. , écumant daos la -mer gaoloi(e , par une ouver.tu<e qu'on
I)Omme
au:c degrez,
enviran
3.
18 milles de Ja ville
d'Arlc< , . Voyn
GRADUS.
(D. ']. )
LIT.UBI.UM,(G iog. )
anden
lieu de l'ltalie dans
la
L igurie, feloo Ti<e- L tve ,
li'D. XXXII.
C'en pré –
fentemen<
jlitorbio,
village du M illne1. dans le Pave–
.fan .
(D."']. )
LITUITE, f.
f .
(Hifl.
n at.)
nom dGnné par les
naturatilles
a
une pierre
formée ou tnou lée daos une
.eoquílle, que l'o_n nom1ne
lituu.1
ou
le báton·pafloral;
elle en d'uoe figure conique, garnie de cto:fons ou de
~oncamc!ration~;
elle etl droice daos une grande panie de
fa loogneur ,
&
enfuite elle fe courbe
&
va en [pirale
comme la crolfe d'un éveque. Wallérius la- oo mme
or–
'lhoceratitos
.
N . B .
U :1rticle fu ivaot qui e!t eo rrigé de
!:J.
main de
M . de Vo ltaire, efl d' un m irtirl re d-. L oufanne .
LITURG IE ,
C.
f.
(Thlolo,7;.)
c'ell un m or grcc,
~U'Tlll)''•
,
i.i
figni6e
une oerrurt , Hn miniflerc
p~tólh;
il
efl compofé de
,).~i<Tot ,
pro
1o.•l1er,
publir us,
&
ip,..o•,
opu1,
mttnN.t, offitiJim,
particulierement confacré au fervice des
autels ; il n'e(l plus employé aujourd'hui que pour dé ñ–
gner le culte
&
l'office di vin, (oit en général [OUte• les
cérért)onies qui s'y rapportent .
Suívant cette idé'e, on peut conclure qn'il
y
a eu des
liturgi~s
depuis qne ·l'homme a reconnu une divinicé,
,&
feoti la
néc~ffiré
de- luí rendre des ho mmages publics
.&
particaliers : que!le fm la
litur~ie
d' Adam? c'e(l ce
qu'il ne feroic pas facile de décider; il paroit Ceulcment
,por le réait de M oYfe, que le culte de notre premier
pcre fut p!ur6t le fru ic de la crainte, que eelui de la gra–
•itude ou de l'efperance _
G e• . chao.
iij.
v.
t o.
(1}
Ses ñls offroient des facrificcs,
4
•' ils fuivoiem la
m~m e
Jit 11rgie,
on peut conclnre que celle de
C:lin
n'a–
,voit pas ceue droitu re d'iotenrion qui
devoit
en faire tout
)e mérite , qui íeuJe étoic oécelfaire dans ces premiers
~ges
de la religion; au lieu que dans la fu ite les o bjets
/3<
la vénérat!oo religieufe, multipliés
&
m is par la ré–
vélation di vine au -delfus de
l'intelligenee humaine, il
n'a pa$ moins f3.llu qu'uoe vertu particuliere pour les
.croire; cette vertu connue fous :e notn de
fui,
efl fans
d OUte CC quj d 0n11e [OlUC
l'efficace 3
UOC
/itiiYJ!.Íe:
Íl
p:l–
fOlt que le fuccerfeur d' Abe! fur l'auteur d'une
liturgic;
car fous lui, dit
MoYtC,
OIJ
eommen_ya á'invoqner le nom
de
1'
E terwel, Gen . ch. iv. v. 2.6.
Cctte
litrtrgi~
fe con–
ferva daos fa poílérité Jufques
:l.
Abraham, fans doutc por
l e foin qn'Enoch, feptieme chef de fa m il lo deplti AJam,
nvoit pris de la rédiger p:1r écrit , dans l'ancien IÍ\'re de
ce patrlarche que foinc j ude cite,
v .
•4-
r6,
&
que les
Abyffi ns fe vantent enca re d•avoir d:ms lcur
Jangue.
l\tlais fous Abrlham la
liturgie
pric une face toure dif–
fé ren te; la circoncifion fut innituée comme un
figne
d 'alliance entre D ieu
&
J'homme . L ' !!:terne! exigea du.
pece des croyans les facri fice; les plus extraordina!res;
les diverfes vifions , lts vifites affe?.. fréq uentes des tnef–
fagers co!lelle>, dont tui
&
Ca
faruille fureot bonorés,
font autant de chafes
fi
peu rapprochécs des relatious
que no us fou tenons aujourd'h:.Ji aVec
la
divinit~,
que
oous ne po¡¡voos avoir que des idées fort confufes de
l'efpece de
lieurgie
dont ils faifoiem ufage .
