Table of Contents Table of Contents
Previous Page  474 / 792 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 474 / 792 Next Page
Page Background

LIS

11 y

en a

qui,

fans

tant de précautio!', dom¡enr de

lon·•ueur

3

la

liOe d'hounty

pour les vat!fcaux du prc–

tn ie~ rao~

&

du deuxieme, les deuJ tiers de la

Jargeur,

&.

pour les autres vaiffeaux un pié de rnoins.

11 efl boo de remarquer que plus on augmentc la lou–

gueur de la

/iffi

d'ho11rdy,

plus les yailfeaux oru: de lar–

geur

3

l'arriere,

&

plus on gagoe d'emeJacement pour

le logement des officiers, plus encqre

Ql1

a de facilit é

dans le cas du combat pour placer de la moofqueter;c .

Mais cer élargilfement du vailfeau préfente une furface

au veot, q_ui ell toujours defavantagcg(e quand on

COllr.t

au plus pres; n<!anmoins qn peut

n~~liger

l¡:

petir avao–

tage qu'il y auroit a raccourcir la

líJTc d'hourdy

relati–

vemenc

3.

la

tnarcbe au ph,ts prCs, pour don.ner aux

o rfi ciers plus de comt))odité, paree qu'il n'y a plS

ii

beaucoup prcs autant d'inconvénient

a

augmenter

1;¡

larr

geur que l'élévmior;¡ des ceuvres [))Orles .

.Lij[e<

dt

gabarÍU,

On

dQnne ce tJOm

a

la beloire,

au~

latteS,

&

en

~énéral

a

IQUteS

les picces qui fe,

m

employées pour

fonp~r

les gabarits ou ,les

fa~ons

4',un

-vailleau

.

Liffcr

de

porte-haub&>n,

ce font de Joogues pieees d,e

bois p)ates que l'ou t';ltt

r,é~ner

le

long des

porte-h~'l ­

bans,

~

qui forvent

a

tenir dalls leo¡r place

1~

chn! nes

de haubans . (

Z)

L1 SSE

&bez les

Carton~Siert,

c'eCl

un

iQ0:rU1l}ent

ii

l'aide Cluq.;'d on polit le carto<) q11and

i1

efl collé

&

!e–

ché . On fe fert pour cela d\me pierre

a

liiTer, d'une

pierr.e de

1i[{c

&

d'un~

perche

a

liiTer, femblables

il

cei–

Ies

qni

ferVen~

aux Can.iers pour

IHTc:r

le~

co.rrc:s.

Vo;·ez

lú article<

CARTIE

!l.

