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LOG

O.nt

con foodue

:~vee

1.

vlritl intern.:

""

qul leur •

rart

1

:mlli méconnoitre quelle ell ou qu..cllc

¿o¡~

c!rre la

6¡¡

fpéciak d.e

La

/pg i'l'".

.

.

.

O

o dem2nde aulli

ii

la

loJI.''I"'

efi une fe1eQce :

•1

ell

aifé de fatisfaire

3

cette quefiion . Elle mérite ce titre,

fi

vous appelle-z.

J<im«

toure copnaiiiaoce iofaillible ac:–

quifr avec les fecours de certaioes rc!flexions ou regles¡

car ayant la conn.Qiifance de la

logirue,

vou~

favez dé–

meter

infail)il¡)l:men~

une

~onf~qucncl'

yraie <l'avec une

faulfe .

M ais eChelle un art? quellion

a

u

!li

aifée

ii

réfoudre

que la

pn~cédente.

Elle en !'un Oll l'autre. fuivaot le

feos gue vous attachez au mot

are.

U

un veur feule–

ment appeller

are

ce qui a pour objet quelque chofe de

m

arériel ;

&

)'aurre vc¡ut appcllcr

are

toure difpoiidon ac–

~uife

qui nous fair faire eerrames opérarions fpirituelles

pu eorpQrelles, par le mayeo de certaincs regles ou ré–

llexious . La-delfus

il

plait

au~

logiciens de difputer

fi

Ja

logi'll''

efi ou u'efi pas un

art;

&

i1

ne leur plait pas

roujours d'avouer ni d'enfdgner

~

leurs difcipl!OS que

¡:'efi une pure ou puérile quefiion de nom.

On forme encare daqs les éeoles une autrc quefiion,

favoir fi la

logi-¡ur

~rtiticieliC!

eO nteelfaire pouc acqué–

~ir

toutes

Jes

Scienc¡,s

~ns

leur perfe<Uion . Pour ré–

pondre 3 cette quellion , il ne faut qu'euminer ce que

.c'.efi que

1¡¡.

logi<¡ue

artifjcielle; or cene

logi'l"'

efl uu

o~~mas

d'.obfervar•ons

&

de

reglas faites pour diriger les

ppérations de

no~re

efprit

¡

&

¡le-lil elle n'efi point abfo–

Jum!'l)t nécelfaire

¡

pQurquoi? paree que pour que narre

~fpril

opere l¡jen , il n'efi pas nécelfaire dtdrudier com–

m=nt

il

y

r~ullir ,

C'efi un inf!n¡mC!nt ¡¡ue Diau

a

fait

le

qui efi

1re~-bien

fait.

11

efi fort inutile de difcuter

métaphyfiqu¡,rpel¡t ce

q¡¡~

c'ell nue narre l'ntendement

&

de quell,e$

picce~

j¡"

¡:ft

compofé : c'efi comma fi l'on

fe mertoit

~

pi!féquer les pieces de la jambe humaine

pour :¡pprendre

;1

marcher. Notrc raifon

&

notre jambe

font tres-bien .leurs

fon~iqn~

fans tant d'aoatomies

&

de

préaiT)bules;

•1

ne s'aglt que de les exercer, fans leur

defllander plus qu'elles ne peuven

t.

D'ailleurs, fi l'efprit

ne pouvoit b1en (aire fes opérarioos fans les fecours que

fo11rnit la

l•gi'fu•

arriricielle, il ne pourroit

~tre

fdr

(j

les regles qu'il a établies fon1 bien faites. A u relle, nous

prouvoos que les fyllogifmes ne foqt rieo moins que né–

~flfaires

pour dé!=ouvrir

!~

vérité.

Voy.

SVLJ:.QG¡SMES.

I.,a

(pgit¡ue

fe divife en

doeente

&

utmte;

la

do~enta

t:fi Ja connoilfance des regles

&

des précep1es de la '••

gi9u•,

&

la

logi'l"'

urente efl l'app! ieation de ces mé–

mes regles . On peur appeller la prcflliere

thlqrlti¡~t6,

{;c.

la feconde,

prati'f~<<:

elles onr qewin mumellement

l'une de l'aurre . Les r¡:g!es apprifes

&

comprifes s'dfa–

~ent

bien-tOr, fi )'on ne s'exerce fouvent

a

les appliquer,

~out

comrpe

1¡¡

í:lanfe

011

le manege s'oul¡lie11t aifémel)t

~uaod ~n

<lifeominqe

c~s

exercices. Tul crqir

~tre

lo–

gici~n,

paree qq'iJ

:l

fait Un

C0tlr5

de

/ogÍ'fiU;

IDBÍS

quand

ji

taut v'enir au fair

~

a

l'applicatiot), fa.

logi'{'!'

