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474

LIT

de tartre ; Joiífcz. · les ep infu!iop froide · peudant cinq

ou !ix jours, en les remuant de tems en

tems .

fl

ne

faut pas boocher exaélement

13

phfole '

ear

el le fe caíre–

roit par la fermentation perpétuetle qui s'y

fait.

La dofe

eCl: depois qu:ure jufq u'a quim.e ou vingt gouttes daos

un véhicule convenable, commc daos. c;jeux onces d'eau

<ilifi illée de quclque plante apéritive ; une beore

:~pres

avoir

2valc! un bouillon , Pon prcndroit ce remede trois ou

quatre jours de fuile, en o bfervaor un bol! Tégime.

Le !iogutier de ceue mixture d" Tul plus, c'eCl: qu'etle

!'le ceíre poin< de fermeotcr duranr pluricurs anoc!I'S . S i

oo bouche ur¡ peu forrement la pbiole qui la contiene,

elle éclate en rno rceaux; !i oo

la

bouche foiblement,

l'lle fait Úluter le bouchon avec cxplo!ion .

M .

Homberg a éprouvé que ceue liqueur a toujours

tr:~vaillé

pendant plus de deut aos,

&

qu'ellc

ne

s'ell

jamais claritiée parfairemcnt,

m~me

apres l'avoir fépa–

rée

p:~r

ioo:lioatioo de de!fus íes féces .

Le fel d' urine ou l'alkali volatil qui fe trouve dans

les camharides , eCl:

vrai!fembl~blemcnt

!i fo rt enveloppc!

pes matieres huileufes

&

des autres parties de cct infe–

éle , que l'ocide quoique mioéra.l oe peut l'arteindre qu'a

Js

longue,

&

qu'il fe fair pendam tour ce tems-l:i une

é bulliuon conrinuel!J: . La m!me chofe orrive

a

peo pres

de l'efprit de nitre avec la cochenille

&

avec la chair

feche de vipercs ; mais los fubfiances liquides animales,

1=0 mme !'orine ou la Jiqu.eur de

1•

vé fi culc du fiel, fom

.avec

le~

mfmes acides des

~bullitioos

cres·promres

&

rres·peu durables.

(p..

'J.)

LITHOPHAGE ,

f.

m . (

Hifl.

nat.

lnf<él•l•~-)

pe–

tit ver qui s'engendre dans la pierre,

&

qui y vJt en la

rongcaot .

I1

y

er¡ a de ptufieurs efpeceo : on en

a

trou–

v~

de vivans

&

de morts entre les lits de la pierre la

plus dure . D'autres ont une petite coquillc forr tendre,

de coulcur verd1tre

&

ctndrée : oo apper.,oir les traces

do

lithopbage

daos l'ardoife ou

il

s'e(l crcufé un che–

m io, lo rfqo'elle étoir encorc molle.

LITHOPHYTE,

f.

m .

(

Hifl.

nat. ) litbophy ton ,

produélion d'infeéle de mer qoe l'on

a

regardée pref–

que jufqu' a préfent comme une plante,

&

qui porte en·

~ore

le norn de

plante marine .

11

ell

v~ai

que les

litho·

!hytu

reífemblem beaucoup aox plamcs; zls ont une rige,

des brancbes, des rame>ux,

& <.

S i on les coope

tranf~

vcrfalement, on

voit

:l

l'int~rieur

des couches conccn–

triques , une écorce,

&e.

Ccpendant les

lithopbytM

ap–

eartiennent au re¡;ne onimal; ils fo nt produits par des io–

feéles , co mme

11!5

g hcau x de cire fom l'ou vrage des

:~beilles :

au lieu de racines ,

ils

om une bafe adhé rcme

i

un rocher,

ii

un qillou,

a

une coquille, ou

:i

toot

autre corps folide q ui fe rencontre

ii

l'endroir ou les in–

feéles co mmencent Icor

~di6ce :

ils

l'~levem

peu

a

po:u

&

le f3mi6cnr. Les

litbopbyus

fo nt recouverts d'uoe

écorce molle

~

po rcufe: chaque pore ell l'ouverture

d' uoe cellule dJns

l:~quelle

refidc un infeéle. C ctte é·

co ree ell de ditfércntes couleurs daos diverfes efpeces

de

litbop hytu:

il

y

en a de blancs , de j aunes, de roo·

gd<res, de pourprés ,

&e.

M .

Tournefort en rapporte

v iog t· hnit efpeces daos fes infl itotions botaniqucs . Apres

avoir eolcvé l'é.corce do

li1bop''byt~,

on trouve une fu b–

llance q ui

a

rapporr

ii

celle <fe la corne, lorfq u'elle efl

bien palie

&

d'un beau noir, oo loi donne tm propre–

ment le oom de

<orail

~toir .

11

y

a des

litbophycu

qui

forment une fone de ré-z.cau.

Vqy•z.

