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LIG

e

ma,ru/fat Je

S<tl~tccs, p~rtie

du P té mont,

1~ plu~

gral'!'

de partie du Mootferrat, (outc la elite de Genes,

!•

fe¡–

goeurie de Mourgues,

au~remeot

Monaco,.

paq1e.

du

comté de

N

ice,

& 1ª

pa¡ue du duché de J\4tl:¡l} 'lut elt

au-de~3

du

P6.

Selon le

ril~me géqg¡~phe,

les L iguriClls. étoient div!•

!és en l¡iguriens chevdus

Ligures

cap~llatt,

&

.en

.1.•–

guriens montagnards '

Ligllres n¡o'lftant .

l.,es

:I.•gni'!C!IS

chevelus

occ'l~oient

les ci'¡tcs d<: la mer, & les

~igu~

riens

moqtl!gn~rds

habitoient

1'

Apeor¡iq

&

l~s

Alpes ,

l.,e~

Lfguriens

p~lfoief1¡

pcaur

~es

hqrnrnes vigoureU>x

1

adqonés au

tr~vafl,

vlvant

d~

la1\

1

de fromage,

&

~fanr

1

~it

Strabqn,

dl't¡n~

bOílfo¡¡ faite

~vea

de llotge. lis Cupo,

portoi~m confiamm~qt

la fi¡tig4e

~ 1~

peine,

a.ffuotuon,

~alo

Ligrtrem,

V

irgile

n~aniT¡oins 1~<

dépeint comme

des

gens

fau~·

&

foqrbcs . Clnqcjier¡ infinue

1~

m

eme

c~o-

fe,

&

Serviu¡ les traite

d~

m!"lteqrs.

·

LIG\J [\!E

Ji

S,

l,i~ttrini,

(

Glog. anc. )

habitU\S eje

1~ Li~'lr•e ,

Les

p~qple<

qul

habi¡oie~t

la vraie Ligurie;

ayan\.<;llYQYé des calonies en Jralie;

)!

introdufi¡éf1t leur

.noo¡,

~n

s'y établiiTant

eux-m~mes

. Le mot

ligus

cn

gr"q

r¡~nifi9

ur¡

an¡attl(r

d. la pqiji.•

& .

d.

/"'

"''"fi'l•• ;

.[,~~

(!req on¡ fou"ent lmp_ofé aux qauons d'Eurqpe,

tPi\lie

tl¡

d' Afrique, des qqms

!Qus

lefqqcls qous les

f¡lC0'1'1oilibn~

enc(\re

~ujqqr.q~htti,

pu<;e qu'ils les ont

trrés de quelque qualitó

mor~l~;

oq cor¡>orelle qui \eur

~rqi¡

p,aniculiere . Qn fait coml:¡ier¡ les B1rdes ont

~té

c-~ers ~ 1~' Provet1ce

& aq Qauphiqé!

4

perfonne Q'iguo–

re

~¡n'on

vqit

~nc(\re

peu

d~

peqples en Europe, qqi ai-

11'~'11

¡ant ja d'anfe, les vers

&

les chonfons . '

L/GÚST{CULV(

M ..A R E 1

(Gio~r,

a11c.)

0.11 nom–

Jlloi!

~inli

1<: gol

fe

de Lyon da'ls

f•

pnrtie o.rientale,

(lepuis

' ¡•

1\rrie, ¡ívicre de ..T' o.fque,

jufqu~~ Marf~ille;

{nai~ Ni~er

Appell<:

mer Ligu.flit¡.ue

cene étcndae. de :uer

gqi va 'dcpuis · te détroit de Gil\raltar

juf~ula

la Si!'ilc.

· LIGYRIÉNS, ·

Lygirii',

(

Glog.

·

anc. )

pcuples an-

!=Íe'l~

de la \hrace; ils qvoient un lieu faiítt conC:•cré

il

.fhcoqs, qui reqdoit' des

or~cles,

•n

rapport de Macro–

be,

/aJurN, lib:

l. '

ch.

'xviij.

(D .

J.~

" LILf\C,

f,

0'\·

(Hifl.,

n.¡t.

