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LIN

x.,j.

&

P-tol'"m~e,

/.

·v.

c.

íj .

Diodore <le Sic-ile en at–

tribqo la fondarion

a

l"té.poleme tits d'Hercute

.&.

d'au–

tres aux H61ia<les, petits- fi ls du S oleil. Quwi' qu' il en

foil de l'0 rigil)<:•fabuleufe de certe ville, elle eut

le

bon–

heu~

<k

.fe

con(erve~,

&

de n'o!tre poim ab(or-b<!e par la

capttalc . Eu:lt:ube d1t que de Con tems elle avo;t encare

de

.1~

répu.tat.ioB .. Elle fe glorífioit de Con temple, dont

Mmerve avo1 pr1s le fuon0m de

Lindi•mu,

&

d'~trc

la

patrie de Ctéobule, un,

de~ (~pt

(ages de la Grece, mort

fous la

70

0lr.mpiade, bomme

c~lebre

par f:t figure, par

(a

br.av~

ure ;

par fes talcos,

&

par fon aimable tille

Cloobultne .

Li"d"

éwit Utl.e place importante, du tems que les

chevaliers "holpitaliers de Saint

J

ean de

J

érulalem

polf~·

doient fl le de Rhocles; elle étoit défendue par une for–

rerelfe,

&

un bon port au

pi~,

avec une grande baie

d1un f<>nd net, ferme & fabloneu:¡¡ .

LINPISFARNE,

Li,disf ar,a, lindisf•"•"fis infu-

1• ,

((Hog.)

lle d'Angleterre, fur la cóte de Northun–

bcrland ' elle perdit

le

D<ml

de

L indisfnrne,

pour pren–

dr~

d'abord celui de

H<~lig•land,

&

enfuite celui de

H•'J.–

lsfall<l,

qu'elle porte aujourd'hui,

&

qui fignifie pare•l–

lemenr

i/~

[ai1111• ,

Le nom de

Lindisf.trn•

dérive du

breton,

lyn

un: la

e,

un marais .

J7oyer.

fur l'l le me!me,

le

1113.01

f'Jo,L\'-ISLJ\.ND (

Glog. )

LINJ).KOPING,

Lid~-fo.rftm,

eGi og.)

petite ville

do Suede, daos· la Wellro-Gothie , lur le lac Waner,

a

l'embouchure de la L ida

dan~

ce

lae,

a

2 milies N.

O.

de

Skara,

30

N,

O.

de Falkoping, 28

S.

O. de

Mariellad.

Long.

Celan •Cellius, 38.

f4·

f ·

/,,t.

f~·

2f.

41.N.DSEY,

e

Gl•g.)

contrée d' Angleterre en Lin–

colnshir.e, dont elle fait une des trois puties; elle

a

con·

fe rvé l'ancien nom de· oette province, qui s'appelloit en

latín

L indifT<Z.

L 1 N E'A 1RE ; atij.

e

Mt~thlmat,)

Un probleme

li–

,.¡¡zire

dl celui qui oladmet qu'une folmion, ou qui ne

peut ,erre ré(olu

~ue d'l¡n~

feule facron.

J7oy•z

p

Jt

11

LE

M E ,

&

DETZ: R~ll!'IE ,

On peut dé finir plus euél:emenr encare le probleme

linlt~ir• ,

celui qui eil

~>é(olu pa~

une équatioo qui ne

monte qu'au premier degré; comme fi l'on demande de

troa ver une quantit6

x

qui (oit égale

a

a

+

b,

on aura

l'équatio~

/in/aire

ou du premíer degré,

x-=a

+

b,

&

le proble me

tinlaire ,

Comme routes le; équarions qui

I)e

montent qu'au premier degr<f n'ont qu'une (olution ,

&

que toutes les :tutres en ont plufieurs , on volt que

cette feconde définition fevient alfe?.

a

la premiere, ll

faut cepl'ndanr y m:ertre c;ette reflriél:ion, qu'un probl c–

m¡:

linlair.

n'a v6ritablemem qu'une folu¡ion poffibl e

ou imagioaire; au lieu qu'il y a des problemes qui n'ont

réellemenr qu'unc folution poffiblc; , quoiqu'elles e11 ayent

plufietlrs imaginaires; ce qui arnve

li

~'équation

qu i don–

nt la [olution du probleme efl d'u11 ' degré plus élev é

que l' uoité,

&

qu'elle n'ait qu' une racrine réelle

&

les au–

tres imaginaires .

J7ove>:.

