J20
LOG
tre¡~
une efpece de féves; ceux-ci, une plante
in~onnue.,
auffi n1iraculcute
dans tOn erpcct: que
[J
ornJuaion
&
fou accroiU"emem: dans une nuit ont pu
l'~trc;
plolii!IHS
enfin cntcndcnt par le kika¡ou de Jooas, le
palma <hrijli,
qoo les Arabes appellent
lti/ú,
&c. Ütl n'auroit )3mais
fait
ti
on vau·toit rapporrer toutes les quafiions fri vales
qui ont été ogitées daos la république des lettrcs,
&
qui
ont tou¡ours dég<!néré etl miférables
logomachiu
.
Sco–
liger
&
Cardan aux prifes fue cene qucfiion rces-impor–
taote: '"'
b<Cáus tol habeat pilos 'JMDt
ce~per?
les jurifcon–
fultes partagés [ur celles-CI:
an ¡u¡ ;n hruea
'fHtn¡ue
an:–
m~ntia
ca.ddt?
./it:n~
a/;quid
j11rii
na_turalrs,
11~c)u?
&c.
La Phyfi'fue efi-elle une fcience ou
1111
art?
&c.
La nouvelle Philofophie nous promeuoir en définifr
fant tous Jes
termes, de prévenir tootes
logomachi~.t;
mais c'cn ¡:¡uérir une migraine périodique par un mal
de tt!te hobnuel; puifqo'etl multiplianr les mms dans les
d~fiDitions,
Otlt mulr;plie nécetfairement tus difputa< .
Les fenfations onr produir beaucoup de
logomachin;
c'en que tous les hommes De fentenr pas de méme,
&
qu'it eR: difficile d'exprimer ce qu'on fent.
ll
f3Ut,
dit-on dans l'école, pour
pr~venir
des
/og~'~·
machie.s,
bien établir
l'~tat
de 1a qneflion ; mais le
petlt
nombre de ces qoeCl:ions donr
l'~tat
peut bien s'érablir ,
font préciíément celles fur leíquelles
il
n'y
a
pas lieu de
difputer,
&
fur lefquelles méme on ne pourroir pas le
faire railonnablemenr. Au refle, vü
les
rravers de l'efprlt
humaio, l:1.
vériEé
efl au bout d'une route embarraffée
de ronces
&
d'épines, oo n'y parvieot qu'aprCs bien des
contradiaioos
&
des
logomacbin;
mais prérendrc que
ces contradiélions
&
ces dilputes ont conduir les hom–
mcs
a
la vérité , ce feroit vouloir fe períuader que faos
les inondations
&
les naufrages, !'animal appellé
bomme
n'auroit pas f<;il. nager.
'Turpe efl áilfi<iln babere nugar,
Et flultus labor
efl
i~teptiarmn.
Epigramm.
Martialir ad ClaJilcr<m.
LOGOGRAPHIE, f. f. (
Gramm.)
C'en la partic
de
l'OrtoJ.rap!J~
qui preferir les regles conven3blcs pour
repréíenter la relarion des mors
:l
l'enfemble
c!c
chaque
propolition,
&
la relarioo de chaque propoCiti
on 3 P.:n–
femble du difcours. On peur
~oir
«1f
'VOl
G
H.AM""''–
llE
l'odgine de ce mot,
l'obj~r
&
la divilio
o de cett<
partie;
&
IINX
moti
ÜRTOGRAPHE
&
f!O>¡CTUATJON,
les principales regles qui c:n
fopt l'eífeoce.
LOGOTHE rE,
f.
m.
(Hi.ft.moá.)
nom tiré du
grc:c
"''"'o',
ratio,
compre,
& de<rt-r11p.1,
t!..tablir .
Le
loJ!.oth~t.e
étoit uo otficíer de l'empire grcc,
&
on
en
d1fim~ooir
deux; Vuo pour lt" palais,
&
Pautre poor
J'egliCe. Sel'ln Cndin, le
logothete
de l'églife de Con–
flantinople étoir chargé de mettre par
~crir
tour ce qui
coacernoit les affaires relatives
a
l'tgtife'
tant de la parr
des grands, que de ·celle du peuple.
11
tenoir le fceau
du patriarche,
&
l'appofoit
i
tous les écrits émanés de
lui ou drelfés par fes ordres.
Le nu1me auteur dit que le _ll"rand
losotbete
,
e'
en ainfi
qu
1
on nommoit celui do pala1s
i
mpc!rra1
1nettoit
en or–
dre les dépéches de l'empereur,
&
généralemem tour ce
qui avoir befoio du fce3U
&
de la bulle d'or: c'étoir une
efpece de chancelicr; 3Utli Nicetas explique-t-i! par ce
d~rnier
rirre cdlli de
/onorbn~ .
