LIQ
cp1!
fa1t cooler
l.e
mcrcure vulgair.c ,
&
qu'il croit pou–
n r ttrc
prOCUr~e
2
tOU[C
le
fubllanC<s
tnétalliqucs
1
d'apri:s fa pr.étcotion favorite fur la mcr_curificatioo.
Yoy.
J\,lE.RCUkiF ICA
TI OS.
La
/j'l"'á't/
'"f'""fo
en fclon lui cdlc qui dl proprc
~ l'~u
communc,
a
cenains
fels ,
&
méme
.a
i
'hui.lc.
Jl
la
fpécifie principalement par la
propri~ti:
qu'om les liqui-
41••
de cetrc claffe, de mouillcr le• main• a u d' étrc humi–
de,;, en
pren2ut
~e d~rnier
mot dans fon
fen5
vulgaire.
En6u, il
:~ppclle
lit¡Niáit/ ignle,
cellcs que peuvem
acqoérir les corps tixe&,
&
chimiquemcnt hom<>gi:nes
p3.r l'aélion d'un feu violent, ou comtne les Chitnilles
s'e:rprimcnt cncore, celle qui m ee lc:s corps dan' rétat
de futioo proprcmeot dite.
Voyez
FuSJON,
Cbimi~.
Quelque prix qu'attachent les vr•is chimincs aux na–
tion$
trat,fc<nd:ln[c:~,
aux vftcs profondes, aux germes
(éconds
de
cqnnnilfance• foodamentales que fournilfcnt
1~•
ouvrogcs de Oéchcr
1
&
110tamsnent
1~
partie de fa
phyliquc routcrraine, oq
il
tra;te de
ces
trois
lit¡uiditls,
-r¡oy<::.
Pby/i<.
fubt<r.
lib.
l. foll.
f .
c.
;;¡.
il
fau< can–
ycnir cepcudant qu'il (!tJie dans ce morceau plus de pré–
tent;am que de t'ait<, plus de fubtilités q11e de vérités ,
qu'íl y mo mee plus de fagadtt, de génie, de ver ve,
que
d'~xnétitude.
]e
cro:s <JU'an dait fubfiitucr
3
ccue difiinétioo , rrop
I'Gl\
dé t<rn:¡mée
&
trap peu utile dans la pratique, la
<lillin~ion fui~ante
qui me poro)< précifc, réelle
&
mile .
Je
crois done que la
lit¡Mi.lit/
doit
~tre
dininguée en
liquiJill
primi<iv~,
immédiate ou prapre,
&
lit¡Midit/
("é,
c;:andairc, médiaq: ou empruntée.
La
liquiáitl
primith·~
efi cclle qui en immédiate-
1'\Cnt pradUite par la ch2leur, dant <nus les carps ho–
tpo¡¡_~ne<
&
fixes font rurceptiblos,
&
qui n'efi autre
chale qo'un dcgré de r:tréf é\ion, ou que ce phénome–
ne
phylique,
dont
nous
avons
parlé
au cpmnleoceJnent
de cet orticlc
(voycz
l'"rtule
RARÉFACT\ON
&
RA·
li ESC II)ILIT É ,
Chimie) ,
n'if1lporte
qu.eldegré de cha–
Jcur foit né¡:clfaire paur la praduirc dans tes dilfércntes
c:fpeccs de corps; qo'.;lla ait lieu fou• le maindre degré
de chaleur t:.c>nnuc, comote dans le
merco
re qui reOe
~oulont
fans la tempéuture nptiml!c par le foi¡nntc
&
di¡icmc deliré :1u-deffous du tcnnc de la cong61:u1an du
thcrmomctre de Reaumur, quien ce maind•e degré de
s:haleur, on !'extreme degré du froid que
les
hommcs
om
abfcrvé jufqn'a pr(!fellt (
voy~z
J
l'artid<
FROol>,
Phy/i'{t«
\
p.
187.
col.
1.
l:t tlble des pln• grands de–
grés de traids obferyés ,
&c.) ,
ou bi¡:.n qua commc cer–
taioes huilcs, cc:llc d'amande douoe, par
cn:emp1c,
le
froid
cl!TCIOC,
c'dl-a-dirc la mqindre chaleur de
UIJS
cli–
Jnats fufiHt: pour la rendre liquide; ou que
con1me
t'e:~.u
commune, l'alternativc
de
1'\:tat concret
&
de
l'é'tat
de
lit¡snditl ,
arrive commonéanc:rn Co uJ nos
ycux;
foit en–
fin qu'une torte chnlcur arti6cielle fait n¡!celf•.ire pour
b
praduire, commc dnns les fubnances
m~talliqu.s,
les
1cls 6xes,
&<.
au
m~me
que l'aptitudc
a
la
lit¡uiáitl
1i
it li foible d;¡m
certain~
c<>rps , qu'ils en ayent paffé
paur infuliblcs,
&
qu'on n'ait découvert la nullité de
e cuo prétcndue prOflrÍélé, qu'<n leur faililn< effuyer un
de¡;ré de feu jq(qu'olors inconnu,
&
don< l'etfet lluidí–
:fiant 311qUd
CICil
ne réfifle, en rappart6
a
rartic/~
J\111-
:R. OlR
ARDE.NTtJQY~~
(el
artid~ .
C:1r de ml:me qo'un
grand nombre
de corps,
tal ..
que
tootes les pierrcs
&
tc:rre
pures, avoicnt
été
rcgardt!es
comn1e
infufi.blt..s
1
av:tnt qu'on cQr
d~convcrt
cet
cxtrCme
degrc! de
fcu;
il y
A
tres-grande apparcnq: que le meroure n'a
~té
trou–
v6
¡uCqu':l.
préfcnt inconcrefcible, que paree qu'on o'a
)>u l'obf<rver faus un affe1. faible degré de chaleur;
&
que
li
l'on pauvoit abarder un jour des plage• plus frai–
dcs que celles au 011
~fl p~rvcnu,
au l'expafer :\ un de–
gré de froid artiricicl plus fart que celui qu'on a pra–
d~it JUI"qu'~
préfent, le mcrcure eifuyer.,it eolio le mt!–
me fort que l'c::fprit-dc-vin., long-te1ns: crn inconcrefci–
ble .
&
dom la
li'fiiÍdit/
trauva fan tern¡e fatal
a
un
degr<! de chalcur encare bien fupérieur au moindre de–
l>' ~
connu. On pe
m
pouríuivre la mCme analap,ie JUfque
tur l'air.
l1
en trcs-vraiffemblabJe qu' il
~n
des degrés
poffibles de fraid, qui le canverticoil'nt premieremem en
Jiqucur,
&
fecandemem en glace au
carps
falide.
Voy.
J'•rtic/~
FROID,
Phy/i'fur,
a
l'endroit déja cité.
L:1
li:¡uiJ,tl
~mpruwtl<
en. cell.e qui ert pracur, e
~ux
c:orps concrets fous une
certame
temp.ét;ature,
p~r
1aéltoo
d'un autrc corps qui en
liquiá~
fous la mt!me tempéra–
ture , c'ell-il-dirc, par un menfirue
¡
un carps foluble .
VoJ·~~
ivl ENST RUe.
C 'dl: ainll que les carps qui ne pourroiem cauler p3r
leur proprc confiitution qu':i l'aide d•uo
extr~me
degré
de
chdeur,
com.q¡e la chau x , par excmplc:, peuvc:nc
p:H–
pgcr
la
li'l"idit/
d'¡Jq corps qui n'" befoio poar erre li-
Tome IX.
LIR
quide, que d' t!tre
~chaalfé
por la température ocdiMire
de na<re atho;ofphere; le vin:1igre par e¡cmple .
T ou< les hquides :1queux compofés
&
chimiquemcnt
hamo_genes, te!$ qae taos les cfprit< 3cides
&
alkalis ,
les erprits
f.crmeot~5'
le{¡
fu es
:tnim:lul
&
v~gétaux.
Oc.
m<!me íans en
e~cepter
tes bailes, fclon l'idée de Be–
chc::r, ne coylent que par la
liquiJit~
qu'ils
emprunttn
t
de l'e2u; cae
il
en
~
vident,
en
excepta.ntcependant
le
!miles de l'cnr.!me (!videncc, que
e'
en l'eall qui f3 it 1:.
vraic bali: de tout.c.
ces
liqueuc¡,
&
que les
ditf~ren•
príncipe• étr"ngers qui l'imprcgnent ne JOUiffent qae de
13
lit¡uiáitl
qu'ils lui cmpruntent.
11
en cannu que plu–
fieurs de ces principes, les 3lkalis , par exc=mple, &
p~ut~trc
l'aeide vitriolique
(voy~~
foui
1~
mot
V
IT
RtaL)
foot n:uurc::llement concrets
au
d~gr~
de ch2leur
qui les–
fait coulec IGrfqu'ils fom
r~duits
en liqueur, c'cn-i-dire
di!fous dans l'""u. O o fe repréfente f,.cileonem cct (!tat
de:
lit¡NicitJ.I
emprunt~e
d2ns les corps oñ l'cau fe Jnani–
felle par fa
/iq,.iáit/
fpoman(!e, c'eR-a-dirc düe
i
la
ch31eur nuurelle de l'ad:nnofphere;
mais
on ne s'apper–
~oit
pas li aifément que ce
ph~oamene
en le m<!mc daos
ccrtains corps aoncrets
auxqoels
on procure la
lir¡uid11rf
par une ehaleur awficielle tres-ioférieure
a
celle qui fe–
reir néce(f.'liré pour procurer
:l.
ce corps
une
Auidit~
im•
tnédiate. Certains fels, p:tr
eicmple
~
c.omme
te nltre
l5r:
le vttriol de mee cryflallifds, ca11lent fur le feo
a
une
chal<tle legere
&
<lV20<
que de rougir,
&
00 peut memr:
facilement portee ce< état
jufq~1'a
l'ébullitioo : maís c'efi-
12
une
lit¡•úditl
cmpruntée;
ils
la doivent
i
l'cau qu'il•
rctíe11nent dans lellrs cryrtaux,
&
que les Chím illc• ap–
pcllent
~aH
á
o
.ry{Jal/ifatÍun.