B•t, )

~enrede plante~

(leur

m<>nopétal~

en forme d'eutonnolr

1

partagée pou¡

¡•orc!il"álre' en

quatr~

parties. 11 ' íbrt du calice un pifiil

~~t~c~.~ ~O'l\'!J~

u,n clo\1 a la. partie

P.O~~rfeure

?e la fleor

¡

ce ptilfl devtent dans

\~

flj•te uq fru11 opplat¡ en

for.me

de

l~rlgue,

qui

Ce

partage en deux parties.

&

qui erl di:

v ifé par une cloifon en deux logcs remplies ele

femence~

~pp,\~¡ies

&

bord~es . 'fou~nefort

1

inft. rei

h~rb

1

Voy•:;

t'LANTI! ,

Lt LAC, (

Hifl.

tldtur. ).

petl! arbre qul qous

efl

ven~

d~

1'Afie ,

&

que. l'on cultive en Emope po,ur l'agré–

ment.

1\

f~it.

une tige arfe>, droite

1 ·

pr~nd

petl 'd<; gruf–

feur, fe ll.'\"".t de b,eaucoQp. de brancl1e',

&

ne

s'~leve

~u

plus q•.l

a

vin¡;t piés.

11

fair q nantité de perites raci–

nes fibrenfes qlll s'eqtreTf1e leai

&

's'étend.ent peu . Sa

fcuille cll gra,'\dO, faite en cceor, d'Uil yer.d

ten~re

&

lu)fant ; elle P'\ro1t de

tre~~bonne

heure au P'iqteqt&. Sur

la fi 'l

d

1

A vril, fes fteurs annoncent le retonr de la belle

faiío,n ;, el!es v\enucnt eq

g~orfes

gra,ppes su, bol\t des bran–

ch,es de

1

année précédente

1

&

il

y

a

tot\IOurs

den~

gra–

pes

c~íemblc .

L etlr couleur

v~¡i~

felo,n lt:s, cípeaes : il y a

des

!.lacs

~

tteur de co.ule1.1r gris de li11 fo,rt rendrc; d'..u–

trcs

~

fteur plus foncée tirant fur le pourpre

1

&

d'autres

~

ftenr blan,cl)e .

T

oute~

ces fteurs .Ont de la beauté

&

\}ne o,deu.r

délicieuí~ ;

elles (bnt remplacée; par de 'peti:

tes gourfes de la fú rme d,'•un fer de pique, qui devien–

nent

r~.ui_ges

au

tem~

de lcur 11'\aturiu!; elles,

cantieni'\,Cnt

d!' fen:tcnces, l1'\ef1ues

1

ob

)ongu.es

, applaties ,

a\l~es,

&

d une couleur ro,ulfe . Oet arbre erl tres

7

roburle ,

¡1

croit

promptcmen,t,

& .

don,ne bicnt6t des Rcu,rs .

ll

Ce pla\ t

a

·~ou~e.s

l_es expofhmns , ré utTI,t dnn.s tous tes

~crreins,

fe

.muluplte plus que l'on ne. veut,

&

n'txige

aucune culture.

On pourroir' élever le

lilac

de íemcnce o u de branches

a?uchées; mais la v.oie 'la, plus

cour~e

&

la feu!c' ulitée,

e elt

de

le mu1tiplier par les rejettonc; qui

viennent

en

qu111t1te fu ¡ fes raoincs : le mois d'·Qélo brc erl le 'vroi

.tem,s

d~

17s

va}lfpfanter,

paree

que I<;:S bl;UtOtlS

de

cet

.arbrc , qot

Copt

en féve des le

moi~

de.

D~cemluc,

gro[–

firfent pendanr l'·hiver

&

s'ouvrent de bonne heure au

,¡¡rintems . .P lus les

lilacs,

font gros ¡niet\I' ils

repren,ne~t

&

íls

donn,em

d':nuan.r

pluS de )

fteurs

qLl;ils

f~ ~J:'ouve~

ront dans .on

rerr~m

Cec

~

léger, mais ils s,

'élevero.nt

beau–

coup lnotns.. . ÜJl en voit fouvent qui foot

enracin~s

daos les

'?~Ural\)es

.'