' Quelle fur la
litur~ie
des
Hébreu• en Egypte? c'e(l
~e
qu'il o'e(l pas faclle de décider . .t\dorarcurs du vrai
D ieu, mais trap aifémem conduits aux diverfes pratiques
rtligieufes d'uo peuple qui oe Cembloit occapé q ue du
foin de mnl.ciplier les objers de [o n adorarían, voulant
;~voir
comme leurs h6re; des dieux qui m archalfenr de–
y aot eux; leur
/itMrgie
dut fe relfeotir de tous ees con-
(J)
1~
eft ub-n.11i
qu'
Ada.raaprC1
(oo
~che!.
dc!moou:a la euinte
qu"al cut de
loa
coférc: de Oieu
•
&
que
13.
honre qu'il cut Je
fa
t.:~ate
le détermina.
a
Ce
C.2C!lC1'
croy.2nt évitcr fa préfence ; ce falt
e~ aneA:~!.
rar Mqtfe
:~.u
c!Jap. 3· de la Gcné(c v. to ; mait
t·é–
erarure
fatnte ne nous :tpprcnJ rico de l:a Lit:'f:rgic
o•
Ad.arn . ou du
cuhe qo'il renJoit
a
Oiea . 11 pa.roh
inc-roi.able qa'Adam ntadorlt
point Dieu avec un
\"'t:li
cuhC de reconnoü:rance
!c.
d·cfpérólDce.
4tll'il
cll
abfolument du par
tou~e
cré:nurc
raifonqa.ble
~
l'f::tre fu–
préme de qui
die tiene
~'l ~ .
&
cou.s
les biens
don~
elle joaic.
Le pcemier 'bom¡ue qo'i c;Jevoit cnfei$0Ct ce enhe
a
fes
Jefce~d.ans
&.
le uan(rnettre
a
J;¡
poflérité
:IUtOH·il
Pll J•ignotcr
~
(l.)
L"op. oc peut
dquccr
que l:a
plt);p:~tt
de•
fils
d'lfrael ne
fe foicnc
'
~évolres
eq
Egf pte
contrc te vra.i
Ditu
¡J~
leou
Petes,
&
pnr une
1n~•'\I'!'C
apoCblic= nc
~e
fqient onis
.au~
f.:r.crificc.s
que
1~
Egyprien.s
Ú.t~otent
au:.r
f.lux
~Dteax ,
c.-u
Jofu~
en donne
un cl!moignage
rrop
llvHlcnr dan• fon hwrc au
cbap.
11 .
v. 2.4, oll il
reproche
au pcu.
pJe wri
crl'idoUa:r~e
donr
leur Perca
fe
fouillércnr
en
Egypte;
mai.s
U
Re
f.:
l.urp.:r.3
crotre
pour
cela.
que
tour
le
pea
pie é"lu aü J:m–
br.:.ffé" une
~ouO:rueufe
liwrgie
&:
abb01Adonnl! cclle que
les an–
cieru
P.uriarche.
ear avoicnt lai.fféc eomrne
undepót
bl!ri ditaire
e
R~igion
&:
ck
croyanq: ..
d'atuaot
pha
<
J.UCJ"..Eglifc
ck
ei~o .
LIT
erafies,
&
préfentoit Cnn• doure que! que chofe de mo!1 -
ílrneu• .
(:>.)
M oYfe protira d,.
féJOUr au defert pour reélitier
&
ti –
xer Je cultc des l:;l ébreux,
cherchsn~
a
occuper por un
culte onéreux
&
aífujetdlfaRt, un penple po qé :\
tous
vents da
doa r~ne:
cene
litrt.rgi~
refpel9- Able
fue tnume
du Cceau de la divinité; el1e dcvint :tuffi intéreff:u:ue p:' r
des allulions continucllcs aux dtvers objets d'efptranccs
datt.cufes done le crnur du peuple JUÍ(s étGit en quelq¡¡e
Corte eniv ré .
(3)
Sous
un roí
paCte
&
muricien,
t:~
liturgie
des H<t–
breltX releva fes folemo irés religieufes
p~r
une mufique
que Pignoranae cntiere o U nous fommes de leur mérirc,
ne
nous
permet
pas
mCme
de deviner ; les m3jrres ch::sn–
tres de David
ex~cucerenr
d'abord ces hymnes facré'cs,
ces pfélumes , ces
T e D um• ,
dont la
leéturc preferíre
par les
litnrgin,
oc daus Ja· fuite une des principales p>r–
lies du culte.
S aloman barit le remple de J é rufalem, la
liturgi,
de–
vint immenfc: elle
r~gloit.
u':' culte des plus faUoeu:< ,
&
des plus propr<1s a
fattsfutre un peuple qui
trouvoi~
dans la multitude de fes o rdonnances
&
de fes rites, daos
la po mpe de fes facritices, dans le no mbre,
&
dans les
divcrs ordrcs des minifl res de la
retig:ion ,
l'image des
cultes idoU tres qu'il regrettoic fans ceefe,
&
auxquels il
re vcuoit
roujours
avec
plaifir .
jt"roboam propofa lltns doute au peuple d ' lfracl une
nouvelle
/it11rgi<
pour le c utre des dieux de 13ethel
&
de
Dan; mais oc feroit-ce pas lui fairc rrop d'honncor que
de la fuppofer plus raifonnable qne les idoles qui en fu–
rent l'objer?
Daos l'un
&
l'aotre royaume , le cutte rel igieux fouf..
frit des altérations inconcevables,
&
qui d urem 3pporter
les pl us grands changcmeos aux
liturgin
g~nérajes
&
paniculicres
.