!ls ne foot fufccptibles pat
eux-mr!mes que de la
lit¡uiáit/
ignée,
&
m~
me, 3 pra–
prtment parler,
le
vitriol
qui ooule
f'i
aifémcot
:tu tnoycn
da
la
lit¡uiáit/
qu'il empruote de fan eau de cryllalli–
fatian, en véritablemcnt infulible fans elle, puifqu'il n'ell
pas tixe, c?cfi-:1 -dirc qu'il íc décampafe
3\\
grand fen
platr\t que de couler. Quant 3U
LlÍtrO,
lorfqu'iJ en
Cal–
ciné, c'efi -a-dire privé de fan
ca
u de cryfiallifalion,
il
eJl
encare fufible, n¡ais il demande pour
~<re liqueti~,
pnur
cou1er d'une
lifMiáiel
•propre
&
primitivc,
un de–
gré de chaleur b;en fupdrícur il ocluí qui le fait caulcr
de la
/ir¡uiáitl
emprunt~e;
il
oe coulc par loi-n1Cme
qn en rougiffam, en prcoaqt le vr!ritable ttat d'ignitiao.
V
oye~
IGNITION .
c·~il pa~
la c:anlidératiqn de l'io6uence de l'e:tu dan•
la produaioo de tant de
liqrtiáith
empruntées , que les
Chímínes l'om regardte comme le liqoidc par e-xccllcn–
cc.
(
h)
LIRR,
v .
aa.
(Grnmm.)
e'en trouver les fans de
1~
voix attachts
3
chaquc caraaere
&
a
chaque combi–
naifon des caraaeres ou de l"6críture au de la mulique;
Cilr
oo dit
Jire i'lcriture
&
/ir~
la
mN.fiq:u.
f/gyez:,
J'arl.
LE
e
Tu RE.
11
fe prcnd au phylique
&
:lll
moral,
&
l'on dit
Jire
le arce, l'arabt
~
l'hébrcu, le
fr:1o~ois,
&
¡¡,..,
daos le
cce~r
des hommcs .
1/oyez.
.a
l'article
LE–
CTURE
les
autres :1cceptions
de
ce tnot .
Lir~,
ahez les
ouvric:rs
en c!rotfes de foie. en gafe-,
c'en déterminer fue le femple les cordcs qui dai•·ent o!tre
tirées pour former fue l'<!tolfc ou la
g~fe
le deffein dan–
nt'.
Voyez. l'article
SoiR.IE.
LtRE
fi•r
1~
plomb,
(
lmprimerie . )
c'en
/ir<
fur l'ceil
du
caraa.erc
lo
cootenu
d'une page ou d'une forme .
1\
en de la pmdence d'un Compofireur de relire fa ligne
(ur le plomb lorfqu'elle en
farm~e
dans fao eampafieur,
avant de la jufiítier
&
de la mettre dans la ¡;aléc .
L1RE
ou
LIERE, (
G /ogr.)
mais en écrivant
Li<r<,
on .prononce
Lir~ ;
villc des
Pays-Bas
autrichienst daos
te Br3b3or, au q oarricc d' Aovers, fue la N Cthc,
1
1;
licues d9 M alines
&
3 d' A over>. Cct endrait lerait bien
aocicn
ti
c'étoit le
anc!me.
que
Lulus
ou
Lrd4,
m:uqué
dans la divifian du rayaume de L othairc, l'an
876;
mais
c'en une chofe fart douteufe: an ne voit point que
Lirc
:tit été
iand~e av~nt
le xiij. liecle.
L oJJg.
u.
1
<_
/a&.
)- ..
9·
N 1calas de Lyre ou
L yrt»tHI,
religicux de l'ordre de
faint
Fran~ois
d:1ns le xjv. ticcle,
&
connu par de pc–
tirs
comtnentaires
rabbioiquo~
fur la Bible, donr
Ja
meil–
leure éditian parut il L yoo
eo
1 )90,
n'~oit
pa• natifde
Lir~
en. Brabaoc,
cornme
plufieurs l'ont
écrit,
mais de
L ir•
bou rg du dioccfe d'Evreu-.: en N ormandie. On
a
prétc;.du qu'il étoit juif de naiffilocc, mais an ne l'a
js–
m:~is
prouvé.
L l R l S,
(
G/ogr.)
c'ell le nom latio de la riviere dt1
royaome
de
N apJcs,
que
lei
ltalieos
oammeut
Gariglit~--.
Mo .
Voy~::; GARJLLAN~
Ll RON, (
Glo,(r.)
pe,;te rivicrc de France eo L an–
guedoc; elle a fa fource di!ns les montagnes,
:lU
cou–
charude Gnauls,
&
fe~erd
cbnsl'Orba&"loi«• ·
(
D ."J.)
Mmm1.
Ll$,