5'74
LUB
1&
du dncht de Lawenbourg ; elle eA
:i
19 licues N .
o .
de Lawcnbourg, I:f
N .
E . d'H,oonbourg,
n
S.
o .
de Copenh•gue, 171! N . O . de Vienne.
L••C·
felon
Appien, 28, 20 ; fclon &nius , 32, 4:f·
l~>t.
fclon 1ous
les deux,
f4• 48.
'J•an
K irckman,
H .:,ri
M~•bmnius,
Hmri
Muller,
&
L"urme
Surius fon1 nts
a
L•brd .
Je ne m'appefamir:li pas
liu
leur vie, ni fur
leurs ou-
vrU\~~hman
cll un tintrareur don! oo eflilne les deo&
'1""r:tirés•
de ¿¡n,ulis
&
áe
f••~riJ,s_s Romaworutt~;
il
mou·
rur en 1643
il.
68 ans.
Meibom s'ell fait nn ¡;rand nom dans
la Liuc!ra!ure
&
la Mc!decine. Ses ou11rages compofeor
3
vol.
'"-f•l.
11
m cmrut en 1700, ,l
fl.
aus .
Muller
dl
auteur de plulieurs écrils polc!miques en
Théologie; il mourut en 167r,
ii
44
:1111,
las de la
vi.:,
&
offurant fes amis, qu'il oc fe rclfouveooir pas d'avo;r
encare paiTé un feul JOUr agréable.
Surius,
de
proteClant · dev.,nu cbanreu:r, chofe rore,
a publié un Recueil des concilcs en 4 · vol.
in-fol.
Le
cardinal du Perron le 1rai1e
d'i~noront,
&
Scck~n
Jort
d'aveugle.
11
a plus que julli6é celle dcrníerc
c!pither~
par fon apologie du malfacre de la S.
B~nhtlemi.
11
ell
mon
:i
r6 an s, en I:f78 .
(D.'] . )
LunECK,
1,
droit,
(
Droit G•rmnni7. )
c'ell origi–
nairemem le droi1 que
L11bult
a érabli daos fou relfort
pour le
ré~ir
&
le gou verner.
Commc au1refoi• cene ville avoi1 acquis nne grande
:tutorité par fa puiCfance
&
p:~r
fou
co tnmercc: maririrnct,
il arriva que f<O
lois
&
fes llattHs furent adoptés par la
1'1(\part
des villcs firuécs fur la mer du nord . S1ralfund,
Rolloclc ,
&
Wifmar en porticulier, obrinrenr de lcuts
maltre• la liberu' -:l'introdlllrc ce droit chez elles,
&
d'a"–
tres villes le re.yureot mJigré leurs fvuveraios.
Plnfieurs aurems placcnt les commeocemeos de
"e
droit fous Frédéric
11.
qui le premier accorda la liberté
i
la ville de
Lt~bul<,
&
de plus confirma fes
lla!uts
&
fon pouvoir légarif;
il
y
a
otanmoins apparcncc que
k
droit qui la gouvcrne ne fu! pas écabli tout-il- la
foi<,
ntais
qu'on
y
Joigni[ de
nouNI!aux 3rtic1es
de
rctns
i
:tu~
tres , felon les d ivcrfes conjonélures . Ce ne fut
m~m"
qn'en Jj"81 que le fénat de
LHiucl<
raogea
1011<
1<s lh·
tuts en un
~orps
de lois, qui vit le jour en
1
s
6.
L 'au–
rorité de ce ende ell ancore a¡ourd'hui fort conlidé •
.O
daos le H olllein , le Poméranie ,
le Mecklenbourg, l;,
Prulfe
&
la L ivonie : quoique les villes de ces pays
n'aienr plus le privite,;c d'appeller
a
Lub•d:,
on JU)Ie
nc!anmoins leurs proci:s .fdon le droit de eette vi
!lo:;
ce
qui s'ooferve paniculieremem au rribunal de Wifonar .
O
o
peut coofulter l'ouvrage latín de Jean S
ibro.ndfur
~Ctt\!
matiere,
&
le favant co:nmen
aire,
Com
mn,et~riNs
•"
ju1
Lubu•nf•,
de Da.,;d M Q!Vius, qui fut d'abord
ptofelfcur
ii
G rvpt"w•ld,
&
eofin vice-préliJcnt de
la
c:h•mbre de W ifmat.
(D .
'J.)
L U
U
E
N ,
L
ub,na,
(
Glog.)
petile vil!e d'
Allem~·
gne, capit3lc
d~
la balfe Luface íu r la Sprée.
Long.
31.
fO.
lat.
j"
l.
¡-8.
