LIG
-ét~nt
cont:nuée aurrnvers des orbitcs, e(! appe!l<'e
¡;~'"
1/.:s vrnieJ
/)'Z)'giCJ.
Mais
la
lig11e
droitc qu'on
im:1gine
p~íTcr
par le
c~n trc
de la terrt:
&
le licu moyen du 10-
le•l au< fy·<Y.I\ICS ,
dl
oppcll<'c
lig11e
des moynma jjz.y–
gro.
V oyrz
SYZYGIES.
LIG ..
f:
H~LJSPn f. IUQU.E~ ~"'
termcJ
ár!
M .tri;u,
figni.–
fie
b
lrg;;, du rbumb de
Ve>rt.
f/oyez
RHuMn.
On 1':tp?cl1e ainli,
p3rce
qu'cllc tournc autour du po–
le en
fonn~
d'h<'licc ou de rpirale,
&
qu'elle s'cn ap–
pro chc de plus
C'O
plus fans jamais y arriver. On l'ap–
pclle :tuffi plus ordinairement
loxodromie
_
1/uy:z.
Lo:ro–
DROMJE.
LIG NE
l>'E ....
U'
e
Hydraul.)
c'cO b
cent
qua~ante
quatrietne pn.rde d'un pouce circulairc , paree qu•il ne
•'agit pas dans la merure des eaux de pouce quarré, elle
íe
fai~
au poucc
circulair~
qui
3.
plus de
rehuion
avec
les ruy!lui circul:lircs
p~r
oñ pa!Tent les eaux des fontaines
~
Pow favoir ce que fo urnit une
li~ue
d'cau en un cee–
rain tems.
1/oyez.
EcouLEMENT.
e
K)
L
1
G NE, (
1lydrard.)
In li¡!;nc cournnte ell ordinaire–
nlent div ifée en 12. points, quoique quelques-uns ne la
-diviíenr· qo'cn
10
poinu·
ou parties.
o!l.
ditliogue
1-3
ligne
en lignc droitc, en circulaire) ea
cun•tllgm: ou courbe.
La droite efl la plus courte de toures; la circulaire efi
col le qui borde un boffin ou tome figure ronde .
La courbe en une portien de cercle.
On
dir une
/jgne t¡uarrb,
une
l~g~Yc cub~ ,
en
énon~anr
la valeur du pouce quarré qui comient 144
lignes
quor–
récs , &_ du pouce cube qui contiene 728
ligna
cubes .
On di[ cncore, -cu parhmt de nivelletnent , une
ligne
a~ niv~art..
de-
pnttt:,
eh
mire
.
Une
ligne
vérilablement
de
niveau ~
pareourant le gto–
be de la tcrrc, cfl uépméc
cottrb~,
:l
cau[e que tous le•
poims de ron élendue fom égalcmem éloignés du cen–
tre
de Ja
u:orre,
Une
li~o-zc
de pcnte ['llit le
pench~nt
nntmel du terrein .
Une
lrgnc
de m ire
efl:
celle qui d irige le rayon viCuel
pour f>lire porcr des jalons
a
la haureur requife de la
lí–
queur colorée des ñolcs de l'inllrumcnr.
(K)
LIGNES PAR1'\. f..
LELES.,
ou
PLACES
»'
AR.M.ES' (
A r-t.
milit.)
font dans la p;.uerre de•
lieges ,
des parrics de
tranchées qui entourcnt rout le front de l'attaqne,
&
qui
fcrvent
ii
c<llntcnir des 1oldats, pour fontenir
&
protéger
l':avaocemenr des approdres.
La premie
re fois que ces Cortes de
Jignu
ou place•
d'armes o m
é.tépratiqu<'es, fur nu
liege de Maflrick,
faic en
1673
, par le roí -en perConne. Elles [out de l'in–
vention ..du m!lréchal de V aobao, qui s'.en fervit daos ce
liege avcc tant d'avantage, que cette importante pbce fut
prire en treize jonrs de tranchée ouveNe .
D epuis ce tems, elles onr toujours été -employées daos
les d1ffé.cens
riegcst
qne
les
Fran<;ois Ant f3its, tnais avec
plus ou moins d'cu&itude. Le fiege d' Ath fait en
1697
ell ceJUi o
u
elles o nc été exécurées avec le plus de pré–
cition;
&
le peu de rems
&
de m 0nde que ce tiege-coñra,
en a démnn1ré b bonté.
On
confhuit ordinairement rrois
ligwu parnll<les
ou
pbccs d'armes daos
I~:>S
lieges.