LOGROGNO, ortLOGRONO,
(GI~~-)
ancien–
lle ville d'
Etpa~n.-,
daos la vieille Canille, fur les fron–
tiercs de la Navarre, dans un tcrrein abondant en fruits
cxquis, e;n oJives, en blé, en
chanvre, eu
vios,
&
en
rout ce qui ell néceffaíre
i
In
vie. Elle efr fur
1'
Ebre,
ii
2
>
lieues N.
E.
de Hur¡:os,
57
N.
E.
de Madrid.
Quelqucs·uns
la
preonetlt pour la
Jaltobri•a
des
30dens;
d'autres elliment que la
7uhubrica
de Pline en préfcn–
r:ement
¡.":tent~
J'
b ..
·ero.
S
a
lo~St,.
t
:f.
32..
la
t..
42. .1.6.
.
L_ol{rogno
ell
la
patrie de Roárigua d'Arriega, fameux
¡éfUite c[pagnol, morr
a
Progue en
166¡,
~gé
de
7f
ans.
11
a répandu beaucoup de fubtihtés fcholalliques daos
fu
valle théolo(\Íe, qui contknt huit vo l
u
me
in-fol.
&
plus
cocare d3ns foo cours latín de phllo foph;e. imprimé
a
.t\nvers en
IÓJ>,
&
a
Lyon en
•669
;..
-¡.1.
Semblable
i
ces
guerriers
qoi
dévanent
le pays eaoemi,
nans
pou·
voir
mt:ure
leurs frontieres en 6tst
de
rélillance,
it
fe
m ontrc bien plus babile 3 ruiner ce qu'il nie,
qu•a
proa–
ver ce qu'il pnlteud é<ablir _ C'eR domm•ge que cet hom–
me
rubtil
&
p~nét:rant
o'ait
eu aucuoe connoirr:mce des
boos príncipes de la Th<!ologie
&
de la Philofophie;
mais on etl encere bien éloigné de s'eD douter en Efpa–
gne;
hé,
comment
lej<!fo:t~
rl'
Arriéga le' aorOJt-il con–
nus
iJ
y
a
cent ans?
(D.
:J-)
LO I
LOGUDORO,
o:.
LOGODORO,
l.s
pro~i•u J~
(
Glog.)
contté< feptcntdnnalc d<
l'ílc de
'inrd•i~:ne:
3\'t"C
une pct•lc
VIlle
de
mt!mc nom,
&
quelque"
gros
bourgs; Snl13ri, Algheri, Sarda, Tcrrnnova,
&
Calle!
Ar•>goncfe, Boco,
&~.(D.
:J.)
'
LO G U E R,
~» t~rm~ á~
R4(i,t!ri.e,
e" en
1\tB:ion
d'humeaer les formes pour les
b~t:lrde<
6:
les fnndus
en
frottant
l'intérieur de ces
fonnes
avec un
marcea~
de
vieu~
tinge
imbib~
d'e:m.
Voye::;
BATARDES,
FoR–
MES
&
FoNDtl
.
LOG
U
ETTE, f. f.
terme de
ri'<l:~u,
cordage de la
grofi"eur d'utte cincenelle, que l'on
BJOlltC
3.
Un
Cable
pOilr
le tirage des b::ucaux.
LOHARDE,
la
prlfeélNrc Je,
(Giog .)
petit canron
de Danemarck , dans le Sud-
J
mland,
app~rtenam
en par–
lÍe au roi de Danemarck,
&
en parric ou duc de Hol–
nein.
(D.
:J.)
LOH
,
LA
(
Glog.)
en latio
Lo;:a•a
ou
Loga,.ll.l,
r1v1ere d' Allemagne, qui prend fa lauree daos la houre
Hetre,
&
fe jctte dnns le Rhin :ao-delfus de Coblent>-.
Elle donne fon nom
a
ce pcrit caoron d'.t\llemagne
qu'on appelle le
Loh..-f!.aw.
(D.
'}.)
LO1,
f. f. (
Droit
waeur~l,
moral, di1Jin,
&
bumai,,.)
La
loi
en ¡;énérnl en la raiíon humoine, ennnt qu'clle
gouverne tous les peuples de la terre;
&
les
/ou
poliri–
ques
&
civiles de ohaque nalion
ne
doivent étre que les
di
ver¡ cas particuliers
oU s'appliqne
cette
rJiiOn humaine.
