Table of Contents Table of Contents
Previous Page  482 / 792 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 482 / 792 Next Page
Page Background

LIT

On appelle

líe

emdr~,

celui de deífus,

&.

lit dur,

celui de delfous .

Les

lits

de pierre font appe!Us par V itruve,

cubi–

eula.

Lie de vouffoir

&.

de

ela-u~au, c'~n

en le c6té caché

dans les joints .

'

Li:

en joint ,

c'eíl: lorfqu'une pierre, au Heu

d'etre

poféc: fur

Con

lit,

efl pofée fur fon champ,

&

q1,1e le

l it

forme un joiot

a

plomb.

Poy~z

DELIT.

Lit de p,ont

d~

bois;

c'en en le planchee, compofé

d e poutrelles,

&.

de travons avec Con ponch1s.

Lit de cmtal

<>U

de

re.fer-uoir;

c'en efl le fond de Ca–

ble, de gl>ife, de pavé, ou de cimcnt

&.

de cai llou.

.L.;

1T, (

C o11pe des pitt·res

·J

par aoalogie au

· lit

Cur

Jequ e! OR 'fe co><che, fe dit

1

.

de la fituation naturelle

de la pierre dans la carriere

1

qui en telle' que prefque

roujours les feuillets de la p1erre font paralleles

il

l'bo–

rifon d'ou ils ont pris le nom de

lits;

2.Q.

de la furfa–

ce fur Jaquel

k

on pofe une pierre . L a furfaee qui re–

<rOit une autre pierre, laquelle regardc toujours VCrS

le

ciel

fupérieur, s'appelle

lit de áe.f!iu.

La furface par

laquelle une pierre s'appuie fur une autre,

&

qui regar–

de wu¡ours la

terre o u le ciel

inférieur, s'appf!lle

lit

.le deff'otu.

L orfque les furfaces fo nt incl inées

a

l'ho–

rifon, comme

d~ns

les

voulfoirs

ou claveaux, on les

appelle

lits

m

joint. Voyez

J OINT.

L iT,

en terme de Cirier;

c'c:tl un

m:ttelat convert

de drap

&

d'llne couverte, entre lefquels on met les

cier~es

jettés refrojdir o

u

étuver, pour les

rendre plus

~aniables .

LIT, (

Jardi,nage . )

on dit un

lit

de terre, un

lit

de

fumier;

c'ert

une

cenlline

largeur, une épailfeur de ter–

re o u de famier, eotretnetés -1'un daos l'autre, ou bien

¡::'efl un

lit

de fqble, un

lit

de fmits, tels que ceux que

l'on

pratiquc

dans les

mannequins, pour

conferver les

Jllands

&

les chataignes peodant l'hi

v~r.

Daos les fouilles d<s terres, on trou

V!'

encare ditfé–

rens

lits,

un

l it

de tuf, uo

lit

de eraíl!, de rnarnc, de

fable, de e rayen, de caillou, de coquilles appellés

co–

'luillart ,

de glaife

&

autres .

LIT,

MAr.LE,

MutE ,

ou

BouiLLON nE Pors–

.soNs, (

Pfch<.)

c'ell aiqfi que les

p~cheurs

de !'ami·

rauté des Cables d'Oione, appellent les troupes de poif–

íons qui viennenc raoger la cóte daos certaines faifons .

LIT sous PLOITHE,

termc de

Sculpt11r~.

L e fculp –

teur

die

faire un

lit fous plintbc,

pour exprimer le pre–

mier trait de fcie qu'il fai t donner

il

!'un des bottts

d~un

bloc de marbre, pour en former l'uillfe, bafe o u plin–

rhe.

Poyez

PLINTHE.

LIT

1\,

(

G log.)

petite ville de la Turquie curopécn -–

ne, dans la Macédoine, avec un

~veché

fulfragant de

Salonique,

ii

7

lieues du golfe de ce nom.

L ong.

40.

47·

lat.

40. 41.

(D .

J.)

LITANIES, ' C f.

(7hlologi~ .)

terme de 4iturgle .

On appelle

litanies

daos

l'E~life

les proccl!ions

&

les

priercs qu'on fait pour appaifer la colere de D ieu, pour

détourn~r

quelque calami1é dont on efl

menac~,

&

pour

re¡ncrc1er D ieu des bienfaits qu'on rec;oit de fa bonté.

Ce mot vient du grec

A,,.,.,.,

jitpplhation.

Le P .

