LO
I
Loijulia caduearia,
voye'l. Loi
C..ADVC..
~RI.A..
Loi
julia de civitate,
fut faite par Livius Druf...ts,
trl–
bun du peuple, pour attribuer
a
tour le pays latio droit
de cité.
Loi
julia de ¡,,.ore,
faite par
J
ulcs-Céfar, réght la
maniere dom les débi1eurs fa1isferoienr leurs créanciers.
L oi
juli.s de fundo dotali,
défendir aux
m~ris
d'aliéner
les biens doraux de leurs femmes malgré elles, ou
de
les hyp01héquer quand me:ne elles
y
confenriroie"r. Cet–
te
loi,
qui ne s'appliquoit qu'au1 btens d'lralie, fut t'len–
due par J utliuieo
ii
tous les foods en général.
Voya;
la
loi
unique 3.u code
de rei
Hxorite
aéfione.
Loi
julia judiciaria,
du méme prince que la précé–
dente, renferma le pouvoir de juger daos l'ordre des fé–
naleurs
&
eelui des chevalior¡,
&
en erelut les tribuos
du peuple.
Loi
j~rlia
.ie libertatib:u,
eontenoie un rc!glement par
rapport
a
CCll
X
qu( étoient affranchis de la fervieude.
Loi
iulia d, maritandis ordinibus,
fut faite par Au–
gufle pour obliger les grands de fe marier; elle dé–
cernoir des honneUrS
&
des réCOrnpenfes
a
ecU){ quÍ
avoient femme
&
enfans,
&
des peines conrre les céli–
bauir~s
&
ceux qui
n'avoicnt point d'eofans.
Lof
j ..
lia
mi.fc<ll«,
fur faite par Julios Mifccllus pour
favorif~r
les mariages. Elle permir pour cet cffcr
a
une
femme .-euve de fe remarier,
&
de prendre ce que fon
mar!
lui avo• r lai(fé
ii
condition de ne fe point marier,
pourvll qu'dle jurir daos l'année qu'elle fe remarloit
pour procréer d.-s enfans.
·
L oi
julia de majeftate,
qul étoit de J ules-Céfar, ré–
gloit le jugement
&
les peine. du crime de lefemajeflé,
elle
abolir l'appel au peuple qui étoit auparavanr uti1é
dans ceue matfere.
L oi
i•tlia norbana,
falle la cinquieme année du re¡;ne
de Tibere, régloir la coodition des affr3nchis. D'amres
l'appelleut
jrmia
no~bana.
Voyez Lot JUNIA.
Loi
juli.s peculatus,
faite par le
m~me
prince, pro–
nont¡:oie des peines cootre ceu
x
qui dérournoiem les dc–
niers publics, o
u
l'argenr defliRé ault
facrific~;;,
ou
i
la
conO ruéHon d'un édince facré.
Loi
julia
d~ p~cunii1
mHtui.r,
étoit la
m~me
que l'on
eonnolt !bus le nom de loi
julia Je f.enore.
Loi
julia
repetunda~um,
dom
1ules·C~far
fut auffi
l'auteur, avoit pour objet de
re~
primer les concuffioos
des magaflrats.
Loi
;ulia de facerdotiis,
faite par le
m~me
prlnce,
étoir une de cellcs qui régloiem la maniere de confé–
rer le facerdoce.
L oi
;ulrafumptuaria,
qui étoit auffi de 1ules-Céfar,
avoir pour objer de réprimer le luxe.
Voya:.
ri-ap~<s
LOIS SOMPTUAIRES.
L oi
ju/ia teflamentaria,
qu{ eO de l'empereur Augu–
fle, avoit pour objct la publici1é des reOamens
&
la re–
connoilfance de la figoature des témoins .
Loi
j~tlia
thlaerale,
fue un adoucitfement que ñt
]
u–
Jes-Céfar de la
loi rofcia,
en faveur des pauvres cheva–
liers, dont il rágla la fáance au théltre avec plus de bé–
nigoité.
Loi
jrt!ia
d~
vi,
étoit une de ce!les qui défendoient
d'ufer d'aucune v!olcnce, Coi
e
pnur s'emparer de quel–
que chofe, foie pour empecher le cours de la jufiice.
