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LIG

J

ndes orientales, par les Fran<;ois

&

par tes Angloi• qui

s'établireor enCuite daos

1'

Am6rique feptentriooale.

U

elt

vrai

qo~Hs

n'om:

t"ait

que glaoer apr ;

les riches moif–

íons des Efpagnols; mais enfin ils

y

ont eu des établif–

femens confidérables,

&

ils en ont encare au¡ourd'hni.

Le funelle cftct de toutes ces décoaverres

&

de ces

tranfplantadons,

a

été que nos nations cowmcr<;antes

íe font nit la guerre en Amérique

&

en Afie, toutes

les fois qu'elles fe la. font faites

e~ Eu~ope;

&

elles ont

réciproquement détrmr

t~urs

colomes natlfantes. Les pre–

.miers voyages out eu pour objer d'unir coutes

les

na–

tiom . L es aerniers Ont été

entrepri~

pour nous détrui–

re au bout du monde;

&

fi

l'efprir qui regne daos

les

.:onfeits des puiCfances mari[imes cominue,

il n'eO

p::~s

douteu¡ qu'on doit parvenir au facces de ce projer,

dont les pcuples de I'Europe payeronr la trille dépcofe.

(D.

J.)

LtGNE,

(Jurifpmd--:)

fe prend pour un cerrain or–

clre, dans lequel des pcrfonnes fe trouveor difpofées de

(uite, relativement

a

la plrCilté OU affinité qui

e(l

entre

elles. On diflinguc pluoems forres de

li¡:nes.

LtGNE ASCEND.. NTE ,

~lt

celle q01 comprend les

:afcend>ns , foit en direéle, comme les fils, le pere, l'ayeul,

bifayeul,

&

tOUJDnrs

en remoutant; ou en

collatlrale,

comme le neveu, l'oncle, le grand-oncle, &c.

LIGNE COLLATEIJ.ALE, efl celle qui comprend les

pareos, lcfquels ne defcendem par

les uns des aurres-,

mais qui font

joint~

4

lat•r•

, comme les freres

&

freurs

les coufins

&

ooutines,

les

endes,

neveux

&

oieccs;

&

la

/igne collatlral<

ett

ofcendonte ou defcend>nte.

f7oy .

LIGNE ASCENDANTE,

&

LtGNE DESCENDANTE.

LIGNE DEF.>,tLLANTE

Olt

ETEINTE, elt lorfqu'il ne

fe trouve plus de parens de la

lig~te

dont procede un hé–

citage.

Daos ce cas

les coutumes de Bourbonnois, Anjoo,

Maine

&

Normandie, foot fnccéder le fdgneur

¡¡

l'ex–

claooa des parons

d'un~

autre

ligtu.

Mais la cootume

de Paris,

art.

30 ,

&

la phlpart des >utres counnnes font

fucct!der une

lig11c

au dt!faut de l'autre par préférence au

feianeUr

_

ttGNE DESCENDANTE, efl cell.!

OU

l'on contldere

les pareos en defcendant, comme en direéle le pere, le

fils, le petit-fils,

&<.

&

en collatérale, l'oncle, le ne–

veu, le pelit·ncveu, &c.

LJGNE DIIlECTE, eíl celle qui comprcnd les pareos

oo alliés qui font ¡oints enfemble en droite

ligtu,

&

qui

defccndent les uns

des

ootres, comme le uifityeul

le bi–

fayeul, l'ayeul,

le pere, le fils,

le petit-fils,

&;.

La

lig>u direlle,

etl afcendante on defcendante ·

c'ea–

a-dire, qu'on conodere la

ligpe

dúdle

en remoa:aot ou

defceodant; en remo ntan!, e'

ea

le fils, le pere

l'ayeul ·

en defcendant., c'eCl tout le contraire, l'aycul ,'le pere:

le fi ls ,

&c.

LJGNE t cALE, c'dl lorfque deo% pareos collatt!raux

foot éloignés chacun d'un meme nombre de degrés de

la

fouche commune.

17oyn.

LIGNE tNÉGALE.

LrGNE tTEINTE,

f7oyez

LIGNE DÉFA!LLANTE .

Lt GNE FRANCHE,

daos

la coumme

de Sens

tJrt

50,

s'eorend de la

ligne

de celui des coojoints qui' étoiÍ

légitime.

