LIS
lf'- f'atfe de qlr.1rante-un a_ns ponéricur
a
1~ cr~atioo
qu'on
lit Paul
111.
fcloo d'autres ;tutcurs .
L es che,•aHers du
lis
étoicnt d'abord .au nembre de
d.nqucnte
~
qu.Pon appeltoit
.anffi
pQrlicipans,
paree
qu'iJs
avOJcut fa11 ao pape un pr,éfcm de
2.fOOO
~cus
&
on
Jeur avoit a(figné fur ·Je patrimoine de faint Pi.Jre un
n:v.cnu de
.troi~>
1nille écus.,
Ol\trc
plulieurs
privile~cs
dont
jls furent #corés-. La marque
de
1•ordre efl une mé–
d:aillc d'or que les chevaliers portcnt fur la poírrine• on
'f.
voit d'un c6té
l'ima~e
de Notre-l)ame du Chefne,
a10!i nomméc
d•uo~
éghfe famcnfe
il
V jterbe,
&
di'!
l'~u
tre un
l:s
bleu célelle fur
~n
fond a•or, avec ces mots:
Paulí JI!. Pontific. M4.r. Munus.
Paul iV.. coni;rma
ce_t ordre .eo
1
ffÓ,
&
tui .doona le
pas
fur tous les au–
rres. Les chevaliers qui 1¡: compo!Cnt pors:cm le dais fous
lequel morche le pape daos 1es céréu10nies lorfqu'il n•-y
a point d'ambaffadeurs
de princ~s
pour faire cet_te fon–
ér.on.;Le nombre de
c.eschevalicrs fut augmenté la
mc!meano,!!e jufqu•a tr
ois~ens
.cio<Juante • ,Bonanui •
eatalog.
~'!ttejlr.
orJi11.
Lts
n'ARCE><r,
(Mo/J11oie .)
moooo'ie de France.
.qu•on commen(j:a
a
F.tbriquer ainli que les
lis
d'or ., en
Janvicr t 6r6. Les
lis
d'ar~enr,
dit le Blatlc,
paf!:.
387,
.étoje,nt
:l
oo;:¿e denicr-s douz.e grlins d,argent
fin.,
de
tren–
te pieccs
&
demie au mar.c, de
lio:
deniers
dn~
grail)s
trébucharu d<; ¡>oids
ch~cuue, ay~ot
cours pour. vingt
f<;>ls , les
dems-lís
pour
djll;
fols,
&
l¡:s quart• d!'
/¡s potlc
CIOq fols.
(D.
J•)
Lts ;o'oa,
(
,/J1o,noies,)
piece
¿•,,
muquée .au
re~
vers .du
pa."ill~n
de F ranc;e.
~e
fu.t une oouvell
e ~fpe<:ede JJ)OIIOOte,
don~
la fabnc:won
commen~a
en
Janvi.err6r6,
4.
nc dura
go,~erl'.
L.e
lis
d'or,
dit le Bl
anc, pag,:;87 , pefe vois dcnie,s
&
demi-¡¡r;tin. Ils
foo~
au
litre
.de l7ingt-trois carats un qno,t'
a
la taille
~·
(oixante
&
demi au marc, pefant tr<>js s;leniers troi• grJins
&
demi
trébuchatlt, la ptece,
&
out cours pour fept livrcs. Voil:l.
une évalu:uion
fn.ite
en
homtnc
de
~~tier,
quí
,nous
Qlet–
r:roit en état de
Ji
xer ;¡vec la dernier.c exaaítude,
s•il
.en
~toit b~foín,
la valellr
~tl
lis
á~or.,
vis·i.-vjs
de toutes
les m0nnoies de pos jours .
f/"o)rez
MaNNOJE.
(D.'.].)
Lts,
fleur Je
(
Bltrfon.) f/óyez
FLEUJ!.·DE-LJS,
&
lifez que
~es
tleurs ont été réduitcs
a
~rois
íhus Char–
le•
V.
&
non pas fous Chorle•
V¡
C.
.fe perfille
a
re–
garder la coojeéture .de C)Jiljet comme plus
hsf~rdée
que folidc; mnis il eCt vraiffemblablc, que ce q¡¡i fut
long-tetns
une imagination de peiotres, de:vint
les 'ar–
Jnoiries de F rance. D'ancicnnes couroru)es des rois des
Lomb~rds,
donr on voit des eQ.ampes fidl'les daos
M
u–
u¡o,i, font furmontées d'un ornemest
fem~la)¡le,
&
qui
n'en ;¡urre cl¡ofe, que le fer d'ur¡e lance lié 'avec "deu·x
.amres fers cecourbés. Quoi qu'il en foit, cet .objet fotile
oe valoit pas la peine
d'e~ercer
la
plome de Saint-Mar–
the, de du Cange, de du Tillct
&
du P. l\1abillon. Je
ne parle pas de
Chitl~,
de la
~OlJUC,
des PP. Trillan, de
Saim-All)and, Ferqtnd, Múnellrier
&
Roulrd~¡,
jéfuir
.t~s.
Ces
dernicrs
~crivains
nc pau
voient
guere fe nuurri.r
d'objets imérelrans.
