•
LION NE', adj.
n• term• á<
Bl•fo,,
G:
dil dss l.!o–
p~rds
ramp3ns. J..,éop:¡rd
d¡:
BreJre, d'oT.,
a
u
léoparc;l
Jior-i11
de gueules.
L
1
O N
S,
{
G log.
)
e
n la ti orllocieroe ,
.L<PJ#ÍNW,
petite
vi\le de Fra
0
ce daos fa
ba.ur!' Norm3Qdre , el)tre le
V
e–
x
in norm\lod
&
le p\ly< de .13ray, dans qoc
for~t
dite
la forét á< Lionr,
Cur le pencbant d'un coreau,
a
qu;¡.tre
licue$ <le
Gourna~,
&.
fix
il
fl'pt ¡le a_oueo.
f:,p11g.
19·
10,
lat.
4Q,
;l.f;
Benferade ( lfaac .de),
pJ\qnít
il,
Lio>~r
.en
161~,
Sil
fam.ille
ljc
fo¡¡-
v¡!rit~b)<;:
1)011)
pe paroiífeQr pas frop con–
nos.
lt
vi
m
J.
eol)e
a
la cour,
&
s'y dor¡na p<>ur
p~ront
d~t
cardinal
e
Richeli~u,
e!!
qui pouvojt bien
.~ere.
Ce
<:¡u·n
"!
a de sdr,
deO:
qu' il cm eut >1ne p\lnric;m,
~
qu'iJ
rrouv:¡. le Cecrct d'eo
a>~gmenrer
la fomme fans le¡
car4in¡~,l
M a?.arin,
i\lfqu'~ dou~e
wille )ivres de ce
tl'fl)S-13,
ee qui
feroit vingt-quarre mille livres d\t nO
tri'.
11
4ut
princip~le•
ment
(li
r\!put:¡tiOn 3UX vers qu
1
i\
compofa pour les J?aJ\etS
du a_q¡,
&
fut re<;ll
d~ I'ac~dj!n¡ie fr~n<;oife
l'D
1674;
mai~
J"~> 1n~ramorphofe~
q>Ovide en rondeauJ furem )'_tcu!'il de
fa gloire, C:omme on luí \lQnnoir be'!u<::oup d'efprit, Qo
:¡.
beaucoup vanté fes bo ns
ll)QlS;
q:per¡d~u.t
li
JtQUS
en JU–
geo¡tS, par
quelques,up~
de ccux qu'Qn Q.ous
:¡.
co,n(ervés,
nous avons lieu de l?"l})'er que Bel}fera<je n'étoit pas
meil•
J)'ur
p,laif~m
que l;>on poiite.
JI
mourut
pr~fque
oéj:ogénaire
en
IÓ9Q,
d'Urle
faign(O~
qu'on luÍ lit f>OUr le préparer
~
l'of'\!ra¡iol} de la rai)le '
l.-e cl)irorgien lui piqua l'artere:
dir'!-1-Je d:¡r¡s eette
~onjqnéj:ure, her~ufe!J)ent
011 n¡alhell–
reu(e•nl'.n<
? (
(>.
J.
)
L
1O U
BE,
C.
f. (
M4rine
. )
~'efl
U
OS!
en¡a.ille que
l'qn
(~it
ROUr enter un bout de mit fur la partie qui l!fl
refl~e
qebout, lorfque le mát a
ét~
ro,-._¡¡11 N .r
)JO
grof
tel]ls,
LlPARA, (
G!og.
" '"·)
la
phu grande <jes ill's ap–
p~llé<;s
.f-ip,r4, Li¡,.rr9r""!,
ou
I,ipar.,.¡¡,.,. il•(llll.e,
~utrGment
dites le$
,¡_.,
Eoli(r
1
ou
Vulc4.iel!nn ,
On les
nom
a
A<<#<fC',
I,iptp"d!.
du
fOÍ
l.,iparus,
a
quí Eole
fuccéda. L a ville capitale prit au ffi
le (uroo m de l'isle.
Les Sicili!'ns
l~s i'PPellen~
!'une
~
l'autre
.f:tift~ri ,
TToy,
J..JPAR} ,
.
