LIS
LIS,
lilittm,
f. m. (
H i{l.
""'· Bota>~.)
genre de plon–
~e
dont
1~
8eur forn;¡e une efp_ccc de clochc. Elle e(l
-"Ompofée 4e
lix
pétalcs p lus ou moius ral,attues en d_e–
hors;
i)
y
a au milieu UQ p!ltil qui dc.vicnt dans
la
·fmte
un fruit oblor¡g ordioair.ement triangulaire
<'e
divifé en
~ro
is Jog~s.
ll renferrne des fetnenc;es bordées d'une ai,le
~
pofé.esen double rang Jes u11es fur les
a
utres.
~JOilt~
au
x qra.aeres de ce ge.!JrC la ncine ,bulbenfe
&
comro–
[ée <!.e piJJfieur$ écailles . charnues q ui
{t~nt
.attr.ché<!S
a
un
a
e. T ourt;lefort ,
in(J.
rá
h<>·b.
1/•y•:e
PL~NTE.
Lr~-.,. ~f'QOELE,
li/io aj'pl,.,/,l,n,
genre de plante :\
flcur
~ili'.'cée
m
0
nop,étale; la pnrtie
ioférieore .de c.ette
fl eur
a
ia f"or m e d' un ruvau , la partie fn pé,deu-r.e efl di–
.vi(é.e en
(ix
parties. il fort du fooJ de la fteur un pi-
1\il qt,li devient dnns
~a
fuite un frult pr,efqu'ovo'ide, q\)i
a
cependan.t
lfOÍs elites
lo ngitudinales; il ell divifé eo
troi~
loges
&
rcmpli de femence< nrro ndies . Aj•>ute'l.
a
ces car.aaeres .que Jes
r3cine~
'rcíf
emblent
a
de's
nav(ts
.
T,ournéforr,
inft:
r•i hu/,.
Vqyn.
P.LA!<'J"E·. ·
L1s 1\LAN<:, (
lJortm.)
c'erlla
plus commune
de~
46
efpeces de 'Fonrr¡efort do genre de plante qu
1
on
nom–
'!le 1;, .Cette efp.ece mérite done une defcr!ption
par.ti.–
ttculie.re.
l,..es Bot
aniflesnqmment le lis blaoc
l;tium •lbum v11lgarc ,
J.
B.mh.
->..
68;.
TonrneforL,
}.
R. H.
369. 'lilium
dlbNm.
rfou•rd i o ,
C . B. P.
:¡6 .
S
a
racine
.e~
·bu1beo(e, compnfl'e
de
plulieurs écftilles
ch3rnue•, nl)ips enfemble , atrad¡ées
3
un oivot, & ayanr
en 4etrn.u.• !'jUelquc$ fi_br¿!i.
Sa
ri~e
,efl uniqlle
~ '
cylindri–
que , dratte, haute d'une
cond~e
&
demie, gar;t¡ie _depuis
le b3s JU[qu'au fommer de
fcuillc~ fan~
qneues, Oblol)–
gues ,
.un peu
lar~res,
cbarnues,
liífcs, tuifaotes,
1
d'un
:verd-cl~r , P\'!~
p
erites
~·
plus
~traites
infeQfibl!'ment vers
lO:: haur,
&
d ur¡e
o.de~tr
qui approcl)e du m e ut
0
,n bouil,-
11
quand o n les fr
p rte,entre les doigts . Ses
tle~¡r<
ne fe
développeat pas toures enfemble; elle< fonr nombrenfes
/Jl
rangtcs en <!pi
a
lle1rrimiré de
la
rige fur une ham pe:
e11e• font bell<>s,
bl~nches
odornnres , cotÍlpofécs de
6~
pé,tales o!pais
!
recÓÜrbo!~ e~
dehors,
~
repréfcl)tant en
queJq.l!e ma.Qt.ere une doche on une corbei11e; lcur cen–
.tre ell .ocayp,é "par un piflil lo ng..¡et
~
tTois
fi·nons,
d'~¡n
blane :verd1tre & de
l}x
éram inl!S de
m~me
couleur
furmq'!t~es
.<4.e fommets
¡'nunhrl,!~
• Le pill
il
fe chonl(e
e~
u~
frnu
o~
long, rrial)gu laire , parrop:d en trois lqb,as rem–
pl!s de gramcs roufsitres, bordées d!un feuiHer membra–
neux, po(t!es les unes fur les antrcs
a
double rang.
