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LIQ

gantc qu'il ell poffiblc, i! .cll bon d'cmployer les deox

(C'lS

coO\'enaDictnenl

reéhtit~.

Le [el conténu daos

cene

¡;~.,,.,,.

•!l

un

tC,~

am::no–

niacal

huileux ou fa voneus ,

e

efi-i·due codwr ou

p~nttré

'.J'builc:

de cmne de ccrf,

&

d'huile de fuccin,

que les Q:ls refpeéHrs oot rercoo avcc eus, lors mfme

qu•;ts ont tté

reaifi~s.

C'eil un remede moderne qu'oo

c~lebre

priocipalc–

mem comme ami-fpafmodiqoe,

&

dcfobllroant,

dar.<

les mahd·es nervcofes des deos [eses,

&

priodpalemenc

pour les fcmmo:s, daos

lc5 paiJions hy!ltriqu

, dws

les fupprellioos des

re~

les,

&<- (

6)

LIQVEVR DE CRv TAL,

(Cbimi~.)

c'etl:

;>ropre–

m<m la

ln~rne

CI\Ofe que la

/i'/IUIIY

de caÍIIOll •

f'")'."-

13 ñn de

l'artide

CArLLOU. C11r 11 y a une analo;¡1e

parfaite quaot

i\

la compofition intérieure ou chimiquc

entre le caillou

&

le "raí cryllal de roche,

le cryll•l

vitrifiable.

Voyez

CRYSTAL.

(ó)

LIQUEUR ÉTHÉRÜ: de l'robeoius, (

Chimie.) Voy.

E'r

HE

R.

LIQVEUR FOMANTE,

ou

ESPRIT FU tANT de Li–

baviu<'

le

hi...ie.)

On connoit fc>US ce nom

le bcurrc:

d'~min

plus ou moín.; l

iqui

de. Cene

lit¡Mtur

ti~e

(on

nom du chilnitle qui J'a

fa.it

connoitre le

prcmlt~r,

&

de

r:

propriété lin)luliere

de

rtpaodre continuellcmeot

des fumécs bhnches. On peur la préparer ou en dithl–

lant enfemble une partie d'étain

&

trois psnies de fu–

b!imé corrofif, on bien, felon le procé_Jé de

tah_l, en

dtfbllant enfemble part!cs

~gal~s

de

fubluné corrohf,

ot

d'un amalgome préplré avcc quatre panies d'é1aio,

&

cinq panies de mercure. On dillille l'un

&

l'outre

mé–

lange d1ns une coroue de ,·erre,

~

laquelle on sdapte

un réctpícnt de verre qu'il etl: boo de teuir ploogt daus

!'eau froíde.

La

li'{ll<ttr fNmante

de Libavin• anire puilf¡¡mmeot

l'homidité de l'sír, Ires-vrailfemblablement paree que

l'acide maria fttrabondant qu'e11e c.ootient ..

y

efi

d~us

un 6rar de coocentrariun peut-!tre abfolue, du-moms

tres-confidérable. Ou etplique rri:s-bieo par cene pro–

p,iété l'érupuon ab nd•nre des vapeurs

tri:s-fennbles

qu'oo peor ml!me appeller

~r.¡¡iern

dans cet ordrc de

phénomenes, qui s'en dé13chent f•m celfe. Ces vapeUI s

font compo!""te> de l'ocide quí s'évapore,

&

d'uoe quan–

tité confldéroble d'eau de l'at·nofphere, qu'il auirc,

t

a

laquelle il s'unir. Ce phénomene nous parolr a' oír

beaucoup plus

d'analo~ic

avec

la faolfe précipiraLion,

celle de la diffolurioo de mercare par l'actde mnrin par

exemple, qu'avec l'dfervefcence, auquel le Ircs·eflima–

ble auteur des notes fue la chim•e

de

Lemery , le

rap–

porre.

L a

li'{ttmr

fun-.a>tte

de L ibavius précipitc l'or de fa

di!folution dans l'eau ré¡¡ale foos la forme d'nne pou–

dre de couleur de pourpre, quí étanr employée dans

les

ver~es

e lorés, daos les c!maux, les cou vertes des

parcelamos,

&c.

y

prodnit cene mogni6que couleur.

Ma•s

la propriért la plus píquante pour la curiotité

du chimifie dogmat'que, c'efl eelle que

M.

Rouelle le

c:~det

Y

a découverte eout récemment, favoir,

d'~tre

propre

3

la produaion d'un tther. Cor

1°.

cene dc!–

couv_erte fati>faít

a

un

probl~me

chimique qui exen;oit

depu1s

long·tems le< ardfles , úns le moiodre Cueces;

&

elle et

l: pl11s précícu

fe encnre, comme coofirmaot

un potnt

trC:s-import.Jn[

de doéhioe cbimique, favoir le

dogrne d

e lo furabooda

nce des acídcs dans les fels mé–

talliqocs,

&

de leur étnt tmment de concentration fous

cette forme.