LIPARIL
PIRRR~
DR, .(
Hifl.
n(lt. )
pferre fort elli.
mée des anciens,
&
a
la¡¡uelle, fuivam "leur colltUtne.
jls. amibuqlent
l¡ear¡~ql)¡¡
de vertus ridicules , On la ti·
r01t_ d!l (,.ipara, !'une des
lle~ Eoli~[tnes.
ÜQ dit qu'ell.e
étq1¡ de
1:¡
grq!fe11r d
1
r¡ne norfette, d'une couleur grife,
&
.tres~faclle
a
écrafer entre les
doi~ts
. Plurieurs O¡JtU•
r,IHles croíent que e' étoit une
pierrc;·pone!!,
~IPARl,
(
Gt!og,.)
par les anciens,
LipiJir"',
jle de
la mer Méditerran<!e, au oord de
la
Sicils:, doot elle efl
c.o~'P\'
une annexe
r
C'e!l la plus g.r;mdc des ! les de
Li–
pan,
auxquclles elle
a
dol)t¡é Con norn . Son s:trcuit peut
~.tre
d'environ
di~-lluit
·qÍiÍ)es .; )'air
y
efi fa!IJ ·
&
tem–
péré. Elle aboude en grains, en
ligues~ ·
en nufins
&
en
poi{!on. Elle fqqruir
'\U$
du bitume , du foufje, de !'a·
lun,
&
a plurieurs fources d'eam: cl¡audes.
11
ne faut
pas s"en étonner ;
ell~
a cu
d~s
volean
S,
/!f.
e'e(\: peut"':'
bre de la qu'qfi venu le norn d'N•s
Vttlcani''l"~".
El–
les
or¡~
tou¡ours fui vi la deflinée de la Sicile . La capiT
Jale . dont nous allons dire un mor
1
s'appello
l\~ffi
Li.
¡art.
(D.
:J.)
-
L 1
P A
A
1,
(
G!ogr.)
ville capita!e de !'!le <fe
m~me
nom, avec qn
évécl¡~
fuffragant de: J\4effine. Elle efl
pien ancienne, s'il e!l '!rai qu'e!Je fut
batie
avant le lie–
i¡e de. Troie,
&
qu'Üiylfe y
vin~.
voir Eole, ,fuccelfeur
S~e
L rpar!IS '·
fond~teur
qe
cett!' v1lle.
Les
~rparls:n~,
au rapport eje :Oiodore de Sicile, étoient
vne
c~loníe
<les Cnidic;qs',
qJ~.tion
greque, originaire de
la Cane; •ls
fond~r~¡¡t
d'ab_qrd en
~icile
une v¡lle, g_u'ils
oom':Tlerent
Moeya,
&
pms
~·~t¡¡P.h<c;nt
a
I.,ip.pr4.
Dan~
l.a
furte
de~
teiJls les
Car~hagfnqis
s'empaferent de
Lip•–
r~,
fous la cond'!ite de Hirnilcon,
&
luí" "impqfl'rc:nt un
tnbut
d~
cent talens . Lorfque les Romains
fur~nt
vain–
q~eurs
des
s;~rt~agJ~q!s, il~
le'!t firent perdro la fouve–
r:amet.é de
Ltpara_,
qur felon
le~ app~r~nces, <j~VÍQt
colonio¡
romame, car J>hne,
1•??·
Il/
1
ch<>p. ix.
ell parle en ces
termes: Llpara
fUI»
dvi-
Romanor.-m
Óppiáo.
·
. Jo.n H .44 8¡lrberoufie ruina <le fond en CQil]ble l'an.
c;renne vrlle
d~? Lip.;r~,
fit'!éc fur
Uf!
rocljer efc;¡rpé,
~
qu!' la mer b'\rgnort en P3.ttle.
U
emiJleoa captifs en Tur–
~me, ~?lufieurs
milliers '
~'habitons
du pays; ·tnais Char–
les-QJ:!rot répara cene vrlle de
Con
mic;nx,
&
e!J
fit one
place forre .
El!~
en rituée
a
envirqn quarí\llle milles de;
la cOte fe_p_(eqtnonale de la Sicile .
~o,.g.
33·
lql.
38.
3f·
(D.
'J: )
•
.
!--
1
P
A"R
I
S,
C.
m.
(.!fifl.
1.a1.
Icht.)
o'eft-3.-dire,
porífon gras •.
