LOI
voie1 illic!res. Elle fut faite p:!r le tri
bun LCalphur–
n
U>
P ""'.
1
'o)•=~;
ce qui eli dir de lui
d.msl'article
fui–
vaut.
Zniu'
fa:t
m~mion
de cette
/,
i enCon catalo–
go~.
(d)
Lo1
C'alphurui~a r~p.fttaJiar;on
cut pour autcur le
m~me rribun qUI
tll
l.t
lo•
préc¿deutc. Ce
rur
la premkre
/tu
fJÍlC CUU((e
le
crunc
de
CODcuUion.
c~~toÍt
fi.>US
le
conlulat de Ccuforius
&
de l\llanlius,
&
d11 rems de la
truilic,ne
gut'l
re poni ..
~nc:
Ciccron
en
fait meo
don
in
Bruru,
&
dans fon
f•<or.d I>Vr'
du
otfi<es
•
Voy•z
anrli
Zazins. (
/1)
La! c.
IMP.tX.A,
ainfi appelléc
a rampis,
paree qu'dle
concernoir le; rerres. C'cft fous ce nom que Cicéron
d~ti,.;nc
la
loi ]t<lia a¡:raria, lib. I/. ad Attuum. Vn¡•,·z.
Lot<; AGRAIRES
F..!f
Lot
J"LI.A .-<GR.ARI.A.
(A)
Lot CANONIQUE e!l une difpolition qui fait pactif'
dlt
droit can,.,nique romain, ou du druit ccclélialtique en
g~néral.
Voyez
DROIT CANDNIQUE.
(A)
Lor
CANVLET-<.
C'étoir un plébi(citc qui tur ainli
nommé de: C. Canuleíus uibun du
peuplc~
'JUÍ
le pro–
pofa a u pcuple. Les déccmvirs, daos les deu x dcmicres
tablc> de
1:~
l•i
qu'ils rédi¡;erenr, avoicm or.Jonné enrre
autrcct chnfcs, que
les p:uricicns ne
pOtiVoicnt
s'all!er
aux phíbc·,·ens: ce qui porta leo décemvirs
a
faire
cctte
loi ..
tu e qu•ils étoicnt
eux-mC1n~s
tous
p:llriciens.
&
qnc
1uivon
t la coOmmc
anci~onc
auc1m plébc'íen ue pouvpir
entrcr
J.msle collége des :10gorcs, Romulns
ayanr
ré–
r~rvé"
CCI honncur
SliX
fculs patriciens; d'ou il icroit ar–
rivé que,
fi
l'on n'cmpéchoJt pas
k~
mclalliances des
patricicus avec les plébéicns,
le
drc>Ít cxclufif des patri–
cien>
pour
h
fon~tnn
d'au..;ur<!S auroir éré" troublé par
UllC
llUl\Vcllc racc, que l'un n'aoroit
fü
fi
J'on devo;t
rcgarder comme p:ttrociennc ou comme plébe¡'cnne. Mais
ponr abolir certe
loi
qui exclu<>it
les plébé't'ens,
C:~n••lcius propof."\ le plébiic:te dont on vicnt de parler, por–
ranr que les parriciens
&
le' plébéúms
pourroi~nt
s'alii"r
les uns aux Jntre> indiffétemment: nr il oe paroiiToit
pas convcnablc que
d~m
une villc libre, la plus grandt:
par tic des citoycns fulfem reg:,rdés com
'J1C
indignes qne
l'on prir alliancc avcc eux. Les patrieicns s'oppofcrcOL
f•nrc:ncnr
~
cene
/oi,
difaot que c'étoit foUJiler
lcur
íang; que c'étoit contondrc
le
droir des
dift~rcntcs
ra–
ce<;
&
'lU<'
cela troublcroir les aufpice< pubilcs
&
pri–
''és,
!\rl.l's comm.: dans le
mi!
me tcms d'autrcs tribuns
pllbJi·,rcm aurli une
loi,
portant que
1\·n
des deux con·
fuls t';:r<•it ch.>ili entre les plébé"t'cns, les potricicns p•
é–
Vuy:liH
que ::,'ils s'oppoíolt.·nt
:i
la
lai c.uu.J,.ia,
ils
fc.;–
roicnt obJigé¡
d~
conCeodr
2.
l'~HltiC,
ÍlS
a!ancrcnt
tni~!JX
d• tnncr
le~
IDJ.ins
i
la
p1cmicre conccrnJnt
lc5 rnariagt!s.
Cela fe
patl.l tous le confuhl de M.
G~n,.tius
&
de
P.
Cumt'.lS.
V
ove::.
Tir. Liv.
lib.
IV.
&
Z
•?.ius.
(A)
Lot
CA
RBONt.ENE. Carb<)Oien
d~fendoit
de cont3crer
un.: 1nailOn, uu
a•ucl
t3.fls la pcrn1:mon dn peuple.