&

qof

S,'

y

fou,tfcnnent

a

rnerveill,e. 11

!'e faut d

~ut~e

Com,

a

C<t,

·~b\C.

que, de, fopprirner les re-'

JClt .

n~

qm

v

~enn.en

~

tou,s

_les ans

fllr

fes racines,

~

qui.

...ff\ll bl•rfen.t la pnnc1pale. uge. On d.oit. :10ifi avoir. atten.!

uon

de

tatller .cet a.rbre avec ménagernent oo fe .prive–

~oit

des ll,eu" en, ,accourcil.limt toutes.

fes,

branche.' ., Son:

Ltl L

boí<, qnoiqqe blanc,

~n

1

dqr, folide

&

cpmf.>aéle, ce·

pendant on n'en fait nul u[age ; on qe connoit non plus

aucunq otiJjr¡:!

d~ns

les autres partie< de cet arl)rl': oa le

cu ltive

uniqnement

pQur

l'agr~Qlenr .

L,es

/i/qcs

íont q'un gral]d orn.ement daRs les

bo~qucts;

on eq fait

m~me

des

o¡aifif~

enuers,

<¡o•

fom

~IJ,Prlt:ltems

la p!as agréable décoratior¡ dans un grand ¡arel

m.

11 y • des

/ilacs

de detrx el¡>eces ditférentes,

&

cba–

qoe efpece a

plutjen~ vari~tés

; ot¡ les <jivi[e en

~rands

lilacs

1!!: en

lilus

de Perfe.

Le

Grat~J;

liL.cs

.

¡

0

Le

lilac ord/nair•.

Sa

!leur e!l

d'um: éouleur gris de lin feqdre, ·

;¡,

0 ,

Le

/i/qf

ft.eu~

p~u~pre.

Sa lleur e!l plus gro{f'¡;

&

plus fournle que celle cju

préc~¡lent;

l'arbre en don•

qe une plos

gr~l}de

qoantité: .;;'cll le plns beaq de ¡ou'

les

lilacs

&

le Jlloins commun •

3'?,

Le

lilac

(f

.fleur bla11cbe.

S

a

fteqr n'e(l ni li grande

ni

(t

g~rnie q~

ccill"'l <jes

pr~c~dcns, m~is

elle femble

~tre

arp,entée,

'

:

;<~".'

Le

'iil<f<

4

fttt!r

~l<!ndu

&

4

fotil{t p1U1achü

áe

j4U11C .

'

f

0 •

Le

lilac

.i

j/tur b/,meh•

&

4 f•uillt ff.lta<hle tle

bfa,u.

·

·

·

·

·

Ces deox variétés ne íbnt pas d'uae f;tande beautc!

1

leu• afpeé{ prc!fente .plus 'de langueur que; c;l'agrément'

