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LO I
prononcé•
p~r
la comumc.
Voye:t-
la coutume d'Anjou,
article
146. lfO.
&
2fO. cellc du Ma111e,
artul<
161.
¡6:¡.
182.
&
4f8.
Lot DE L'ET
A
T , ell toute ragle qui cll
re~t'le
daos
J'état,
&
qui
y
a force de
¡.,¡,
(oit qu'clle ai¡ rapport
a
u gouvernement généra\, ou
a
u dr01t des particuliers.
Q udquefois par la
loi de /'.!tal,
on
ent~nd
feulement
une regle que l'on (uit daj'IS le gouvernement politique
de l"éta[. En Prance, par cxetnple, en :1ppelle
loi.J
d~
l'ltat,
cclles qui exc\ucnt les femelles de la couronne,
&
qui cmpéchent le 'partage du royaume; cel\e qui dé–
ciare les rois majeurs a 14 ans,
&
qui rend
les apana–
~es
révedibles
a
la couronne 3 défaut d'hoirs m31es •
&
ainli .des autrcs. Quelques-unes de ces regles font
écrites dans les ordoonances de rois; d'autres ne
fi1nt
fondées que fur d'ancieos ufa;¡es non écrits qui oot acquis
force de
loi.
On appelle
loi foadammtale
¿,
/'
ltat,
eelle qui tou–
che fa conllitution, commc en
Franc~:
l'exclulion des
femelles,
&e,
Lo
1
F
.As
I..A,
fut faite par Fabius, pour rellreindre
le nombre de; reaateurs . On appelloit aioli ceux qui
accompagnoient les candidats : le peuple ie mit peu en
peine de faire obrerver cette
/oí Voye:t-
Ciceron ,
pro
Mure,a.
Lo
1
F
.AL
e
1
p
I..A,
défendit de léguer plu¡ des trois
quarts de fon bien.
Voye:t-
QuAR TE F-" LCJD!l!.
Lo
1
F..A
N N
t.A,
aioli nommée de Fannius. Strabon
qui fut conrul on'/.e :ms avant la troitieme guerre puní–
que, la croit la reconde
loi
fotnptu3ire qui fut faite
i
Rome; elle fixa la dépenfe qu'il feroit permis de faire;
elle détendit de s'3ífembler plus de trois, outre les per–
fonnes de la famille, les jours ordinaires,
&
plus de cioq
les jours des nones nu des foires ; la dépenre fut fhée
a
cent Cols chaque repas les jours des jeux
&
des feteS
publiques,
30
fol6 les jours des none• ou des foíres,
&
10 Cols les autres jnurs; les Jégumes
&
les hcrbes n'y
étoient point eomprifes;
&
pour mainteoir eette fruga–
lité, la méme
loi
défendit d< fervir dans un re
pas d'au–tre volaille qu'une ponle non engraiiTée .
Voye<.
Z31.mS,le traité de po/ice, ti&re du feflins, page
461.
& ci–t>pr;s
LoJS SoMPTUAJRES,
Lo
1
F ..A
v
J
.A
,
que d'autres appellent auffi
Faj ia,
d'autres
Flavia ,
&
dt)nt l'auteur cft incertain, fur fJite
cootre Jes plagiairei : elle ordonnoir que celui ou ceux
qui auroient célé un hornme
ing~nu,
c'e0-3-dire de
C'ln–
ditio n libre, ou un affranchi , ou qui l'auroir renu daos
les liens' ou rauroit scheté fciemmcnt
&
de
tn:tu
vaife:
foi; ceux qui auroicnt perfuadé a l'erclave d'autrui de
fe fauver, ou qui l"auroient cé lé, l'auroient
Leo
u dans
1es fers, ou l'auroient ach(!té fcicmment; enfin, ceux qui
feroieot comphces de ces diverfes Lortes de plae;iar, fe–
ra.ieot punís fuivant
la
loi:
cettc pt:ine
n'~toit
<l'abord
que ptcuniaire; daos la fuite, on pronon<;:a des peines
afBiaivcs, méme la peine
d~
mort, o u la condamna–
tion au:t
mines.
Voy~~
Ciceron,
pro Rabirio.
Lo
1
Ft....A
v
I..A;
c'ell ainli que quclques-uns nom–
ment la
loi
précédente : il y eut auffi une antre
loi 1-/a–
"'lÚa,
du nombre
des
loiJ
agraires,
qui
fut faite
par
Fla–
v ius Canuleius
rribun
du
peuple,
laquelle
n'avoit rien
de populaire que ron aut•ur
o
Voyez
Lo
1
S A
G
ll
!1.