11
y
eur aurli une
/oi
de
Sylla
&
de Carbon qui dnnna
le droit de e
tJ
3 ceu:t qui étoicnt
aggré~és
anx villc'i
:1lliées, pnnrvu q••'•u terns olí cene
/oi
fur publiée, ils
en(l
01
leur domicilc en Jta¡;c,
OU
qu'ils eltlfent demeuré
íoixantc JOurs allp!
e!:
:lu pn!¡cur.
l'oy.:;¡;
Cicéron
['r'' Ar–
chú•
poel".
(A)
Lot
C.4SS!.
. , •
11
y
a cu trois
hiJ
de ce nom.
La prctnicrc ert
}3
loi c.!lJi.a
~~~rt'nia,
dont on a parlé
ci·dcvam,
a
l'art'cledes Lots AGRAtRéS.
La íCcondc
t:tl
la
loi
tajfi11
de
~lldrcÚI ~
qui
fut faite
par
C.
Caffius
&
L.
F.
Longinus tribu•JS
du
pnrple,
íous le coni"lll:lt de C. Manus
&
de C. Flavi"' 1· em–
bria. Cettt:
J,J¡
dont 1c b·tt éro;t de
din1inucr
L.:
pou–
voir de
s gruuds, orJ. )nne que quiconqut! auroit
été
c-on–
damné
p.trc
~-'""pie
nu derlitué
d.:
la magitlranue, n'au–
roit pl
uscn~r~c
dans le lena
e.
L:l tnilicm,·
¡.,¡
c,,g¡.,
el!
u :1c
des
/oír
appellécs
,,,b.!–
l~·,iro,
c'ctl-l-dirc:, qui
réglo;cnt
que l'un opinero!t par
écr\t
~
au lien de le
faire Jc vh
c.
voix..
J-'oh"Z.
Lots
T.o\ll~LAIRI:.S.
(d)
•
Lot
llE
CE>~s
lign;fie amende de cens non payé :
c'eíl:
d(!-1.1
qu_'on
trouve
dan<t
les:
andt"n"
dénombren1ens
~e'IJ ~i
loi
&
nmen:l~ ~
ou bien
c-~n_¡
(S
lot,
qnl en dé–
fuur de p!h'Cnlc:n peuvent
échoir.
/'ol'~:..
Ir:
co11tr.:t
de
J
.p
7
pnur l.1 f,>ndatinn de la mctk dite
de
.1Iouy
en
J'e~lilc d~
S.
<.¿uemin. Lafom, fur
·v
crm:tnd<)is,
.;rt.
lj).
(.!)
Lo1
CJxet
<
~ro:r
un plébifc're qui fut
tJ.itpar le tri–
bnn
i\1.
Cincius, f>us
!e
coníula.t de
J\
1. Ccrhegus
&
de P. Sompronius T,,ditanus.
11
le fit
a
la perfuafion
de Fabius, cdui-ll qui Cut en tempodt3nt, rét¡blir les
;¡ft:•ircs d" la répuuli.:¡ue. D1ns ks premiers
liecles de
Rome. les avoc-Jt< plaidoient ¡:nmitemc:nt, le pcuple
leurf:tilbit d<s préfcns. Dan< la fui te, commc on leur
m.Jr.:¡uoil mo'n< d.! reconnoitlince, il
exi~erent
de leurs
Tom,
/K.
LO I
cliens
d~s
préfens, qui érokm d'J;,ord
,-olonuir~s,
<
~·
lt
pourquoi
it
fue ordonné par
1::1
loi
cincid
-:1.~1:.;:
a\OC.l"S
de
pt~ter
gratuirement h:ur
1ninificre
au
tnen'J
pcup:~ ~
La
/oi cinun
n,·o:c
encare dcux.
autres
ch\!f:,.
L,un
CJ(·
fi:lit
1~
dooa.tions f.ntes au-x :tvocats,
lnr[q:J'c:lles
el:cé–
doícnt un::
cen:linc fun1!nc; l\1utre
conc,:!rnoir: la
forn1e
de ces dotutions. Le
J<~rif~ontulre
Paolos a
voit
fa't
ll•l
li-:..·r~
fhr la
Jqj
couia~
m:lis
qui eíl
pc-rdll:
no..a~
avons
un
com111e111ain:
fnr Ct"tte
m~me
l&i
par
Fréd('"ric Prum–
merus.
11
y
a pluGeurs aotre>
loi<
qui ont quelqoe rnpport a•·ec
la
lot
ci,~cia,
tolle <¡uc la
loi
'rili.z
done il f.:ra
p~rl~
c:n
Con Jieu.
11
f.tut voir le (Jrplus de ce q•1i concerne les
avocats
&
leors honoraires,
att m><
1\voCATS.
(A)
LoJ
CIVJLE,
(Droit ctuil
d'lf.n~
nation.)
n·~tcml!nt
~:'mané
du fouverain, pour procurer le bien commun de
fe< fujet<.
L'.tfTemblage ou le corros des
loir
qu'il
fair confor–
rné;neot
3
ce but, crl ce qu'on nomml!
droir
cir.~~l;
&.
l'art au rnoycn dnqucl on ¿rablit
le').
ltúr civilr:r,
on
les
e~pliquc
lorfqu'clles
0111
quelqu'o~fcurité,
on on les
applique conven:tblemenr aux aélions des citoycns, s'ap–
pelle
.trtri{prrtdenu
civil~.