LJGNE

JNÉG.oJ.LE

, c'efl lorfque des deo% pareos col–

latéranx l'un ea plus

~lnrgoé

que l'autte de la fouche

commune, comme 1'oncle

&

Je ueveu

te coufln-ger-

main & le couon i!fu de germain .

'

LIGNE MATERNELLE,

ea

Jc

CÓtt! des parcos

trul·

ternels.

Lra

NE PATERNELLE, efl le CÓté de pareos pateroels.

LtGNE TR '\NSVERSALE, elt la m<!me chofe que

li-

l'"

collat~rale.

. LIG,sE, (

.~aritu),

mettre m

lit:ne .

C'e(l la difpoo–

non d une nrmée navale fur la

m~me ¡¡~,,.

le jour du

combar.

L'avaor·~!lrde,

le corps de b3t:lille

&

l'arrierc–

garde fe meuent fur une feule

li~t"'

pour fuire face

il

l'enoemi ,

&

oe poinr s'embarra!fcr tes uos des aurres pou:

~n

voyer leurs bordées .

L_o rfqu'il

~·ag,it d'~volurion•

navales, oo dit

gtSrder

/11 ltJ;IU, 'Vn11r

f .s

!ttn~,

marclur en

lit1U

&e,

Ltgi'Je,

(

MariJu),

-vaif[ettu

de li_gtu,

fe di'r d'un vaif–

feau de gnerre, :úfet. fort ponr fe menee en

lrgtu

un joar

de combat .

Ligne

d~t

fon,

(

M3r.)

en

parlant d'nn vaiffean

fe:

dit d.e l'endro!t ott il elt le plus gros .

'

Lrxne de

1,,.., ,

(~.!,.,-.)

c'elll'endroit do berdage

JU~c¡n'oii

l'eau meare, qnmd le b!timeot a

ta

charge

&

qn'll Bo te .

_Ligtu,

(

M.v.);

e' en un

petÍt

cor<hge .

Us

figwu,

fon.

;>~ur fornl~

oo •poar plooeurs lllltres

a flag es,

font

ardunucment oe trOJS cordollS,

&

ttois ,;

qnar.ce

fils

l

cluqne cordon .

LIG

Liv;sus

J'

a""'rr.-_ge

; (

111..,--:".

, ce foot

le! carde.

qui fervcnr

a

lier

&

3ttacher le cable daos

l'argao~u

&

qui renforcetlt

&

atfurcot les hauficres

&

les ma–

namvrcs.

Lig11u

ou

I.¡Hilf•ttu,

(

llfar.);

elles fervent

il

lalfcr

les bonnettes

aux

grandes voiles.

Lignn de fo»de, (Mar. )

Voyez

SoNO!:.

LJG~E

DE

co~tPTE

t

urnu

d(

&ommcr~~

&:

de

,,,~.r

de livr<s:

il

li~mtie

quclquefois chaque article qui

com–

pofe un rcgiílre ou un compte. On dtt en ce fens, j'ai

n1is cette fom1ne en

lig11~ d~ compt~,

pour

di

re, j'en

:ti

c:hargé mon regiflte, mon comP,te. Quelqucfois on ne

l'entcnd que de la deraiere

lig"e

de eh <que anide;

dan~

ce fens on

dit

tir~r

en liJ!.;:e

des:

fommes,

c'efi~iAdfrc,

les mcnre vis-3· vis de la derniere

lixn•

de chaque ar<i–

clc, daos les différens efpaces marqués pour les livres,

fols

&

denicrs.

Tirer hors

d.:

ligne

oo

hors lig>u:

c'e(l mettre

le~

f<>mmes en marge des articlcs, devant

&

proche In dcr–

niere

/igne.

f7oyez

LIVRES

&

REGISTRES.

Di!l. Jc

com.merce

.

L

r

a

NEs, (

LWt~/i'l'"),

font ces rra<ts horifontaux

&:

paralletes qui compofent

la

portée,

&

fut

lefquels.J o u

dans les efoacL-s qui les fépareot, on place les differen–

res notes feloo leurs degrés. La

port~c

du plcin-chant

n'elt compofée que de quatre

lignu;

mais en muoque.

elle en

a

cinq aables

&

con<inucllc:s, cutre les

ligncs

accidente!les qu'on ajoute de tems-en-tcms, au-dclfus ou

au-de!fous de la portéc, pour les notes qai paiTcnr fon

étcndue.

f7o yez

PoRTÉE.