Poyrou voit plus loin;

&

comme

il.

a prétcndu, que

li–

:tar.

efl pri• du

lit

des Celtes, qui veut dire

.folemnitl,

il t1reroit auffi apparetnrnent les

AI'T1,_

ou

Al~r~r"

des Grecs

du

lit

des Ce! tes.

L es antcurs eccléfiafliques

&.

l'ordre romain appei–

Jcnt

litanie

les perfonnes qui compofent la proceillon

&

qui y -am nent.

·

Ducange dit que ce mot fignifioit anciennement

pro–

ee./]ion. f/oy•z

PocESSION.

_S1méon de Theífalonique dít, que

la

fortie de J'é–

ghfe daus' la

litan;6 ,

marque la chute

&

le péché d'

1\–

<lam qui fut chaífé du paradís terreflre;

&

que le re–

tour¡¡ l'Eglife, marque

~~

retO\}r d'une ame

a

Dieu par

la pén1tence .

1\

l'occafion d'une perle qui ravsgeoit R o me l'an

590,

faint Gré,goire, pape, indiqua une

litmti~

ou pro–

ceill.o n

a

fept bandes' qui devoient marcher

a

u pqim

du JOur le mercredi fuivant, fe>rtan t de diverles

égli–

fes j:>our fe rcndre tOutCS

a

fainte Morie Majeure . L a

premiere troupe étoit compofée du clergé; la fecoode

tles abbés avec leurs moines; la rroifieme des abbeífes

av~c

leutts religieufes; la qu:urieme des en fans;

la cin–

quletne

des

l~on1m~s

la1"ques ;

la (ixieme

de~

veuves; la

fept!cm·e des femmes rhnriées. On 'croit

que

de cette

procetlion

gén~rale

efl vonue Gelle de faint M are, qu'on

2ppelle encare

13

grande litanie

.

LitanieJ

1

en 3UJOu rd hoi une formule de prieres qu'on

chame <,lans

Jl~glife

a

l'tionneur des faints, ou de quel–

aue !llynere . El!e contient certains éloges ou

attrib~t~,

LIT

a

lo lin de

chncun

dcfquels on ·Ieur fa1t une invocation

en tnCmes

renn.es.

LIT1\

NTHRA

X,

C.

m. (

Hi(l.

nat.)

norn donné

par les anciens natur:llHle:; au charboo de terrc

&

au jais.

J/oy~z

co

dutx articlo.

LITC H F IELD S,

Litchfeláia,

(

Glog. )

vil le "d'An–

glc<erre en

Staford~hire, a~ec

titre de comté,

&

un éve–

ché fulfragant de Cantorberi.

E~

le env01e deu·x députés

au parlement. On voit p

res de Li

tchfields

quelques re–

nes de murs de t'ancien

EtocdUY.IZ

~

demcure des Car–

navcns ., ou de l'ancicn

L

itchfieldt

m €me. Q uoi qu'il en

foit, eette ville en

3

2 0

m illes O. de Stafford,

&

a

94

.tf.

O. de Londres.

I,.on!{.

I f . fO.

lat.

p.

40.

Litchfields

a donné le JOUr

a

deux hommes célebres

qui étoíent contemporaios, Addilfon

&

Ashmote.

Adilfon (

Jo.feph)

un des beattx efprits d' A ngleterre,

a fait des ouvrages ou regnent l'érudition • le ben go(jt

la fineífe

&

1~

déticateífe d'un homme de cour. S a tra–

gédie de Caton en un chef d

1

ceuvre pour la diaion

&.

pour la beauté des vers; comme Cato n étoit le prern1er

des R omains,

e'

en aufli le plus beau perii.mnage quí foit

fur aucun théitre. L e pqeme d' AdirTon fur la campa–

gne des 1\nglois en

1704 '

en tres-ell imé, celbi qu'tl ñt

~

l'honneur du roi Guillaume, lui valut une penfion de

300

livres flerlings. 11 fe démit en 1717 de fa place

d~

!Ccrétaire

d'é~at,

&

mourut deux sos apres, 3.

T'age

de

47

ans.

11

fut

enterr~

dans l'abbaye de Wellminfler avec

les beaux génies, les rois

&

les héros.

1\shmole (

Elie)

fe diflingua par fes connoifTances dans

les mc!:lailles

, la

Chimie

&

les Marhématiqnes. C 'en de

lui que le

Jr

[Jt.fa

:um A shmol«anum

bid

i\

Oxrord, a ti–

ré fon nom,

par

ee qu'il a gratifit! cene univerfité de fa

belle colleé¡ion de médailles , de fa bibliotheque, de fes

innrumens chimiques.

