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LOU

oh"aogemmr

d'<!'

l:t dt1\lleur-

ñ~tutc1le'

d.d

)a·.

pea·u qul

!2

c·ou–

vre .

La' pea\1' n' '/

e(ll

pa9 adhtfrehle,

&

l 'ó

n

~~

daos

fon cemre une jluauatinn

qu¡>lqucfoi~

tr.es

-(eól}ble-,

&

quelquefois plus

ob

~ur.lf

.

Les

lo~rpeJ

fonf

d"es h

u_rlleurs

crlltinc!"e~,

,qu'ón· a· ratf·

gécs

[DLIS

trois C"latfes, rehtivcment

il

la

tía

tu re de

1

1

hu–

menr

qu'ell~s

contiehntH.t: óhals-

<é1a'

ne forme· que< des

ditt<!rcnce~ acéldentéll!l~,

puifque' comme l'a fort bien

r'<marqné notte C"éÍellre éhirurgielll

fl'lll1.¡;:0ís

A\miJróife Pa.–

ré, o.n n.e col)noit

Ci!

qu~ cont-iennen~ ce~

t'urf\'eurs que

lorfq

u'e)les fonf o·uvertes•.

Poya:.

In

ttr~.

E

N~

.1

5

r

É,

AT.Il

~R'Ol-11':, ST-~AT0~í't , Ml!'r~J'~,ER¡$".

M,

Littre ajoutct- une quatrieme forte de

/out~

tórmée

par une graitfe

¡noll~

,,

&

gu'il

J1

nornméc

lipo'114. Voy.

LIPOME

1

La" caul'e f'Qrm1!11¡:

d~• l~upeJ

etl une a"cc"u!l'lulation áes

fucs lyt

nphatiquéS

, .qui pre"l'lncnt

d~s col)leur~

&

des con–

litlences

difj:ercil.tl

!s",

(ulvaót .<f\!'ils font plus ou moins

cha.r¡~o•

dé! fu es b

llleu•, _g.n¡iif)l!ll!l, g!Siatil)eull, qu d

1

au–

tr"es fucs

rccrém~nte"u'x. ~s

coup>,

lés chíl.tes peuvent

en

~tre

les c:Jufes oc.calionnelld$

&

pñmitives .

Le~

lou–

pu

fe fot¡nl!ht péi1ril'-pe'll par d·es' degrés infenribles;

aum

ne aon¡primant pohlt les vaitfe!lux du voilinage,

&

ne

le

faif~nt

qlle fo¡'t péu

~

tres-leotell\eñt' le fang fe con–

ferye

ú't)<>

¡:btiere liberté de circuler, dh dilatant

3

pro"

portian lés voiifeaux coll,téraux, ce· qui fait que les

lou–

po

n'a,ttirent .ordinair.ement aucune inflam!l)atíon . Quand

elles J:lro!fitfent, elles peuve"nt s'enftammer,

s'abfc~der;

il

y

eh á' qui deviellne"nt

sl~itrhenfes

&

c~rcinomateufes,

cela dépend

de

)a

d~get1~r~tion

vicie'u!l: des fucs qui

y

font ¡'enfennés.

Voyn

C~NCER

&

CARCINÓME.

Paré appcllé

btof''"

ur¡_e

luup~

dont il a fait heureufe–

m~nt l'euirp~tiou.

Elle pefoit huir livres, éroit dé la

grotfeur de

11

tEte d'un holl)me, /ituée

dcrri~re

le col

&

pe1¡doit entre

le~

épaules.

11

efl parlé, dans

l~s

Tran/–

séltom philufophi<fufJ ,

d

7

une

lqup~

bien

plu~

extraordi,

n

air¡: q

n'avoit

a

la óhkh"oir!'

inf~rieQré

un not»m<! Ale·

).