Sur ces différentes
lois,
furnommées
jrt!ia,
on peut
Tair Za-.ius,
&
les aureurs qu'il indique fur chacune.
Lo
1
J
v N 1.A
l'on en connoir quarre de ce nom,
ít¡:avoir la loi
junia
&
licinia,
qui fue faite l'an
690
de
Rome, par Junios Sillanus,
&
L icioius Murena, con–
fuls, pour prefcrire plus é1roitemem l'obfervation des
Utes,
&
empecher que ces jours-la, on ne rraith d'au–
<:une affaire avec le peuple, ou qu'on ne fit quelque loi.
Cic.
Philipp.
f·
&
l.
IV.
•d /lttirum.
Lo 1
junia awnale, ann"lis,
fue ainfi appellée, paree
qu'elle régloie le nombre d'années qu'il falloir avoir pour
chaqpe degré de magiOrature; elle fur fai1e fous le con–
fular de L . Manlius Accidenus,
&
de Qu. Fulv!us
Flaccus.
Loi
jr""i.~
Norbana,
ainfi nommée de
1
unius Sillanus
&
de L . Norbanus Balbus, fous le coA fular d<:fquels die
fut faite l'ao de grace
21,
régloir l'6tat des affranchis.
Elle étabhe une Corte d'affranchis, appellés
latini,
qui
vivoient libri!S; mats qui en mourant recomboient daos
la condieion fervile,
&
leurs biens re10urn oient au patron
comme par droit de pécule, ces affranchis n'ayant ni la
capacité de teOer, ni les autres droits de teOer.
11
fut
dérogé
a
ceu~
loi
d'abord par le S. C. Largien, enCuite
par un édir de Trajan. Enfin la
loi
fur entieremeot abro–
gée par
1
uClinien, qui ordonna que taos les affranchis fe–
roienr répurés citoyens romains.
Voy•~
aux
injlit.
&
le
tlt.
de
Jure. /ihert,
'Iom•IX.
LO I
537
Loí
junia velleia
ordonna
i
tour teOateur d'inflituer
tous ceux qui é10ient fes hériticrs
/ims,
fui,
pré[ompcifs
&
que fi quelqH'un de fes hérit iers cetfoir
d'~tre
/ieH
;l
inClitueroíl fes enfans. Elle régl oir encare plufieurs
~u
tres chofes
concernanL
les teLlatnens;
quelqoes-uns
croienr·
que
CCtl~
loi
fut faite par Velleins. le me me qui
fur
au–
reur du
S.
C. Velle:len.
Voyez
Znius
&
la
note
de Cha–
rondas.
L o
1
L
,¿_
T
o
R 1.A,
défendoir de preter
il
ufilre aUJr
tils de famille; cew: prohibilion fur encore poné plus
loin par le fénatu[confulte macédonien, qui annulla in–
dillínélemenr tonees les obligations des fils de famille pour
caufe de
pr~t .
Vo yez
J\tlACÉDONIEN.
Lots
DE
LAYRO>l,
voyez
Lo1s n'ÜLERON.
Lo 1
LEcT o R 1.A,
fut fai1e par
Qu .
Leélorius, pollr
etnp~chcr
les mineurs
&
les perfonnes en démence d'é–
tre trompés
~
&
pour cer eff..er
~
elle ordonna qu'on leur
donneroit des curateur:;. Cícér.., n fait tnention de cetre
loi.
Lib.
1/l.
de divinal.
&
lib
liT.
~/fi<.
Lo 1
L re 1 N 1.A,
il
y
eut diverfes
lois
de ce noJD,
Cc;avoir la loi
iunia
&
licinia,
dunt on
a
parlé cidevam
:i
l~artide
Lor
'j
v
N
r
..A..
Lof
lirinin
&
ebutia;
ces deux
/oís
furent faites par deux
tribuns du peuple pour empc!cher les magillrats de
o'
en–
richir aux dcfpens du public, eux
&
leur farn1lle. On ne
f.~it
précifémeot le tems
ml
ces
lois
furent publiées.
11
en eO parlé dans Cicéron,
de lege agrariá.
Loi
licinia de communi dividuná6,
avoit pour objet les
partages.
11
en efi parlé dans Manien,
l.fin.ff.de aliotae.