J–
RES.(A)
Lo 1 F o
N
DA
M
E
N
T A LE,
(
Droit politit¡ue.
)
route
loi
primord1ale de
la
conflitution d'un goovernement.
Les
Jois fendamentala
d'un érar, prifes
•1ans
toute
leur
étendu<=,
font
non·fC:nlcment des
ordonuances par
Jerquclles le cnrps entier de la nation , déteronme quelle
f!oic tue la forme
du gouvernernenr,
&
comm<=nt
on
fuccedera
a
la couronne; m a,s
encare
ce font
des
con–
vention< entre le peuple,
&
celui qu ceux
i
qui il dé–
fere la fouveraineté; lefquelles conventions ret,lent
la
nm–
niere donr on doit gouverner,
&
pre[crivent des bornes
a
l'autorné fouveraine.
Ces reglen¡ens font
app~llés
/oís fowdame>rtalrs,
puce
qu'ils font
la bafe
&
le fondcment de l'état, fur Jef–
quels l'édiñ ce du gouvernemenr ell élevé,
&
que les
peuples les co ntidercm commO' ce qui en falt
toute la
force
&
la sdreté.
Ce n'eO pounant que d'une maniere,
pollr
ainfi dire
2bufive, qn
1
00
teur donne
le
nom de
/oh;
car.
a
pro–
premcnt p:1rler
1
ce font de véritables convemions; mais
ces conyenrions
é tant
ob1igaroires
~ntre
les
parrics
con–
uathntes, elle; Qnt la force des
/oís
mEmes.
Tourefois pour en aiTurer le Cueces dans une monar–
chie
Ji
mirée, le corps entier de la nation peut fe rérer–
ver le pouvoir législatif, la no mination de fes
ma~illrats,
conñer
¡¡
un fénat
>
a
un parlement, le pouvoir
judi–
¡:iairc, celui d'étaplir -det fublidcs,
&
donner au manar-
LOI
que entr'autres prérogarives, le pouvoir miiÍiaire
&
exé–
cutif,
.Si le g?uvemem"n! ell fondé rur _ce pié-la par
l'aéle pnmoratal d'affoctatron, cet aéle pnmordial pone
le nom de
/o;s
fondam~ntales
de l'état, paree
qo'~llcs
en conOituent la
((ir~té
&
l:t liberté. Au refle, de tcll es
JoiJ
ne rcndcnt
poinr la
fouveraineté
imparfairc; 1nais
~n
conrraire elles la pcrfeélionnent,
&
réduifent le
fo<~
verain
:l
la néceffité de bien faire, en le mettant puur ainli dire
dans l'impuiffonce de faillir.
.
Ajoutons
encare, qu'i1
y
a une efpccc de
Iuis
fond~l
mmtaln
de dro;t
&
de n.:celfité, elfentielles
a
tous les
gouvernemeus,
meme
dans
les éta[s
oll.
la
fouveraineté
dt,
pour ainti dire abrolue;
&
cette
loi
dl celle du bien
public, doot le fouverain ne peut s'écarrer fans manquee
plus ou moios
3
Con devoir.
(D.
J
)
Lo
1
s
F
oREs T 1EREs, fom
les
re~lemcns
qui
concernent la polke des eau<
&
forc!ts.
M.
Becquet
grand ma1rre des eau>
&
forets
a
u départemem de Berry
a donné au public en
l7S3
les
/oís foreflieres,
en
deu~
vol.
in-4°.
C'ell un commentaire hillorique
&
raifonné
fur J'ordoonance des eaux
&
foréts,
&
fur
les réglc–
mens qui om précédé
&
fui vi.
JI
y a en Angleterre les
lois fo,.flieres,
concernaot la
chaffc
&
les crimes qui re commettent daos les bofs
o
11
y
a rur cette matiere des ordonnaoces d' Edouard
111.
&
le r<cueil appellé
cbarta de forejl.í. Vuyn,
EAUX
&
FoRETS,
MA1TRE~
DES EAux
&
FollÉTs.
LoJ
DES FRANCS,
lex
Fran('Orttm
1
fou
Francica,
ap~
pelle!..- plus communément
loi fali9'". Voyez
~i-aprh
Lo1 SALJQUE.
