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LIT
de tartre ; Joiífcz. · les ep infu!iop froide · peudant cinq
ou !ix jours, en les remuant de tems en
tems .
fl
ne
faut pas boocher exaélement
13
phfole '
ear
el le fe caíre–
roit par la fermentation perpétuetle qui s'y
fait.
La dofe
eCl: depois qu:ure jufq u'a quim.e ou vingt gouttes daos
un véhicule convenable, commc daos. c;jeux onces d'eau
<ilifi illée de quclque plante apéritive ; une beore
:~pres
avoir
2valc! un bouillon , Pon prcndroit ce remede trois ou
quatre jours de fuile, en o bfervaor un bol! Tégime.
Le !iogutier de ceue mixture d" Tul plus, c'eCl: qu'etle
!'le ceíre poin< de fermeotcr duranr pluricurs anoc!I'S . S i
oo bouche ur¡ peu forrement la pbiole qui la contiene,
elle éclate en rno rceaux; !i oo
la
bouche foiblement,
l'lle fait Úluter le bouchon avec cxplo!ion .
M .
Homberg a éprouvé que ceue liqueur a toujours
tr:~vaillé
pendant plus de deut aos,
&
qu'ellc
ne
s'ell
jamais claritiée parfairemcnt,
m~me
apres l'avoir fépa–
rée
p:~r
ioo:lioatioo de de!fus íes féces .
Le fel d' urine ou l'alkali volatil qui fe trouve dans
les camharides , eCl:
vrai!fembl~blemcnt
!i fo rt enveloppc!
pes matieres huileufes
&
des autres parties de cct infe–
éle , que l'ocide quoique mioéra.l oe peut l'arteindre qu'a
Js
longue,
&
qu'il fe fair pendam tour ce tems-l:i une
é bulliuon conrinuel!J: . La m!me chofe orrive
a
peo pres
de l'efprit de nitre avec la cochenille
&
avec la chair
feche de vipercs ; mais los fubfiances liquides animales,
1=0 mme !'orine ou la Jiqu.eur de
1•
vé fi culc du fiel, fom
.avec
le~
mfmes acides des
~bullitioos
cres·promres
&
rres·peu durables.
(p..
'J.)
LITHOPHAGE ,
f.
m . (
Hifl.
nat.
lnf<él•l•~-)
pe–
tit ver qui s'engendre dans la pierre,
&
qui y vJt en la
rongcaot .
I1
y
er¡ a de ptufieurs efpeceo : on en
a
trou–
v~
de vivans
&
de morts entre les lits de la pierre la
plus dure . D'autres ont une petite coquillc forr tendre,
de coulcur verd1tre
&
ctndrée : oo apper.,oir les traces
do
lithopbage
daos l'ardoife ou
il
s'e(l crcufé un che–
m io, lo rfqo'elle étoir encorc molle.
LITHOPHYTE,
f.
m .
(
Hifl.
nat. ) litbophy ton ,
produélion d'infeéle de mer qoe l'on
a
regardée pref–
que jufqu' a préfent comme une plante,
&
qui porte en·
~ore
le norn de
plante marine .
11
ell
v~ai
que les
litho·
!hytu
reífemblem beaucoup aox plamcs; zls ont une rige,
des brancbes, des rame>ux,
& <.
S i on les coope
tranf~
vcrfalement, on
voit
:l
l'int~rieur
des couches conccn–
triques , une écorce,
&e.
Ccpendant les
lithopbytM
ap–
eartiennent au re¡;ne onimal; ils fo nt produits par des io–
feéles , co mme
11!5
g hcau x de cire fom l'ou vrage des
:~beilles :
au lieu de racines ,
ils
om une bafe adhé rcme
i
un rocher,
ii
un qillou,
a
une coquille, ou
:i
toot
autre corps folide q ui fe rencontre
ii
l'endroir ou les in–
feéles co mmencent Icor
~di6ce :
ils
l'~levem
peu
a
po:u
&
le f3mi6cnr. Les
litbopbyus
fo nt recouverts d'uoe
écorce molle
~
po rcufe: chaque pore ell l'ouverture
d' uoe cellule dJns
l:~quelle
refidc un infeéle. C ctte é·
co ree ell de ditfércntes couleurs daos diverfes efpeces
de
litbop hytu:
il
y
en a de blancs , de j aunes, de roo·
gd<res, de pourprés ,
&e.
M .
Tournefort en rapporte
v iog t· hnit efpeces daos fes infl itotions botaniqucs . Apres
avoir eolcvé l'é.corce do
li1bop''byt~,
on trouve une fu b–
llance q ui
a
rapporr
ii
celle <fe la corne, lorfq u'elle efl
bien palie
&
d'un beau noir, oo loi donne tm propre–
ment le oom de
<orail
~toir .
11
y
a des
litbophycu
qui
forment une fone de ré-z.cau.
Vqy•z.
