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LIV

ltvec des marges

&

d'autres dépendnnces. Cct ordce

11

vacié ;

d'ol>ord

le

lettres étoicnt fcule.n<nt féparées en

ligo«,

elles

le

furcnt enCuite en mots fép.rés, qui fu–

rent difrnbués p3r points

&

almea,

en ¡:.ériodes, fe.:1ions,

paragraphes, chapitres,

&

3Utres divilions . En quelques

pays , comme parmi

les orientaux ,

les

lignes vont de

.droitc

a

gaache; parmi les peuplcs de

l'occident

&

dtl

nord, elles vont de g3uche

3

dcoilc. D 'autrcs , comme

tes Grecs, du moins en cert::aioes occafions , écrivoic:nr

la prcmiere ligne de g•nche

a

dcoite' la feconde de droite

2

gaucho,

&

a

inri olternativement . D ons d'autre& pays

les hgnes font eouchécs de haut en bas

a

c6té les unes

des 3Wres, commc ehez les Chinols.

D ons

cerrains

/i–

v ra

les pages fo:u entieres

&

uniformes, dans d'3o tres

elles funt divifées par colonoes; d3ns qudqoe ·-um elles

font diyifées en texte

&

en no1cs, foit marginales, foit

reJettées au bns de 13 page . Ordinairement elles portene

au bls quelques kttres 3lphab<!tiqucs qui fer vent

:i

¡nar–

qucr

k

nombre des fcuilles, pour connoltre (i le

ltvr<

efl entier. On charge quc!qu•fois les pages de fomm>i–

res ou de notes : on

y

ojo(\

te

3Uffi des ornemeos, des

lettres mitiales

1

rougcs , dorées, ou fi

0

urée<; des fron–

Fifpice , des ••Knetces, des c•rtes, des eflampes,

&c.

1\

la fin de chaquc

¡¡.,,re

on met

¡;,

ou

finiJ;

ancicnnemeot

pn

y

mettoic ur¡

<

appellé

coronis,

&

toutes les feuilles

.du

livrc

dtoicnt lavée< d'huile de eedre, 011 p3Cfumées

d'écorce de citron, poor préterver les

liv rcs

de la cor–

ruption. On crouve 3offi certaines formules au eom–

m encement

Ol\

a

13

fin des

/ivro

, commc parmi les

)uifs,

di•

fortis ,

que !''On trou ve

a

la fin de

l'e~:ode,

du Lévitique , des nombres, d'Ezéchid, par

lefquels

on exhorte le leéleur ( difent quelques-uns )

á

lice les

livres fuivans. Quelquefois 00 trouvoit

a

la fin des

ma–

lédiélions coutre ceur qui

falsifieruient le conumu du

livre,

&

celle de l'apoc3lypfe en f..turnit un exemple.

L~s

M ahomérans placent le nom de D ieu au commen–

.cement Ce tous

leurs

livres,

afin d'attirer fur eux la pro–

leébun de !'Erre fupr éme, dom ils croyent qu'il fuffit

d'écrire no de pronoucer le nom pour s'attirer du fue–

c es dans fes entreprifes . Par la

m~me

raifon plurieurs

jois des anciens cmpereurs commeoo;oient par cette fo r–

mute,

l n nomine Dei .

P.

Barth .

áe libr. lcgmá. D i/Jert .

"V.

paJ!.

1o6.

&

fuiv.

M 'lntfaocon

Paleogr. lib.

l . c.

.xl.

Rcimm .

l áut {yjlem .

anti~

littcr, p.

127. S c

hwart

de ornanc. libror. lfl.f[<rt.

ll.

R eimm.

ld.

Jyftem.

p.sg. l.ft.

Fabricius

Bihl.

gr~c.

lib.

X.

c. v. p.

74 R cvel.

c. x

xit.

/1/koran

,

fdl. 111.

p11g.

f 9·

Barthol.

lib.

cit.

pa,~.

11 7.

A la fin de chaque

li?Jre

les

]

uifs aJoiltoient le nom–

bre de verfets qui

y

étoient contcm1s,

&

a

13

fin du

Pcr.toteuque le nombre des feélions, afi n qu' il pilt étre

tr3nfmis dans fon ent;er

a

b

poOérité; ks

M afforete

s

&

les M3homérans ont eoc<>re fai t plu . L es premi.rs om

marqué le uombrc des mocs, des lertres, des verfets

&

des

eh

pitres de l'3ncren

reflament,

&

les

a

utres en Ont

uCé de memo 3 l'égard de l'alcoran.

L es d<'nominations des

livru

font

d;ff~rentes,

l'elon

leur ufage

&

lenr au toricé. Un peut les difl inguer en

liv rcs hmnains,

c'cfl ·:l-dire, qur font compofés par des

hommcs,

&

llvre> áivitu ,

qui ont

été

didés por la D i–

vinité méme. On appelle 3uffi cette dernicre Corte de

livre<,

lh•ru facrls

ou

i11[pirls, Voyn

RtvtLATION,

J.

