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LIS

O

o

dit la

lifiere

d'une cootr€e, la

lifiere

d' une forer.

LtSif:RE

EN

SAILLIE, (

Fortifie.)

oo

app~lle

aiolj,

daos la Fortificatioo, une efpece de chemin de 'o ou

u pits

de large qu'on lai!fe dans les places revétues

feulemeot de g3'Lons, entre le pié du c61é extc!rieur du

rempart

&

le bord du fo!fé,

&

qui fert

a

empccher que

les terres du rempnn ne s'éboulent daos le folfé; on l'ap–

pelle commonément

bernu

&

re/ait. Voyez

BERME .

LISIE

UX, (

Gt'og.)

ancienne

&

jolie ville <le France

dans la haute

N

ormandie, au Lieuwin, ayec titre de

comtc!,

&

un c!véché futfragant de

Rou~n .

Li}reux

fe nomme el) latir¡

eipitai Lexoviorum, Li–

XDVÍonnn,

L~xoviq.rJI,

Lixopium, LiciacenjiJ

¡-ipitai.

Elle

a

tiré for¡ qom, fui van! l'abbé de Longueruc, des

peupl~

Lexovii

ou

Lexobii ,

Sou~

les rois de Fral)ce, el–

le fut ll! capitale d'un pays, qui ell: nommé dat:)s les p–

pitulaircs,

Lifvinu¡,

~ipiwus,

Gomii411:1I.

Lifvinus,

le

comté de

l,.i/iet<x.

Qe comté a été do¡tné

a

l'éveque,

qui,

par-1~,

ell deyenu feigneur temporel de la vil)e.

11

reconnoit, pm¡r folJ premier

év~que,

L itarde, qui ajft!la

au concite d'Orléans l'an

n

t.

Son éveché, l'un des

plus

con!idér~bles

<)e la province, vaut fO

mili~

livres

de rentes,

&

fon p:¡lafs épifcopal

dl

une belle maifon .

11

y

a~

Lifieux

!lOe grande fabrique de toiles, de froq

&

de pin!'hil)a.s .

·

Gettc ville ell: entre Seez

&

Verdun, en partie fur une

c6re, et¡ p¡¡¡-tie dans IJne bell!' y:¡llée, au contjuent

d~

1'Arbel!

&

du Galfe qui, apres

s'~rr~

joints, prenncm

1~

nom de

'l'o"'f"".

La polition de

Lifim;:<

e(l

a

3 licues

de

Pont-!'~veque,

a

t8

~-

0-

de Rouen, ro E. de Caen

j'

de lJI mer, 40

N.

O ,

d~ P~ris

.l;on¡r.

ftiQt¡

J_,i~utau<!

tfd.

;¡o',

;¡ó'.

/at,

49-

¡¡ ,

·

Vatli~r

{

Pierre

y

e!l, queje

fa~he,

le feul homme de

lettres dont

Lifieux

fc¡it

la patrie;

apr~s

étre devenu

mé<!ecio,

&

conféiller de Gall:on, duc

d'Orl~ans,

abandonna

13

Médecine pour cultiver la langu¡: arabe.

N

ous lui devons la traduaiot]

fran~oife

de Timur,

&

celle des califes

m~hom~tans d'l;:lm~cinus

1

quj parut

~

París en t6f7. (

Q,

J.)

LISME, f. f. (

Or¡mmeru.)

efpece de tribut que les

Fran~ois

du Baijlon de France payent aux Algérims

&

aux JVla¡¡res

¡;!a

P2Y,S, fuivant les anciennes capitula–

tioos, pour avojr la hberté de

1~

pécl¡e du corail

&

du

commerce au Ball:ion,

a

1!!

Call~,

au

cap de Rafe,

~

Bonne

&

a

Colle.

Diéliqnn. de eommercc.

LISMORE,

(Giog. )

petite ville d'lrlande, daos la

province de Munfier,

~u

comté de Waterford; elle eo–

voie deux députés au parlcmcnt; fa litUarion en fur la

tiviere de Blackwarer,

~

s-

milles

S ,

de

Talf~gh,

4

J3

O.

de

I;>ung~rvar¡ , Lon~.

JO-

lat.

ft .

t.