(

b)

LJQUEUR, oo

hu;¡<

á'hai>t, (Cbimú.)

c'eflle

nom vul,gaire de la dílfolotíon d'<!raín par l'eau régale .

Voyn;

E

T A 1

N,

(

Hifl.

uat.

M111lr.

&

.Mita/l. )

Lr

QUE U R ,

ou

bu;¡~

dr m.ars,

(

Cbimír,

&

M•t.

ml.i. )

Voy n

a

l'arttd<

MARTIAUX, (

R<,.,udo

.)

LIQU.EVR, OU

~1111

mtrcurú /le, (Chimir,

&

Mat.

mld.

l

Voy·~

rartid.

M

ERe

u

RE. (

Pbarmtlc.

&

Mat. mld. )

. /:IQUEUR, ou

b.,;¡, de m<r<r¿n, (Chimie . ) VD)'<'t.

"'

artule

1\.lERCURE, (

Ph..-m<tc.

&

tl1ar.

mlá. )

LIQUEUR MINERALE ANODYNE d'Hofflllllo,

(Cbim .

&

J11.,t. m/ ::1.)

on ne faít pas politivemcnt quellc

e~l

~a

lu¡ua1r

que le célebre Frideríc Hoffmsn employoot

o_os le nom

de

b

lit¡u~;¡r minlral~

a•o:J,·;u:

m~s

on

fatt

~rfa!temem

qo'il en riroit le princip.! .-lfeotíel, oa

1~,. P~'""'~

e tfentiels des produitS de

la

ditl:íllatioo de

1

cfpm·de-vm avec l'acide Yitrioliqoe qo'il a le premier

reoou\reiJé .

'

'>elon h defcripri_oo qu'Hoffman a lojlfée de

f.on

pro–

c~d~,

# f.

;

J[

chnn

li•.

fl.

obf. xrij.

íl

ell

cloir

qo'íl

i:,

3

po¡or obtcnu d'ét!'er, mais feulement ce qo'il a¡¡pel-

av

quc!qoes anc1ens cbim·lles , on

~frril «••~

¿,

LIQ

<•tln•f,

qoi n'efi 3urre eh fe que Je l'efprit-de·\"ÍO

tr~~uu¡n:nittue,

emprdot

d•ou~ lé~cre

ud-.:ur d•

¿.ther

dtl

f•ns doutc

l

une

¡><:tite portion de cctt« fublhnce, qu'on

o'en f3uroic pour

rJnt

f~

fer

r

Ice

m

en-t conntu.,

C:tvair, la reailicarion

&

h

précípitarion pu

1'<-~~o.

1:-1

i–

rman a o':>1eou iecoodemem un efpN fulphureur,

'o–

latil,

Jom

il nc s'dl pas nccupl!;

&

une b<>noe qo•n–

rité d'huilc éthérée, plus pef:totc 9u

e l'ctu,

qu'il appcl–

Je

.úfiJ~ralij]i~HII•II

f•lpiJIU'

vitri•/,;

IJJtlt.iy

••m

i•

h~f•t·

d.i

fo,..m

.i,

&

v~rtt•

olf'•m

'l.lirrioli

•htl~~.

c

·~n

ce dernier produit conou •uffi parmi les chimi–

A.es

rres-tnoderne~,

fous

te

num

d'b11tle

""

t~i.11,

qu•Hof–

fmo

n célebre uniqoemem ; c'efl de ce princi¡>c qu'il dit :

f'JMI

fJtrlaJu

"'

nudr,Jo mihi

[~tllf. ,.,l;g;,,~,

&

ras

rgo 11on

.Jt~tis

Jlpr..,.:/ic•rr poff•m.

On convient auffi génér:tlement que l'huíle douce de

vjtriol entre: dans lt\ comporition de

la /,

1W'Mr 1HÍnl,•·

1~

anad)'lu

d'Hotfm:~.n,

&

m~me qu'~lle

en t3\c J'in–

gr<!dient principal

11

efl :\ prc!fumer

~neo

re

que

e

elte

/i'{u~u'

efi uoc dilf<>IUtÍOO

3

fatur otinn, d'huilc do>uce

de virríol, o u dll

in . daos

'"' men ll rue convenable.

Ce mentlrue

coovenabte

rt:lllti\'t:meol

a

''ufage,

t"ll:

évi–

demm~m

de l'efprit-de- vin. Relle "done

~

tilvoír f<ulc–

mem li Hmfman prenoit ,

&

li "" doit prendre les dcmx

premicr< produits de

Js

díllillatiom

de

l'eoprít-de-,•in

avec t•3.cide

vitriolique.

qui oc:

fo,u

l'un

&

l'lutre.,

fe–

Ion cct auteor, que de l'cfprit-1e v'n. donJ la

prem•~

re portiOO en

fimple1nent

{ratriiiiS,

&:

l!l

feC•Hldc

_{rt.t–

grantior;

00

bien du bon elj>rit·de-\·in

rcalfi~

ordmaire .

M .

