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LIT

rent les ma1rres

&

lo gardcrent. Nous ne connoilrons

au un lieu qui y tépondc précifément.

(_D.].)

L 1ST A O 5, f. m.

E

C.:ommera.)

totles rayécs de

blanc

&

de blcu qui fe fabriquent en

A

llcmagne; elles

palfcnr de Hambourg en Efpagne,

&

d'Eipagne

au~

In–

des occidcm3les.

LISTE, f. f. (

Gr11mma;rc

&

Commerce)

mémoire

en

ca:.l.\ogue

qoi contiem les notns, lrs quatités,

&

quel–

qucf\):s les dctneures de

p\ulicurs perf<)nnc:s.

JI

n'y a guerc

3 Paris de compagnies de judicature,

de fi&):.nces, d'académ;es, de corps, de

comtnunamés,

qui ne fafft!nt de tems .en

tcms impdmer de:: ces

fortes

de

liflo:

elle~

Ú>nt fur-tout d'un ufage trCs-ordinairc

&

lTH~tlte

univcrfcl

dans le!.

lh:: corps

des ntarchands

&

dans

les commnnautés

de>

arts

&

mérier>

d~

la ville

&

fae–

bour~s

de

París.

c.,

¡;m,

les

~·trde<,

1urés

&

fyndics q11i onr foio de

l'impt ei!ion de ces

lifles:

les maltrcs y fonr

rangé~

fui–

'?:1111

\'ordre

d~

lcur réc

cpuo

n; d:ms un

rang

a

part font

tnis les a

ocien~

q1.1i ont

p-.ff¿

p

1r

les charges,

&

:10

bas

ccux qu' y font atlucllem:nr. On y comprcnd aum les

veuves qui

JOuiffent

des

franchifc:s des corps

&

com–

U1UtHtutés

done

étuicnc

lcurs défunts maris.

Diélionnaire

áe

Ccmmerc~.

L•/lc

figniñe auffi en Hollande ce qu'on nomme en

France un

tarif

ou

p~n,aru,

c'c:n-a

dite un

état

par

ord e

alphnb~ti~ne

de wutes les mnrchandtfcs ou denrécs

qui ftu1t

fllJt:rt:~

n.u

p:1ycm'-'nt

des droits d'enu ée, de fortie

&

autrc•, avcc la quotité dn droic qui etl

díl

pour cho–

cuuc de ces

m3rch:tnJi[cs.

f/oye~

T

AR1F.

Les principales

¡;/lo

de 1-lollande lont ccllc du

8

JVhrs

lrf), 29

juin

1674,

&

cdle• du

4

Mars

&

9

.1\v¡ol

168¡.

·

La

dernierc

l~fh

ou

t3rif

qne les

étJt~ gén~ra\'X

ont

dreflée dan> !Colr atfémbléc pour etre obll:rvée

ii

la place

des.

ancic:nncs

dont

nous vennns de parlcr,

efi

datét! de

b H'lyc le 3 1 Juil!e[ 272), ma's elle

n'a

C"Otntncncé

a

~tre

exécurée qu'au premier Novembrc fuivant.

Ceue

/ifl<

eij orérédée d,s róC>Iutinnl ou prdonnan–

ccs des étar<,

&

d"nn placard qui en tixent

&

re!llenr

l'ex~culion

en detlX cenr cinquonte qu'ltre

anides.

On

pcut vqir t•mtes ces p:eces dans le Dic1;onnilire de Com–

merce; fom les

artidu J..ifle, R(folution

':.:1

P/aeard.

Dr(ltonnaue ¡/e

CurAmcrce.

L

1ST E

e r

V 1 LE, (

1-lifl. d'

AnJ?Jet~rre,)

nom qu'on

donne en

An,.;l~rerre

d la fotnme qui

)e

parlcme•lt alloue

au rni pou1

l'cnnclicn

de

fa

mait~,n,

aurres dC:penfes

&

ch3ri!c:S de la couronne. Les

monuques

de la Gr mde–

B ·e;aHilc: onr cu

JUl~u';lll

roí G,tHiaunlc

6cx:>

mi1les

li–

vres

tlcrl"n~

; le

parlemenr

en

accorda 700 mi11c

~

ce

prince en

t6)18.

AllJQUrd'hui lo

Ji

'le r;,,,,e

efl portée

a

pro• d'un mtl ;·on

fl ,

rl;n~.

(D.

'].)

-

LIS

f

EL

ou

Ll5

Te:\

U, C m. (

Gram.

&

Architec.)

ceoitltlliC,

moulurc

quuréc,

pttitt'

bande ou

reale

qu'on

n1et

en

qut:lquc:s

endroi1s

cnmmc

ornctnenr .

0

11

fe

dit

auffi de l'cCpacc plcin qui eO c:utre les carrelures des co-

1oune',

&

qu'uu appdle encore

filet,

ou

9uarrl.

Ll TON,

C.

m. (

8/,.(on.)

petite bande en forme

rlt:

1Ub:111

~

qu'on mt?le ordinairement avcc les ornctn1ens

de l'écu,

&

fuT laquelle

no

place qOJclqucfois la devifc.