_fe rrouvc

fn déf3ur: ppurgu01

~

c'ell paree qu'¡l aval! Jelté une

!'onne fen¡enee, n¡ais qu'il l'a mal cultivlfe. ·

D Ífqns aujfi que le

fuec~s

dl' la

logÍ'f"6

artiliclelh!

~épend

l¡¡:aucoup de la

lo¿;Í'ft«

naturelle: celle-ci yarie

{X

fe rroqve en ditférens dcgrés ciJez les hommes. Te!

f

omm.e te! efl naturellerpcnt plus agile

OlJ

plus furr que

on camaracje, de

m~me

te! efi meilleqr logicien, c'e0-

-9ire

'l!l'il

a ph¡s <l'o¡¡venurc d'efprjr

&

de folidiré de

ugement.

L'expéri~nce

prouve qí¡'enrre douze difciples qui étu-

9ie~onr

la

m~me

fci,::nce (bus

le

mé'me majrre,

il

y aura

tQUJOUfS une

grad~tion

qui Yicnt en partie du fonds, en

partie de

l'édqc~tiún; c~r

la

logi'l"'

r¡aturelle :¡cquife

a

\!Ulli fes degrés.

4

vec un

m~me

fonds oq peut avoir

~U

QU

fllO~ns

d'attention

a

le cultiver, OU des cireon–

flances moms favorables . Cer¡e diverfité de difpofitions

Unt naturelles qu'acquifes, qu'on apporte

a

l'étude

d~

~~ logi'l~f:<. arrifici~lle, q~terq¡iqeqt

do¡¡c

l~s

prqgrc!s que

,

on

y

att.

~QGIS,

f.

m. (

Qr•mm.)

c'ell la malfon entiere qu'

on occupe. On

a

fqn

logil

d~ns

te! quartier,

&

l'on

a

fon logemen! en te! endroit de

1~

maifon.

LO

G

~

&

rE ,

f,

m. (

4ntit¡. gru'l·)

,,,.tr•••;

no

m

·@'un

~aglllrat

tres-difiingué

~

Athenes,

pr~pofé ~our

recevo•r les comp¡es de ¡ous ceux qui for!oient de har–

g-;. I.e ftnar '!'Fm•. de }'1.\réopage, ¡¡infi que les • tres

fnbum¡ux,

~tQi t

obllJtó

~

une redditipn de co¡npre de–

vant les

l•g_iftr~,

&

a ce qq'on croit tous les ans.

~s

log!fln

répqndaiént alfez bian

a

eeux qu'on nom–

fllO!~ ~ ~Qme r~erqur~tiJres pe~uniarum reprztut~áarum;

¡'ll31S

lis ne

r~pondent

pas

égalem~nr

a

nos

m~1rres

des

c~111P1es

en Fra!lce, pqifque la jurjfdiéHon

&

l'infpe–

~~o~

de nqs mawes ges-ce mpt;s qe

s'~teqd

pas

~

toQte

llll~.ll•flrature!

comm¡: ccllc i\es

14¡jf1es

q'Athi:!l~s .

LOG

ll

.faat

encare dilliQg\ler les

logifta

des eurbynes ,

;,e¡,.,,

quoiq uc I' office

de

ces dou¡¡ forres de

ma~mrats

air

la

plor

grande affioité; les uos

&

les

au,tres étoieLH

au nombre

d.c:

dix,

&

l'emploi des uns

&

des aurres roui.oit enrie–

remen.t for la reddition des comptes : mais les euthyn«

étoient en fous-ordre. On doit áonc lei regarder ca

m–

me les aiJelfeurs

d~

loxift;u:

c' éloit eux qu i

reccvoien~

les coll)ptes, les euminoicnr, les dépouilloient, .

&

en

.faifoient leur rapporr

¡mx

logijln .

On élifoil les euthynes, on tiroit au forr les

logijlti–

Si cc:s derniers uouvoient que le

~o~ptab!e

étoit cou•

p~ble

de dtlit, fon caG étoir évoqué au tribunal qui

¡u~

geoit les .:riminels , Entin

tes

lo:s.iftes

&

le,s euthynes ne

connoilfoieQt q.u!' dll f•it des atf::ure.s pécu11iaires,

&

ren–

voyoient la prpoonciation du JUgemcnr de droit

011,\X

au•

tres

tribun~ux

.

Logift<

eO dérivé de . ..

,¡~''"'' <~111pt~r ;

nous .en :1\·ons

vfi la raifon. (

/).

J . )

,

I,.OG!STJQUE, adj . (

Gl9m. )

pris fubllanrivemenr,

dl le nom qu'bn a donné d'sbord

a

la

logarithmlque,

&

qui n'e!l prefque plus en ufage,

f/oyr:{.

Lo G

A–

ll.JTHMJQUE.

On appelle

logaritlime logiftirue

d'un nombre quel–

eouque donné de feeondes, la ditftrenee eotre le loga–

rithm" qu' on rroove daos les tabks ordinaires du nom–

bre

34co''

=fxi'

x

6o =6o'

..=¡:

1",

&

celui du nombre

de fecondes propofé. On

a

introduit ces Iogarühmeo pour

prendre commodément les parties proporx,onuel les dan•

les tables afiron<>miques .