Jam3ts les Juifs oe furcnt plus éloignés de l'idol1trie
que doos le tems qne J éfus-Chritl
\' int au monde,
&
jamais
les dogmes &
la
morale n'avoienr
é[é
plus
co r..–
rompus; les Saducéens
dont
les crreurs fe renonveltenc
anJourd'hui, &. trouvent tant de dcfenfeors, éroient une
feéle en crédit
a
J
érufalem,
&
jamais la
liturgi•
n'a–
voit
élé
plus
exaaement
obfervéc; cetui qni nioit l'im–
m orralité de l'ame, les anges, la réfurreétion, une
vi~
3
venir, ne perdoit rien
dr:
l'efiitne publique e
hez.
Ull
peuple qui c rioit au blafpheme ¡>our la petitc infraélio¡t
a
lo
loi cérém nielle,
&
qui lapidoit
impiu>ysb ement
ua anif.'ln, pere de famille , qui
auroit
tr~vail1 é
un jour
de Cabbat pour fournir
ii
la fubliilance de
fes enfans; pou r
pcu qu'on coonoifl'"c
l'hilloire de l'efpri[
humo.in , on ne
doit pas
s'~tonner
de ces comrafles
&
deces incon f¿ –
qucnces _
Jefns-ChriCl,
l'auteur d'une retigion
toutc
divine
l
n'~l
ríen écrit; mais on pcut
r~cucillir
de
fes diCC!ours
ut)~
lieurgie
égalcmcnt limpie
&
édifiame,
il
condJmno l\!j
longues prieres
&
les
V3ioes
rcdires;
i1
vent le recueillr:-–
mem ,
&
le fcul formulaire de pricre qu'il htirfe
&
qu'il
prefcrivir
3
fes difciples efl égalemenr fimp e
&
édifianr,
il
inflitue des cérén1nnies
re li~icufes,
lcur ertrernc
fian–
plicité donne beat1coup
a
la ré tlexion,
&
trcs-peu
3
!'ex–
téricu r
&
au
faCle.
L'inrl ituíion du
bapt~tnc
au nom des rrois perfonnes
fut e mbralfée por des feéloteurs dt' Platan,
dcvcnu~
ehré–
tiens ; ils
y
trouvoient les fentimens de lcur
nl ..
t'itrc fur
la dlvinité, puifqu'il dirtingnoit l:t nature en rrois ,
le
Per~, r~n:enJem~ne d~t
Prr e,
qu'il nommc :mffi
le
g~r
m, de
D ie
u,
ou
J'ouvri~r
áu
monJe,
&
/'ame
l(tti
con–
tieul totttu
e
hoja;
ce que Chalcidius rend par
D im forr-
fJ~rt~in1
foatcnGc p:a.r
f:t
Providence •
n'a j:J.m:ais
été
coralemenc
ab.tndor¡–
née
fur Ja
tcrre .
(
W)
(J)
C'cfl
c!videmmcnt .s!écane.r
du
tex:u:
da
f.aintes
~crirurca
•
~uc
de
~~~1i~q~c lt~~: ~:fi~:b~:U~~j:~ i~aeñ ~~rftH~~t ~~~r d~e~~:~.1:C.
&:
dan.s celui da LCvitique , que
cous
le•
ri~a :~rpotrrenan• ~.la
Rdigfon .
&:
:tU
cuhe de nicu. fu
rene prcfcriu 1
•totfc
fcH
Óu:tt
~~r:::
:
j~c ~:;![: ~~jc~~~~b~~eau¡•J'::f!~ . l~b~=t~~!~c=~~." ~~,~~
ficea
i
b.
conf.acr:nioo de4 PrErre•. lcur
(.:r.ollifi.c:acioo
&.
ccllc
dQ
pcuple;.
l'ircéUon do
Tabero01cle
&
ele
1'Aotel.
&:
roat le (nrp:o..
de.
la
Lirurgie Hébratque.
(e
trouvent au
Pennrcuquc
a•ec ce
pt~ólm
bule en propres
ICrme.s
:
IA'JNUIIlU
,p
n , m ;T*I
.Jrl
J<i(•Jf"'
dHCIJI.
Qp'on
Jife les c:h:tr. 11.
'10.
'13·
'19.
40 du
Jiwrc
(acri
9c
a·e,..q.
de , les chap. 1. "·
.3·
du
Levirique.
les cbap.
tJ.
19.
'11
;l•
du livre
de.
nombres ,
6:.
be2oeoup
d'~uuc.s ,
l'on
{era
con•ain~u
que
tOUte
cene
liturgie
a.
é t4!:
prefcrice p:u
De1u
mCmc ..
l5c
qu·cue
n'cll.
peine
t"ouvrage de
Mol(e.
qui
l'a fculem ·nt
pubhéc.
Ce
e~
Hturgt.C:
étoit
plci~c
4e
figo re.s
&
d'allofi~nt
¡
J"objet
d~
cene
n 4lC:
&.
fohdc efpérnnce qni
pcut
feule remphr de confol:lflon le q:::ur
bum.ain. ( lY)
'