Ceux qui veu!eot tout ra(f<!CTlbler dans une colleélioo,

pourron¡ fe les

prqcur~r

cf1 les faiíant greffer

~~~

éc:u{f'on

04 Cll

approche (br d'

~qtre&

(i/ll<J.

C'erl PfÍnaipalement am ,¡rancjs

lilao

~u'oq ¡>Our~

o,ppliquer

~e

qqi

a

~té

dit oi-de{f'qs ,

·

~i/qci

dt Ptrfe,

·

6°.

~e

lilac

á~

P<rft

4

[t11ille d•

troin•.

S~

fleur erl d'un rouge ¡>!le.

7°.

Le

tilar¿¡ P<tfe

4

'JI.eur Jt!andu .

~a coul~ur

n'cft

pas bien tranct\ée' c'en un

rq~ge

n

p31e qq'\1 incline

a

(a

blaoclteur: cct¡e variété ell Cf\COre trehfllre.

8°.

Le

lilac de P.erf•

,;

ftuNie t(lcoup{•;

c'eft le

plu~

beau des

lilacs tlt P(rfo,

par l'agrémeut defa, feuille qui

erl tre&-joliment décoopée,

~ P.l\~

la,

beanté de fa Beur

gui erl

~'qne

vive conleur de

pq~pre

foJ;t

appa~ente.

Ces

hi~Jcs

!ont des arbrirfeaux qui ne

s'él~vef1t

qu'a

huit 'o u ·dix piés . 1ls fe garniítent de beaucbup de bran–

ches q11i fom fort menues; leur

f~uille

eft infiniment

p.lus petire

qu~

'celle des grands

/iú.cs

;,

lcu_r fleur en en

P.llls pe!its bouqqets, mais elle a plus d'odeur,

&;

('ou–

vent les branchos

en

font g:arnies fur toqte Jeqr Jongueur .

Elle paroit hui¡ i ours plus tard que celle

des

grands

li–

¡,..,,

&

elle dure

plu~

long-rems.

11

faut aux

lilacs tlt

Feife.

une bO,nf1e terre, t'!1<

'1b.le

, franche,

un

_Peu humi·

de. lis donnent qrement des rejcuons au pté;

il

faut

les

muÍtiRiier de b.ninct\es couchées que l'o n fait au prin–

tems

1

elles

auront

nu bout d'un :m

d.es

racines

fuffifao–

tes poqr la tr;t,nípl'lnt•tion, qqi fe aoit fl\ire pour le mieux

e11 automnc. T'ous les

lilacs

peuvcnt

!1:

gre!fer les uns

íur le& autres, fo(t en

~cu(fon,

Coir en apprqche. Les

li·

lac$ dt Perfe

peuvet}t contribuef a l'oruement q'nn jar–

dín;. on en fait des builfons dans les

plate-l;>and.~s.

On

peu\ aut!i leljr faire pre11dre tllll' tig¡;

<%

une

~~te

régu–

liere,

&

on pcut cncore

~n

forme< des

palil(ade~

de dilt

piés de ' nauteur : c'ell

peut-~tre

)a fo,rmc; qul. leo< con–

•·ient le mienx;

&

lorfque ces palll(ades on,r pris. trop

d'épairfeur, il n'y a qu'a foroer la

t~•llc juf'\u'au_pr~s.

des

principales branches,

&

bien-tOt la

palil\~d.e

fe

r~garnira

de

jeune~

rejerrons: on peut me!me fairc: cettc

op~

ration

au mois de

~

uillet fans

iqconv~nient ,

.tfrtidt

M.

v'-Av BENTON.

LtLAC, (

B,~t1211.)

quoiqu.e 1 nom de

lil•c

foit é!troQ–

ger, la

pl~art

de nos botanilles l'ont confervé; quel–

que&

atttre~

l'ont rendu

m.al

-~-propos,

par

Jjringa,

qui erl

un~ plant~

d'ur1

genre tout différent . Nos dames

Ce

font

""ntenr~es

d'adut1cir le non1 arabe, d'écrire

&

de pro–

noncc;r

lila.s;

'<'!\

elles l'ont emporté fur les Bonmilles;

les

Ang.loi~

l'appellent

the p,ipe-trét.

La

r~cine

de

c:;~tte

plante e!l déliée, ligneufe,

&

ram–

pante; ell'l- produi\ un arbri{f'eau qui

pa~vie111

ii,

la, h'lnteor

d'un arbre Cllédiocre,

&

s'éleve

a

di~~l'}u(l

ou vlngt piés,

&

pli.\S

i

fes \Íg<s foqt menut;s, droites,

ra,q.,~ufes,

arfe?.

fermes, couvertes. d'une écorce grif't:'I(Crd1tre, remplie<

d'une

m.oi

;'lle blanche

&

fongueofe'.

IS,e~

feuilles

Cont

op–

p~íées l'ut~e

a

l'autre, larges'

poin~u,.

lirf~s'

molles'

IUifantes,

verte~

quelquefois, pana_cbées de ¡aune ou de

blanc,

&

att.ach.ées

ii,

de longues queues ;, elles ont

un.

gm1t un peq

~ere ~

amer .. '

Ses fteurs fon.t p,etites, mon,opétales,

ramarfée~

en touf·

fes, de couleu,r b)eue, quelqo.efois Jl'un rouge bleu, d'au–

tres fois d'un ro,uge-foncé, ·

&

d'autres fois blanches ou

argentées, felon les cfpeces de

lil•a,

mais túOjours d'uue

ode1u douce

&.

fort

a~r~able.

Cha.·