Table of Contents Table of Contents
Previous Page  544 / 792 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 544 / 792 Next Page
Page Background

534

LO I

prononcé•

p~r

la comumc.

Voye:t-

la coutume d'Anjou,

article

146. lfO.

&

2fO. cellc du Ma111e,

artul<

161.

¡6:¡.

182.

&

4f8.

Lot DE L'ET

A

T , ell toute ragle qui cll

re~t'le

daos

J'état,

&

qui

y

a force de

¡.,¡,

(oit qu'clle ai¡ rapport

a

u gouvernement généra\, ou

a

u dr01t des particuliers.

Q udquefois par la

loi de /'.!tal,

on

ent~nd

feulement

une regle que l'on (uit daj'IS le gouvernement politique

de l"éta[. En Prance, par cxetnple, en :1ppelle

loi.J

d~

l'ltat,

cclles qui exc\ucnt les femelles de la couronne,

&

qui cmpéchent le 'partage du royaume; cel\e qui dé–

ciare les rois majeurs a 14 ans,

&

qui rend

les apana–

~es

révedibles

a

la couronne 3 défaut d'hoirs m31es •

&

ainli .des autrcs. Quelques-unes de ces regles font

écrites dans les ordoonances de rois; d'autres ne

fi1nt

fondées que fur d'ancieos ufa;¡es non écrits qui oot acquis

force de

loi.

On appelle

loi foadammtale

¿,

/'

ltat,

eelle qui tou–

che fa conllitution, commc en

Franc~:

l'exclulion des

femelles,

&e,

Lo

1

F

.As

I..A,

fut faite par Fabius, pour rellreindre

le nombre de; reaateurs . On appelloit aioli ceux qui

accompagnoient les candidats : le peuple ie mit peu en

peine de faire obrerver cette

/oí Voye:t-

Ciceron ,

pro

Mure,a.

Lo

1

F

.AL

e

1

p

I..A,

défendit de léguer plu¡ des trois

quarts de fon bien.

Voye:t-

QuAR TE F-" LCJD!l!.

Lo

1

F..A

N N

t.A,

aioli nommée de Fannius. Strabon

qui fut conrul on'/.e :ms avant la troitieme guerre puní–

que, la croit la reconde

loi

fotnptu3ire qui fut faite

i

Rome; elle fixa la dépenfe qu'il feroit permis de faire;

elle détendit de s'3ífembler plus de trois, outre les per–

fonnes de la famille, les jours ordinaires,

&

plus de cioq

les jours des nones nu des foires ; la dépenre fut fhée

a

cent Cols chaque repas les jours des jeux

&

des feteS

publiques,

30

fol6 les jours des none• ou des foíres,

&

10 Cols les autres jnurs; les Jégumes

&

les hcrbes n'y

étoient point eomprifes;

&

pour mainteoir eette fruga–

lité, la méme

loi

défendit d< fervir dans un re

pas d'au–

tre volaille qu'une ponle non engraiiTée .

Voye<.

Z31.mS,

le traité de po/ice, ti&re du feflins, page

461.

& ci–

t>pr;s

LoJS SoMPTUAJRES,

Lo

1

F ..A

v

J

.A

,

que d'autres appellent auffi

Faj ia,

d'autres

Flavia ,

&

dt)nt l'auteur cft incertain, fur fJite

cootre Jes plagiairei : elle ordonnoir que celui ou ceux

qui auroient célé un hornme

ing~nu,

c'e0-3-dire de

C'ln–

ditio n libre, ou un affranchi , ou qui l'auroir renu daos

les liens' ou rauroit scheté fciemmcnt

&

de

tn:tu

vaife:

foi; ceux qui auroicnt perfuadé a l'erclave d'autrui de

fe fauver, ou qui l"auroient cé lé, l'auroient

Leo

u dans

1es fers, ou l'auroient ach(!té fcicmment; enfin, ceux qui

feroieot comphces de ces diverfes Lortes de plae;iar, fe–

ra.ieot punís fuivant

la

loi:

cettc pt:ine

n'~toit

<l'abord

que ptcuniaire; daos la fuite, on pronon<;:a des peines

afBiaivcs, méme la peine

d~

mort, o u la condamna–

tion au:t

mines.

Voy~~

Ciceron,

pro Rabirio.

Lo

1

Ft....A

v

I..A;

c'ell ainli que quclques-uns nom–

ment la

loi

précédente : il y eut auffi une antre

loi 1-/a–

"'lÚa,

du nombre

des

loiJ

agraires,

qui

fut faite

par

Fla–

v ius Canuleius

rribun

du

peuple,

laquelle

n'avoit rien

de populaire que ron aut•ur

o

Voyez

Lo

1

S A

G

ll

!1.