(S)

LJ GNE

a

plomb,

(

Archited)

fe dit en terme d'ou–

vrkr, d'uoe

lig;,c

pcrpcndiculaire, il l'appclle aino paree

qu'il la trace ordinaircment par le mayeo d'un plomb .

Voye~

PLOMB.

Les mi<yons

&

limooos appellent

lignes,

une petite

cordclette ou ticelle, donr

ils

fe fervent pour élever les

murs droits,

ii

plomb,

&

de me me t!pailfcur daos Icor

longucur.

L

J

G

NE, (

itre

'"),

en fait

J'efáime,

on elt en

li–

gne,

lorfqu'on

ea

diam~tralement

oppoft!

i

l'ennemi.

&

loríque la pointe de votre épt!e ea vis-3

-vis

foa

eaomac.

A in o l'on dit vous étes

hors

¡,.

ligne,

VOJre

ép~c

en

hors la

ligne,

pour faire fentir qu'on etl dc!placé .

L

r

G N E'

en

t~rmw

d'

lmprimeric,

en

une rangée ou

íuite de caraéleres, renfermée daos t'étendue que donne

la jutlilication prife avec le compoíleur : la page d'im–

preffion elt compofée d'un nombre de

lig>us

qui doiveut

étre bien juaifiées,

&

les mo ts

efpac~s

t!galemeut.

LtGNE

d< la

done,

en

term<

de Ma11eg<,

cfl la

lig11e

circulaire ou ovale qoe le cheval fuit en travaillant au–

tour d'lln pilicr ou d'un ccmre imaginaire.

LtGNE

d" ba"'l"'t,

(

i'rfarlch.)

c'eíl celle que les l'!pe–

ronoiers s'imagineot en forgeant un mnrs, pour dércr–

miner la for=e

ou

la foiblelfe qu'ils veulent donncr

a

la

branchc, pour la reodre hardie o a flafque.

L

1

a

N

E, (

Phh•),

inflrumenr de peche, compofl'!

d'une forre baguette , d'un cordon

&

d'un

hame~on

qu'on amorce, pOllr prendre du poilfon

m~diocre:

cet

hame<yon eíl

attach~

au cordon, qui pend au bout de

1:1

b•guettc; mais la matiere du cordon, foo ti!fu

&

fa

couleur, ne fom pas

indiff~rentes

.

Les carda os de

ni

valeot moins que cenx de j0:)1e,

&

ceux-ci moins que eeox de crin de cheval; les uns

&

les aotres veuknt étre d'une Ceule matiere, c'elt-i–

dirc, qu'il ae faur point meler enfemble le

lit

&

la

fo1e,

ou la foie

&

le crin.

Les críos de cheval doivent étre ronds

&

tortillts, de

mémegrolfeur

&

graodcur, autant qu'il eíl poflible ·

011

Jei

trempe une beure

ddns

Pcau

aprCs

1es 3YOÍr corJon–

nés, po ur les

emp~cher

de fe froncer ; cnfuite oo

le1

re–

tord

~galement,

ce qoi les reoforce beaucoop, pourvd

qa'on ne les ferre point en

ICi

torllaot .

L es meillears conleurs dont on puilfe tcindre les cor–

doos d'une

¡~,,,

font le blanc ou le ¡¡ris, pour pecher

dans les eaux claires,

&

le verd-d'ofellle, ponr ptcher

daos les eanx boorbeuCes;

nuis

le verd

d'e:~n

pile feroit

encc>r¡:

préf~rable

.

Pour :avoir cene derniere couleor, oo

fer:a

booillir

daos one pinte d'e:au d'alon, une

poign~e

de

Heurs

de

fouci, donr on 6tera l'écume qai s'éleve delfus daos le

bouilloooemenr; enfuitc on menra d:llls la liqnear tcn–

mt!e, demi-line de verd-<le-gris ea poudre , qn'on fer:a

booillir qoelque

tem~.

Enún, on jeuera on oa plufieurs

cordons de

''K'"

dans eette liqueor;

&

on les

y

lait&n

ucm~r

dix ott doou heores,

ils

prendront no verd d'esa

blcoltre qoi

o~

fi:

détdodu

poi01.

(D.

j.)