Quoique

Lifmore

tombe en dc!cadence, fur-tout depuis

que te liege de fon évéehé a été réuni

a

ceJui de Wa–

terford ; cependant elle fe re!fouvier¡t toujours d'avoir

procluif dans le l!erl)ier liecle un citoyen célebre, l'illu–

tlre Robert Boyl!!, que <::;hatles

11.

l!l roi Jaeques,

&

le

roi Guillaume cor¡lidérere!Jt é¡¡alement.

l!

ell: li connu

par fes traval!x

&

fes importantes

d~couverres

en Phy–

fique, que je fuis difpenfé des détails. Je.dirai feulemcnt

qu'il mourut er¡ r69r,

~ l'~g;

de 6f ans. On a donné

il

Londres, en 17«, une

magnitiqu~

édition de fes

reu–

vres

e~

f

vol.

in-jólio.

{D.

J . )

LISQNZO, LE,

(Gio~,}

riviere

d'lt~lie

dans l'é,

tat de la

r~publique

.de Venife,

&

au Frioul. Elle a fa

. fource

~~~os

le$ Alpes

&

dan~

1:¡

hautl'

C~rinthie,

&

fi–

nit par fe jetter dans .le golfe de V

enif~,

en¡re le gol–

phe

d~ Tri~ne ~ l'on~nt,

&

les líl,gunes de

M

arana

~

l'occident .

(P.

J .)

·

L

1S

S·A

ou

1

S

S

.1\., (

Glog.)

petite !fe du golfe de

Veoife, fur la c6te

c;je

Dalmatie, appertenante aux

V

é–

nitiens . Q.uoiqu'elle foit une des plus pecites lles qui fe

rrouvent lur la cl'¡te de Dalmatie,

~!lene

Iaf!fe pas d'é–

tre célellre dan$ l'l)i!lojre ar¡cienne. Jule• Cefar,

Comm.

liv.

117. O•

b<llo <ivi/i,

&

Tite-Live,

D l<ad.

liv.

l.

uous difeot qu'elle avoit donné

3

la

r~publique

Romai–

ne un fecours de vingt vailfe:¡ux

~rmés

contre Philippe,

roi de

lVlac~doioe.

Elle ne poorroit

d0

nner aujourd'hui

a

la

r~poblique

de Veoife, que

qu~lques

tonoeaux d'ex –

cellent vio, des fard ines

&

des anchois, que l'on peche

en a!fet

gr~t¡de

abondunee fur

fe~

c6tes .

Long.

34· 3f,

lat.

43·

p ,

LtSSA, (

Glog.)

perite ville de la grande PoJogne au

palatinat de Pof_"nanie, fur les frontjeres de

~ilétie,

pro–

che de

Glog~u.

Long.

33·

47-

lat.

fL

39·

(D.

J.)

LISSE, f,.

f. (

Gram.

&

art. mlchan, )

ce moP

a

des

acceptions fort

div~rfe>.

/7oye::. les &rtieler Jrtivans .

ChC'l. tes ouvriers qui qurdi!fent, ce font des fils di–

fpofés fur des tringles de boí•, qui

~mbrarfen~

les.

tils

¡!le chalo

e

&

9,

ui les font leve

e

&

ba1!fer

a

dtfcr~t¡on

LIS

Chet les ouvriers en papiers, en cartoos

&

autres,

ce font des

in!lrumens qu'on applique forremeot

fur

l'ouvrage,

&

qui en effacenr les plis.

LtSSES,

(M-arÍiu.) Voyc::.

CI!:I NTES

ore

P RÉCEt N-

1"/!.S.

Les

liffn

font de tongues pieces de bojs que l'on met

en <jivers

endr~its f~r

le bout des membres des cótés

d'ttn vai!feau .

Elles

porteot divers noms, fuivanr l'cn–

droit du vairfeau ot). elles font pl3cées.

l,iffi de vibord ,

e'

en une préceinte un pcu plus pe–

tite que les autres, qui tient le va1(!eau

~out

.aurour par

les bauts.

Vpycz

PI.

IV {Marine.) fig.

L

N°. 167.

&

168, Premiere

lifTe

&

fe¡:onde

liffi

de vibord .

Voyrz

auffi

PI,

17.

fig.

l.

ces pieccs fous les memes no mbres.

L iffe

J,

plat-bord,

c'ell celle qui termine les ccuvres

morr~s en~re

les deux prernieres rabauuei, on continue

certe

/iffe

de lol)g en long avee

de•

moultlrcs pour y

donser la gra1=e; elle a de lar¡leur un pouce moips

qtte

la cinquieme préceiute' elle eu - en éloignée d'une

di~

!lance égale

~

cette largcur

&

oo la trace parallelement

a

cette cir¡quicme préceinte . Sa largeor dans

Ull

vaif–

fea\j de

'JO

eanons ell:, de

9

poue~s .

11

arrive quelque–