Loi
/icinia
&
mutia,
fut faite par les confuls Lici–
nius
&
Mutius Scevola, pour empi:cher ceux qui n't'roieor
pas citoyens romains de demeurer
a
Rome.
11
en etl par–
lé dans Cicéron,
lib. lll. ojfir.
Loi
licinia agraria,
pour le partage des terres.
Voy•z
,·i.-devtJnt.
Lo1s AGRAIRES.
Loi
liri><ia de
ron.ft<libus,
fut faite par le tribun Lici–
nius S tolo, pour établir que !'un des confuls feroit choi(i
entre les Plébe·lens.
Loi
licinia de .ere minuendo,
qui étoit du
m~
me tri–
bun, fut fai1e pour le foulagement des débireurs; elle or–
donnoir qu'en déduif.1nt fur le capi1al ce qui avoit é<é
payé pour les intér€ts, le furplus fcroit payé en trois ans
en u o ls payemens
é¡{au~.
Loi
lidnia de farerdotiis,
faite par L icinius Cralfus,
ordonnoir que les prctres ne feroienr plus choifis par
leurs colleges, mais par le peuple.
Loi
liciniA de Jodalitiis,
qui éwit du m<!me auteur,
avoit pour objet de défendre !Dotes les allociations qui
pouvoient
~tre
faltes dans la vue de
g~gner
le> (uffrages
pour parvenir aux honncurs. Cicéron,
pro Plantio
en
fait rnention.
Loi
/icinia fmnptuaria,
fut faile pour réprimer le lu–
xe.
Voyez d-aprh
LOIS SOMPTUAIRES.
Sur ces différentes
l•is,
voye~
Z31.1US
&
l'hifloire de
la iurifPrud. rom.
par M . Terralfon .
Lo1 DES L0.\18ARDS,
/ex
Lo>:gobardorum,
fut d'a–
bord mife en ordre par leur Rotharis,
&
Ce rrouve fous
ce thre dans H eroldus :
incipi11nt
legeJ LfJngokardorH"';!
t
qsuu R otharis rex foltl
memuriti
&
11[u
rrtincbnt C5
rompofuit, ;u/fitqtu eJiélum
appella~i,
mmo
707
ex quo
Lungobardi in lt<tliam venerant.
La méme chofe a été
obfervée par Herman, maine de fainr Gal, fous l'an
637;
dans ces tenH , dit-íl , Rotharis roi de;; Lom–
bar-ds, amateur de la JUfiice, quoiqu'il fílr arien, écri–
vit les
Iuis da
Lomba~ds;
dans la fui1e les rois Gri–
mould, la fix ieme année de fon regoe,
&
Luirprand la
premierc année, Ratchis
&
Aifiulphe, reformerem cene
lot,
&
y ajouterenr de nouvelles difpofilions, qui fonr
diOinguées en leur lieu daos l'édition d'Heroldus. E o–
fin Charlemagne, Louis le Débonnaire, Lothaire, Pe–
pin, Guy, Othun, Henry
&
Conrard, e•npereurs, y
ñrent encare quelques additions,
&
le tom fut diOribué
en rrois livres, fans nbnmoins que l'on fache préciCé–
mem dans que! 1ems elle a été mife dans cct ordre;
daos cette derniore rédaélion, il fe trouve plufieurs cha–
fes rirées des capimlaires de Charlemagnc, comme ou
le voie par l'édition qu'en a donnée le doéle
M.
Ba–
luze.
Lot
LURCO}UENNE,
!llrconiJ
a~
amb;tH,
fur (3ire
par
Lurcon uibun du peuple; elle avoit pour ObJet de pré–
venir le; brigues que l'on faifoit pour parvenir
:i
la ma–
gifiralurc . Elle ordo,nnoir qoe celui
q~i
dans
c;e11e
~ue
auroit répandu de
1
argent dans fa rnbu, fcro1t
obilg~
tam qu'il vivroit. de payer une fomme confidérable
a
chaque tribu. Cicéron,
lib. l .
ad
/ltticum .
Lor
M..AMiLI..A,
en la
n'lt!me
que la
loi manililf,
donr il eO parlé ci-aprcs; quelque<-uns appellcnt fon au–
teur
Mamilius,
mats on l'appelle plu¡ communément
Maniliru .
Y
y y
Lo¡