PANNAcHE DE
MER,
(5
PLA NTE MA RINE.
LITHQPHOSPHOR
E ,
f.
m-
(
Jfift. ,,,t. )
r¡om
do!ln~
par
<¡U~Iques
naru_ralilles
a
une efpcce de fparh
qm
apres
avo~r
été calcmé doocernent dans le feo a
comme bien d'aurres pierres ,
h
propriété de loire d; ns
l'obt"curiré . L a pierrc de Bolognc efl une pierre de la
m e!
me n arure. L e
lithophofphorus [uhlmfis
ou do uhla
d~ns
le
comu~
d'Heoneberg en t horinge, ell
un
fpath
v_zolet o
o
pourpre . C es fortes de pierres fom calcaires;
amfi .• 6 on les calciuoit trop forrernenr , elles fe chao·
gerozent
en
chaox ,
&
oe feroirnt phu pbofphoriqoes .
'Y•y•z.
PROSPHOR~.
L}T~OPTER lS,
C.
f.
(H"tfl.
11111. )
nom do nnl!' pa r
Lbur~
a des _fougcres d? nt on trou ve les em preimes fur
de~
p:erres nrées do fem de la terre, telles que celles
q ur accornp>goeor les m ines de charbon de terre de S.
Ch::lUmont
&
d':J.Utres endroits .
LIT H O TREO ,
f.
m .
(
Hifl.
ut. )
Qoelques 3o–
teurs
entenden~-par
ce rnot les buitres ou ollracites qoi
fe rroo vem
da.n~
le feio de la terre .
Ll:rHOSTR OTION,
f.
m .
(
Hifl. ..
111.)
O n nom–
me amfi un': efpece de
razl qui fe cro a ve daos le fein
de la rerre:
11
eJl
coznpofé de plo6eoN coloones ou ar–
t!culnions.
meo~,
q oi fom o a cyliodriques on prifma-
oes qw
fe
JO"guent e.xaélement les unes aux ao
tres,
LIT
&
e
u fo¡nmet de(quclles oo rernuqoe
la
forme< d' une
étoile .
LIT HOSTROTOS,
C,
m .
(
Littlr.)
Ce m ot
d t
grec;
).'t•c-I•""H , 01
l:ltin
L ithojlnll•m,
c"ett~
·dire
f't'l·
TJI
tÜ
pi~rres;
mats
1~
PtlÍU
~•és
porterent ce ,n rn
par etcellence ch<"l
los
onciens . lis entenduienr proprc –
m ent par
litboftruta,
des pavc!s rant de
m~'qlleteric:-
lim–
pie , que de mofaíque, f.aits de couporcs de divers mar–
bres qui fe joignoieot
&
s'enchilfoient enfemblc
d~n•
le
cimeot . On formoit
'l.VC'C
ee pcrít
c:arrelt~ge '
routcs ror–
JCS
de cornpartimens ditférens en co uleurs, en
~r:!ndeur ,
&
en figures.
Lithof/rot4,
dit Grap3ldus,
1
pAr:J.YitJ<r•·
ftiJ
m•rmor~i.J
quafi
p4'Vim~11ttJ
lapiJilnu
j1r111• .
C'e,l de
ces
Curtes de pavés dont parle Varron,
ti•
r< r•ft-
lrb.
JI!.
en t!crivant
i
un de
fes
amis,
'!"'""
-villtmr
¡,.,.,.
ru
op~
t•llorio ac ¡urv imnrtis
•obililnu
htho rtrw.tis
[!r
llanáam,
par11m f'NtaJI• s
eff~
1 ,.,;
f"Of"''
p•ri ,lcl cffúll
illiJ
ont•IÍ.
Tel étoit le pavt do tribunal de P ilarc,
c'~fi-11 -dirc,
do lieu oi'i il renoit le fiege de judicature, dom
11
e(J f• it
menrio n dans S . ]can,
<7up.
x ;x.
y .
1
3· , P ilate , dit
, l'é vangé lirte,
le~
enteodanr p• rler de la forre, 3mena
" J
cfus aehors'
&
prir fb ncc daos fun tribunal'
~tt-lieu
, qu'o n appcllc en grcc
litbojlro:os ,
&
en hébrcu
gú–
,
hntil
, .
le
conCervc lci le
tuot
lit hGj/rol os
svec
plü–
lieors lradu·acurs,
le
perc
An1clot~,
M.
imon ,
la
v~r
fion de M ons,
&
auucs ;
&
je
crois q u'ils o nr raifo n .
Les
lichoftrota
ou p•vés de marqueterie
&
de mof••–
que foccéderent aux p.vés peints, invenrés por les Grccs ,
&
en 6rent perdre l'ufage. C'ell P líne ,
l.b.
X Xl/l .
cap. x xv.
qui nous Papprtnd en ces
tcrancs !