J–

RES.(A)

Lo 1 F o

N

DA

M

E

N

T A LE,

(

Droit politit¡ue.

)

route

loi

primord1ale de

la

conflitution d'un goovernement.

Les

Jois fendamentala

d'un érar, prifes

•1ans

toute

leur

étendu<=,

font

non·fC:nlcment des

ordonuances par

Jerquclles le cnrps entier de la nation , déteronme quelle

f!oic tue la forme

du gouvernernenr,

&

comm<=nt

on

fuccedera

a

la couronne; m a,s

encare

ce font

des

con–

vention< entre le peuple,

&

celui qu ceux

i

qui il dé–

fere la fouveraineté; lefquelles conventions ret,lent

la

nm–

niere donr on doit gouverner,

&

pre[crivent des bornes

a

l'autorné fouveraine.

Ces reglen¡ens font

app~llés

/oís fowdame>rtalrs,

puce

qu'ils font

la bafe

&

le fondcment de l'état, fur Jef–

quels l'édiñ ce du gouvernemenr ell élevé,

&

que les

peuples les co ntidercm commO' ce qui en falt

toute la

force

&

la sdreté.

Ce n'eO pounant que d'une maniere,

pollr

ainfi dire

2bufive, qn

1

00

teur donne

le

nom de

/oh;

car.

a

pro–

premcnt p:1rler

1

ce font de véritables convemions; mais

ces conyenrions

é tant

ob1igaroires

~ntre

les

parrics

con–

uathntes, elle; Qnt la force des

/oís

mEmes.

Tourefois pour en aiTurer le Cueces dans une monar–

chie

Ji

mirée, le corps entier de la nation peut fe rérer–

ver le pouvoir législatif, la no mination de fes

ma~illrats,

conñer

¡¡

un fénat

>

a

un parlement, le pouvoir

judi–

¡:iairc, celui d'étaplir -det fublidcs,

&

donner au manar-

LOI

que entr'autres prérogarives, le pouvoir miiÍiaire

&

exé–

cutif,

.Si le g?uvemem"n! ell fondé rur _ce pié-la par

l'aéle pnmoratal d'affoctatron, cet aéle pnmordial pone

le nom de

/o;s

fondam~ntales

de l'état, paree

qo'~llcs

en conOituent la

((ir~té

&

l:t liberté. Au refle, de tcll es

JoiJ

ne rcndcnt

poinr la

fouveraineté

imparfairc; 1nais

~n

conrraire elles la pcrfeélionnent,

&

réduifent le

fo<~

verain

:l

la néceffité de bien faire, en le mettant puur ainli dire

dans l'impuiffonce de faillir.

.

Ajoutons

encare, qu'i1

y

a une efpccc de

Iuis

fond~l­

mmtaln

de dro;t

&

de n.:celfité, elfentielles

a

tous les

gouvernemeus,

meme

dans

les éta[s

oll.

la

fouveraineté

dt,

pour ainti dire abrolue;

&

cette

loi

dl celle du bien

public, doot le fouverain ne peut s'écarrer fans manquee

plus ou moios

3

Con devoir.

(D.

J

)

Lo

1

s

F

oREs T 1EREs, fom

les

re~lemcns

qui

concernent la polke des eau<

&

forc!ts.

M.

Becquet

grand ma1rre des eau>

&

forets

a

u départemem de Berry

a donné au public en

l7S3

les

/oís foreflieres,

en

deu~

vol.

in-4°.

C'ell un commentaire hillorique

&

raifonné

fur J'ordoonance des eaux

&

foréts,

&

fur

les réglc–

mens qui om précédé

&

fui vi.

JI

y a en Angleterre les

lois fo,.flieres,

concernaot la

chaffc

&

les crimes qui re commettent daos les bofs

o

11

y

a rur cette matiere des ordonnaoces d' Edouard

111.

&

le r<cueil appellé

cbarta de forejl.í. Vuyn,

EAUX

&

FoRETS,

MA1TRE~

DES EAux

&

FollÉTs.

LoJ

DES FRANCS,

lex

Fran('Orttm

1

fou

Francica,

ap~

pelle!..- plus communément

loi fali9'". Voyez

~i-aprh

Lo1 SALJQUE.