PANNAcHE DE

MER,

(5

PLA NTE MA RINE.

LITHQPHOSPHOR

E ,

f.

m-

(

Jfift. ,,,t. )

r¡om

do!ln~

par

<¡U~Iques

naru_ralilles

a

une efpcce de fparh

qm

apres

avo~r

été calcmé doocernent dans le feo a

comme bien d'aurres pierres ,

h

propriété de loire d; ns

l'obt"curiré . L a pierrc de Bolognc efl une pierre de la

m e!

me n arure. L e

lithophofphorus [uhlmfis

ou do uhla

d~ns

le

comu~

d'Heoneberg en t horinge, ell

un

fpath

v_zolet o

o

pourpre . C es fortes de pierres fom calcaires;

amfi .• 6 on les calciuoit trop forrernenr , elles fe chao·

gerozent

en

chaox ,

&

oe feroirnt phu pbofphoriqoes .

'Y•y•z.

PROSPHOR~.

L}T~OPTER lS,

C.

f.

(H"tfl.

11111. )

nom do nnl!' pa r

Lbur~

a des _fougcres d? nt on trou ve les em preimes fur

de~

p:erres nrées do fem de la terre, telles que celles

q ur accornp>goeor les m ines de charbon de terre de S.

Ch::lUmont

&

d':J.Utres endroits .

LIT H O TREO ,

f.

m .

(

Hifl.

ut. )

Qoelques 3o–

teurs

entenden~-par

ce rnot les buitres ou ollracites qoi

fe rroo vem

da.n~

le feio de la terre .

Ll:rHOSTR OTION,

f.

m .

(

Hifl. ..

111.)

O n nom–

me amfi un': efpece de

razl qui fe cro a ve daos le fein

de la rerre:

11

eJl

coznpofé de plo6eoN coloones ou ar–

t!culnions.

meo~,

q oi fom o a cyliodriques on prifma-

oes qw

fe

JO"guent e.xaélement les unes aux ao

tres,

LIT

&

e

u fo¡nmet de(quclles oo rernuqoe

la

forme< d' une

étoile .

LIT HOSTROTOS,

C,

m .

(

Littlr.)

Ce m ot

d t

grec;

).'t•c-I•""H , 01

l:ltin

L ithojlnll•m,

c"ett~

·dire

f't'l·

TJI

pi~rres;

mats

1~

PtlÍU

~•és

porterent ce ,n rn

par etcellence ch<"l

los

onciens . lis entenduienr proprc –

m ent par

litboftruta,

des pavc!s rant de

m~'qlleteric:-

lim–

pie , que de mofaíque, f.aits de couporcs de divers mar–

bres qui fe joignoieot

&

s'enchilfoient enfemblc

d~n•

le

cimeot . On formoit

'l.VC

'C

ee pcrít

c:arrelt~ge '

routcs ror–

JCS

de cornpartimens ditférens en co uleurs, en

~r:!ndeur ,

&

en figures.

Lithof/rot4,

dit Grap3ldus,

1

pAr:J.YitJ

<r•·

ftiJ

m•rmor~i.J

quafi

p4'Vim~11ttJ

lapiJilnu

j1r111• .

C'e,l de

ces

Curtes de pavés dont parle Varron,

ti•

r< r•ft-

lrb.

JI!.

en t!crivant

i

un de

fes

amis,

'!"'""

-villtmr

¡,.,.,.

ru

op~

t•llorio ac ¡urv imnrtis

•obililnu

htho rtrw.tis

[!r

llanáam,

par11m f'NtaJI• s

eff~

1 ,.,;

f"Of"''

p•ri ,lcl cffúll

illiJ

ont•IÍ.

Tel étoit le pavt do tribunal de P ilarc,

c'~fi-11 -dirc,

do lieu oi'i il renoit le fiege de judicature, dom

11

e(J f• it

menrio n dans S . ]can,

<7up.

x ;x.

y .

1

3· , P ilate , dit

, l'é vangé lirte,

le~

enteodanr p• rler de la forre, 3mena

" J

cfus aehors'

&

prir fb ncc daos fun tribunal'

~tt-lieu

, qu'o n appcllc en grcc

litbojlro:os ,

&

en hébrcu

gú–

,

hntil

, .

le

conCervc lci le

tuot

lit hGj/rol os

svec

plü–

lieors lradu·acurs,

le

perc

An1clot~,

M.

imon ,

la

v~r­

fion de M ons,

&

auucs ;

&

je

crois q u'ils o nr raifo n .

Les

lichoftrota

ou p•vés de marqueterie

&

de mof••–

que foccéderent aux p.vés peints, invenrés por les Grccs ,

&

en 6rent perdre l'ufage. C'ell P líne ,

l.b.

X Xl/l .

cap. x xv.

qui nous Papprtnd en ces

tcrancs !