Voyez-en

le ql cul

&

l'uf:•ge

daos los

l>?flit. aflrun.

de M. le Monnier,

p.

61.1.-626,

~

0

2oGOGRIPHE, f.

m. (

!-i~tlr.

).

efpece

de

fym–

bole ou d'énigme conlitlanr priOCipalemenr

dm;

un

tn<>t

qui en conrieot plulieurs

:m

tres,

&

qu' on propoíc a d"–

vioer, comme, par cxemple, dans le

mo~ Rom~

o n.

rrouve les mots

orme , oP"

1

rl,

note de mu.fique,

m~r,

voytz

E!<tGME. Ce mor efi formé de "'"" ,

dtjcours ,

&

de

,

1

,cp~r, lnigm~,

c,efi:-3.-dire

¡,;gff!(

fi~r

t1n mot.

Le

logogriphe

confille ordinairemcnt

en

quclques al–

lulions équivoques, ou en une décompo lili<>n des

mm<

en des parties qui, prifcs féparément, fi 5nilienr des e

ho–

Ces

ditférentes de celles que marq11c le

mo~.

11

tient

1~

milieu enrre le

reb11s

&

l'énigrlje propremenr dite.

Selon Kircher le

l•gogriphr

cO une efpctce d'armes

parlantes , Ainli un

~nglois

qui s'appelleroit

Llo11ard .

&

qui porteroil dans fes :trmes un !ion,

leo ,

&

un

pi~

de

l'afple, plante, qui en snglois s'appclle

nar,

ti:roit

un

log•griphe,

f~lon

cct auteur.

Voye:e OE d,p. • rp-pt .

Le

m~rne

auteur détinit ailleurs le

logog r,phe

,;tie

é ni–

gme qui foos un feul nom ou mot porte 3

l'e(o1

it

lndif–

férentes idées , par l'addition ou le retr>nchcment de

guelques partirs: ce genre d"énigmes

c tl

trCs-con nu des

A

rabes, parml lefquels

il

y a des autqrrs qui en ont

traité eiprelfément .

LOGOMACHIE, f. f. (

Littlr. )

efl un tQot

e;

ni

vlent du gree;

il

lignitie

dljpuu d¡: m ots ;

il

clt co mpol¡i

de

Af)'•t

vtrbum,

&

de

p.•x.o~~,

pugHo;

Je

t)t!

fi.l·s

pour–

quoi ce mot oe fe trouve ni dans Furcciere .. ni dans

Richelet . Ce mor fe prend touj ours daus

l¡ll

feus dé–

favorable; il¡:ll rare qu'il ne foit pas appliq u3ble

il

l'nn

&

l'aurre parti; p<>ur I'ordinnirc te! qui le don

ue le

prc–

rpier, eO celui qui le mérire le m ieu!'C .

On ne peut qu'adrnirer l'¡:fprit philofophique de S.

Paul, cet illufire éleve de Gamalid, quf déclamant con–

trc

routes les frivoles qucfii01¡.s qu'on 3giroit d<: f0n

tem~

dans les tcoles d'un peuple groffier,

&

qui nc counut

jamais les premieres nodous d'uoe taine philofophie , parle

des

l•go111aclti.u

eomme d'une maladie funelle,

ep. Ti–

moth. 6.

11.

4J,

,.,., ,.,,,

Aoj.oo

,u&;tlcr.,

maladic qui

etl

de–

venue en quelqlle Corte épidé:n1que,

&

qu'ou peur

en–

vifager eomme un apana¡:e

<le

l'iltlmanité, puifque toure

la fagelfe Cle l'Orient, una philofoptue fonMI' fur l'eipé–

rience, ta

rev~latian

di"ine

mc!1ne

n

1

oot pu en tarir. le

cours. Mals pourql).oÍ, diract-on,

e~

mal f:leheux

aq~que-t-il for-tout les gens

de

lettres' pourquoi de vaille{

difputes fur les o;hofes les plus viles

6t

les pil1s ridicu(cs

occupent-elles la majeure partie des ouvrages des

f.~

van<;

e'eO qu'il efi

P"U

de

vra1s

fav:ms,

&

beaueOllp de gen<

qui veulent pa!fer pour

l'~tre.

Le mot de

logomachies

peut fe prendre en trois div<r>

feos.

tQ .

Une difpu1e en paroles ou ir¡jurcs;

2°.

une

difpure de mors,

&

daos laquelle les dilputans nc s'c:: –

tendent pas; 3". une dlfpute fur des <>hofes m inimes

(~

<fe nulle imporrance : Homere porle du

pc~mier

fens

jorfq•í'il dit

¡

"Sl' ••

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Úr'ti~JU,t

Jo'fl./(.tr,-•J«••

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