• La figure de la premiere doic tt·re ciroulaire , un peu
aplatie rur le m ilieu : elle doir auffi cmbraOer tomes les
auaques, par fon érendae qui rera fort g-rande,
&
d¿–
bord<r la Ccconde
ligne
de
>.f
a
30 toiCes de chaque
hout. Quant
i
res autres 1\lefur<!S,
011
peut luí donner
depuis
12
juCqu'a
!
f
piés de lar&e, rur 3 de ;>rofoodenr ;
remarquant que dans
les endro1t1t
oii
Pan
ne pourroit
p3S
creof~r
3
piés,
i
ca.u.fedu
.roe
OU
dn
m3rais qui fe
peuvent renconcror da
ns leterrein qu'elle doic occuper,
il faudra l'élargir davantage, afin d'avoir les terres né–
cerraires
i\
Con parapet. Ju[qu'a ce qu'clle Coit achevée
on n'y doit pas faire cntrer les bataillons, rnais feuleroent
des détachcmens,
a
mefure qu'elle re perfo6Honnera.
Les ufages de cette
lig11~
<>n place d'armes, fonc,
1°- De protéger les tranchécs qui fe pouiTem en :tvant
jurqu'i la deuxieme.
2.,.
De fhnquer
&
de dégager la ttancbée.
3°. De garder les premieres batteries.
4°. D e cooteoir tous les bataiJIGil& de la garda, fan•
en emborrarrer la troncbée.
f
0 •
De leur fairc toujours .fcom
Q
la place, fur deux
t:>U
trojs rangs de bautcur.
6°. De communiquer les nttaques de l'un
a
ranue.,
juCqu':i ce que la Cbconde
Jig><e
íoir établie.
7Q. Elle fait cncorc l'effet d'une e1:ce1lente
contre-val–
lation contr<! la place, de qui elle reUerre
&.
CODtit:nt
la
r;arniCoo.
La fecooc!l:
ligs:c
doit llre parallele a l:t p'r<>miere,
·&
figurée de
m_~
me, mais avoir moins d'étendoe de
~:r
a
LIG
30 toifes de chaque bout,
&
plus 3\'ancée vers la place
de.
12.0, 140
ou
I4f
toili:s . Ses largcur
&
profondeur
d~1Vent
etre égales
a
cel!cs deJa premicre
/ig>re.
IJ faut
frure des banqueues
:1
l'une &
a
l'autre '
&
border leur
~ommet
de rouleaux de faCcines piquetées pour leor tenir
lle.u de raes
a
terre, ou de paoters' jufqu':l ce qu'elle
fon ache\·éc
~
on n'y f.<1it Clltrer que des
dérache1nens:
pendant qu'on
y
rravaille , la rr:mchéc continue toujour¡
Ion chemiu, julqu'3 ce qu't!lle roit parvenue. a la difinn–
ce
m:trq~ée
pour la troiJieme
l~(ne;
de forte que Ja fe–
coade o ctl pas plutór achevéc, qu'on comtuence Ja
rroi(h!:mc,
&
av:~nt
m i:: me qu'elle le íoit tora.lement; pour
lors on
y
fair
entrer
les bataillons de la premie-re
liJ!.;.;e,
&
on ne lairre dans celle-ci q ue la réCervc qui efl en–
viran le tiers de la garde; pcndant tout cela
le rravníl
de la t ranchée íait Con chemin de l'une a I'autrc, juCqu'a
la
troifieme.
L es propriétés de la
reconde
lig>u
Cont
les mcmcs
que ce!les de: la prcmicre; il n'y a point d'autre ditf¿–
rence,
6
ce n'ell qu'ellc approche plus pres de la place
::\
12.0, 140 ,
ou
14.)
toifes, mi peu plus ou un peu moins
au-dclil de la Ccconde
ligne;
on é tablit la troitiellle, pllts
CO!.lrte
&
tnoins circulaire que les deul.: premieres , ce
que l'on fair pour approcher du chemiu couverc, ::tutnnt
que l'on pcut,
&
éviter les enfilades qui [out Ji fort
dangereuC~s
.
D e forte que
fi
la premiere
lign<
cfl 3 300 toiCes des
angle¡
les
pl us prCs du che1nin couvert,
h
feconde n'en
ell
plus qu'S.
JÓO ,
&
la
u oHieme
a
r-r
ou
2.0
toif~s
feu lement; ce qui fuffit
i
l'aide des demi-places d'ar–
m.es, pour fontenir tomes les rranchée¡ qu<¡ l'nn poutfe
en avant, quand les btuterics ont rellemcnt pris l'afcen–
dant rur les ouv rages de la place, que le
f~n
-cO <'teint
ou
ti
fort affoibli, qu'on peut i1npuné ment le 1úéprifer.