P a1limc.n–

la

orí~iwtm ap11~ Gr~ctu

balunt

•lúorat11

arl•,

pu!iHr~

ratio,t,

J,n~c

lithoOrota

tam txpultre.

lis commenccrent

a

R omc fnus Sylla, qui 6r fairc

un de ces nouveaus

psv<!s

de pieces de

r~pporr,

d3ni

le

tcm¡>le de la F o rtune,

a

PréneUc, envira n

170

am

avanr

J.

C . Les ] uifs imirerenr cene mode; car ourrc

le tribunal de Pil3tc, la falle de Icor fan hédrin étoir

_pa•

vée de cene manzere comme on peut le voir dans Sel–

den,

lib. I /. rap.

xv.

J,

Syw<d. H •brd'orum .

L ithojl,.etos

eCl compofé de

;a.,¡,, ,

picrrc

&

~,.:.,.n ,

'"' pavt!,

en latín

f/ratHm .

(

D . ]

. )

LITHOTOME,

f.

m .

(l,j lrHmmt ¿, Chiruri{ Í< . )

efpece de biUo uri avec lequel on fair une incifio n po ut

tirer

Ja

pierre

de la

veffic. Cet

mot

en grcc,

11.•~•-r•,.•,

compofé de

),.t&.c .. lapis,

pierre"

&.

de

• •¡n ,

i~t~i/io ,

incl–

fioo, du verbe •Y·"'• ,

J~co ,

fincife .

Les

rtformAteltr'

des termes penfent qu'il fcroir plus

:l

propos d'uppeller

ce birlouri

cyflitom~ ,

de

~:,~,e

,

tuffh ,

ou

Nr~t,.o ~J'flllo­

m<;

mai< t'ufagc a pré valu .

11

y

3 plu!ieurs clpeces de

litbotom«;

cclui qui a ét6

jufqu'ici le plus en ufage, re!femble

:~ffe-L ~

une Jnncer–

re . On

y

con lidere une lame

&

ooe chl ffe compnf,'c

de deox pieces d'écaiiJe ; lo lame cll tr3l1Ch3ntC des

dcu~

córés, de

1:>

longueur d'un pouce JUfqo' la poinre.

O n

y

rem•rque quotrc émoutures,

deo~

de chaque cóté qoi

formeor dans le milieu une vive·arrC:te , ce qui e nfcrvc:

l¡eaucoup de force aux tranchaos qui doivcm écrc forr

6os . Le talo n de cene lame efi rermioé par une qucue

garnie

a

fon exrrérnité d'une perite lemiiJc' pour

arr~ter

&

atfujeuir la lame daos le manche quand l'infiru-

menr

en

oovert .

.

La pointe de ce

licbotom•

a

ét~

fujcltC

:l

pl_ufieors • •–

riatio ns fuivant la¡ diífér¡m¡os manieres de tstlk r · C ol–

lot , qul fe contcnroit de faire une incilio n

~

l' ur tre p>·

raiJele

a

ceiJe de la

pelO,

fe fervoit d'un

/itho:O>>U

COIJd

&

mou!fe,

PI.

Vlll.

ji¡:.

6.

Ceux qoi ont pr3tiqoé de·

p11is, ayaot fenti la néceffité d'allooger l'incilion de

l'~re•

tre du có té du col de la ve!lie, onr donné une pomte

:an

lithotom~,

qu'ils oot

nomm~e

en

lans_lf~ d~

.

CRt:p t ,

ihid<m P I. VI/l. jig.

f ·

La largeor de cene pomre oc

permettoir pas de poner l' inci!ion atfez a vanr, pour cnu –

po:r le bulbe de l'urerrc fanc iottreífer l'iotellin reélom:

o o l'a encare dim inoée .

¡¡,;J.

}it;.

Le bar de ces réfO<rnes éroit de pouvoir allooger fant

ioconv~oieot

l'incifioo de l'oretre eo defi"ous ;

&

cotn–

me la polnre do

lithoto>>u

ne doit polnt forrir de la

c~n­

oelure de lA fo nde conduétrice , le cbirorgien en obhgé

de beaucoop b:!i!fer le poignet

&

de relever l'eurém;ré

des doigts . M . Ledran

ll

ero qne ce moovemcnt

fe_t~>'t

moios g.!oantl

&

qu'o n úendroit

aYec

plos de f•c• hré

la pointe do

tithotom•

chru cene cannelore, 6 le;

~

cbaot Cupérieor déC'rivoit une llgne droite .

V")'•~

,¡,,.¡,,.

P I.

f//ll.

fig.

.

La

lame de ""' diJféreus

lit.bo,

l,..n

do:r .!tie úfu¡•l·

"e fue 12 ch!ífe par one b:!ndelelle de t:nge ñn. P•>ur

ivir.e-r ceue

pr~pa.r-ation,

l'oo a coofiruit

dn

lirb•hm.·s

dont la

hm~

c(J

6~te

d1ns

le m2.11cbt: : tcls fon

1 • ,,.

r&e·