SPI R A

TI

ON .

L es Mlhomét3ns comptenr cene qu31re

livru

divins,

diélés ou donnés par Dicu

toi·m~me

a

fes prophetes,

favoir di•

ñ

Adam, cinquancc

i

ech, trente

ia

Enoch,

di

ii

Abraham, un

i

l\1o"ife, favoir le Pentatcuque tel

q u'il étoit 3Vanc que les Ju"fs

&

le Chrétiens l'cuffeot

C? rrompu; un

a

JeftiS-Chrifl '

&

c'efl l'Ev3ngile ;

ii

D 3-

v rd uo,

qui com

preod tes Pteaumes ;

&

oo

a

M 3homet

favoir l'

aJcor:J.n

: quiconqoe parmi

(Ur

reJeUa ces

hvru

foit co tour foit en part!e, méme on verfet ou un mot,

efl regordé cumme in6dele. lis compteot pour marque

de

lo

divinicé d'uo

ltvre,

quaod D ieu parle

lui-mtrne

&

non quand d'autres parlent de D ieu

¡; 1>

troilieme

perfonne, comme cela

fe:

rencontre daos nos

livr~'

de

l'•ncien

&

do no.uveou Tcfrnmeot, qo'ils

reJ~tteot

co!"–

me es comporitronf puremenc humaines, ou du msrns

~ort

altérées .

V~n

Rcland

de r-li;¡. M ahomet. li<J. l. <.

"'· p_ag

11.

&

ft<iv.

lfem.

ibiá. liv.

ll.

~-

16.

pag.

231.

LttJrrs fiby llms;

c'étoieot des

li'ura

compofés por de

prétendues ¡;>rophéteffc• du paganifme,

appell~es

Sybillcs

lefq uets étorcnr dépofés

a

R ome daos le oprcole, foos

la

" orde des dunmvirs.

Voya;

Lomeier .

Je B ihl. c. xiij.

pag

·

37 ·

Voye-z

auffi S

IDY LLE.

Liflres

~antJnu¡1u1;

ce foot ceox qoi font recos p2r

l'Egliíe, comme faifam partie de t'Ecriture fainte : tels

font les

livra

de l'3ncieo

&

do oouveau Tcflamen:.

V')"'-

CANON. BlBL.E .

LIV

Li vrn apocryplu s;

ce

(1

ot

ceo~

qui font exclus de

rong

des canoniques. ou tsuffcmcot attribués

a

cerr•ios

3Utcu r<.

Voye:::.

APO

R YPHE.

L ivrcs amher.tit¡uu;

l'oo oppelle 3iuli ccu

q i font

vl!riublemeut de:;

~uteLuc;

aux4uels

on

1~

:urri!>ue,

o~

qui font décilifs

&

d'autoríté 'l cels fom plrmi le

litJrcs

de

Droit

le

code, le digefre .

f/oyeZ;

B~coo,

¿,

a"

s,¡,~,

.

li!l. f/1/l.

c. ;,¡.

\;vurks,

t.

l .

pag.

1f7.

Lit•reJ

IHtxilit~irn;

foor

ccu¡

qui qu

ll~Ue

m'lins

e('".

fentiels en

eus:·m~mes,

fervcnr

:l.

en e mvofer

oo

3 e

e~pliqt~er

d'autres, comme daos l'éarde

d~s

1 is , ks

livrcs

des inrtituts, les formule , les maximes.

&<.

Livrn

1/lm~nttJir~J;

on appelle ainfi ccux qoi

conticn–

nent les premiers

&

les plus limpies rrincipe

de

[cien–

ces, tels font les rudimen , les méchod• , les grarnmoires

&c.

par ou on les dillingue des

livr<s

d'un ordrc ftlpé–

rieur, qui tcndent :\ aidcr ou 3 éc'airer ceux qui out des

fcienees une teinture plus forte.

f/oyn lo mlm. de Tri–

'VDHx,

QIIW.

17).4

0

pag.

804.

Livrn

de bi¡,fio:bet¡Jte ;

on nomme :1lnfi des

li r,ro

qu'on ne lit point de fui te, mais qu'oo confu !te au be–

foin, comme les dl8 ionn3ires, les commeotaires ,

&<.

L inreJ

~xotlri'{IUI;

nom que les rsvnns donnent

i

qnelques ou vrages deOinés

i

l'ufage des leéleurs ordi–

n3ires ou do peuple.

Livro

aero11tnatit¡1teJ ;

ce font eco

Y

qui tr3hent de

m l tieres iublimes ou cachées, qui font feulement

:l

la

ponte des favans ou de ceux qui veulcnt approfondir les

[ciences.

Voy«.

Reímm.

/áea {yflem. ant. litter.

p~:g.

136.