&

d'un grand nombre d'autres

chafes rares

&

curieufes.

(D .

J.)

LITE, (

Hijl.

na

t.)

ncim génériqne que les habitans

de l'lle de Madagafcar donnem

a

dilféremes efpcces de

~Qmmes

ou de refines, produites par les arbres de leur

pays.

Lit~-m~nta,

n'cfi

autre chofe

que le

benjoin ;

Jiu –

rame,

en la gomme-ré fine appellée plus ordinairentent

tacamahaca;

/ie~-fimp_i,

etl une réfine odorante, produite

par un arbre appellé

Ji

m

pi; lite-enfouraha ,

dl

une o;om•

me-ré fine verte ,d'une odeur

trf:s~aromatique;

lite·miwt./i,

ell une réline naire

&

liquide; mnis elle fe dn rcit avec

le tems: elle cfl prod11itc par un arbre qui relremble

a

)'acacia; les fammos s'en fervent pour fe farder; elle efl:

tres-propre

a

guérir tes ptaies.

~ite-bijlic,

c'cfl une ré–

fi ne blonche qui fe rrouve attachée anx branchcs des ar–

bres,

o\1

elle eJl portée par des fotJrmi.;;

~

Líti:Jiira

ou

/itit;-barencoco,

eft une

fubnance de

l:l.

113 lHn:

d_u

fang–

de-d ragou;

liún-pane,

efl une gomme ou réfine J_aun.e

&

trCs-aromatique;

iitin-hnronga ,

efl une . autre rétmc

J}lU–

ne, produite par des arbres dont les abe1lles du pay> tont

le meilleur m iel .

LITEAU,

C.

m.

(Menuif.

&

C barp.)

c'ell une pe–

tite tringle de bois, ainfi appellée ou de

r.,

difpolÍ IIOil on

de fon ufage, on paree qu'elle efi couchée fur nnc nutre

qui lui fert de lit, ou paree que d'alllres repofent fur elle.

LI TEAU,

t erme de Ti(f'ernnd,

Ce

dit des raics bleues

qui

tr~verfenl

les toilcs d'une liijere

a

une nutre. 11 n'y

a que ks pieces de toiles deflmées

it

f:tire des ferviettes

&

des nappcs qui aicnt des

litttau.,;;

&

ces

litcaux

font

placés de di(bnce en dillanee, de naniere que les nap–

pcs

&

J'l!s fervieues doiveut en avoir un

it

chaque bout

quand elles font coupées.

LITEAU,

terme de chaffi:

on appelle

lit~ntt

le lieu ou

fe couche

&

fe repofe le lo up pendant le J ur.

LITEMANGHITS,

f.

m. (

C om,ercc)

c'efl la

gomine que les droguine• appellem

alotuhi;

on dit qt1'

elle coule du tronc du canelier.

LITER, v. aét. (

Drap.)

c'efl coud re ou attachcr

avec da gros ti! ou ele la menue ficelle, des perites eor–

des de la groífeur du bout du doigt, le long de la pie–

ce entre J'érolfe

&

Id

lifiere, afio que

la panic qui en

a

été cauverte ne pui(!e prendre teintur,

&

qu'~lle g~r­

de Con foud Oll pié. On reconnolt

a

cela la bonne IClll–

ture. 11 efl dáfendu aux teinturiers de teindre en écar–

late, violette, vcrd-brun, verd-gris,

(j

les draps nc fout

lith. Voyez los rlglem. de mr.auf.

.

L ITER'

terme

a~ pi~be,

c'en mettre le potlfon par

Ht dons les wnnes .

L

1

TE'

S,

(

M)'thol. )

A1"4';

c'étoieut, felon .Hom_ere ,

les Prieres, tilks de Jupiter

&

ríen n'efl plu• lllgénJeu:¡:

q ue l'allégorie fous Jaquelle

i1

les dépeint : Ces déeífes,

dir-il, C<mt 3gées , boiteufes, tionnent

tOUJOU~s

1<><

yeu_>;

bailfés,

&

paroilfent wujours rampantes,

&

tollJOU_rs hum!–

liées· elles marchentapres J' lnjure · car

1

lnJure aluere, ple•–

ne

d~

¡:ontiance en fes

propr~s for~es,

les devanee d'un pió

légcr,