"ond.re

P.almer, de l}eith en Ecolfe;

il

la portoit depuis

v

1ngt-f

ept ans. Sa grotfeur

~norme

&

les dcmleurs vio–

lel)tes qu'clle lui cauf<>it, le

déten~iner!'Ot

a

fe la faire

¡::oup~r.

La_lia fe

qe"

c~!'e

loup•

avoit cinq pquces d'é«n,

due,

¡:e

qu1 ert conlidl!rable par le li<u qu'elle occn–

poir; elle pefoit viqgt-cne

a

vingt-deux

li

vres: elle étoit

de ffg ur$!

fpl¡éró¡"de,

4

ayqit

~rente•'q¡.utre

pouces dé

toor

aans

un fens

&

vingt huit daos

Ull

3-Utre. L'hé:

morrhagie qni fuivif I'opération, fut arrétée par le m o–

yen eje la poudr!! de vitriol,

&

la plaie par des panfetl}ens

!'/!dinaires fut J!llérie

~~~ o~

femaines.

.

Les

l•upu

fon~

des ln3UX opiniitres,

ln~ls

<'¡ui nc font

pas ordinairement dangerel!l,

lorfq u'¡!lles n¡! changet¡t

poin¡ de tpll¡re

¡

elles peuvent

n~anmoins

fncommoder

beaucqup par leur

Vol

u

me

ou par leur rit(lation. On ne

t>eut efp6rer de les gul!rir par la voié de la réfolution,

q ue c¡uand elles font ¡:ommen.;antes;

&

les

lof!pn

g rai[–

feufes fe.

ré_foudr~IJ!

plus

focilem~nt

que lts

.aot~es

par

d~s ~ppi !Caf'Of!S

d ¡fculjlves , !elles que la fumll(3tlt>n ' de

vu¡a~~re_,

duns

l~qútl

ón aura ra1¡ d!tfol!dré dé la gontme

:unmo maque: les tmplitrés de cigúe , de diabotannm

de

vigq

<U"!

m.rotrio,

fol]t fort recot)"II)láodés

1

&

n~

font pas grand

efJer .

Les

lqttpa

1

dont 1:1 bafe etl

~troité,

peuvem l!rre dé–

truites

p~r

lá ligátute; l'el:titpátidn e!t plus prortJptl!

el¡

U101_ns

do~:~lou~e!lCe.

)'al

víl.

pluf1elJrS perfonnes qui crai–

gno1en1 l'n¡llrumenr

tran~hanr,

en

d~nHnder l'uf~ge

par

préféreqce

~

la lig:lture qb'oo aVoit (eurée. Quand lé

pédicule ctl atfez conr1dérat¡le, on peui ir¡cifer circl)lairc"–

m em la peau

v~r~

la bafe de la tumeur,

&

en lier la

bafe intérieurerpenf;

ce

procJ!dé éptrgne lés

gr~ndes

dou–

leurs qui vie!lnent de '' grande fenrib1lité de la peau . On

péut •ll

rr¡

cau¡étifh eircuhliremen¡ la peau,

&

ttacer par

poe efcarre la vóie de la ligature.

, N_ous .••ons donf!é

ds¡

rtt•t.

ENKISi" ÉI!: des regles pour

1 e.xprpat1on de cés forres de

tumeurs; mais les grands

pnncipe~

fe

t_ire~ t

n~t¡htofi\ie.

qui Í!Jtlruit <jaus cha–

que cás parl!cul!er

el~

parfies

~lJXquelle$

la tutneur a fes

attac~es .

Elle peut tenir

~

d« tendo ns,

a

des "nerfs,

~tte

f~r

lij , route de' vaitleau*'

co~(jl;l<!rables,

&<.

"¡oures ces

ellff'érenoe~

forit varkr le traitement

ou

~t3bli(fen¡

eles

procéd~s

¡Mrticúlic!rL

01\

peut qttqquer la tqltleur par

f~

parue la

plu~ ém~neote

par le m oyen