~
en, elfet, c'cfl un poitlon qui
a
beau–
coup de
¡¡ra11f~. ~on_d~let
rappone .que
· ¡•¡yan,~ ~ardé
~~~elquo
tems, 1l
1
avo1~
trouvé
f~<l'!-eg
buile.
{1
~o~-
LIP
p~re
la
t!t~
de ce poíílon 3 celle <\'un l:tpin .
s~
bouche
.ell peti<e;
il
n'a point de
d~11~;
fes écailles fonr ¡><.'tites .
JI
a uo large trait qui s'étend le long du corps depuis
Ja
t~re
jufqL1•a
1ª'
queue; deux nageoires pri:s des ouies.,
c;l~ux
:¡u-de(fous, une entre l'alliiS
&
la queue,
&
C!lfiu
une fixi!'me Je lons du dos ;
la q11eue
dl
fourcbue.
R
ond./li/J,
J,¡
!>••fli.•r
J.
m.r.,
_fi7J. IX.
. . ·
L.rJ>AAIS,
(Gt!ogr. a11e.)
rrv1ere de C1lrce; felo11
Plioe,
Ji'fJ.
V.
cbap.
~xJJij, ~:lle
eouloit aupres de Soloe,
perite :ville de cette provioce;
&
ceux qui s'y baignoient
~t(>ieQtoíots,
camme
li
e'eüt été
ave~e
l'huíle, dit Vi–
truye. Le
mot
J'...ip~tri.r
J1
aJf~.z.
de ra port avec
~~~&~ir,
$'ar, lni{<mt,
q~i
vient di'
~¡,.,,,
gr.;i
<.
(D.
y.)
f,.JPIS,
PlgJ!. Jl.E r.>E, (
Hifl.
na.t.)
nom d'une
pi~rre
qui fe trouye en Amériq ue <laos le Porori, pres de la
:ville
QC
Lipi,r .
Elle en intérieurem!'llt d'un
~leu <l~
[Q.–
phjre
!1
vec un pe
u
de trant.'par.ence . .Elle e!l tres·llure.
c!'c
d'un goQr fi
a~=erbe, qu'~lle
ulcere la langue,
6
011 !'en
!11/procb!.'. On
1~
pulv.érife,
&
alors elle reíft:mble
1
de
l'i¡)digq, exc!'pté que .fa couleur e(l
plu~
elaire. C'e!l:
un vi<;>lent ¡¡.Origgeot;
OIJ
en
m~
le dli\DS
de~
empla.rres .
~1
y
~
lien de croire qqe Cfltte pierre doit .fJt epuleur
¡
}lne pyrire virriolique
1!{.
cuiyreufc, qui s'efl déeompo–
fée,
&
qu.l' c'r.!l: du vitriol que yiennent ,fes propnétés .
:Voyn
de Laet,
de /qpi!/i.bur
&
l(<'!'mir..
.
LJPO!V¡E, .f.
rp. ;ern~e
.á<
(::h)f"Mrgu;
1oupe gra¡f–
feufe, ou tume\!.r
form.ée par la grai!fe c!paiffie daos les
_!:ellul¡:s c;le la membr;me adipeu(e.
11
en
vien~
par-tour ;
.011
en
voi~
f!)r•tou.t de monllrueufes entre les épaules .
On voyoit
il
y a quelques années
a
PJiriS, un homme
.av!;C une
tt,tm~yr
grai!fe\IÚ:, qui
s'é~epdoit
depu_is le col
jufqu'au bas qu dos. On dit qu'¡m coup de p<:>mg entre
l~s
deux
ipaulc~
a été
1~
caufe premiere de c:ette con–
ge!}ion de fucs, fous le faix de
Jaqu~
lle eet horume
a
plié pendanr plufieurs années,
Voyet
Lou.PE.Lipom<
e~
UQ mot 9ui
'17ÍeDt
au grec
~·-
.. 1-'-,
form~
de
~¡
...,,
.J.p,,
grailfe, (
T)
LIPQPSYCHII;:,f. f.
(Mulec. )
état de défai!–
lance otl le pouls tnanqlJe,
& · otl
la ehaleur naturellé
commenec
a
.,_ban<!onner le corps.
Ge
termc; dé•ive de,
Ain-•,"j',.ba,t/.o»•u,
4
,j.v.;t•
(4
vie.
