LOI
JCS elks doivem établir dans que!
r:rs
t.a
ra'i(oh vcut
que c ene fucceffion [oir déférée aux
enf~ns
,
&
dans
quel cas il faut )a dooner
a
d'autrcs;
c.arquoi.que t·'or–
<lre politique deml!oncJe géoéralemem q
ne les enfans fuc–
cedent
~tu.:
peres ..
il
ne le
vcut
pas
[OUJOUJ"S;
en
lliJ.
1not,
)'ordre des fucce(Iiops
.ne
dépend }lullemem
de~
princ,í-
pes du droit naturel.
·
D'un aurre clhé,
)1
ne faut pas décider par ies
/oh
politi'lll"
ou civiles , des .chafes .qui appaf1i.,nnenJ .au
droit des gens. Les
lois poitÚ'flles
demaodem, que tout
hom,me (oit foumis aux
tribunaux
cri¡ninels ou civils: du
pays
.ou
il e(l:,
&
ii
l'anilnadverfion du fouverain .
.Le
,droit des gens
a
voulu que les amballadeurs ne dépen–
dilTent pas du [ouverain chc'Z. lefque)s ils [out envoyés,
11í
d5' fe< tribunaux.
Pot,~r
ce qui regnrde les
lois politi'{ues
en f.ait de reli–
gion, en voici le p!Íncip,:: g.éné,al. Elles doi.-em foure–
nir
1~
r¡:ligion domitpnre,
&
rolérer celles qui fonr ,ép–
J:>Iies dans l'érar,
&
qui conrribuen¡
a
le faire fléurir.
Enlin, les
lois politiqu-es
doivenJ avoir tou¡es )es
_t:on–
t!:tions, toUles les qualités pour le fonds
&
le flyle, qui
font
requifo.!S
dans les
lois
c iviles,
&
dant
nous
avoiJS
faíl )e Mtail au mot Lot c¡vt LE.
{D.
J . )
~o .I
PoMPEr.A;
il y en J"Ut
lix de ce nom qui
fu rene faires par les Pompeíu<; favoir
1:}
Lot
P ompria 'de ambitu ,
fut faite pour éloigner
les
brig es que
l'on ernplo yoiF pour s'élt:VI't
ii
la magi.
flratu re .
Lo1
Pompeia
jNdiciarin,
cette
loi
ordonna que les
juges feroienr choil'is égalemenr dans les trois ordres qui
compq(oienr le peuple romai_n .
Lot
Pompeia de co/o,,;is,
qui étoit de Cneiu• Pom–
.pejus
S
traban, attribua a-ux
l::uins
Ja
c:tpacité de
p3rve–
nir
a
la m agiflrature,
&
dej otúr de tous les autres droits
de
cit~.
·
Lot
Pompeia parricidii
dont le grand Pompée .fils
¡:!u
pr~cédenf fu~
l'auteur, regla la pdne dt¡ parricid., .
11 y eut une nmre
lot
du m/!me Pompée qu'tl dqnna
en Bitj¡ynie, qui
re;~loit
entr'au1res chafes l'age auquel
on pourroit erre. admis
a
la Jnagiflr¡uure; fur toutes ces
loi~,
'l.IO)'t"Z
~321US.
Lo
1
P oR
r
r
.A,
fut une de celles que l'on
lit pour
maintenir les privileges des f=itoyens Romains, celle-ci
pronou~oic
des
peines
gr;.ves
concre
ceox qui auroient
tué,
Oll
m eme feulement frappé un citoyen Romain .
V&j!ez
Cicéron,
pro Rabirio.
'
Lot POSITtVJl:, efl ceiiJ" qui 11 !!té faire, elle efl op–
pofée
a
la
loi naturelle
qui n'ell point proprement une
loi
~'!
forme,
&
qqi nlcfl a,utre' chofe que la droite rai–
fon. La
loi
pol'itive fe [ous-divi:e
en
loi
divioe
&
/oi
humaine.
J/oyez
:QROIT PO lTIF.
Lot PRÉDI ..,LE, le terme de
loi
efl pris ici pour cor¡–
dition, ou bien c'eft J"afle par Jeque! on
a
impofé
&
imprimé quelque qualité
&
condition
ii
un héritage· qui
l'affdten~
ep
lui
rp~me
&
lui demeurenr en queJc¡ues
mains qu'il palfe; par exemple,
ut
"?."
jzt veéligalis ve/
emphyuutictu v e/ cenjualis. Voyez
Loyfeaq
1
du
déguer~
p'.!Jemo;¡, /iv.
X.
ch.
iij.
n°.
2.
Lot PROBABC..E
&
MONSTRA'BLE, on appelloit aínfi
anciennem~nt
celle qui étoit appuyée du [errnent d'un(,:
ou de plul'ieurs perfonnes.
·
Lot PURLI LIENNES, on
ap~lla
a;nti
trois lois que
fit le diéhteur
Q.