On .P.eur dC:finir la
loi
une
re~le
prefcme par le fou–
veraio
a
fes CuJets,
foit pour
lt:ur
impnfe:r
l'obli~auon
de faire, ou de ne pas fairc
cenaines
chofe~
.. fouc;: la
1ne–
nace de quelque peine, foit pour leur la'tfer In
libert~
d'agir, ou de ne pas 3gir en d'au<res chafes commc ils
le trouveront
a
propos'
&
leur a(Iurer uue pleine ¡ouif–
fance de leur droir
a
cet égard .
Les hommes, dir M. de Montefquieu, font gouvcr–
nés par diverfes fortes de
l•ir.
lis font gouvernés par
le droit natorel, par le <jroit divin, qui ell celui de
1>.
religion; par le
droit eccléfianique, aurrement appellé
ca,oniqru,
qui
e.Cl:celuí de la pnlici! de la religion; par
le droir des ge
ns,qu'on peut conlidérer comme le droit
civil de l'univers, daos le feos que chaque peapie en en
UD ciwyen; par le droit politique général, qui a pour
objer cette fagetfe humaine, qui a fondé
tOutes le• fo–
ciét~s;
par
le
droit poliriquo paTticulier,
qQÍ
concerno
chaque fociété; par le droit de cOD
~u~te, fond~
Cur ce
qu'un peuple a voulu, a pu oo díl faire violence
a
uo
aotre; par le droit civil de
chaqu~
fociéré,
P'<
lequel
nn citoyen peut défendre fes biens
&
fa vie contre tout
·:mtre citoyen; enfin, par le droit
domeO:iqnc,
qui vient
de ce qu'unc fociété ell divifte en diverfcs rilm'lles <lUÍ
ont
befoin d'un gouvcrnement paniculicr.
JI
y a
doi1c
différens ordres ae
loir'
&
la fublitnité de la roiíon hu–
maine conlifle
a
fuvoir bien auquel de ces o rdres fe rap–
porrent principalemenr les chafes fur lefquelles on dnit
naruer,
&
a
ne poim mettre de confufioo daru les prín–
cipes qui
doivent
~o
uverner les ho m
mes
.
Les téf!exions D3itrenr en fou'e
a
ce fu¡ct. Délachons–
en quelques-unes des éerirs profoods de ces beaur
g~nies qui ont éclairé le monde par leurs travaux fur cette
importante maticre.
La force d'obliger qu'ont les
lois
infl!rieure~,
décou–
le de celle des
lois
fupC:rieures. Ainfi d.1os
les familles
on ne peut rieo prefcrire de contraire aux
l"is
de l'état
dom elles font partie. Dans chaqae
~tat
civil on ne pcur
den
ordonner
de contraire
:lU'T
I<Jis
qui obligent tous lcJ
peuples, tellc< que f'lnt cclles qui preícriveot de ne point
prendrc
1~
bien d'autrui, de réparer le dommalle qu'on
a
f~ic,
de tenir fa parole,
&e..
&
ce¡
loiJ
com~nunes
:a
routes
tes
n:uions, ne
doivent reofermer
ríen de concrai–
re au domaine
fupr~me
de
Díeu
íur fes ccéatures . Ainfi
dts qu'il
y
a daos les
lois
inféricures des chofcs contraire>
aux
loil
fopédéures,
elle'i
0 7 l1flt
plus
raree
de,.;,_
11
f.lut
u tl code de
foil
plus
é
rendu puur un peuplc
qui s'attache au commerce, que poar uo peuple qui fe
coorente de cultiver fe• u:rrc<.
11
eo faut no plus grand
p0'1r
celui·ci, que po.-r un
peuplc
qui
vit de fes;
trou
peaut.
11
en flut un plus grand poor ce dem•er, qut
pour un peuple qui
VIl
de
fu
chalf~.
A inli les
/ou
doi•
venr avoir un 11rand rapport avec la
f•~on
donr le> di-
vers peuplcs fe procurent lcur fubfiflance.
-
Dans le< go •vernemeos deCpoliques, le dcfpote ell le
prince, l'érat
&
les
/oit.
Daos les
gouvememen~
mo–
narchiques il
y
a une
loi;
&
U
oü elle
el!
prt!c1fe
1
JU.~e
la fuir;
13.
oñ elle n• t•en oas,
il
en cherche l'efpr: -
Dan• tes
~oovernemens
répnbliains, il en de la narurc
de leur conn·rution que les jugcs fuivent
la
leure de
1.&
/oí; il o'y
:1
poiot de
ciroycn cooue
qui on
puilT'e
in·
terpréter une /.,;, qu211d il s'a¡rt de
tes
biem. de fon
honucor