C'e(t un mot en•
tierement fyool)yme
a
lipplhyrnie .. Vo;¡ez
LIPPTHYMI&
&
Sn1col'E.
(D.
:¡.)
·
L,IJ'üTHYMIE,
f.
f.
(M<dec.)
ce nom efl
com–
pofé deS
4e"ux
.mats grecs,
),..,.,..,
jJe
quitte,
l!Jf.
3-·~·•.,
r.fprie, 60Ur4g<;
ain(j littt,alement
lipothymilf
rignifie un
állai/fenunt á'efprí1,
un
át!co"'""'g~ount.
On regarde la
Jipo(l.ymi•
comme
1~
pren¡ier dc:_ijró de fyr_tcope;_ une
efpece d'6vaoouifTement )égcr,
OU
les fott!Ól1005 VItales
font un peu dimim,H!es, l'exercice des feos {jmple m ent
fufp.;ndu, av.:<:: un
commen¡:ei.Jlen~
de p&leur
&
de re–
fro9i!Tement. 'on a remarqué que cepend3nt alo¡s
les
m~l
ades "confervqleQr
Ja
fac1,1lté de penfer
&
de fe re
l._
fouvenir.
Q~
diffipe
ordin~irement
cet
j!rat
par ¡¡uelq,ue
odeur un peu forte, fuave, ou defagréable, ou par
1
a–
fperfiqn de
}'~u
froide Íl¡r )e vifage; ri or) n'y ramédie
pas
pr0mprement, il devient qne fyncope parfaite; les
cauCes en foot
le~
rpémes que celles de l'évaooui!fe–
m~nt. ~vee
cette feule différence qu'elles font un pe.u
tnoins <1élives;
&
comme cjans tour le refle la
/ipot/;lymie
n'en
diffc:re <]Ue par degréS, QOUS renvoyons
a
cet artr•
ele.
Voy<:e
EVANOUISSEI\It:>JT.
(M)
- LIPOU,
C.
m.
(
Hifl,
de
la Chin<.)
le
lipou,
dir le
pere Lecomte, efl l'11n des grax¡ds tribunaux fouverains
de l'empire de la Ghine .
11
a
infpeétion fur
taos
les
mandarins;
&
-peut leor ·danner ou 1eur 6ter leurs em?
plois.
11
"préijde
1\
J!obfervi>tio_.q
~
au maiotien des an–
<;ielllleS coílrumes.
11
re'gle· taut ce qui
regard~
la reJj,
gion, les fcieQc:es,
les
¡~ru
&
les affaires éttang.,res .
l7o
y6:¡:; LI·-PQU.
(a.
J•
)
LIP.PA,(
G!ogr.)
Lift/'4¡
vilte de Hongrie, prife
&
re
prife plufi<>IU< fois par
les
Tares fur
les
lmptriaux;
mais en{in les Tqrcs
~·en.
c!tant rendas m altees en r69r,
l'abandonnerent en IÓ9f, apres en avoir
d~mpli
les for–
ti6catiqqs.
l;lle
efl au bqrd de
1~
riviere fur une mou–
tagne,
a
<¡U~tre
ljeues
N.
E . de Témcfwar, trente N .
E.
de &J¡nade ,
I,•'W·
40. 3S'·
/a;.
4f· ro.
(D.
:J.)
L
1
P
PE, (
Glog.)
cQmté
&
¡¡etit étar d'Allom3gne
<
fur
11\
rivfl!re de m'me nom en Wenphali!' , entre les
o!vc!chés de P'}derborn
&
de Munfler, le duché de We!l–
phalie, les c;qmr<!s de: Ravenfperg
&
de Pirmont. Lip·
pnadt en efl la capitafe ,
Ludolpbe Kufler,
\ID
des premiers Grammairiens de
c:e fiec:le étoit du eemté de la Lippe.
11
fit
fes feules
d~lices
de l'étude d"" mots gr¡:cs
&
latins ,
&
n'eut
Ja–
mais d'autre goUt. On pr6tend qu"ayant un¿·our ouvcrt
les
_pe_nfée~
de .Bayle fnr les
comete~:
,
. e n'efl-13,
1 ,
~IJt·J~,
ea
1'!
¡euam
fur la table , qu'un hvre de rai-
" ron-