&

CARTONNIEJ<,

E$

le< Plaw<hn

~~~

&o 11res

.

"

LIS

SE,

terme de Curroycru:.,

en

un j_oClrument . doot

ees

ouvriers

fe

fervent

pour

ltU'"er

&

pohr

leurs

cmrs

de

couleur

aprC:s qu'ils ont re<;

o

lc:ur dernier

lullre.

La

1/¡¡:é

eft un morceau de verre

fai~

en forme d'unc

bouteille, folide,

dont

le col efl a1Te.7.

lc1ng

&.

gros

Pt.?llr

íervir de poignée,

&

d<>nt

la pan

k

a quatre qu cmq

pouces de diametre

&

deu< pouces de hauteUF.

Poyc:t.

/,,

f

iltnc

he

¿,

e

orroy,ur,.

.

.

Liffir

c'etl fe fervtr de la

IIfT<

pour pohr

&

don-

¡¡er plus

'd?écla~

<fU

lutlre des cuirs de coulear.

,

.

LISSES

terme de

Ga~

ter,

ce fonr:

des

perl~§

d émall

percées pat le milieu

&

a-travers defquellc< palfer.t les

:tils de la chatne. Ch;que métier a deux

t~tes

de

liffi• ,

&

chaque tl!te de

liffe<

porte mil le per.les,

fi.

la gaze doit

avoir

une demi aune

de

targeur.

Mms

Ci

ede

dou

étre

plus ou

moitlS brB"e,

H faut

augmenter

ou diOJinuer

le

nombre

des

perles

a

raifon de

fOO

perles pour chaque

quart d•aune

qü'o n

veut

donner de

plus ou

de

m l)in.s

a

la

ga1.e.

Poye:c

G

A

z~

.

.

.

.

L

1 S S

E:

S

tite

ác'

(

termc de Ga:t.ter)

qm agntfie: le

haut des

lijJe~

doot

~

fervent ces artifans

a

l'cndroit oñ

elles font arretées fur le$ lilferons.

Voye:t.

L

1

S

S"'

S

&

GAZE.

LtSSE

terme Je Marbrcur,

ou

plu tót inílnunent dont

ils

fe

fer~enr:

pr)ur

polir

le

papier

n1arbr~

&

le

r~ndre

luifam .

C'etl

a

proprem:::nt parl

er' u

ne plcorre

Oll

catllou

forr

uni que 't'on

condoir

i

la

m3.tf

)

en

l'appnyant for–

tement fur te

papicr, ou b1en q

ue l'

o n enchiffe

dans

un

outil de bois

a

detlX manches, appellé

bo;ee

J

liffi.

Puy .

les

Plan~hes

dtt M .'lrbreur,

o\i

l'on

a repréfcnté un o u–

vricr qui

li.lfe

mle feuille de papier ·

L t s sE , (

Marlchall.)

cft la méme

.c~ofe.

q~e

cha>J–

fr.ein

blan~;

on

dit

qq'qt} che

val

a

une li./)e en

J.et

e

o

f.7~J)'o

CHANFREIN.

.

LtSSE,

terme áe Riviere,

e'en la

piece

courante

qui

couroune

a

haut~ur

d'appui le garde-fou d'un pQnt de

bois.

.

LJ SSES, (

RHb. )

inflrument fervaor

a

palfer les chal–

ncs.

(Voyc-::.

PA5SER EN LtSSES.) Elles font de fil

bis de

Flandres

votci

teur

fabrique; on

tcnd

d'abord

úne tnenue

fícetle

fi

xée en

L'

o u a-rentour

de la che–

villette qui en

en

proche.

\'autre

bour ponant

feule–

ment

&

librc:tn ent fu r

l'at;tre

bout de

la

piece

D ,

cll

teml tendu par le poids de la pierre

M;

c'ell cette

ti–

celle qui formera la

t~te

de la

li[{e;

le bnut de til de

Flandres qui eft contenu fur le rochet

N,

eft attaché

ii

c ette ficelle, au m oyen de

plufi~urs

noeuds;

en

palfam

N

dans les tours de ce fi 1, en

l

du c(>té

A

pour reve–

n ir en

B,

ce 61 aiuli am!cé efl palfé limpie lur la tra–

varfe

K

pár la main droile, & re

e;.:

u

p3r

lo. gauche en

dciTous le

Ji(Joir;

ccue mam le rend

i

la droite qui le

palfe 3-l"entoúr de la ficclle

L,

en

commeo~ant

ce paf–

filgc par-delfus,

'le

faifiutt palfer

N

a-travers une bouclc

forméc

par

le

mémc

fil, ce qui

forme un

nccud

con–

laot qui s'approche du premier fait,

&

r:;cla

a

cl¡>que

LIS

!0111'

qtle fera

N;

les ditfércns tours que l'on va

C<lnt͕

nucr de mCme

f"ormeronc

hl tnoitié de:

la

Ji~;

il

taut

obrcr.Ner que l'on mct un

petit

hiton que Po n

voit

en

G G'

qui

s•appliqU«!'

&

en

tenu

co nrre cetre traverfe

d~s

le prerraier xour de

fi.l

que ·l'on fait fur lui; des

dift~rcns

tOllrS

de fil que l'ou va

faire,

l'un

paCI"era

fur

ce

bAtan,

&

l"autre detfous, .toujours alreroati.veC(lent, ce qui

ren–

dra ces

tours

d'inégale long:ueur; on fera voir

pourquoi

cc:uc

ioégalité c:

ceci

fait autflll(

de

Eois

que

l'nn

veut

&

que

!:t.

liffe

peut l'exiger, Je bout de fil

arr~cé

comm::

au commcncement; voil-3

la UlOitié deJa

liffe

fa~re ~

qui

apres cela efl ótée de. de!lus

k

l.tífoir pour .y

~tre

re–

mili.!

d'.abord,

aprCs avo1r

~car

le.s

travc:rfes

.eo dictan–

ce

conveoable

&

double pour

faí.re

rautre

parUt!)

.pour

cel3, la panie faite

remtfe

fur

la tr

averle en

KK,

oU

fe

place

une

autre pr.rfonne, ordio3iu:;mel'1,t

.u_o

enfant

qui efl alfe1. capable poyr cel¡¡,; ce.t cnfant préfeote