~es cath~réti·ques, donf o n

~on!inu~

l'ufqge illéthodique'J'Ient

jufqn'~

111

p~rfaite ~r~d!~•non

de la

tmheur . Si la

I911P(.

étoit

<=.arc¡~omateqr~.·

ce;

f~roif

4t'¡e yoie fort dangereufe ; !'ex–

f!rpatlon par l.¡r¡(trume¡H tranchant

etl

" indifpen(~ble,

elle e!t po!fible. Quand )e

~itle

etl empórté o u d<!truit

en entiet, l'úléere etl limpie ,'\ fe goérit aifélllent pÚ

!el¡

pan[emeils otdinaire's • (

T{

LOU

Loú

l'f."s , (

Monwof~.)

on ap

pelle

ainti dans les mon–

uoics leS briques

&.

1es carreaux

d.es

vieux fourne:tux qui

.<Jnt Ce1<Yi

3'

la• ft:>nte

d~:

l'or

&

d

e l'a

rgenr. On les broye

&

on les conca.ffe, pour en rirer par Ir- moycn du mou–

litl

aux lavure"s, les particules de

ces

deux métaux qui

pel.1v.eot

s'y

~tr<!

llttachées.

Voy~z

LAVURES.

L oupu

fe dit encor.e en terme de jouaillier, des per–

les

&

des pierres précieufes imparfaites, dans la forrlla–

tion defquell¡:s la n:nure !!tl, pour ainfi dire, reilée

a

moitié cherhin.

Les picrres qui retl\:ot le plus ordinairement en

lo.N–

fkr ,

font

le~

faphirs, les rubis

&

les éméraudes.

A

l'é–

~ard

efe ces dernieres, il ne faut pas confondre leurs

lrmpu

avec ce· qu'on .appelle

p•·im• d'lmll·•,du.

V•y•z

É'MERAup·¡;:.

Pour ce qui eil des

loupu

de perles, ce n'etl qnel–

que(ois

des

endrpits que de nacre de perles nn peu

éle–

:vés

en

demi-botfe, que les Lapidaires ont l'adretfe de

feier

&

de joindre enfemble

~n

forme d!' vraies perles ,

Poyn

PERLE .

LOUPE, f. f. (

Gro{[• [.org•.)

Voye1.

ut arJ'icl•.

LOU RD,

adj.

e

Gramm. )

terme relar1f

i1

la pefon–

'1enr; il en marque la quantité ou plutllt l'exces. On

dit ce fardeau

e!t /•urd.

L'or ert

le

plus

lourd

!le tous

les métaux: "oila fes acceptions phyfiques.

,J;:n

morale,

on dit d'un homrne qui n'a nulle finetfe, ni d'idées,

ni d'expreffions, qu'il e!t

loHrd;

/:r.

qu'uoe

plai(~t¡terie

lor<rJ•

ert tout-:l-f:¡.it ipfupportable.

LOU RDE,

Lap•rdttm,

(

Glog.)

petite ville de Fran–

c~

en .Gafcogne, ville unique,

&

chef-lieu du Lave–

pan, avec un ancien chheau {ur un rocher . Elle e!t fue

le (lave de P au ,

a

4

licpes de

Bagni~res.

Long.

l7 .

30. '"'·

!13·

~-

(D.

J.)

LOUI{E,

f.

f. (

Mujit¡u•.)

eil, felon quelques-uns,

le nom d'un anden inilrument, femblable

;l.

une mu–

fette. C'efl a

u

¡'Ji

une Íorte ds: danfe dont le mouvernent

6

,!:tl

gro

ve

7

&

marqué le plus j:'opvem par la mefure

a

-¡,

On pointe ordiuairement la note au milieu de chaque

rems,

&

l'on marque le premier tems u

o

peu plus que

le fecond.

La gigue n'etl qu'une efpece de

lo11r<,