(D.
'.].)
Lts, f. m . (
Ot<rdíffag~.)
c'e(l la
m~me
chofe que
les gardes du rot, ou les grolres der)!s qpi foo¡ aux ex–
trémités du pl'igqe.
·
L
1
¡¡,
/a
(
G¿pgr.)
1!0
latin
Le1fÍ4,
rivierc des pays–
pos
franr;;ois. f!:lle pre¡Jd fa fource a Lisbourg eQ Artois,
&
fe jette daos l'Efcaut
a
Gand. On voit que le nom
de ccuc rivierc,
joint
a
ceux de PEfcaur , de la Meute,
du Rhin
&
de la Mofellc, dans
les vers des pactes
fraq<;ois, lors qes conqqctes de C..ouis XJ
V.
en Flan–
dre>, ils lui di[ent
fan~
ce(fe, d'une mani10re ou ¡l'autre,
égalgmem éloigllées de la vécité:
Et la i}fm.[e, le Rhin, /a Mofo/le
&
la Lis,
Atlmirant 4flos
~xpiQits?
t-e11dent lc.s bras aux lis.
(D.'.J)
L 1S A T Z ;
C.
m . (
C
omm.)
toile• qui viennent des
Jodes,
de
Perfe
~de
la Meeque. 11 y
~~~
a de pluftcurs
qualités . Elles ont deur plés Utl quart de large, ou cinq
pans
& ·
d!'mi de !\llarfeipe.
LJSBONNE ,
(
c¿qgr.)
copitale du Portugal, fur
le T age,
a
q¡¡a~re
lieqes de l'Océao, treme-quatre S,
O . de Co"lmbre,
foi~~nte
N . O. de Séville,
c~nt
lix
_ S. O. de Madrid .
~lle
ell
12d.
fi·
4r"' .
plu~
orientale que Paris;
lat.
38J. 4f'·
2f" ·
felon les
obfery~tions
de M. Qquplet, fai–
tes fur les lieux en 1698,
&
rappqrtées daos les mé–
lnoires de l'ac:tdémie des S ci('ncos, année
J
70Q,
pa.g.
1
75'·
l.,olfg.
JO. 49· par les ob_fervations
d~
Jacoqey, rap–
p,onécs dans les Tranfaélions philo[ophiques,
&
approu–
vées par M. de L isle, dans les
m~moires
de
!'académi~
~oyale
des Scieoces .
LIS
Long._
fdon M. Caflini, 9d.
6'.
30" .
lat.
38d. 43'.
&
felon
.M.
Couplet, 38d.
4f' ·
zr"'.
Lowg.
orietltale felon M. le Mollnier, 8d. 30' .
lat.
38d.
42'
2.0~.
M.
~radley
a établi
-9d.
7'.3o"'. ou O.
H .
36'.
;o~.
pour d1ff¡!rence
<le
·long1~de
entre Lotldres
&
Lisbown~.
Voye-z.
{es TraJtfaEiíonJ philoj.phi'{ues,
n°.
394.
.Cette ville en le
féjour ordinaire du roj
&
de la cour
le ftége du pr.emíer
parlcme.audu royaume, qu'oo nam:
me
rdapro,
a;rec
un
arc'hevCché, dont f'a
.rchcvt:q.uei>rertd
te
titrc
df!
parri.<'trc:he, uos uniYe.riité, u
ne douaoe., doot
la ferme .en uo des plus gr.ands re venus du -priucc,
&
un
po~
fur le Tage d'euvíroa <¡uatre
li.eues
de
lonr;,
e~imé
le meilleur
&
le ·plus célebre de l'Europe, quai–
.qu'expo[é quelqudois :l de violens ouragans.
O o
<1
va c.,.rte ·vílle briller en amphitbéatre, par t"a ft–
ruatioo fur fcpt mGntagues, .d'oii
~'on
Gécouvcc le T.a–
ge dans
~oute
fcn éteudue. la c•mpagne
&
la "'"'. On
.vantoit , il n•y a pas
fi x .an<, Ja
folidi~é
des forts · .de
Lisbonne
&
de fon chite3u, la beauté d<! fes places
&
de fes édi6ces pubHcs, d.e fes églifcs, de fes ¡>3lnis,
&fur-tout de celui <lu
roi. En fin on la regardoít
av.ecraifotl, .comme une des priuclpales vil1es de l'Eu
rape,&
le
ce~tre
d•un commcrce prodigícux. Toutes ces bel–
les chafes oot ,éré
eff.~c6es
du livre de '!lj.e,
par.r
une ré–
volmí<>n éga1emem protnptc
&
ínopínée,
, ..
