,
LO I
<!eotaux, qui commenc;a
a
regner en 71
:t,
publia auffi
<:es
/oír;
&
Offa, roi des Merciens, qui régnoit en
7s-8,
publia enfuite les fiennes. En fin Aured, ro1 de la We!t
Salo:e ou des Saxons occidentaux, auquel tous les Angles
ou Saxons íe foumirent, ayant tait examiner les
loiJ
d' Ethelred, d' !nas
&
d'Offi¡, en forma une oou velle,
dans laquelle
il
conferva tout ce qu'fl y avoit de con–
venable dans eelles de ces diifé rem princes
&
retrancha
le refie. C'e!t pourquoi il efi regardé
co~me
l'auteur
des premieres
loi>
d' Angleterre; il mourut l'an
900,
Cette
loi
efi celle qu'on appelle
weft-fo>:elaga;
elle fut
ohfer~
'Vée principalement daos les oeuf provinces les plus
(e–
ptentrionales que la Tamife fépare du refie de l'Angle–
tcrre.
La domination des Danois ayant prévalu et¡ Aagle–
terre, 6t naitre une autre
loi
appellée
denelaga,
c'efi-a–
dire
In
daooife , qoi étoir aurrefois
fuivie pu les
J4
provinces orienrales
&
feptentrionale¡¡ •
·
De
ces
différenres
/oís
Edouard
111.
dit le cqufelfeur,
forma une
loi
appellée
/ui t:ommune
ou
loi d'Edou•rd;
d'autres cependant l'arrribueot a Edgar<l .
Enfin Guillaume le barard ou le conquér:mt ayant
Cnbjugué I'Angleterre, tui donna de nouvelles
/~h;
il
confirma pourrant les aocieooes
loiJ,
&
principalemeot
celle d'Edouard.
Heori
l.
roi d' Angleterre, donna encare depuis
a
ce
roy•ume de nouvelles
/oh.
Voyez
Selden
&
Welocus en
fa
colleéfion da
Jois
á'
Angleterre;
le
glo/Ta•re
de Ducange, au
m•t
hx
An–
glorum,
&
au
mot.bRerT
DES ANGLOIS ,
(A)
Lar
A
NNAIRE,
annaria.
On donnoit quelquefois ce
nom aox
loú
annales qui régloienr l'age auquel on pou–
voit parvenir
a
la maglflrature
¡
mais les anciens diflin–
guoíeot la
loi annaire
de la
loi
annale,
&
enteodoi.,nt
par la pre.xiere celle qui fixoit l'lge auquel on éroir
.,xempt
a
~·avenir
de remplir les charges publiques.
Voy.
Lamprid ius
in Commqtlo.
Lor ANNALES, ou comme qui diroit
loi
der
annh,,
étoieot des
/qis
qu! furent faites
a
Rome pour régler
1':\ge auquel on pouvoit parveoir
a
la magiflratore. Ti–
te- Live,
liv.
X .
decad.
4,
dit que cc:tte
loi
fut faite fur
les ioflances d'un tribun do peuple . Ceox qui étoient
de <l:ette famille furent de-la furnommées
annales
.
Ovi–
de
en parle auffi daos
fu faftu,
ou
il
dit :
Fin itaqut! cer-tif
Legilnu efl <t?tas, nnde petatur hono5.
L:a
premic:re
loi
de ce nom fot la
loi junia
,
Curoom–
mée
a111talis. Voyez
Lot JUNrA.
Les autres
lois
qui furent faites dans la fuire pour le
rn.!me aruet' fQrc:nt pareillement nommées
loiJ annalu.
Cicéron
de oratore
fait mentían que Pinnulus R.ufca
fit auffi une
/m '"'""'".
Voye:¡;.
auffi Pacacus
in laudt<t. Theod.
Loyfean,
du
t1jf.
liv. I.
ch.
;v. n.
22.
(A)
Lor ANNONArRE efl c<:lle qui pourvoit
a ""
que les
v ivres o'enchérilfem poim,
&
qui rend fuj ets a accufa–
tian
&
P.unition publique ceux
qui fontcauCe d'une telle
cherté .
Vitl.
Tit.
,.¿
leg.jul.
de
anno.ff.On a fait bcau–
coop de ces
lai.1
en France.
Voy
~~ Terrien
(u.r l'ancienT:ttf
coMtf!>>J< de Normandie, liv. IV. ch. xv;. (A)
Lo1
.ANTI.A
t!toit une
loi
fomptuaire
che~
les Ro–
rnaiM 1
ainfi appellée, paree qo'elle fut faite par A ni–
~us
Refiia. Ourre que cette
loi
régloit en général la dé–
peofe des f!!fliDS
>
elle défendit a
(Otl(
mag ifirat
OU
a
ce–
luí qui afpirqir
il
la magifirature, d'aller ITianger
indif–
féremment che-z.
tout le monde, afio qu
1
ils ne fulfent
pas fi familiers avec les aotres,
&
que les magi llrats ne
pulfeót aller manger que che?- cerraines perfonnes qua–
lifié!'S; mais peu
~prh
elle fut rejettée.
11
ert fait men–
t ion .de cette Joi par Cicéron daos le
VIl.
liv. de fu
ép
itr.famil.
&
dljljS le
catalogue dn loiJ antit¡l<e.r
par
2;a
'Z.il}S . qolfon en parle aoffi daos fon
commentaire fur
la
Foueum~
d'Artui.J., article
1 :t
t
oU il dit que les ma–
gi(lrars qqivc;nt étre leors p-ropres juges fur ce qui con–
v if'lnt
a
lt:ur dignité. Parmi nous
i1
n<y
a
d'aurr~
loi
íhr
cene mauere que celle de la
bi~oféance.
(A)
Lots
ANTr~ues,
font les
/oh
des Wifigoths; un édit
de Tbéodoric, ro! d' l.ralie; les
loi>
des
.¡3onrgui~non•
o u
Gombettcs; la
lot
faltque
&
celle des R ipuanens, qu!
íont propremeor les
loir
des Francs; la
loi
des Allct–
m'lnds; celle des Bavarois, des Anglois.,
&
des Saxons;
1~
/oi
des J:..ombards ; Tes capitulaires de Charlemagne,
&
les conflitutions des rois de Naples.
&
de Sicile: el–
les ont éré recueillies par Lindenbrog en
don~e
Jivres,
inritulés
Codo<
legom
antit¡uaru
m. Vo,ye:c.CoDE DES
Lots
Al'fTIQ:UES,
&
iei J'art, de
chac.med<J cu
loi¡.
(A)
LO I
Lot
ANTONJ..A 'fVDct!t.ARI..A,
c'étoit un projet de
loi
que le confu
1
Marc-Antoine tacha de faire palfer apres
la mort de Céfar, par laquelle il
rejettoit daos la troi–
fieme
d~curie
quj étoit celle des que!teurs ou finaociers
appell~s
tribrmi .era•·ii,
les cremurions,
&
gens de la lé–
gion des AJandes. Cicéron en parle daos
fa premiere
Philippique. lJlaÍS Antaine fut déc)aré ennemi de la té–
publique avanr que eette
loi
fur re¡;ue.
Appien fait aujli Amaine auteur d'une
loi tiiéfatura,
&
Macrobe rapporr, qu'il en lit une
de nomine menfis
J"lii,
par laquelle
it
ord,c¡nna que le m ois qui avoir été
appellé jufqu'alors
Q!,i,ti/ir,
Ceroit nommé
'Juluu,
du
nom de Jules-Céfar qui <'tQit né dans
e¡:
mms.
Vo)'e:t:.
Zuius
&
1'
Híjl. de la 'Juri[p. rom.
de M . Terralfon.
( A)
Lar APER TE, "" Lat SIMPL,E,
• u
SrM PJ.E Lo1,
qui font fynonymes, fignitient en Normandie la ma–
niere de juger les aélions limpies, par le(quelles on dé–
fend que!que eRofe, fans qu' il
foit befoin des formali–
tés requifes pour les autres aélians.
11
efi dit daos le
chap. lxxxTJi;.
de l'anciem¡c codtulJle, que toute que–
relle de meuble au·de!fous eje di
K
fols efi fimple, ou
te•minée par
fimple
loi;
&
au•delfus, apparilfaut, ou ter–
m inée par
loi
apparílrant.
Voyez fe Gloffiúre
de
M.
de
Lanion
au
n¡ot
Lot
APPA~ISS~NTE,
&
&i-aprh
LOI
,&PPAR¡!NT!!:.
Lot
<\PP~RENTE
o1l
~PPAROISSANT,
qui dans l'ao–
cienne cot\rume de N o rmandie efi 3uii) appellée
hi ap–
p,.riffant,
efi un bref ou lerttes
royaux qil'oo obtienc
en chancellerie
a
l'effet de reco u vrer la polfeffion d'un
hérirage dont on e!t propriétaire,
&
que l'on a P!'rdu.