Ll

T, C.

"?·

C.Gmm. )

meu?le oil: l'o.n prend le repos

pen Jam la nu·t; rl efl

campal~

da chaltt ou bois

de la

paii\affc:

~

des Ol'ltel:us, do

lir-de-pluJne, du

tra~erfin,

des dr3ps

~

.:Jcs couvcrtures, du dorHc[, du ciel, des psn–

res, des ndeaux, des bonoes-¿races, de la courtt:-pom–

te, do

couvre-p1é,

&c.

. LIT ,

(Juri}p. )

fe

~rend

en droit pootr morbge; oo

da

ks

ent;ms do

prcn11~r,

d>J

feconj,

lit,

&c.

Lit

Ce

prend at'f!'i

qul:"lqucf•)is

pour cnha:bitatk•Jt; c'cfi pourquoi

la (ép:trat:On de corps efi appelléc doM le• C31H>ns

ftp"·

ratto

tl

t&ro.

Vo\•e:z:.

M

o\RJAGE

&

St-P.l\R ..I\TION.

(A)

Lt

~

UE

IL-'TtCE, (

lurifP.)

ce cerrne pris dans le

t:ens ln.tér•l li¡;nihe le trflne ou le roi etl affis lorfqu'il

tt ég:,:

•?tcmnclkmcnt

~n

Con

parlcmeut.

An~tenncmcnt

.lnt fque Jes plrlerneos ou aCfcmblées de

Ja

n.ttl?n fe ttno·cnt en plcine

c.unpa~ne,

le roi

y fié–

~C·l

e

_tur .une '

Ó!l~

d"or_,

COtnlne

il

en

dit

d:tns Sigebtrt

&.

"'-

·mn

1

n;

1n:1·~

depu•s que

le parlctnem

3

renu

fes

fc.<~nccs

d-n'> l'mtétieur d'un p:llais

on

2

fubnitné

3

ce

t1.6ne d'or un dai-\

&

des

s:ouffins;

1

&

cotnme dans

l~an­

c tcn

lno¡;3g,c

un

hc~c

cou ' err

d~un

dais fe nommoir un

1st.

en

!1

~pr~l ~

lrt

J~

iu.fhcr

le tr6oe

t?ii ·

le

ro1

fiége

au

p~demc:flt,

cmq ,cuuffin, formcnt le flége ac: ce

lit;

le

tot

eH

:ttfi

~

fur

1

un; un amre ncnt

lit:

u de

doffier

;

deo\ aurn.:s ter

,.~m

commc

de: br:t

,

&

l4lut,ennent Jc:s

c~ude"i

du mon:

rque;

le

cin~uicme

c1l

fouS

fes piés.

~hule~ ~'

·

rc-n:Juv~llot

cet ornen,eut; d:ms la (uirc L oois

XII.

le tu

rcl.~}~e.

3

neuf,

&

1' •n croit que c•e(l eacore

le m•'me qu1 luolllle prélememtnt

LIT

On entend :tuffi par

lh de jttjl;re

une félnce Colemnelle

du rot a11 parlemcm, pour y délibérer fur

les

~ti

aires

importantes de fon

~tat.

Toute féance du roí en fon parlcmeut

1

n'étc,it p:ts

qualifiée de

lit-

de

iuflic~;

car

~mcicnneme-nt

les rois

ho~

noroknt fouvcnt le

p3rlcment

de ltur préfcnce, fans

y

venir avec

Pa.pparcil

d'un

ltt de jtJ(lice:

ils affiOoicnt au

phidoyer

&

au confeil; cela fut fréquonr fons Philippcs–

le-Bd

&

fes tcois lils,

&

depuis fous Charles

V.

Chor–

les

VI.

&

Lnuis

XII.

On

ne

qualitie done de

lit de

iuflúe

que fes féonccs

folemnelles ou le roi cfl nffi< dans (ou

lit de juflice;

&

ces aífemblées ne

re

tienncnc,

commc: on l'a dit, que

pour des atfaires

d'~tat.

.1\ncieonemeur le

ltt de

iu)tia

étoit aum qualitié de

trím~

royal,

com1ne on le peut voir dans du Tillet

;

préfenrement on ne fe ferr plu• que du terme de

lit tie

juf/ire,

pour défigHcr le fiége

o

U

\e roÍ ell

a

ms dans

ces féances folemnelles)

&

aum pour dóligoer la féauce

m€me.