Lhbon1u
érotr;
el~
e n'elt plus'""" dit une 1er:tre qui
nous apprit qu'nn tteq¡blement de terre anivé le premier
N ovemhre t 7ff, en a voit fsit o,tne feconde Béractée;
maís puifqu'on efpcre a¡¡jourd'hui de la tirer de fes
rui–
nes '
&
meme de lui cendre fa premiere fplendeur. nous
laifferons un moment le riJeatl fur l'affreu.(i: per(pe.:live
qni
J"::~.voic
détruire, pour di
re
uo
•not
de:
f<HJ.
ancie~neré
&
des di.,er(e• ré-volutious qu'elle a fouttertes,
jufqu•:l
la derniere catanrophe, dom Otl vient
d'iodiqu~r
l"époque
trop mémorabte,
Quoique vivement
touché de fes malheurs. je ne
puís porcer fon ancienneté au liecle d'l.llylre, ni croire
que ce héros, aprcs la cjt-nru.:lion de
Tro~,
en aitje<–
té les fondemens; deforte que desloes, elle
f~tc
appellée.
Uly/fipo>te,
ou
Ulyffipo.
011tre que (elon toute appacen–
cc, Ulyffe o'en ¡amais forti de la Méditerranée, le vrú
no m de
~tte
ville étoit
0/y/fipP,
comme il paroit por.
l'inC.::ciptior¡ fuivante qui 'Y 3 été trC)UVé<:".
J,.p.
C
<r(
li'T.
'Jif/;o.
Philipp,
Fe/. Aug ,
Po,tif.
Max.
Trib. Pot.
ll.
P .
P.
Con}. Ilf. Fe/.
'.Jifl. 0/í[Jjpo.
C ette inCcription confir–
me que
Ztifhonn~,
aprCs ayoir
rcc;U
une
co1onic rotnaine
prit le nom
<le
F~lhittu '.J~</ía;
&
c'dl a(fe;z. pour ju!li–
.6 er fqn anciciJOCté.
Elle a été plutieurs fois attaquée,
~onquí[e
&
recoo–
quife par divers peuples. D . Ordogoo
J
11.
qui régnoit
daos te di,ieme Ciecle, s'en rcndit maitre,
&
la rara. El–
le fut
a
peine
reb~tie,
que
les Maures s'en
empsrcrenr.
D.
1:-l~nri
la r¡;:pr!t au comtl'lcncement du douzieme fie–
ple,
&
bien-tót apres
~lle
reto:nba fous
la
pui!T.tuce des
Sarrafins. C'étoif 1!!
ten¡~
des eroifades; D . Alphonfe
en ob¡im une pour
1~
retirer <!es
rnains des
infidclcs ·
O
o
vir en
1I4f,
une
ftotte nombreuíe:: montée
par
des
Flall)ands, des Anglois
&
des J').llcnptJdS, entrer daos
ie Tage, attaquer les Maures,
&
leur
eolev~r Lisbom'~.
Des que le comte de Portugal fe trom•a poffclleur de
cette ville,
iJ
la peupla de chrétiens,
&
eo
fit
fa capi–
ial<:, au lieq de Co'fmbre, qui J!avoít
~t¡<.
jufqu'alors _
t]n
étran~er
nommé Gill¡ert, f'ut f-acré
fon premier
éveque. Henri; wi eje Caflilje, la Coun¡i¡ ;\ fa couronne
en I3i3· Elle rémra d:)llS la (¡¡i¡!' fo11s Je ¡>Quvofr des
Portugai• ,
&
y
demeura
j~fqn':\
ce que le due d' Albe,
yainqucur de D.
P-.
d'Acht¡na, la ran¡:c:a foqs la domi–
oa~ion efp~oole.
Eqfin
p~r 1~
rcfvoluqon de 1640, le
duc de Bragaoce fl)t
proeljln¡~
d3ns
L
;sbqn"e
roi de
Portugal,
&
prjt le nom de J ean 1
Y.
Ses fueceffcurs s'y fon!
msin(~ll\IS
jufqn'ii «e jour.
Charmts de
la
doqceur dG fon dimat,
~
¡>O\lf
aío(i dire
de. fon 'printcms continuei, qui
.Produi~ ~es
!lclll"i
au mí–
lieu de l'hivcr, ils oot aggntn4i cette capitale de leurs
~tats,
l'qnt élcyée fur fept colllnes,
~
J!ont 6tendue
Jofqq''u bord du l'agc. Ellq renfer(I!Oit
d~ns
foo en–
ceime
Ul)
gratld OOO')bre d'édiqaes fupcrbes,
plJ!ijonrs pla–
CCS
pllblique~,
un chiteau qui 1:1 commao
!IP.iJ,un arfe–
pal bien fqurni d'artillerie, un vatle
cfdipc~
pourla doua–
ne, quárame
é~li[es paroit1i~le•,
fans
c'>mpt~f
!:elles dos
rponalieres, plufteurs
b6pi~u:~¡
magnifiques,
&
eo,•iron
tren¡e mil\c maifon•, qui ont
c6d~
:\ d'affreux
tremble~
n1cns
de rerrc,
dont te récit
f~it
friff"onoer
les nations
m eme, qui
[ont
le plus
:l
llabri de leurs
ray~¡¡es.
· Le
m~¡iq
du
pr¡:mi~r
J:qqvC>Ipbre 17ff,
i\
IJ~uf he~
re•
quarante-ainq minores, a
éti
\'époquc de ce
tr:t~Iquo
pl¡~nOIDQDc,
qui infpite de• raifonnemens aux
efp~¡ts
cu-
r:eu¡: