/11

lttmicrr .

Qunn

elle paroít le foir aprcs le foleil, oo

h

nom•ne

he(furus ;

ce mot

lucifer

pour deligner V enus, oc re trOU\'C plus

q ue dons quelques ACJronomcs qui om écrit co latín .

V~ye>;.

PHOSPHORU

&

HESPERUS.

(0)

L uc rrER

LA PI

,

(

Hifl.

11nt. )

oom donné par qucl–

ques Namralilles

:1

la pierre qui a la propriété de 1u're

dons l'obrctHÍté, tcllc que cellc de Dolognc,

&c.

V•)'·

PHOSPHORE.

L UC IFE R, f m . (

Jlfythol.)

oom <

J.UC

la poelic don–

oc :ll'étoile de Venus , lo rfqu'cllc paron lo motín, qnllld

elle efl orientale au folcil. L es Poiite

l'unt divinit"éc¡

c'cfl le tils de la bello aororc aux du1¡¡ts de rote , le cheí

&

le

conduét~ur

des all

re~;

il

prend loin des coutli ·r

&

du char du foleil, qu'il attcllc

&

détcllc avcc ks hcu–

rcs; 00 le -reconnoit

Q

fes chCV3UX bi:tllCS d:lnS la vo(lcc

:nurée ,

albo

~laruJ ~1uo;

&

c'ell

pcHtr

1urs

qu'il

ann.m–

ce

3Ut

monels, l'3.gréab1e

nouvdle

de

r.nrh·éc

de l!l

mel'e. L e) eh

vaux

de rna·n,

dl'.fultort,. ,

n'étoicnr

C!)Jl–

facr6s qu'! ce dicu; M ilton n'• pas oublié de

le

faluc<

fqr fon parfage .

/.l'cllco»u GuiJ< o} thc

Jl~rry

Jl•<i,

Fnireft

of.flan, ldfl o} thc

tram

of rt;¡:bt,

lf

hne~r

thurt

b~lonx

1101

ro

th~

dotun

S"re plcdgc o} the

J.,y!

'I'ho11, crow,1J tlu flntlutl{

m&rll

f.l/ith thy

brigbt

cirel~t!

(D.] . )

LUCIF'ERE,

(Lite/r.) Luei}era,

fornom de pro–

fcrpine, de D ;ane-luoc, en un mut do la triple H écatc .

L es Grecs iovoqueot D •ane

Lucrj'crc

pour

l':acc,Jocht–

menr, dit

Ciceron,

de

1n~me

que nous

invoquon'

J

l–

nun~locioc

. D 13.0c

Luctft,·~

eH

rcpré"fc:ntéc.,

coU\'t'r

h!

d,on grand voiJe,

p:~rfemc! d'étoile~ ,

pcut:Jfll un cr

,¡¡.._

Cant lur fa

t~tc,

&

tcoant

a

la main un 6ambe1u élné.

Pindarc nous la d<:'crlt daos fa li•iemc olympionrquc ,

oó il

luí

donne

l"épithL·te

de ,.d..,:zr;recc, 3

caufC

de.) eh· –

V3.UX

bJ.:\OCS

qu•eiJe

audloit

IOOJOUn :i

fon

Ch.;sr

t

qu

r

t

ce

lui que les Poi:'tes o nt feint que

)

up•ter

lu•

en,,

•>

~

dan~

le

fombre

roy3ttme

de

?hnon,

p·,ur 1' ram

rr··r

pendam quelqoe tems for l'olympe; la pl(lparr de u

'

méd:tilles por<eot le nom de

D 1ana

L unj

..rn.

(D.

7

)

LUC JFERIE

, f. m.(Thlolo_(.)nomdcfed:

'J•

appelle

l..

duJferi~I1J,

ceux qui adhcrctcnt au tchifm.! oe

L ucifer de Cagliari au qoatrieme lieclc.

S .

Au~uClio

femble

todiquer , qu' ili cnyo¡cnt

<lu~

l':~me

ttOÍt

t.ranfmire

3U

enflnS

par

Jt"OU

pt:rC'\ .

rn o–

dorct dit, que

L odfcr

fut acucur d'une

notn·d'e

etrellr.

Les

L11új

..

rúus

fe muhiplierent bCllncoup da,

les

••u-

les ,