LusE,.., (
Glvg_.)
p•tite ville de Sih!lie au duché de
L ignitz , fur le rUI ITeau de K•hzback,
&
faifant un cer·
e:
le
a
pan , fel on Zeyler. Elle efl
¡¡
:¡
milies de Bo–
knwht:- fur la roure de Breslau 3 Francfort fur I'Oder :
Ion!{.
<1 ·
4'1-
lal.
:fl.
27.
( D .
'].)
LU
BEN rE
A ,
C
f.
(
Mythu!og.)
dé~.:
du delir .
C'étoir elle qui l'cx<!curoit .
LUBLIN, PALATI"SAT
m;: ,
(Giqg. )
province de
1:1
pe1ire Pologne , qui prend fon no
m
de fo qpiralc.
La
V illule la b.>rne au couchan<,
&
le V iepcrs la coupe
.d'abord du S. O. au
N .
O.
&
eofui1e du
lcvao~
au
couch3.nr.L uaus, (
Glog.)
vil!~
de Polo¡:ne, capi!ale du po–
la!in"t
d~
me me nom, a11ec une c11adelle, un
év~ché
fuftral(ant de Craco\'ie, Uth: académic,
&
une fyoagogue
pour les
J
uifs .
L~tblin
ell rcmarquable par
f~s
foires,
&
plu5 c:ncorc
p:uce
qu'on
y
denr
les
,;raods
tribunaux ju–
diciaires de mure
13
Pologne . Elle: ell
firuée dons un
rcrroir fert"le fur
la ByClnna,
a
36
m illes
N . E .
de
Cracov'e,
24
S.
E.
de \Varfovic, 14
N.
E . de S an–
dom'r,
&
70 S. O . de V il
m ;
long.
40- :fO.
lat
fl .
41 .
LU130 LO,
(Giog.)
pays d' .'\frique dans l'Erhiopie
occidcnr.J le,
~hl
roy3ome
d' ngol3, c'cCl-ta
lt!
Lubolo
proprcmcnt dir,
conu~
couverte
d'aniln:lO I carnaffiers
de chevrcs
&
de cerfs fauvage•, qui
y
rtouvcnt aboo:
dammenr de qu i fublillcr
:l
leur ailc. (
1}.
J . )
LUBRI UE, LUBRIC ITE',
f.
f.
(Grom .)
ter –
mes qui déli,;nent un penchant c•ceffif dans
l'homme
pour les remmes. daos la fcmme pour
les hommes'
lorf-tu'll fe m.:>ntre euóieuremeor p3r des ¡¡.9ions con-
LUC
rr&ire;
it
la
dé~cnce.¡
la
l•b•i~itl
ell d1ns les ycux, dans
la comenanee, daut le ge1le, dons le diC.:ours . Elle an–
nonce un rempérament violent ; ellt" promet chns la
jouilfance beaucoup de plaitir
&
peu de:
rerenue On
dit de quelques animaux, co mme les boucs, les chau
9u'ils _fon<
l'!bri1•n;
mais on
'!"
dirll: pas q_u'ils f<?nt
unpudrques: rl fc:mble done que l'•mpudtcné
(i
11
un v •ce
acquis,
&
13
labri<itl
un déiaut narurel . La lafciverc!
tient plus
aut
mouvemens
qu•t
la fenf:uion.
LUBRIFIER, v. acl .
(AMI. ) 11
cCI
fynonyme
i
oi11dr•
&
""" "
gliffmrt .
L'hoile d'amande douce
IH-
1-riji.
l~s
inrellins, am<>rrit l'a8ion dos humeurs acres
&
caull•qoes,
&
peur foulager dans la colique .
LUC, EvANGJLE
DE
AINT,
(Tblol.)
nom d'un
des livres canoniqucs du oouveau Tell mene, qui con–
tk n< l'hilloire de h
,.¡.,
&
de' miraeles de Jefus-Chrill,
écrile par faint
Lac,
qoi éroit fyrien de na1ion, n:uif
d'Aotiuche, medecin de profellion,
&
qui fu1 c:ompt.–
gnon des voyages
&
de
la Prédicadon de S. Paul.
Quclques-uns , comme Tertullien ,
liv. IV.
co•tre
Marcio11, cb.
7J.
&
S. Athanafe ou l'auleur de la fynope
qu'oo lui auribuc , cnfeil\nent que
1'
¡.,,.,,gilr
ti•
S .
I.•c
¡!tnit propremem l'évang•le de faim Paul; que c:et apb–
tre l'avoit díélé
a
S .
Ltu;
&
que quand il parle de fon
évangile, comme
Rom. xj.
16.
&
xflj.
:l:f.
e5
11. Tb•f–
(alonic.
xj .
11.
13,
il
c:mc:ud
l'lv••gil•
ti~
S .
L11c.
Mais
S.
lreoée,
l•11.
111. ch.
i.
dil fimplemem que
S.