E~UATIO N

RA.CINE . Par exem-

ple, ceue équation

x

3

~ a

3 ,

n'a qu'une lolution poi–

tibie , favoir

x = a ,

mais elle en a deux imaginaires, fa-

voir ..-

=-

~ '

+

V

::P•.

Ainfi le probleme n'efl pas

.

~-

·-

4

proprement

linlaire. Eruation lim!aire

efl•celle dans •la–

quelle l'iuconoue n'efl

~tewC:e

qll'au premier degr<! .

Voy.

DtMI!!<SION .

.L es quautités

/i,l raíru

(bnt celles qui n'o nt qu'une

<iimeniion: an les

~ppelle

linlraires

par les rappons qu'

elles om aux limpies ligJleS,

&

pour les d!Ctinguer des

quantii<!s de plufieurs dimeofioos qui repréfentent des lur·

faces ou des falides , Aiuli

a

efl

un~

quantité

linlrt~ire ,

au lieu que le prod uit

ab

eft une quantité de deux di–

menfions qui repréfeo(e le produit de d"ux lignes

ab,

c'eCI-a-dire uo parallélogramme dont

a

!eroir la hameur

&

b

la !:>ale. C cpeudant l'expreffion

a

b

eC!

quelquefois

linirairf,

par exernple quand elle déligne une quatrieme

proportionnelle au x trois quantités

~ ,

"•

b;

car l'on a en

•lo

ce cas

1,

a :: b .

-=ab;

ainfi

ab.

exprime alors une fim-

'

pie ligne, ce qu'il faut bien obferver , le dénom inateur

1

éram (ous enreodu.

J7oye>:.

Di v·tSIO "!

&

M uLTIPLt"

CATION .

(0)

L 1N E 'A L , adj .

e

JrtriJPr.)

le dit de ce qui efl dans

J'ordre d'une li!(ne. Une fubfiitution ell gradqe\le

&

li–

Hial•

lor('que fa

pro~reffion

(uit l'ordre des lignes de de-

gr~

en de17r6 .

(A)

·

L l N E

11.

M

E NT,

C.

m . (

Divin. ).

tfait fiui ou pe–

t its figues qu'on ablerve dans le vifage,

&

qui en fant

la déiicatcífc. C'efl ee qui falt qu'on confervc toujours

le m€me air,

&

qu'un vifage relfemble

a

un aurre .

LIN

447

C'efl

pu-t.a

que les Phyli<>nomilles prétcndent juger

du te1npérament

&

des iuclinations .

Voye>:.

PHYSJoso–

J,I lE

&

VJSAGE.

Les Allrotogues, D evini

&

autres

cbarlatans ,

-s.,i1n 1-

gineot aum corwoitre par ce moyen qu.elle doit e rre la

!)onn.e ou m auvaife fortuuc d'unc per[o nne.

{.lNIFICIUS LAPIS, (Hifl. nat. )

pierre inconnue

qu1, fi t'on s'en rapportc

a

Ludovtco D oleo,. avoit la

"I<C.rtu de

guéri~

le mal caduc

&

un grand nombre d'au–

tres m:lhtdie.; ..

Lf N G

A

M,

e

Hi/ioire

des

lndims .

)

autrement

LINGA N

ou

LING

U M ;

divinité adorée dans les

Indes , fur-tout au royaume de Carnate; cette divin'té

n'eíl: cepeudant qu'une itnage ins3me

qu'otl

trouve

da.ns

' '?us les pagod-s d'lfuren. Elle offre en lpeétack l'u–

mon des pnneipes de la génération,

&

e'dl

a

cettc idée

monflruou!e que fe rapporte le culte le pl us

rcligieu~.

L es bramínes le font refcrvé le priv ilege de fui préCen–

rer des offrandes; privilcgc dont ils s'aoquittent avec un

graJ?d refpeél:

&

q uam ité de cérémonies . Une lampe

allumée brule conrinuellement devant ceuc idole; cctte

lampe efl· environnée de plufieurs autres b•anchcs

&

fhrme un tont alfe1. fcmblable au chanjetier de> ]uifs

qui re VOÍ[ dans !'are trinmphal de T itos; mais les der–

nieres branches dn candélabre ue s'allu ment que lorfque

les bramines font leur offrande

3

l'idok. C'cfl par cee–

te repréfentalion qu'il prétondent

enfei~ner

que l'etre

fitprcme qu'ils :¡doreot fous le no m

d'l[11rm,

efl l'au–

teur de la création de tous les animaux de différentes

cfpeces.

Voye>:.

de pl us grands détails dans le

chri(lia–

nifm•

des btdes

de

M.

de la Croze, o uvrage bien cu–

rieux ponr qui fait le lire en philoibphe .