.Baroo penf< qu ' H<>ffm

m a

expliqut! otln

d

ire–

ment qu'ol fulvoir la derniere ·néthodc, dans ce patTa–

ge de foo obfervotion phyf. chim. dé¡ ciréc:

Hot olun,

([<.

vitrioli

dulu

),

a"Dm.ttic:.m, ruews.

~X'f"']ili

fol.

1Jitur

;,

[piri111 vini

r~tlifttt~fiUJmo,

ip/ilfiU

faporrm,

o:iorem,

&

tJÍrllll~m ~&ll(ert

lfll

o,¡yntJm tu

{etl•t,~a"' '~

umnibus áo/ortbtu

f.:/

fpafi,is U

"lrlfim.tm.

fl

e(l

VT:Ú(:.

femblable en effet que cette di(!;

lurinn d<

l'huile douce

de vítriol. dons

le

limpie cfprir-de-\•in rea fit!' eft la

lirueltr

minlrale a'loáJ'"

d'Hoffman : mais il l'ell prcf–

qu'auraot au moios, qu'Hoffinon préféroit les deux pre–

m icrs produíts de

fu

d1flillation, ou fon efprit dous de

vicriol , puifqn'il le re¡¡ordoit comrne de l'cfprit-do-vin,

mats comme de l'efpm-de-vín déja pourv{l de qoelques

qualités anJlogues

a

celles du prínctpc dom

il

vouloít

le raouler.

Mais c'e!l-13 une queftion de peu de conféquence:

il

lonporre davanrogc de favoir

li

on doit pr<!parer au¡ourd'

hm la

lit¡antr

mtnlral~

anody11r,

avec

l'eforic-dt:-vm

rc–

ai6é ordinllíre. ou avec les dcux pon:ous dufc!rcmmcnt

aromotírées d'efr.rír-de-vín qui font

les

deu~

premiers

produlu de la doftíllation de fix, quatrc,

&

meme dcu x

partÍC'S

d'erprit·de-vin,

ave:c

une

partie

de bon 3cide vi·

tríolique; íl eft clair qu'il f1u1 n'y empl<>yer que l'efpril–

de-vin ordinaíre, paree qu'il oe faut plus esécuter l'opé–

tion qui fouroir ces deux produits;

&

il ne faut plus e•

c!–

cuter cette opératioo, paree qu'el1e ctl

inurile., du-moins

tres-ionparfairc, poifqu'uo de fe, principaut ob¡c!S étant

la produélion de

l'~ther

(

voyez

E ' T R

1!

R

FYDbe""),

&

aer

objet

ét~m

manqué daos l'..,pératinn qui donne les

deux produít.> doot nous parlons, ce n'eR pas

la peine

de les préparer

ex fr•f•ffo,

ou poor eu:r-ml!mes.

11

n'en

efl

p!lS

ffiOÍOS VC"31, COrnme

OOUS

l'aVOOS

~Vaneé

a

la

6n de

l'are.

Er

lf

E R

Frobe>tit,

q11e

la

li1'u"r

,.,,,¡.

rol< aHodyne

d'Hoffmno o'efl dans prefque tnures

les

bou1iques que les premíers produirs de

1•

diflillatíoo man–

qut!e de l'éther, ordinaírement fan'

a~dition,

&

quel'lue–

fois

ch1r~és

de qoelque' gonnes d'buole douce de vitnol.

Fr. Hoffman alfure d'apres des cxpériences rres-rci–

tc!rées pcnJant le cours d'une lon,.:ue pr>uque, que fa

li7..turtr n1111lrale awqJywr

t!'cnir uo

rcmeje

fooverain dana

tnutcs les mtllodies convolfi,·es,

&

qu'clle calmoír tres-

fficacement les grandes dooleurt. On

12

dnnne depui'

vingt ¡ufqu'i quarante gonues, dans une

li'i"""

appro–

priée. On cmploye daos les mc!mes viles. mm a moin–

dre dofe, l'éther de Frobeoius, qni en me!

me

préfc!ra–

ble, comme plus efficace'

a

la

''""""

mrnlral<

'"'fJ)•

,.~.

l/oye7.

E'r

HE.

R

Frobenii .

(

b)

LJQ EUR

nllr< ftxe ouftxl,

(Chimi~.)

Voyn

a

l'arli~l~

NITRE.

LJQ\.TEII R

á~

ftl

dL

t4rtr<, ( Chimi<.)

V6y~.:.

St

L

DE TARTJl.E,

IUI 111tJI

TAATP.E.

LIQUIDAMBAR

,f.

m.

(

Hift.

"'"·

Ju

drog.cx

•t)

lit¡Nirúmb,.,-,m,

off. C'ell, dit M. GeoffToy,

un íuc r

t–

lineux. liquide, gra5, d'one con60ence fcmblllblc } la

tér~benthille,

d'un Jaune roogeltrc, d'on gul\t !ere, aro–

m2riqoe. d'une odeor

p~oérrao¡e,

qoi approchc du R)–

ru

&

de l':unbre.

Üll