Mais
li
la garnifon erl fortc
&
encreprenaotc_,
&
que
les baueries
a
ricoche~s
nc puilfcn ( étrc etnployécs
1
il
f<>u t <'appr<>cher juCqu'i\
la portéc de la grenade, c'efl-ii–
d ire
a
!3
Ol\
f4
toifes ,prCs
des
aog lC$ faillans:
C0111111e
le• Conies font bien plus dangereuíes de pres que
de
toio,
il
faLH auffi
plus perfeétionner
ceuc
lig'u
que
les
dcu-x
aurrcs,
lui
donncr
plus
de largeur, & la mettrc en
état de faire un graod feu,
&.
qu'<>n puirre paiTcr par-deC–
fus en poulrant les
facs
:1
terre, o u
les
rouleaux de
faCcincs devant
Coi;
ce qui re fuit en lui doooant on ¡;rand
talnd intérieur avcc plufieurs banquettes <lwuis
le pié
jurqu'au haut du talud.
C'ell
fur
le
revers de cettc dcrnicrc
ligne ,
qu"il
faut
faíre ama d'outils, de fa es 3.
terre, picqut::tS,
g~bions
&
fafcines, fort abondamment, pour fournir au logement
du chcmin cou vert,
&
les ranger en
tas [éparés, prCJ;
des débouchemens, .avsot que de rien entreprendre íur
Je chem in couverc; fur quo i
il
y
a une chofe bien
fé–
rieufe
a
remarqucr,
c'eO
que comme les places de gucrre
font prefq ue routes irrégulieres,
&
différen1ment
fitu~es,
il s'en trouve fur les hameurs
oii
le ricod1t:t :tynnt peu
de p.rife, ne pourroit pas dominer
a\'Cc
afTez. d':t\·ant:lJC.,
foi.c paree que les angles de
chc:mitlS
cou vcrlS en f"ont
trap élevés,
&
qu'on ne crouvc
p1s
d e lituntia.n propr-e
a placer ces batteries: telle el1 par exemple la té te de
terra no'lJa
au ch3.teau éle Namur; relle étoit cclle da·
fort Saint-Pierre
a
Fnbourg en BriCcau:
tel ell encore
le fort
d~
Saint-André de Salins, la citadelle de Pcrpi–
gnan, celle de Bayoone, celle de Montmidi, quelques
téres de Philisbourg,
&
plnftcttrs autres de pareille nature-
11
y
a encare celles: oU
les fimations qui pourroicnt
co nvenir
aux
ricoehecs, fonr ou
des marais., ou des
licuA
coopés de riviercs qui empé.chenr l'emplaccmeur des bat–
reries ,
&
celles enfiu oii les glacis
~levés
par Jcur titua–
tion, font
fi
roides: qu'on oe peut plonger le chentin cou–
verr, par les hlg-emens élevés en cavaliers, q.u'on pcut
faire ver.s le milieu du glacis. L orfque cela fe rencon–
trera , on
pourra C:cr:e
o hligé d'auaquer Jc chc1nin cou–
verr de:: vive force; ea ce cas:
il
fandra approcher la rroi–
fiemc
/;gne
a
la
porté
e de la grenade' comme il a <'<é
dit,
ou
bien
en f.tire -uoe quauieme, afin de n'avoir pa•
uue longue
march<:
~
faire po ar joindrc l'ennerni ,
&
tou–
jours
la
faire large
&
tj>alieuCe, afin qu'on
y
puitle
m.a–
namv.rer nifétneot,
&
qu'elle -puilfe contenir beattcoup
de monde,
&
une grande quancité de macériaux .fur
Ce•
revers.
Cene
Jigne
achevée, on y
fera correr le gros de l-a
garde, ou ·les g:eos cammaodés,
&
l'on piacera 1:1 réfer–
ve
dans la deu-x:ieme
ligne.
L a premiere
!i(n~
demeurera
v..u.ide,
&
ne fervira plus que de couvcrt au
p.etit
p:uc,
a
l'hllpital de la
traachée, qo'oo fuit avaoa.:r
_;urqu'au~
fa[cioes de provirion que la cavalerie décharg e daos les
com.;nencemen
le lon.g de ft!S bords;
&
quan.d
iJ
s'a~ir
de noupes
extraordioair~s,
de
la garde <>u des trav.:ul-
-
~~.