Publilius , l'une pour ordonner que
les plébifcites ubligeroient rous les Romaíns; l'autre por–
tant, que le fénat feroit
r~plllé
le feuJ 3Qtellr de
h>UieS
les
/oís
qui fC
feroient
dans les 'cpntrées avant
que l'ou
cut pris les fuffrages. La
p·emi~re
portoic, c¡ue l'un des
cenfeurs pourroir
ecre
prís entre les plébiciens; ces
lots
furenr depuis englobées dans d'autres.
f7oye!l:,
Tite- Live,
liv.
1/flf.
-
Lo
1
P
-v
f
r
.A.
que l'on crqit di' Pupius Pifon, tri–
bun du pcuple, ré¡;la
le ¡ems oil le
féna~
<levoir
tenir
fes f¿•nces.
t7'b'""'
Za-z.ius
&
Charondas en
fa no1e
au
m
eme endroir.
.
.
Lot
Q v JNTt.A, AGR.ARt.A,
étoit une des lois
agralrcs:·.
i/q_y~z.
t"i-drVtflZI
LOIS AGR-6a.J RES.
~o
1
~E
G
~.A'
en celle par Jaquel le l,e peuple Ro–
rnanl accorda a /\ue.uOe,· au comtnencement de ron etn–
pire, le droit de
législadon . Ulpien.
~ait
Il)
entio n de
cette
!oi
cq ces
tS!~fT":es:
'Q.uod
prí;ui¡J_':
p14it~tl
1
l.eg~~
ha–
bu
VtJ(Or<m,
&
a¡oure que cela eu1 lleu en co
nffguence
de la
loi R ,_¡:;t#·,
par láquelle le peuple tui remir
tour
le.
pouvoir qu'il avoit
~ quelqu~s antf.~i-~
ont prércndu
q'A¿
cene
loi
n'avoir
J~anais
exillé,
&
qu'~lle
étoit de
/'ioven–
tion
de:
Tri•,onien, mais
il
faudrni~
done dire aufli qu'il
a fuppofé le pafí•E\\! d' Ulpien q\]i en fair mention. Cerre
loi
fue
reno_uvt::Jiée en
faveur
de ch3que
empereqr,
&
notamment du tems de Vefpafien;
fuiv~t
les fr2gmens
LOI
que l'or¡ e.n a
trou.v~s,
elle donuoit
íl
l'ctnpereur le droit
de
fa,ire des
~raité<
&
d_es allbnees avec les enncmis
&
avec l_es pel)ples dépendans ou mdépendans de l'empire ·
,il ,pouvo1t,
\üivanc
ce
te
n'éme
loi,
aJlcmbler
&
con:
gédier le .fénat
á
.e~
.volooté,
&
faire des
lois
qui au–
.roi.et)l l_a Jnéme
aurorir~
que li elles avoicnt émané du
fénat&
<lu peuple, il avoit tour pouvo·.r d'aftranchir fons
obferNer
Jes ancienues
formalités ;
la nomin:uion aut
.t"t;nplois
.&
aux charges lut éto<eot dévolues ,
&
il
loi
..étotr libre d'.éteodre ou de reffcrrer les limi!cs de l'em–
pire, tnf1n, de regler
tour
ce:: qui ,reg3rdoir l.e bien pu–
J:>Iic
&
les jntérets .des ,parricnliers;
ce
ponvo'r nc d irfé–
.ranr
en
ríen
de c_elui
..qu•avoient
les
rojs de
R ome ,
ce
fur ;¡pparamment
ce
quí
Ji¡
donner
a
cene
Jo¡
le nom
de
r~y,ia.
l/9ye¿
J'h!fl· de la Jurifp. rom.
par M . Tcr–
raffon,
page
210.
&
jui-¡;antts.
f/Q)'t:Z
Lo
J
S Ro
Y A–
J-ES.
(A)
Lo r
R
H
o D
1
.A D E 'f.A
c"r
-v ,
e!l une
/oi.
du dige!le
qui décide, qu'en cas de péoil imminent fur mer, s'il
efl necellaire de jener quelques m archandifes pour allé–
ger le:¡raiffeau, la perre de< marchandifes doit
~<re
fup–
port.éepar rous _t:eux d_om )es ¡narch.andíú:s ont été con–
,fervées.
Cetr.e
loi
fut nommée
Rhoáia,
paree que les Romains
l'emprumerent des Rhodjens , qui éroiem foor cxpéri–
menrés daos
,tour
ce qui a
r:1pp_ort
a
la nílvigaci on
.
Elle fur conlirl}'lée
p;~r L'}u~u!le
&
enfuite par L\nro–
nin,
3
la referve de ce
qui
pouvoil
.Ctre coñrrai•e
1\
quelqu!!
lvi
romaíne.
f/oyez
.au digeil:e
1¡:
titre
d¡:
l<gr:
Rhoáiti
dr
jaélu.
(/1)
Lo¡ DES
R¡PU~R¡ENS
pu
RtPUA}RES,
l<x
Riplln–
ritJrum,
n'eCl qua(j qo'une répét i{IOO de
la
loi
Salique,
aoffi
l'une
&
l'amre étoient·dles popr les Fraocs; on
croit que la
lqi
S tlique éroit
po ur
ceux
qui
habitoicot
entre la Meufe
&
1>
L oire,
&
la
loi l<•pttaire
pour ccu!.:
qui habitoknt entre la IYJeule
&
le Rhin; elle fllt
ré–
digée fous
Je
roi
Th~oJ oric
éiant
~
Ch&lons-lu( Marn'e
avcc celles des Allemands
&
des Bnvaro's; íl
y
•voit
fait pluÍJeurs corrcélions, principale1nent de
ce
qui n'é–
toit pas conforme au chrilti3n1Cmo. Childeberr,
&
en–
fuire CIOiair.e
11.
la corrigerent,
&
enlin P•gobert la
rennuvella
&
la
mit daos
¡,:,
perfeaion, comme il
a
é té:
doc en porl•nr de la
loi
des Bavarois. Pour
juger
du
gé–
nie de
ccue
/qi,
nons
en
citcrons feulemt:-nt deux
difpo–
firions:
il
en
coilroit cent
fols pour avoir
COlJpé
une
oreille
a
llll
homme,
&
(j
la furdité ne Ji.livoit pas' o n
en étoít qnitte pour cin\juante [ols. )_.e
chap, iij.
de cene
foi
pertTIC[ flU t11Cllrtrier d•on évéque de rachetcr
(Ql)
cri–
me avec autaot
d'qr
!JliC
pefoir une ¡uqique d!! plomb
de la hauteur du (:oupable,
&
d'une épa:!feur dérermi–
née : ainCi
ce
n'étoit
p~s
mnr
)1
qualité
d(!S
perfonncs
,
ni
les aurres circnntlances
du délit, qui
re~loient
la
pei–
ne, c' é toit la ¡aillc du coupable; quelle
inepri~!
11
e!l:
parlé de la
{oi
d~s Rtpttanen~
d3ns
les lois
p'Henri, roí
ci'
Anglet¡:rre,
(h)
Lot~
RoMA<NES, on donna
e~
nom
a
un abrégé
du e nde Ths'odolieu, qui fut
f~it
par )'orqrc d' t\Jaric,
roi des Gorhs qui o¡:cupoienr J!Efpagne,
&
une grande
par~ie
de 1'.'\qui¡ame;
iJ
lit faire cet
abré~é
par Anicn
fon chaqcelier, qui le p ublia
en
la víllc d' Aire en
Gn–
fcogn<>; ce11e loi n'<.!toit pas ppur les G o <h', ¡nais pour
les R o m:uns.
O
u enrend auffi par
loi.s
romain~s
en
géntfra1,
toote$
les
itJti
faites pOltr
les
R
>·11ains,
&
qoi
fonr
renfe1
mées
dan~
le cqrps de droit civil.
f/o)'eZ
DI<orT
¡tOMAD{
&
ÜQDE.
Lot
RaM-vLEt.A,
fur faite par un des
~riumvirs
nommé
Romul~ius,
elle inftitqa
le
calle~
e des m ini–
!lrcs
&
des facrilices, appel lés
epulo>1eJ,
&
déféra cet
emploi aux triumvirs.
Voyez
Tite-y!
ve,
(i(l.
/!l.
D é–
cad.
4·
Lot
Roscr.A ,
il
y
en eu¡ deiJl¡ de ce notll, favoir ll
L (Ji
Ro.fcit~.,
qui étoit nne des
lois
frutnencajres, dont
Cicéron fait men(ion, d!\nS
\Oil
/ivre
lf.
a
1\llicus.
Loi R o{cia thhitrale ,
qonc L. R,ofcius, tribun du
peuple, fut l'au¡eur, ¡>Qur qonner aux ch.o;valiers les qua–
tone premiers rangs
authéhre.
1/oy.
C1cérou
prd Mll'–
rená. Voye<:. aulfl
l.
,O.IS.1"HfA,TRA,LES.
Lot ROYALE,
t;
n l,)anenurk , efl
\].ne
lo.i
faite
en
166o
qui confirme
1'1
nouvelle puiiThnce qui fur nlors
défér~e
ii
Charles quftavc, puil[ance bien plus étendue
Que celle qu'avoiem eu ¡ufqu'-a lors les. rols
fes
;>rédé–
celfeors,
avaut la
rCvo\u.t,iou arrivét: en,
l6,6a.
Le gou–
verncment de Do
nema k, ("e(\1blahle en ce poim
:'1
rous
les gót1
'{crnemen<
gorhiqu.es·'
é~oit
partagé él\tre un roí
él ea f,
l.esgrand
s de la natton ou le fénat,
&
t~s é~at<.
Le
roi
n'avoit prcfque point
d'ancre
droit que cdut
de
préíider
au,
fénat
&
de
comm:mder les
armées~
les r?ís
qlll