L ivrcs dlfe,átts

¡

oo 3ppelle ainri celiX qui font prohi–

bés

&

condamoés par les éveques, comme concenonr

des hérélies ou des maximes contraires 3UX

boooe~

mr.curs.

V .

3ingham

,or~t·

u<lef lib. XV I . rbap. Xf.part.

11.

P3Cc.

de 1/ar . moá. mor. trad.

c.

i;j. p.

1fO.

&

1.98

D itlio>m.

~tnÍv<tf

Je Trev. tom.

1/1.

ptrg.

lf07. Pl311.

l11/ir.

hijl,

~hcol~~-

toJ>I.

JI.

pa~.

Óf.

H cnman,

Vía ad

hijl.

lltt. cap,

•v.¿ arag.

63.

p.

1 6~.

Vqfe't I NDEX.

;'Vrcs publto' libri publici;

ce font les aaes des tenu

patfés

&

des tranfa élions gardées ¡ ar autorité publique.

Voyez

le D itlio""· áe 7 revollx t .

. p.

lf09· Yoyez alllfi

ACTES .

L ivru á'lglifo;

ce font ceux dont oo fe fcrt dans les

officcs p11blic

de la retigioo, comme foot le pootifidl

l'aotiphonicr, le groduel, le lcélionn3!rc, le pfeoucier, le

livrc

d'évangile, le rniffcl, !'ordinal, le rituel, le pro–

ccffionnl, le cérémooi3l , le bréviaire;

&

daos l'églife

grccque, le 1nonologue, l'euchologue, le tropologue,

&c.

11

y

3 auffi un

livrc

de paix qu'on porte

i

baifcr

ou clergé peodant la mcfle, c'ell ordinaircme111

ldtv re

de~

~vangiles.

Livres áe-plei11 ebant;

foot ccox qui cooticnnent les

pfcnumes, les aoticnnes, les répons

&

3utres pricres que

l'oo chantc

&

qui font notées .

Lit•rtJ

d~

liturgit;

ce font ceux qui

conrfznnent,

non,

tootes les liturgies de l'é¡;life gcecque, mais feu lcrnenc

les quatre qui font préfentemem en ufo¡:e, favoir

les

1

icur~ies

de S. Balile, de S. ChryfoOome, celle des Pré–

fanélific.'s,

"t••}•••t<~"',

&

celle de faint Jacques, qui

n'a lieu que daos l'églife de Jéruf3le;n,

&

feulemcnt une

fois l'aonée.

Voycz

Pfaff..

l11trud. htf/or. theolog. ltb.

IV

p•r~tg.

8.

tom.

l/1.

pqg.

287.

Ditlio>rn. H»Ív. de Trev.

tom.

111.

ptrg.

lf07.

L es

livru d'lgli[<

en Anglcterre qui étoient en uf.1;¡c

des le milieu du x.

(iecl~_,

éroiem fel on qu'ils font nom–

mc.'s dans les canons d'Elsric, la Bible, le Pfeautier, les

Epitres,

l'Ev~ngile,

le

livrc

de M effe, le

livrc

de Ple:n–

ch•nt' 2Utrcment Antiphonier • le M amiel ' k

e

lendrier

le Martyrologc, te Péoiteoticl,

&

le

livre

des

Le~nns.

Vo¡•cz

J ohns,

/oís

uc/1[.

ann.

9f7·

par>'g.

21.

Les

livrn d'lglifo

chez les Juifs, font le

livre

de la

Loi, t'H3giographe,

les

Proph~tes,

&<-

Le premfer ce

ces

livro

s'appelle auffl le

livr< áe

111oif"<,

p3rce qoe ce

h!oislateur l'a compofé,

&

le

/ivre de

1'

Alliawu ,

l"'rce

qu'lil contiene l'alliance de D ieu avec les Joifs. D ans un

fens plus obfolu

1

le

livrc"

de la Loi rignitie !'original

'lU

l'autographe 9nf tut trouvé

d:~.n~

le tréfor du temple foos

le regne de jo(ias.

On peu1 diOinguer les

livru

fel oo leer dcfTeio ou .e

fujet qu' ils traicent, en

h?{lqrÍ9"",

qoi r•content lei tiit

oo de la natore ou de ;¡t:bumaoité,

&

en

do.<matiqt<cs,

qui expofeot uoc doéh in ou des véritr!s gioér•les.

D'a~tres foot

m~lés

de dog¡nes

&

de faiu; on pcut les num–

mcr

hóf1onco-dogmati9jiu.

D'antres rechercñent limplc:–

ment des vérités, ou tont au plus indiquent les rarfo:t<

p3: lefquelles ces vérrtés pcovent etre prouvée> comme

la Géornétrie de M•llet. On pcut

le<

ran"cr

f.,os h

mEme clalle; mah oo doonero le litre de

founifico-Jor–

maliiJflei

1

anx

OU\

r>

s qoi non-feulement cnfc¡gnent ''""

fc·cnce