Cette forme de reveodieatiQD efi parriculiere
a
la
coa–
turne de Normandie.
Pour poo voir agir par
loi
t~pparmte,
¡¡.
faut que trois
chafes concourent .
t
0 •
Qoe le demandeur ju!tifie de fon droit de pro–
ptiéré,
&
qu'íl a perdu la polfeffion depuis moins de
quarante ans.
2o.
Que celui contre qui la demande efl faite Cnit pof–
fetfeur de l'jltrirag!''
&
qu'il n'ait aucun droit a la pro–
pdété.
3".
Que J'héritage contentieux foit défigné clairement
d~ps
les lettrcs pqr
f;¡
fituation
&
par.
Ces
contins.
Pendant cette inflanue de rev!!ndica(lon, le défendeur
demeure rouj ours en
pqfl~ffion
de
l'hérit~ge;
mais fi p:tr
l'évenement il fuccombe. il e(\ condamné
a
la refiitu–
tiop des fruits par lui pen;:us dc;puis l¡l dcm11nd¡: en
loi
apparente.
I1
y
avoit daos l'ancienne codtume plt¡fieurs forres de
/oh apparoiffant,
tllv•.>lr
l'<!nqu~¡e
de
d. ro\r
&
de ¡:outo–
me, le duel ou bataille ,
&
le
reconnoi.flant
ou !'II<JUéte
d'c'tabl iflemem.
Voyez l'ant:. fOÚt. cbap.
lxxxvt¡.
&
le
G/offaire
de M .
de
L auriere
au mot,
Lot APPARIS–
SAlolT.
Voyez
Bafnage
fur les art.
qo ,
61
&
62
d~
/.e
coúe. de Normandie. (A)
Lar
..A P VLE.t.A,
fur
f~i!~
p;u-
le conful Ap\¡leYu¡
Satorninos, lequel vou1ant grarifier ce M arios dont le
crédlr é'>aloit l'ambition, ordonoa que dans chaque co–
lonle latine Marius
pou(roir f11ire tro1s citoyens rorpaios;
mai~
ceJa
n'eat point d'ex écurion . Cicér_on fait mentioq,
de cette
loi
daos fon oraifon
pro Cornelto·Bal6o.
f/oya;
anffi
Za~
ius .
11
y eut une alltre
lei
du
m~me
nom, furnommée
/~x
apttlttt4 ma¡ejlaeis
ou
d~ rrzaj~flatt!,
qui fnt filire
3.
l'oc–
ca/ion d'un cerrain M. Norbanus, homme méchant
&
fádiricux
Jeque! avoit oondamn6 injurtewem
Q.
Cepiqn
en
e~cita'nt
comre lui une émotíon populaire. · Norba–
nus fm accufé du crime de lefe·majeflé pour ayuir ainfi
ameuté le peuple. Ce fur Sulpitius qUJ l'aecufa '·
&
An–
toi(\e qui le défendir. Cieéron parle de oeue
aifa1r~
daos
fofl fecond livre
d~
oratore.
(A)
· La t
.A
ffLV 1 L t..A
éwit un plebifcite fnit par l'ia!li–
llation' de L.
Aquili~s,
qui fut tribuo du peuple en l'an–
née
~72
de la fondarion de R o me,
&
enCuite pré reur–
de Sicile en
f77·
Quelques jurifconfulres ont cru qu'elle
éroir d' Aquilius Gailus, inventeur de la llipulation aqui–
lienne mais celui-ci ne fur point uibun <\u peuple, 4
h\
loi 'a'luilia
efi plus ancienne que lui.
· Cette Joi contenoit trois ehapitres.
Le prem ier défendair de tuer de delfein prémédiré les
efclaves
&
les animaux d'autrui.
On ne fait point c¡!rtninement la teocur do fecond
chapitre .
Juflini~n
nous apprend qu'il
n~étoit
plus obíer–
vé de
Con
tems. On croir qu'il ét'\blilfoit des peines con–
tre cenx qur enlevoient aux autres 1' utilité qu'ils pou–
voient tirer de qoelque chofe, uomme quand nn of–
fufquoit le jour de
Con
voili n fans aoca n droit;
d'autr~s
croycoc que ce ehapitre rrairoit
<le forvo
co~ru~to ,
&
qu'1l
fut abrpgé, paree que le préteur décerna la peine du dou
~
blq