dont le mou–

vement e!t pfus vif que celui

d~

la

lour~ ordina~re .

V•y<z

GwuJ!: .

LQURE DE PERTUJS,

f~rnuá~rivitrt,~ftunepiece

de

bois f

ur laquelle pofent les aiguilles.

l.óU

~ER,

v.

aél .

m

Mu/iqtu,

c',:tl nourrir les

fon~

~v

ec dou

ceur,

&

marqner un peu plus fenliblement la

premiere note de éhaque tems, c¡ue la fecor¡dc

d~

mi!

me

y~leur .

(S)

LOt)S , f. m . (

Antiq. gr•q.)

m ois

mac~dqni~ns;

il

répondoit, fuivant le P. Petau,

a~

moj¡

~Ltiquc Bo~dror¡¡ión,

&

au mois Panremus des !:orinthiens, c'ef!–

~-dire

a

u moi

s de N ovembre. N ous traiterons ailleurs

fuje~

av.ec

foin,

&

d'apri:s les meilleores [ourccs •

Vopz

Mo1s

DES GREcs .

(D.

'J.)

·

LOUTJ:--J,

cdnttl

d• ,

(

Glox.)

cantan d'frlandc, dans

la prO\;Ínce de J_.elntler.

11

n'a que lf milles de

Ion~

fu"r

13

de

l~rge,

&

Ce djvife eo 4 baronnics, qui con–

¡iennent cinq petites villes ;_f\avoir, Carlingford, D und–

a! k, Louth, At.herdée

&

J.!rogheda. Ce pays s'appelloit

¡ulciénnement

L r;va

ou

Ludq,

&

en irlandois

l rúl.

LOUTIÍ,

e

(jldg.)

er¡ latir¡

l.,uvapolii,

pe1ite ville l

marché d' lrlande, daos

1~

prqyince de Lcinflcr, capi–

tale du

cqtt¡t~

de

Lo,th .

Elle

etl

:i

7 milles S. O. de

Dund•lk,

&

il

6

N . O . d'

Arh~rdée. Lo~<g.

11.

la

t .

f3·

ró.

(D.

J .)

.

..

LOUTRE,

f.

f. (

H!fl.

1<at. Zoolog.) /Jtt•a,

animal

quadrupede, qui a le corp¡ prefque aum

long que le

blaireau, les jan\be! beaucoup plus cour¡es;

11

t~te

pia–

te, le ntufeau, la michoire du detfqns plus étroue,

11::

moíns longue que celle do detfus; le cou cqurt

&

gros,

la

queue grotfe

~

fon origine,

&

poimue

3

l'exrrémité.

La

louert

a deux forres de poils; un duvet courr,

loy~ux,

&

un poi( plus long

&

p,lus ferme. Tqute<

les p'l,rties

fupérieurcs de "cet anima) fnnt de couleur brune, luifan–

¡e;

les parties

ir¡f~ rieures

[ont blanchatres

&

"¡u,[anres ;

les piés ont uoe

coul~ur

brune, roufsitre. JI a cinq

doi~rs

dans chaque pié; ils tiennent les uns aux au¡res par une

forre mer¡¡t¡rane," qui etl plus

longue dans les piés de

derricr~

que dans ceux du

dev~nt;

paree que les doi)lts

fon• aum p)us

IOfl);S. Ces membranes

donn~nt

:l

cct

animal beaucoup de facjliré pour nager; il etl plus avide

de poitfoq qae de chair; il ne ' s'éloig ne

J:~Uere

des ri–

vieres & des lacs.

Que)qu~fqis

il dépcuple les é•angs.

Lorfqu

1

il

pe

~rouve

nr poiCfon, ni

~crevi(fe,

ni grcnouil–

le .. ni rat d

9

eau,

il

maoge l'écorce des arbres aquattques,

o u

l'h~rbe

nou vclle au prin-tems. L a

lofltr.

d~vient

en

chalcur