P a1limc.n–
la
orí~iwtm ap11~ Gr~ctu
balunt
•lúorat11
arl•,
pu!iHr~
ratio,t,
J,n~c
lithoOrota
tam txpultre.
lis commenccrent
a
R omc fnus Sylla, qui 6r fairc
un de ces nouveaus
psv<!s
de pieces de
r~pporr,
d3ni
le
tcm¡>le de la F o rtune,
a
PréneUc, envira n
170
am
avanr
J.
C . Les ] uifs imirerenr cene mode; car ourrc
le tribunal de Pil3tc, la falle de Icor fan hédrin étoir
_pa•
vée de cene manzere comme on peut le voir dans Sel–
den,
lib. I /. rap.
xv.
J,
Syw<d. H •brd'orum .
L ithojl,.etos
eCl compofé de
;a.,¡,, ,
picrrc
&
~,.:.,.n ,
'"' pavt!,
en latín
f/ratHm .
(
D . ]
. )
LITHOTOME,
f.
m .
(l,j lrHmmt ¿, Chiruri{ Í< . )
efpece de biUo uri avec lequel on fair une incifio n po ut
tirer
Ja
pierre
de la
veffic. Cet
mot
en grcc,
11.•~•-r•,.•,
compofé de
),.t&.c .. lapis,
pierre"
&.
de
• •¡n ,
i~t~i/io ,
incl–
fioo, du verbe •Y·"'• ,
J~co ,
fincife .
Les
rtformAteltr'
des termes penfent qu'il fcroir plus
:l
propos d'uppeller
ce birlouri
cyflitom~ ,
de
~:,~,e
,
tuffh ,
ou
Nr~t,.o ~J'flllo
m<;
mai< t'ufagc a pré valu .
11
y
3 plu!ieurs clpeces de
litbotom«;
cclui qui a ét6
jufqu'ici le plus en ufage, re!femble
:~ffe-L ~
une Jnncer–
re . On
y
con lidere une lame
&
ooe chl ffe compnf,'c
de deox pieces d'écaiiJe ; lo lame cll tr3l1Ch3ntC des
dcu~
córés, de
1:>
longueur d'un pouce JUfqo' la poinre.
O n
y
rem•rque quotrc émoutures,
deo~
de chaque cóté qoi
formeor dans le milieu une vive·arrC:te , ce qui e nfcrvc:
l¡eaucoup de force aux tranchaos qui doivcm écrc forr
6os . Le talo n de cene lame efi rermioé par une qucue
garnie
a
fon exrrérnité d'une perite lemiiJc' pour
arr~ter
&
atfujeuir la lame daos le manche quand l'infiru-
menr
en
oovert .
.
La pointe de ce
licbotom•
a
ét~
fujcltC
:l
pl_ufieors • •–
riatio ns fuivant la¡ diífér¡m¡os manieres de tstlk r · C ol–
lot , qul fe contcnroit de faire une incilio n
~
l' ur tre p>·
raiJele
a
ceiJe de la
pelO,
fe fervoit d'un
/itho:O>>U
COIJd
&
mou!fe,
PI.
Vlll.
ji¡:.
6.
Ceux qoi ont pr3tiqoé de·
p11is, ayaot fenti la néceffité d'allooger l'incilion de
l'~re•
tre du có té du col de la ve!lie, onr donné une pomte
:an
lithotom~,
qu'ils oot
nomm~e
en
lans_lf~ d~
.
CRt:p t ,
ihid<m P I. VI/l. jig.
f ·
La largeor de cene pomre oc
permettoir pas de poner l' inci!ion atfez a vanr, pour cnu –
po:r le bulbe de l'urerrc fanc iottreífer l'iotellin reélom:
o o l'a encare dim inoée .
¡¡,;J.
}it;.
4·
Le bar de ces réfO<rnes éroit de pouvoir allooger fant
ioconv~oieot
l'incifioo de l'oretre eo defi"ous ;
&
cotn–
me la polnre do
lithoto>>u
ne doit polnt forrir de la
c~n
oelure de lA fo nde conduétrice , le cbirorgien en obhgé
de beaucoop b:!i!fer le poignet
&
de relever l'eurém;ré
des doigts . M . Ledran
ll
ero qne ce moovemcnt
fe_t~>'t
moios g.!oantl
&
qu'o n úendroit
aYec
plos de f•c• hré
la pointe do
tithotom•
chru cene cannelore, 6 le;
~
n·
cbaot Cupérieor déC'rivoit une llgne droite .
V")'•~
,¡,,.¡,,.
P I.
f//ll.
fig.
.
La
lame de ""' diJféreus
lit.bo,l,..n
do:r .!tie úfu¡•l·
"e fue 12 ch!ífe par one b:!ndelelle de t:nge ñn. P•>ur
ivir.e-r ceue
pr~pa.r-ation,
l'oo a coofiruit
dn
lirb•hm.·s
dont la
hm~
c(J
6~te
d1ns
le m2.11cbt: : tcls fon
1 • ,,.
r&e·