Pour
pourvoir d'unc maniere fiable an bonheur des
hommes
&
a
lenr tranqnillité. il falloit établir des
/oír
ñxes
&
dércrminéos, qui éclairées par
la
raifon humai–
nc, tendilfeut
a
perfeél.onner
&
a
moditier utilcmcut la
loi
narurelle.
Le5
/oi1
ci'üilt!r
fervent done,
1°.
a
faire
connoitre
plus parriculieremcnc les
loir
nuurelles elles-mo!mcs.
>.
0 •
A
Icor donoer un nonveau degré de force, par les
peines que le fouverain inflige
a
ceux qui
les méprifent
&
qui les vial ene.
3"· A
expliquer ce qu'il peut y avoir
d'nbfe11r dans les maxime< du droit naturel.
4°. A
m-~diñcr en diverfes manreres
l'ufa~e
des dro;ts que chacun
a naturellemont.
f
0
•
A
déterminer
les formalités que
l'on duit fuivre, les précaurions que l'on doit prendre
pour rendrc effi
~a
ces
&
valabks les divers engagt':nens
qoe les hommcs contraélem entr'eux,
&
de quelle ma–
niere chacun doit pourfuivre fon droit devane les tribu–
nao};.
}\.inti les bonncs
l~úJ
cir.últ!.I
nc font autre chofe que
les
fo,s
naturcllcs elles·
m
emes perfeélionnées
&
modi–
fiC:c'\ par
:lUlOrité
CQuvcrainc,
d'UI,.lC
tnaniere
COUVCUab!c
a
¡•¿t31 de la f(>ciété qn'il g<lUVCrllC
&
:J
(es
avantages.
On
pene clillingucr dcllx forres de
/oír
ch•iln;
les
unes f\,ot t:dicS par rapport
ii
1eur 3\ltOritt!
[culerncnt,
&
les autres par rapport
:'i
Icor origine.
On rapporte
a
la f'<ClJliere clnlfe t<>lUCS les
¡,¡,
oatu–
relles qui lervcnt de rct:le daos les tribun.>ux
civil~'·
&
qui Gmt d'ailleurs contirmés par une nouvclle fanébon
du fouverain: tolles font toutcs les
lou
qui d<!termi.Jenr
quels íom le> orimes qui doivent "'"" punís.
On rapporte 3 la (econdc clatfe ks
loir
arb'trakes,
qui om pour principe la volonté du fouverain, ou qui
roulent fur des chofes q.1i fe rappor<cnt au b'cn par<icu–
Tier de Péut,
quoiqu'indifférenr~es
en
clles~tn~1nc.s,
rcl–
lcs
(onl
les
foir
qnf rcglcnt les
lormalft~S
nécetf31rCS
3UX
contraes~
au
t
teflamens,
11.
maniere de
procédcr
e
u
Ju–
fliee, &e.
Mais quoiquc ces ré¡;lemen< f<,iem arb;trai–
res, ifs dúivent cou¡ours rendre an bien de
l'~tat
&
des
particuliers .
Tourc la force de;
/oh .ivilo
conlille daos leur
ju–
fliu
/'ii;
dan• lcur
autorit!,
qui fout deux caraétcrcs ef–
fcnricls
ii
lcur namre,
&
au défaur deCquels elles t•c fau–
roiem prodl1irc une
vfrit~ble
obliy,arion •
L 'aut< rité des
/oh
e
,·vilcr
co.1fi fle daos la · f<'fCe que
leu.r clonnc la pnilfaoce de celni, qui, étam revl!tu du
pmwoir Iégisl:nif,
:1
droit de faire ces
lois,
&
daos les
rn"lximes de
1:1
droitc railon, qui veuknt qu'on luí
o–
béilfe.
La JU!licc des
/oír
ci<•ile<
c!épend de lenr rapport
l
l'ordre de la (oci¿té donr elles fout les regles,
&
de
leur
COO\"ena.OCC
avec l'udlité
particulierc qui fe
frOUYC
i
les établir, felon que le tems
&
les
lienx
le dl!man–
dent.
L.a puiffince du fonverain con!litue l'autorit é de ces
/oh,
&
f."\
b¿néñcencc nc lui permer pa• d'cn úire d'in–
Jnnes.
S'il
y
en avoit qui reO\•erf•lfenr les príncipes fooda–
meotallX
Je.,.
l"is
naturelles
&
dci
devoirs
qo'dlc..;;
int–
pofcnr
les llljCIS feroient en droit
&
memc dJUS l'obli–
gacion
1
dc
refufer
d~obéir
.l
des
fqh
de
cene
tuturc.
.
[1
con••ient nb[olumcnt q •Je les fuJcts
:~.yent
e >nootf–
fance des
lois
du
~.~uverain:
il
doit par conCéqotl!nt pn–
bli"r fes
loo,
les bien établit
&
les no1iñer.
11
elt en·
e
ore abfolun•enr eficnr'el
qu 'dlc< foient écrit:s de
13
m~n'ere
1'1 plus clairc,
&
d:tns
!:1
!angue du
p~ys
, com-
X
x
x
rre