i

l'ouvriere toujours placée

en

/1,

chacun des

.cours

de

1::.

partí~

faite; l'ouvrier

re~oit

ce

tour ouvert

ave.c

ics

d<?if?tS de la main gauche, qni

lui efl

préfeo¡~ p~r

·la

drolte de !'enf.1nt, qui tiem 1'\ t<;>tolité a.vec la gauche •

obfervant de Re préfepter que celui qu'il fau.t.

&

fui–

yanc

l'ordre dsns lequel les tours om été placés fur la

fiaellc; 1

'ouvriere

paífe

te

roch~t

N

3.rr

:ravers

ce

tour,

cornme ·

on

le

voit

en

XT,

puis

ell

e le

tOllrne 21-l•en ...

tou r de la ficdle

L,

comme quaod elle a f:Jic

la pre–

n:'liere partie

exptiquée

plus

haut; ces

différens

hJUrs

tui

f<>nt aum préfemés l'un apres l'autre par-delfous le lif–

foir pour eontinuer la méme opération, qui de la pnrt

de

l'enf.'lnt fe

no

m

me

tnulre;

on enr:end

par

ce qui a

été dit en

haut,

qu'll

en

tendu tamé'Jr

u-n

tour

plus long '

plus un

peu plus eourr:,

paree qu'il:i oot tous

~c~tte

fi–

gure ,

& cela alternativcment, & c'ell: ce qui

formera

la diverfe hauteur

de~

boocleucs

que

J'on

voit en

H l,

l'ufage en eij expliqué

a

l'article PASSER EN . Ltss¡¡ .

il fam laiaer la fi celle fur laquelle la

li.f[c

efl montée,

excéder par cbacune des quatre extrémités de la

lon,–

gueur de

8 ou

to

pouces, ce qui ferv ira

3

ren1Hferon–

ner.

Poy.:t.

LISSERONS. A l'él(ard des

lifT«

3 mail–

lons qui fol)t labriquées de la ml0111e maniere , excepté

qu'elles font de menues ficelles au lieu de ti-1, void ce

qu'il

y

a de particulier: tous les inaillons font enfilés

dans la 6celle par la partie

4,

&

tootes

les fois que

1

1

óuvucrc

forme

un tour, elle

taiff'e

un de ces

maillons

en-delfn<;

&

lorfqu'il s1agit de former

In

feaonde par–

tie,

a

cl¡aque tour qu'ellc fnit,

il

fam que

1~

bout de

ceue ficelle ne foit pns pour lors fi¡r le rochet

N,

puif–

qu'il faut que le tour: pafic rucceffivement par

le

trou

B

du maillon pour

~tre

arreté

il

chaque tour, comme

il

n

été expliqué en parlant

d~<

liffe<;

les hautes

liffu

qui foqt· de 6celle, comme celles des

liffe<

a maillotl,

n'ont d'autre ditférence de celles

ll,

qu'en ce que

la

fonél ion des deux parties

fe

fait é¡¡alen¡em, c'ell-a-di–

re, fur la méme ligne;

cont"équ~mmem

les bouclettes

fe trollvent

paratleles,

comme on

h::

voit

dans:

13.

fig.

AA, BB,

a

l'endroit marqué

CC,

juCle :ttl m ilieu de

la haute

liJre,

iei

repréf~n cée

(m tis dont il

faut

réfnr·

mer le lllferr>n qui efl trop

groffi~r.)

Pnur revenir

a

l'inégalité des ditft!remes mail lcs de la

liffi

expliqnée

plus haul,

il

faut emendre que les

foies de la ch.ine

qui

y

fc:ront

paffées,

y

!Otu

placées ainfi, en cotnnlen–

yant par le 'P<etnier brin; ayant choir. les

d~ux

mailles

qu'il fau t, on pa!fe le brin de foie ou fil de

ch~iue

daos

ces de¡u mailles, d'abord fur la bouclette de \'une, puis

fon~

celie de t'antre; d.e forre que ces

deux

1nailles font

l'etfet du mnillon qui efl de tenir la foie comrainte de

ne pas céder, foit en hauaant, foit en bailfant, que fui–

vara

le tirage

Operé

par

les

marches . Le coturatre

ar–

rive daos les hautes

lifTn,

auxquelles

il

faut des bou–

clettes fur le mt':me niveau: les rames qui y font paf·

(ées oc devant que haulfer

a

mefure que 13

haute

/iffi

qui

les

CO!ltient

levera,

doiyent

y

étre

[lllllCS

patfécs fur

&

jamais

fous la

bouclette, par conféquent il nc

faut

qu•une ma!lle

pour

une r.an1e;

mai~

les

foies

de

In ch3.i ...

ne qevam haulfer

&

bailfer, d01vent nécelfairement l!tre

palfées

ch•~ue

brin dans deur mailles de la

liffe,

pour

étre fufceptibles de ce doublc mouvement .

Lr~SES,

H tlllter,

Voy~?..

LJSSES: les

hnuter

/~1

en–

lilferonnées foo t au nombre de vingt-quotre

&

quelque,

fotS davaotage; elles font fufpendues

d~ns

le chiltelet,

elles portem jufqu'a deux eents mailles chacune ; de

Corte, que

fi

l'on

o

ne vouloit pa{(er

qu'un~

feule rame

dans 'chaqut! ffiliÍlle , les

banees

liff~J

en

porteroient

48co,

elle~

peuvent

ccpendant

en

poner

davantó\ge au m uyen

de l'emprunr.

Voya:.

EMPRUNT. Elles íér\'ent par le

fecours

des

retours

a

faire

hauffer les rames qu'elles con–

ticnneot,

palfées

fuiv2nt l'o rdrc dn _patron.,

pour

opt!ref

l~

levée ele

!:hajn~ ¡Jé~e!fair¡:

:\11

paífage de !a..navctte.

Lts-