L es feui,!(es,
le~
tiges
&
les oignoos de ceue plante
fon t remp!ts
~'ur¡
fue p:luant
&
vifqucu.x: on la cultive
d:tn~
_l)OS
JGrd!Os pour fervir d'orncment ,
i
C!lllfC
de fa
beat¡t.é
<'1<
,de f-;1 bonne odeur. On dit qulciJe vient d'elle-
m~tpe
en Syrie '.
· ·
'
· · ..
'
Ses fleurs
&'
fes oignoos fonr d'ufuge en Medecioe ·
le fcl
a~moniacal
q u' ils poffedenr, joint 3 une mt!dlo:
<rre
~ortlon
d.'hui1e, fortne ce
niucH~ge'
bienfaiCant d'oll
}es
01~nons
ttrcnt Jcur \'Crtu poor
n1nollir
un
'lbfcCs,
Je
condture en
rryamrit~
&
a
fnppu rarinn . On
les recoln–
¡nande dat¡s les btulure;, .étant
c~its
(ous la cendre, pi–
tés
&
n¡~lé<
avec de
1
h01le d'ohve ou des noix frui-
ehes.
(D.
J.)
·
,
LIS'?~
SA JNT BRuNo,
lili,(lrmn,
genre de plante
a fleur hhacée , compofée de lix pétales,
&
re(fem bl:int
a
la tleur ,dt¡
l•s
_POIJr la forme. 11
fc¡r¡ du m illeu de la
tleur
~n ~tlltl
qu1
devi~tll
da':'s la fuite l!n.
f~uit
oblong :
ce frm t s
ouvr~
en tro1s parues qm font d1v1fées
~n
trois
lagos
&
rcmphes de fc171ences an¡¡;uleufes. Ajourez aux
~ara8-eres ~e
ce g:enre que les raeincs en lont en fonne
de navers,
& .
qu'ellc~
forrent 1Qittes d'un
m~me
tronc .
Tour~efort ,
111/l.
reí.
~erb : ~oytr?. PLANT~.
•
4•~ : 1ACINTHE,
¡,¡,q
h•a<~ntk'ls,
flenre de plante
¡¡
fieur
llh~cée ,
_co!"pofée de Cix pl!ral es,'& retren¡blant
a
la
~e'!r
de_la JOctpthe
¡
ce pirlil devient dans la fuite un
frutt
termmé en pqinte ; :trrondi daos le relle de fofl
hend!!e,
l!¡
ay_ant pour pordin•ire trois c6tes' lonp:irudl–
nales .
IJ
eft
dtvtf~
en _rrois
l~ges,
'& ren¡Í?Ji de ' femen –
"7s pref'quc rondes . A route'l,
ii
ces c•raéleres que la ra–
erne ell eompqfée d'écailles comme la racine du
lis
Tournefo: t,
Í'lfl-
reí
hcrb.
Vo)••:r.'
BLANTÉ . ·
'
,
_LI ~-N"!RCJSSE,
lilio-narpifTMs,
~en
re de plante¡\ fleur
J.•llac~e,
compofée p_e Ci x pétales difpofés comme eeux
dn
ltJ:
!e
c~l tce,
qm efi _l'e!llbrion,
dcvi~nt
pn"f'ruir rer–
femblarJt p,our la forme a celni dtt narcitre. AjoutC't
3
ees
ea_ra~ercs
que le
lil ·>tarúfTe
differe du
lis
i:n
f.!~
que
fa
ra~t_Dl!
7lf bulpeu(e
&
~qmpof¡!e
de plpfieurs runiques
&
qu d dJ!fere auffi dt¡ D2reitre en ce que fa fieur a
plu ~
lieurs
pétafe~.