fois que le de!fous de la

liffi

du pli t-bord fe

trottvll

plus ou moins élevé de quelq11es pouces que la

lígne

du gaillard, mais ordinoirement ces deux lignes

fe

con–

fondent. La

tiffe

de ptat-bord doit erre éloignée de

la

cinquiemc préeeinte de la largcur enviran de cette

me–

me

líffe,

c'ell:-5-dire, que le rempliffage enrre la

ciu~

quil'me préeeinte

4

la

liffe

de plat-bord, differc rres–

peu de la largeur de cette

liff•.

Liffi d'houndy

s'app~lle

au(lj la

r;rande .barre d'ar<af–

f•,

c'en une longue piece d!' bois qui e!l placée

a

l'ar–

ricre,

&

elle peut

~tr~ regardé~

CQmtl)e un ban qni paf–

fe derriere

I'érombot,

&

f11r

lequ~l

font attachés les

eflains. Si on conlidere les e!lajns comme une portian

de eercle, elle en fait la corde

&

l'étarpbot la lli:che , '

le tom eofemblc s'appelle

1'

arca(!• •

.

Pour eonnoltre

l:t

politiod de la

liff• d'hourdy

vi\e dilféremment,

voye::.

PI. [[[,

JIIaríne . fig.

L

la poupe d'un vairfeau du pre–

mie• rang, la

lifle d'hourdy

en cottée

B ,

&

la poupc

d'ttn vai!feau,

PI.

IV.

fig.

t.

N°.

La

lifle d'ho11rdy

dcux courbures, une dans le fens

horifontal, l'autre dans

le

v~r¡ical,

c'e(t ce qu'on ap–

pelle

fin¡

ar-e,

(a

tentttr~

ou

fo'l

bpuge.

Pour dcternifner fur l'érambot la hauteur oil doit ettc

placée la

liffi d'hou•dy,

il.

faut additionner le

creu~,

_le

relevement du poot 3 l'arnere,

aYCC

la

haqteur

du

leut\–

let des bords de la fainte-barbe, qoi

d).

la

m~n¡e

chofe

que eelle des feuillers de

!:¡

prcrniere

batt~rie.

La Jongueur de la

lifT• d'huurJy

e!l

fort _:lrbitrairc;

peaucoup de con!lruétellrS la font des deux uers de la

plus grande largeur du

vai!f~au,

&

pour fa largcur,

Con

l!!pai!feur

&

fon

boug~,

ils prenne!lt ao!ant 9e poucc;

qu 'elle a de pits de loqgueur.

11

y a des

conll:rua~urs

<1,ui prennent

6

ligoes .par, pié

de la IongtteQr de la

fiffe

d

hourdy

po¡¡r en avo1r

1

are

ou

le

bonge : d'ªutres tui donnent

autan~

de

~ouge

qu'el–

le

a

d'épairfeur .

11

ne convient pas d étabhr pnc regle

générale poqr toqs les vai!feaux de différentes

gra~cleurs

,

cette

liJT•

devao~

erre

propQrtionn~lll'tpent

plus longne

pour les gros vai!feanx que pour les

pe~us.

Naus al–

lons donner plnfieurs exemplcs , qui mertront en état de

fixer la longucur de la

lifli: d'hor<rdy

pour toutei forres

de vai!feaux .

·

·· Pour un vaiiTeau de no canons, de 47 piés

6

po¡¡–

ces de largl!ur, op prcnd les dcux tiers de . la largeur

~otale

<!u vai(fean,

(,e

3 lignes de plus par p1é.

Pour un vai!feau de ro2 canons, on prend les deux

~iers

de la largeur

&

8

pouces de plus.

Pour 11n

vaiif~au

de 82 car¡ous, les deux tiers de

la

largeur.

Pour un vairfeau de 74 q oons , 7 pouc.

9

lignes par

pié de la largeur .

Pour

un

vailfeau de 62 canoas, 7 pone.

8

!ignes par

pié de la largeur.

Pour un vaiifeau de

s-6

canons,

7

pone. 7

li¡;nes 3

points par pié de la largeur .

Ponr un vairThau de

fO

caoons ,

7

pouc.

6

ligo.

&

demie par pié de

1~

largeur.

Pour un vailfeau de 46 canons, 7 pone.

6

ligo. par

pié de la largeu r .

Pour un vai(feau de 3t canons,

7

pO\IC.•f

lign.

&

dem ie par pié

de

la largeur,

_

.

Pour

une

fr~gate

de

22

canons,

pone.

4

ll~n.

.

Ponr une corvette de 12 caoons, 7 pouces par p1é

-de la largeur.

·

Ceci en tiré des

Elémem de l'ar<hittélt¡re ,.,.vale

de

¡\11. dn Hamel .

Il

y

en