L11c
rédige:t par écrit ce que
S.
Paul
pr~choit
auJ narions,
&
S. Gcégoire
de
Nazian:te, que cct c!vangéliite c!cri–
vil appuyc! du fecours de S. Paol.
11
ert cerrain que
S.
Paul cite ordinairement
l'lv••gil• tlr S .
LPc,
commc
On peut voir /.
Cor. xj.
23.
1..4·
&
2j",
&
l.Cor.
,...,.
v .
:f· Mais
S.
L11c
ne d1t nulle pare qu'il
s.irc!rc! aidé
par S. Paul; il adrelfe fon c!vangile, auffi
bien que les
aacs des apbtrcs,
a
Ull
nommc!
Thlophil.,
perfonnage
qui o'ell pas connu,
&
plulieurs auciem out prls ce nom
daos un feos appellatif pour un homme qui aime D ieu.
Les Marcionires .ne recevoiem que le fcul
lv,,xilc
.U
S.
L11c,
cncore le trooquoient·ils en plolieurs endroits •
comme l'oot remarqué Tenullien,
lifl. V. '""'r" Mar–
ciun.
&
faiot Epiphane,
h.zref.
42.
Le llyle de: S .
Luc
en plus pur que celui des aunes
évangélifles, mais on y remarque plulieurs exprcffioos
propres aux juiis helleni1es, plulieurs traiu qui ticnncnr
du gtu!e
de
13
langl1e fyriaque
&
meme de la
langue
grecquc. ou jugernem de Grotius .
v.)'•:t:.
la
p•lfac,
de
do
m
Calrner fur cet évangile. Calmet ,
Ddl•on•. tic
¡,.
Bibl,.
LUCANIE, LA,
(Giog.
tmc.)
rc!gion de l'lr!llie
méridionale , nommte
L•~ania
par
les Romains,
&
"'""._...,. p1.r
les
Grec&: •
Elle étoit enrre la mer
Tyrr~ne
&
le golfe de Ta–
rcnrc ,
t..
confiooit avec les Picenrins, les Hirpins, la
Pouillc:
&
le Brutium. Le Silatis, aujourd'hui le
~ilaro,
la féparoit de• Piccntins; le Brodanus, aujourd'hui le
Brandano, la fc!paroi1 de la Pou•lle; le L •us , au1ourd'–
hui le
Lainu ,
&
le Sibaris, au¡ourd'hui la
Coclul•,
la
féparoiem du Brutium .
Pliue,
lifl. 11/. ch.
11.
dit 9ue les Lucanieos riroient
leur origine des Samnires. Ehen rapporte qu'ils avoicnt
une belle loi, laquelle condarnnoi1
:1
l'amende ceux qui
refufuicm de loger tes c!1rangeu qoi urivoient daos lcurs
v1llcs aprcs le foleil couché ;
c:ependant dq tems de
Strabon ce peuple
~roit
rellement altoibli, qu':l peine
ces
m~mes vill~s,
li bonnes hofpiralieres ,
t10ienr-~lles
reconnoilfablcs. Le
P .
Briec a rlché de les
re<rou ver
daos les ooms modemes; mai& c'ell alfn pour nous de
remarquer ,:n ¡to!néral que I':Jncieone
L•ca11i"
ell :1-prc!•
fcnr la portie
du
royanme de N•ples qui comprend la
Baljlicatc ( demcure des aoc1ens Sybari1es), la partie
m e!–
' idionale
el¡:
la priocipaoré citc!ricurc:,
&:
une pctire por–
riou de la Calabre moderne .
11
y
a
un grand nombre de bcllcs médailles frappüs
daos les ancieoues villes de cene co11trc!e d'lt:tlie: il faul
lire
:!
ce fujet G o ln;ius , Nonuios ,
&
le chevalier
Marsham . (
1).
J.)
L U CA
R,
f.
m . (
Hifl .
""'. )
l'argent qu'on dc!pen–
foil pour les fpeítac!es,
&
fur-Jout pour les gages des
aéleurs . Ce mor viene de
IIICIII,
place, ou ce que cha–
qoe fpeél01cor p:!YOÍl pour fa ploce .
Le
fala"re .d'un
aéleur étoir de cmq ou fep1 deniers : T iberc le dif!tmua.
~ous
Antonio, il alla jufqu'á
~pi
.,,,.;;
il
~roa
dé–
fendu d'en donner plus de dix :
peot-~!Ie
faot·tl emen–
dre oue fept
mi
cinq
¿,,,,;;
forenr le falaire du JOOr
o o d•une
repréfenrat.1on ;
&
fcpt oo dix
4#r~i,
Jc moi1.
Qn prenoit lcl frais du tifc,
&
ih
troicnl avancé¡ par
ceor qui donneirot les
JCOX ,
L u -