Tournefort ,
¡n{l:
r•i
h,rb
./7oy•:r." PL¡>.NTE
Lis
D~S
vA¡, LtEs,
('!Jqta,;.)
genre 'de plante'
qu~
1es
a~tan1ftc~
nommenr
/iJ,IIm
cq¡Jvallium,
&
qu!its ca–
raálértfent atnfi · L'ex trémité du pédict¡le
s'inf~re
dans
Hl]l!
"e\'lr monopétale en alache pendante
~n
épi,
&
d i-
LIS
,,¡fée
ou
fotnl)'l~t
en
fix
t"efl meos. L'ovaire crofi
f11r
la
fommité du pédicule
~ll.-Jeol;tns
de la fteur ,
&
dé~éaerc
6 11
une baie molle, fphé rique, pleioe
de
pe<ites
fem~occs
rondes. fortement unies les unec; aux autres .
Obfervons d'abord que le nom
d;:
lis-
cll bien mal
donné
.:1
ce geRre de p-1.1\Jie, qu1 n'a poi
m
de
Clp~ort
anx
,lis:
obferyons enflli(e que
l_e
p~tít
¡¡,
dn v,¡lll•s ,
,lili<JIJ! conv,.llíMm
"''"*1
de Bauhin, -n'apparñent poit)t
il
ce
~enre
de
pl~me,
car e'ell Utle
efpec~
de limi!u .
1)1.
de Touroefort eon;¡pte Cept efpeces véritables de
lis
du
val/In,
dont ·la prit.1cipale e lt
le
lis des val/l.¡
blane,
lili~t>J?
to'lv,llium
9/b'!'" ,
que nous appellons
e~m~
munément
"'*X'"t .
.
Quelguefois fa fleur ell incarnste,
&
qnelquefqis
d 0
n91e, psnachée.
Vov•:r.
la def<:rip¡ion
de cctte plante
41f
mot
M UGUET.
(D.
:1 -)
LIS
DES VALLÉI!S,
(/lfat.
m•d. ) Pf>yri
M uouET .
LIS
ou
LIS BLANC,
(Chimi•, Pharmacü,
&
M at.
meá. )
La partie aromarique de la ílenr des
lh
n'co
cll:
poinr féparable p!!,r la dirlillation: l'eo11 qu'on ,c:n ¡ctir¡,!
par ce t)1oyen n'a qu'une odeur defagréable d'hcrbe,
&
une
t.r,Cs-gr;~\]de pen~e
a
,graitrer.
Voy•>:.
EAUX Dis;rt¡:.–
LÉE~.
L'eau de
lis
que I'on trouve au rang eles reme–
des dans -toutcs t'és pharm;<copt!es ,
&
qul efl fort van–
rée, cornme anodine,
?-c;louct!f.~nt¡:_,
&<,
doit gonc
f!tr.t:
banoie .sles JJfages d_e la Medeeine .
L'huil-e connue dans les difpenfaires fans les
aqm~
d'!tl~Nm
lirinum, erinintum
&
fNJi!lllm,
qu'on prc!pare
en fsifant inf11fer les fleurs deo
lis
daos de i'hui!e d'o)i•
ve, efl ·eh:ugée de
~·
partie
aromatiq~e
des
!~1,
m:ris ne
contient pas la !l;lO\qdre portion du mneilage
,oí
con~
llitue leur parrle :vr(lim_er),t médic.ameuteufe.
L
hnile de
lis
n'ell done ourrc chofe que de l'huile d'olive chargée
d'nn par¡fum lcger, peu eapable
d~\lltérer
les vcrms qui
Jlli
(<>nt
propres,
&
par eonféqncn¡ un remede_
~ói
n':u•g–
mcnre p_as la
fom~e
des
fceour~
pharll}aceuuqu;s .
1/o)'.
HuiLI!.
·
L_es
!J~urs
de
/iJ
emites daos l'eau & rédn!tes en pul–
pe, font employ.tes utilement dans les caraplafmcs t!mol–
licns & ealmsns; mais
l·'oJ;~
emploie beo.ucoup plus cpm–
mnnémenr les oignons de eerte plante
pr~parés
de la
m~me mani.ere; ces o ignons font un des
in~rédiens
les plo1s
orclinaires des cataplafmes dqnt on fe fer.t daos les ru–
meur~
inHammatoires qu'on veur conduire
ii
foppu ra"
Lion
$
fou.v.eQr
m~1ne
ce n'eCl qu'un oignon
d~
t/is
~uit
Cous la c.eodre qu'on applique dans ces
!~lte&ions
exté –
rieures. Ce remede reuffit prefque
t~>UjQars
-: feS' fréqucns
• fucces en ont fait un
médic~ment
domeniq11e donr pcr–
fonne n'ignore les ufages . (
b)
LIS DE PIE
K
RE,
li/i(f"' fqpid,,m
¡ (
HijJ. nat, )
no m
dor¡n ~
par
quelqu~s
naturalirles
a
une pierre fur
l~quelle
.on voit en reliet' un eorps qui relfemble
a
un
lis .
M.
Kleifl croir que c'ell une efpece d'ét->ile de rr¡or donr
l'analogue vivanr ell
étranger
a
nos mers; i)
l'appclk
e><troch11s Mmojiu.
_li
trou.veque por la fjgt¡re il a du
rapport
av¡:~
J>
é,totle
d~
mer
pe
Magellan.
Qucl~ucs
auteurs cro tent que
cette
pierre
efl
la
m~mc
qnc
1
~,~rino.J
.ou l'encrinite dont A grieo1a donne Ja ,:Jefaription,
a1JUi7~1<Jl
que L achmund dans fon
OrvflogrApbia
JJii–
.Jes6oime,.}iJ. Voy•>:.
l'•rtid•
E NCRINÍTE . Cependant
~cheuchzer
11ppclle
pi•rre
d~
lis
un fragment de corne
¡PI)ÍY)I71QII, !br la [urface ou l'écorce de laquelle on vo–
yoit comme imprimécs des tlcurs de
lis
femblables
:1
cel–
les qui fi>nt daos )es armes de llranae. IVJals il
p~roh
que c'ell
l'•w<~i,os
ql!i dqi¡
~
jurle
titr~
reller en po f–
feflion du nom de
pi•ru d. lú
on de
lis d• púrr•.
(-)
LIS;
ou
NoTRE DAMI! DU Lrs, (
HijJ. mod.)
or–
dre m ilitairtJ inflitué par
Garcia~
JV .
roi de
N~varrc ,
a
l'oscalion d'ur¡e
im~ge
de la faiqre Y icrge, rronv ée
miracul~ufe!Y)eflt d~os
un
lis,
&
qn i gt)erit s;e prince
d'une maladte
danger~ufe .
En
raconnoilf~nce
de ces dcux
événemens, il forjda 'en
1048
l'ordre de
·Notr•-Dam•
d11
Lú ,
qu'il eompofa de rr¡:nterhuit
c:he•·~llors
nobles •
qui faifóienr vreu de s'qppofer a
u·~
Mores;
&
s'en ré–
ferva' la grande-ma!rrirc
a
lni
&
a
fos fuccelfeurs . Ceox
qui
~tqienr hqr¡or~s
du
~!'lflier,
purtoient fur ); poitri!le
un· lu dlargen' en l!rodene 1 & au•
f~tes
ou cérémontci
de l'or<!re, une: ehafne d'or entrefacée de plufieur$ M 1\II
gothiqqf'$, d'ou pendoit u·u
lis
d'or émaillé ·Íle blanc
fort:¡nt d'uoe '!''rf!lre de llnoplc, & furmonté d'11ne gran1
de M, qui ell: la lettre ininale du npm de
Marie.
F a–
vin,
pijl.
di
lfav•rre.
·
L¡~,
(
Hi(l. m oá . )
nom d'un qrc!re de ehevalerie in–
flitut!
~n
1
f4Ó
par le pape Paul
' JI(.
qni charge.1
le<
chevali~rs
de¡ défcndre le patrimoine de faint P ierre, cen–
tre les entrcprífes de fes ennemis
cornme il avoit étahli
pour le mcfme ' !:mt, ceu• de 'Sairit G eorr,es daos la
Rü–
magne,
&
de Lorelte dans la Marche d'Ancone. quoi•
q11e Favin ropporte
I'origi~e
de celui-ci
a
Si~~~
Y. 4
-
1~