Lo1 DES FRJSONS, efl uue des
/oís
•pportées daos
les Gaules par
le~
petlples du Nord,
&
qui fe
troun:
daos le ende
d~s
/o;s
antiques
J
(
A)
Lo1s FRUMESTAJRES, chez les Romains, étoient
des
/oís
f~ires
poor régler la dfllribution du blé que l'ou
fairoit d'.1bord aux troupes
/lc
aux officiers du palais,
&
en
fin que
l'on
étcmdit auffi aux ciroyens,
&
m
eme
:i
tour le peuple. Chaque chef de famille recevoit tous
lei
moi6 une
ccrtaine
quantité
de
froment
dt:s
g:renic:rs pu·
nlics. Cet urage ,
a
l'c!gard du peu;>le, fut établi par le
mayeo des Jargelfes que les grands de Rorne fairoient
an
menu peuple pour gagner fes br,nnes
graces,
ils
lui
fairoieot délivrer du blé, d'abord c'étoit reulement a bas
pri~ ,
enCuite ce fut
tout-o-f~it
gratllitement. On fit di–
verfes
loiJ
a
ce fujer;
favo:r,
les lois
SemprQnia,
L;via,
Terr<ntia, Ca¡fia, Cludia
&
Rofoia,
qui furont appellées,
d'
~n
nom
cotnmun,
lois
fr~tmentaireJ; elle~
(ont expli–
quées par
Lipfe,
cap. 'lJiii. eleéAornm;
&
par Rolinus,
anti'{uit. roman. lib, VIII. cap. xi¡
Ces dilt ributions
continuerent
Ci:lUS
tes empereurs,
&
fe pratiqunit:o( t'ncorc
du tems de Jullinien.
Voy':t-
Lo>feau ,
des
oJ{ices, liv.
/_
~bap.
¡.
n.
S9·
&
jiti<J.
Lo
1
Fv R I ..A ,
fut
f.lire
par
Furiu~,
tribun du peu•
pie. Elle défendoit :\
tout reilateur de
Jé~ucr
a
quelqu'
un plus de milie écus,
ii
peine de rellitution du
qnJ•
drnple, pour empecher que les htritiers inllitués n'abdi–
calfent l'hérédité, qui fe trouvoir épuiCéc par des
le~s
exc~llifs.
Voyno
Théophile, dans
fa inflitutions
gr•~QtUJ,
&
Cicéron,
pro
Curn~lio Bt~//,o.
· Lo1
FvSr....t
C.ANINI..A,
fut faite pour
Ji
m iter le pou–
voir d'affranchir fes efclaves par tellament; d'un cóté,
elle
ré~la
le nombre des e(claves que J'on pourroit ainli
alfran:hir. ravoir que celui qui en auroit deux, pour–
roit les affranchir
tous denx; que celui qui en auruit
trois, n'en pourroit affr:mchir que deux, depuis 3 jufqu'il
10
ls moitié, depuis
10
ju1qn'a
30
le riers, depuis
30
jur4u'a
100
le quart, depuis lOO jufqu'a r oo la cinquie–
me parrie,
&
que
1
1
00
ne pourroir eo
affr:1nchir
un
plus
grand no mbre que IO:). Celte
m~me
loi
ordonnoit que
les cfcla ves ne pourwient erre affraocnis par le tell>meot
qu'en les appellaot par Jenr nom propre. OJoS la fuitc ,.
le jurifconfulte O rphit'en permit de les affraochir auiU
en les
déti~naot
pH le nom de leur cmploi .
Cene
loi fu/ia
fut ahr<>:;ée par jullinieo, comq1e p• u
favorable
a
la JiberJé.
Voye<.
le
titre VI/. aux inftumos,
Lot
G..ABtNI..A
1
i1
y
en cut
tro1s de
ce no:n ,
La premiere fut une des
lois
tabellaires.
J7aya.
<i–
apres
LO!S
TABELLA!R~S.
La fcconde fut faite par .'\. Gabinim, tribun dtl peu–
ple, pour envoyer Pompée faire
la
guerre :tux pirat<>,
avec un
pouvoir égal
a
celui des procnnfots, daos ton–
tes les prqvinces jurqn'a
so
milks de la mer.
Voy.·::.
Patercnln<,
lib.
/l.
Plurarque,
en la
vi
e
¿, Pompée.
La troilieme
loi
de ce nom fut faite par le
m~rne
Ga,
binius, pour réprimer les ufures énormes que ks rece–
veurs public• cqmmeltoienr dans les provioces
o
f?oye:r.
Cicéroo,
lib. VI.
ad
A~tiwm,
&
Zoz•us.
Lo!
GELU....t ,
vo¡·e:r. <t-deva!fl
Lo!
CoRNELT..A,
...
l'tfrti<l<>
pumier.
:{.o\