E

D .

J . )

LINGE,

f.

m, (

Gramm. )

il

('e

dit en l(énéral

de

toute toile mife en reuvre.

11

y a le

¡¡,<~•

de table, le

/i,ge

fin, le gros

linge ,

le

lin!(e

de jour , le

lingc

de

nuit,

&c.

Vóy•r. l'articlc

ToJ LE .

L 1 N GEN, (

Ge'o,~r.

)

vil le d' A llemagne dans la

Wellphalie, capitale d'un perit comté de méme nom

que le roi de Pru (fc polfede aujourd'hui.

L ingcn

cll fur,

l'Embs ,

:1

n

lieues N. O , d'Ofnabmck, lf. N . O .

de Munfler .

Long.

2f. f .

/.~t.

5'2·

32.

( D .

_"/f.)

CINGERES ,

f.

f.

( Commercc.)

femmes qui

fon~

)e commerce du !ioge

&

de la demelle; elles s'appcl–

lent maitrelfes

ling•res,

toiliercs, canevaffieres. ? our

~tre

re<;ues

a

tenir boutique, il faut avoir été apprentil–

fe deux ans : les femmes nuriées ne (ont point ad mi–

les

a

l'apprenri(Jage ,

&

chaque mai1rclfe ne pcut avoir

qu'une apprentilfe' a-la-fois. E lles vendent t<'UleS Cortes

c:le marchand.ifes en 61

&

cotan; elles cootrac1ent

li>n~

le con!emement de leurs maris ; elles onr quarre jurées,

dont deux changent tous les ans, l'uue

fcmm~

&

l'au–

tre fili e .

LINGERIE,

f. f.

il

a deuK acceptions; il fe dit de

l'~ndroir

delliné dans une grande maiCon

a

Cerrer le tin–

ge,

&

de tour commercc en tinge, commc dans ccue

phrafe, il fait la

lingcric'

ou le

1110[

/ingerie

re preud

dans le m eme (ens

qu~

dans celle-ci : il fait la bijoute–

rie.

LINGHE , LA,

ou

la LINGE,

( Gtfo!(. )

riv icre

des Pays-Bas; elle a (a (ource en Gueldrcs dans le haut

B~tu we ,

&

tombe

a

Gorkom daos la M eufe.

( D .

J.)

LINGELLE,

Í.

f.

(Comm.) Voyo::;

FLANELLE,

LINGONS, (

Géogr. anc,) L ingones,

dans Tacite,

nom d'un ancicn penple

&

d'unc anclcunc provincc de

Fraoce, l\ujourd' hui le

Lmtgrefi.

Célar ell le prcmier

qui ait fait mentían de ce peuple; 1! lcur ordoune de

tui fo urnir du fromem qu'its recucilioient en abondau–

ce, au rapport de C laudieo,

!l.

ftilic, v.

94·

.Strabon

a corrompl\ le nom des

L ingones,

car tamót il les ap-

pelle

Liggonu ,

&

tantó t

Lincafii .

.

.

C es peuples , auffi-bien que tes

JEdm,

eur~m

le m re

d'alliés des H,omains; ce qui fait que Pline les appd!c

LinJ!.OIIIN fa;:derati'

De Con tems ils étoient a!tribués

a

la Gaule belgique,

&

dans l_a !nire ils

~urent ~is

dans

la Gaule celtic¡ue . Comme liS ront fitues au mlbeu de

ces

denK Gaules, il n'ell pas éton nant qn'il> :¡icnt 6té

aur-ibués tantót

a

l'une,

t~ntót

a

l'autre.

Tacir<;,

hifl.

liv. [.

f~it.

mentían de

:ivitas Lixgo·

num

·

maís pat' le mot

&tVttas

on ne dott pomt eoteu–

dre

1~

capitale feulement, il faut cn(endre ront le pays,

folum L íng onict4m. comitatnm L ingonicum,

pagr~m

L !n–

go.nicu1m,

qui 6toit

tr~s-opulcnt

au rapport de

f

ronun,

"&

qui fournit

"fO

mille hOIIJlllCS annés

a

l'empereur

D omitien . '

.

Auffi rner-on (ous la dépendance des onaicns

L<~~gons

une grande quamité de

p~ys ;

fitv.<:>ir l.e pAys des

Alt11arii,

te Duefno1s, le Léc;o1s,

le

DIJ éno:s (

au¡our~

d

'h.ui

le. D ijooois,) l'Ouchois , le TonoerrQIS, le Baili-

gny,

\