Lo1 DES FRJSONS, efl uue des

/oís

•pportées daos

les Gaules par

le~

petlples du Nord,

&

qui fe

troun:

daos le ende

d~s

/o;s

antiques

J

(

A)

Lo1s FRUMESTAJRES, chez les Romains, étoient

des

/oís

f~ires

poor régler la dfllribution du blé que l'ou

fairoit d'.1bord aux troupes

/lc

aux officiers du palais,

&

en

fin que

l'on

étcmdit auffi aux ciroyens,

&

m

eme

:i

tour le peuple. Chaque chef de famille recevoit tous

lei

moi6 une

ccrtaine

quantité

de

froment

dt:s

g:renic:rs pu·

nlics. Cet urage ,

a

l'c!gard du peu;>le, fut établi par le

mayeo des Jargelfes que les grands de Rorne fairoient

an

menu peuple pour gagner fes br,nnes

graces,

ils

lui

fairoieot délivrer du blé, d'abord c'étoit reulement a bas

pri~ ,

enCuite ce fut

tout-o-f~it

gratllitement. On fit di–

verfes

loiJ

a

ce fujer;

favo:r,

les lois

SemprQnia,

L;via,

Terr<ntia, Ca¡fia, Cludia

&

Rofoia,

qui furont appellées,

d'

~n

nom

cotnmun,

lois

fr~tmentaireJ; elle~

(ont expli–

quées par

Lipfe,

cap. 'lJiii. eleéAornm;

&

par Rolinus,

anti'{uit. roman. lib, VIII. cap. xi¡

Ces dilt ributions

continuerent

Ci:lUS

tes empereurs,

&

fe pratiqunit:o( t'ncorc

du tems de Jullinien.

Voy':t-

Lo>feau ,

des

oJ{ices, liv.

/_

~bap.

¡.

n.

S9·

&

jiti<J.

Lo

1

Fv R I ..A ,

fut

f.lire

par

Furiu~,

tribun du peu•

pie. Elle défendoit :\

tout reilateur de

Jé~ucr

a

quelqu'

un plus de milie écus,

ii

peine de rellitution du

qnJ•

drnple, pour empecher que les htritiers inllitués n'abdi–

calfent l'hérédité, qui fe trouvoir épuiCéc par des

le~s

exc~llifs.

Voyno

Théophile, dans

fa inflitutions

gr•~QtUJ,

&

Cicéron,

pro

Curn~lio Bt~//,o.

· Lo1

FvSr....t

C.ANINI..A,

fut faite pour

Ji

m iter le pou–

voir d'affranchir fes efclaves par tellament; d'un cóté,

elle

ré~la

le nombre des e(claves que J'on pourroit ainli

alfran:hir. ravoir que celui qui en auroit deux, pour–

roit les affranchir

tous denx; que celui qui en auruit

trois, n'en pourroit affr:mchir que deux, depuis 3 jufqu'il

10

ls moitié, depuis

10

ju1qn'a

30

le riers, depuis

30

jur4u'a

100

le quart, depuis lOO jufqu'a r oo la cinquie–

me parrie,

&

que

1

1

00

ne pourroir eo

affr:1nchir

un

plus

grand no mbre que IO:). Celte

m~me

loi

ordonnoit que

les cfcla ves ne pourwient erre affraocnis par le tell>meot

qu'en les appellaot par Jenr nom propre. OJoS la fuitc ,.

le jurifconfulte O rphit'en permit de les affraochir auiU

en les

déti~naot

pH le nom de leur cmploi .

Cene

loi fu/ia

fut ahr<>:;ée par jullinieo, comq1e p• u

favorable

a

la JiberJé.

Voye<.

le

titre VI/. aux inftumos,

Lot

G..ABtNI..A

1

i1

y

en cut

tro1s de

ce no:n ,

La premiere fut une des

lois

tabellaires.

J7aya.

<i–

apres

LO!S

TABELLA!R~S.

La fcconde fut faite par .'\. Gabinim, tribun dtl peu–

ple, pour envoyer Pompée faire

la

guerre :tux pirat<>,

avec un

pouvoir égal

a

celui des procnnfots, daos ton–

tes les prqvinces jurqn'a

so

milks de la mer.

Voy.·::.

Patercnln<,

lib.

/l.

Plurarque,

en la

vi

e

¿, Pompée.

La troilieme

loi

de ce nom fut faite par le

m~rne

Ga,

binius, pour réprimer les ufures énormes que ks rece–

veurs public• cqmmeltoienr dans les provioces

o

f?oye:r.

Cicéroo,

lib. VI.

ad

A~tiwm,

&

Zoz•us.

Lo!

GELU....t ,

vo¡·e:r. <t-deva!fl

Lo!

CoRNELT..A,

...

l'tfrti<l<>

pumier.

:{.o\