Lesf.;ts

de iuflicc

ont fuccódé

a

ces anciennes alrem–

blées

g~néralt!S

qui fe tenoic:nr

autrefois

au mois

de

Mn[s,

&

depui~

a1.1

Jnois

de Mai,

&

que

l'on nommoit

cbamp

de Mar s

on

de iVIai,

&

q01

furent dans

la

fuitc

nom–

mées¡/acirh glnéraux, cortrs

plenilr~J,

plún p11rlcment,

gran

ronfoil~

M. Talon, dans un difcours qu'il tit

en

un

J;t

de

jN–

fltcc

tenu en

J

649 , dit que ces féances n'2voienr cam–

meneé qu'en 13t'9, lorfqu'il fur quctliun d'y faire

le

proc~•

3

E~onard,

pr'nce de Gallcs, fils du roi

d'

An–

gleterre; que ces fé:1nccc;; é{oicnc

3\ors

defirét.:s

de" peu–

ples, paree que les rois n'y venoicm que pour délbérer

avcc leur

parlemcnt

de

qu~lqnes

:tff:ures

impnrtantcs

:l.

lcur état, foit qu'il fllr quellion de déclarer la guerre

aux ennemis de la couronne,

[l)it

qu'il fut

3-propos

de

conclure la paix p'lur

le

fnulagemcnt de' peuplcs .

· Je trouve néaomoins qu'il efl dé¡a p•rlé

du lit¿, jn–

/lic~,

du roi, dans une ordonnaoce de Philippcs·14..'·Long.,

do J7 Ñovembre r318. Ceue ordonnance

vc•1t

d'ab<Jrd

que le Jnnr que Je roi viendra

a

Paris' pour

Olltr

les

c~ufes

qu'il aura réCervées, le parlcment celr•ta tome•

autre\ affaires.

Un

:~urre

arricle porte que quand le roi

'''eudra au

partemem, le pare fera

tQUt

uni,

&

qu'on

lat0""1!13

vuide

tome la place qni e(l dev '""

f. •n

li~g~.

atin qu'il puilrc;

parler

(ect

étem~tlt

a

ceux qu'il oppellera .

Ettti n il ell dit que pet Cono

e

ne partira de f<>n

lit!ge,

&

ne 'tiendra s'afiCoir de le?. le

lit

du rni,

les

cham–

hcllan< exceptés, & que nul ne vknnc fe

conf~tllcr

il

lui,

s'il

nc t'appel1e.

La

m~me

chofe en rappellée daos un réglement fJit

par le parlement en

1344

Le

~•

Mai

137f,

le roi Charles

V.

affith an par–

lement,

ii

l'enregifirement de l'c!dit du moi'

d'

.'\out pré–

cédent, fur lo majorité des rois

de

France:

il

efl

dit

que cette loi fur pub! ée au p•rlement du roi, en

r.,

pré–

feoce, de:

par

lui, tcnant fa

JHOice

en fim

dit

parlcnlcllt,

en ía magniticeoce ou maj

04

roy3le: l'on tro uve

dif–

féren• arréts oü la préfeocc

cfu

coi ell énoocéc il-peu–

prCs dans

les

me

mes

tennes. A ce

lit

de

it~/lice

affi te–

renr le dauphin, tils alné du roi, le duc d' AoJ ·u , frere

du roi,

le

patriarche

d' Alf'xandric, 4

nrchcv~qucs,

7

óv~ques'

6

abbé<, le rcaeur

&

plL¡ficnrs nwmbr<·s de

l'univerfiré de Paris,

le

chancclicr de Frauce, 4 princcs du

Íi1ng, plulieors

C('lmres

&

feigueurs,

te•prevOt:

des mar–

chands,

&

les échevins de

la ville de P:ans, plufienrs:

antres gens fages

&

notables,

&

une grande añluoocc de

peuple ,

l1

y

eut un fcmbl3ble

lit

á<

jttflire

tcnu par Charles

V

l.

en

q86,

&

un

amre en

1392,

><que!, dan. l'arret

d'enre~iflrerr.enr,

ell

appellé

lellutn

iu/lstt~ .

Du Tillcr fait menrion

d~un

autrc

{¡&

de

iu/tic~

tenu

le

10

Avril

1396,

pour

la

~race

tic meffire p:ctre de

Crnon, oU

~toicnt

les

princes

du fang, meffire

Pic.rre

de:

N

avarre,

le fils du dnc

de Bourbonnois,

le

cumte

de

la M:trche, le connétable, le chlnceJier, le fire d' '\lbrct,

les

d~ux

man!chaux, 1'amir3l, plufJeurs

autre-. f

eignenrs,

l'arc~.c:vCque

de Lyon, les éveqoe.; de L1.on, dt= No–

yon, de París,

&

de Poiliers; les préfidcns do

¡nrlcm~nt,

les m:-..itres des reqoEtes, tneffieurs: des

enqu~1es,

& les

gens du roi .

L'ordonnance du

m~mc

prince , do

26

D écembre

1407,

ponant que quand le roí décédera

a~·;tnt

que loo

iils alnt! (nit maJCW:, le royaume oe fera pomt .g•>uverné

par un

régent, mars au nom do

.nouv~u_

n.lJ

par un

confcil dans lequel lrs aff>;re' [erotent

dt!ctdt!~'

a la pln–

ralité des voix, fue lue publiquement

&

!

haute voix,

en

la graod'chambrc, ou étoit dcelrc! le

lit

P<

ju{líu,

pré-