LIG
~urs,
ce qui n'arrive que quand on veut
.~ttaqoer
le ohe.–
m in
couven,
ou que
quelquc~
:lUttcs p1.:ccs
conri déra–
bks des dthors,
dll
les
y
peut meme en attendaot
<J.
U'
on les emploic .
A
u
Curplus,
(i
le travail de la premiere
&
.fceonde
nuit de
u:mch~e
peut fe pofcr
a
découvert' cclut des
_.deux prcmiercs places d'armts pourra
r~
pQfer de tl<étne'
paree qu'on
dl
a
!Tez
loin de la pl3e<, pour que
ie
feu
n'cn foit pas encore fon dan..,e(.t:UX;
&
ce n'cfl guere
q\]1! depuis la dcu-Iicmc
ligne
qu.'on co:nmcnce
:l
mlr·
ther
a
la fape; mais pour ne point perdre de tems,
&
1-:ouvoir avancer de jour
&
de nuit, on pcut employcr la
fa
pe 3 l'extcution de la deuxieme.
· Outrc
l~ pro~riétés
c¡ue 1• troilicme
lig>u
a cornmu–
"es avcc les deux premieres
t.
.elle a encore ceflc de con.–
ientr les foldats éommanaés qui doivent attaqucr,
&
tou~
n:s rn:nériaut nécetfaires fur ces revers .
C'cil
enlio
1~
ou oo Mlib:re
&
réfoud ¡•attaque dn
chemin coúvert, oii Pon fai[ les difpolicions, oii
l'on '
regle les · trouf>es qui
doivent
au:1quer,
&
d'oii l'on
part
pour l'ínfulte du ehemin convert.
·
·
JI faut obfcrver que c'efl de la fecoode
li~ne
qu'on
doit ouvrir une tronchée COt;ltre
la dcrni-lune
e'
PI.
XV
de
FortipinÚOll, fig.
~,
qui
fe
conduit comme les
&litres' c!efl-a-dire
a
la f:tppe
&
le long de fa capitale
prolongée;
&
quand les troi<
t~tes
de
tranch~c;s
ferqn't
parvenues
ii
la ditlance
d~maudie
pour
l'étal>t{!Temem
ce
13
troilieme
lig>u.
00
y pourra emplo,ycr fix Glppcs
en
m~me
tem.s, favcir dcux
a·
Chacu.,c,
qai prenant le'
unes
i
la droitc &
les a
u
tres " la gancne' fe
feroot
biemót jointcs;
~
cumme les p•rries plus voifines de
la tranchéc fe perfef,liooncnt
le~
prcmiercs, on .y
pour~
ra
fairc entrer le détachement
ii
mefure qu'el1es s'avao–
<;ent,
&
on les fortifiera plus ou moins, feloo que les
lorties feront plus ou ll'}Oins
:l
appréhender .
Les pr9priétés des trois
lig11es parnlleles,
foot
1°.
De
licr
&
de communiquer les attaques les unes
2ux ou1res, par' toils les endroits ou il efl befoin .
2.
0 •
C'efl 'fur 1eurs re.vers qne fe font tous les
~mas
de mati!riaur.
· · 3°.
Elles dégagent les
tranchées
&
les débarra!Tent
des troupes, laiffaot le chemin libre aur
~llar¡s
&
ve-
nans.
'
'
4°.
C'efl daos ces
lignes
que fe rangent les détache–
meus commandés ponr les att•q¡tes,
&
que fe
reglent
t outes les difpofitions quand on veut entreprcndreTqt,el–
que chofe de cot¡fid4r1tile, foit de
vive
force on autr.e:
mene.
·
'
f
0 •
Elles 'pnt en fin pour
prqpri~té
finguliere
&
tres·
efli01able d'empéchcr les
fordcs, ou du!moins de les
rendrc ioutiles ' & de mettre en état de ne poipt mno–
quer le chemin couvert .
Auá¡:u do
placo
par
M'.
le
mnréchal de 'Vauban.
Voye:::.
ces ditférentes
lignes,
PI.
XV.
de
Forzificapioit , fig.
2.
•
LJGNI': MAGISTRALE ,
(Art . milit. )
defl,
d~ns
13
fortitication, ' la pri11cipale
ligne
du plan: c'efl elle qoi
fe trace d
1
hbord,
&
de laquelle oo compte la largeur
du parapet, dn terre-plain,
<!~
rempart, du talud,
&c.
Lt GNE~
DE cén!MUS ICATJqN'
e
Art. milit. )
en
ter–
nle
d~
guerre,
ou
limplement LJ GNES , fom des fo!Tés
de
fix
ou ftpt pits de profondeur.
& '
de
dou~e
de lar–
geur, qu'on
~Í(
d'un ouvrage ou d'un
fort
;¡
un
auue,
:1tin de pot¡•Otr aller de l'no 3 l'autre (Qrement
partí:
eulicremeot daos uo
fi.ége.
f/.oyn
CaMMUNtC,{TJQN.
L es
LJ GNE~
DE COMMUNICATJON font encere les
parties de l'enceinte d'une place de gucrre qoi a une ci·
tadelle, qui joi¡;oent lí!.' ville ;\
la citadclle .
f/qyez:.
CJ–
'rADELLE .
LJGNE DE TROUPE, c'efl une fuite de bataillons
&
d'elé:3dror¡s
plac~s
a
cóté les
UDS
des autres fur la mé–
m
lign•
droite,
&
faifnot face do méme cóté .
Voy•::.
ÜRDill': DE DATAILLE
&
ARMÉE .
Parmi
1~
ligwú
de iroopes
il
y
eo a de
pleino,
~
d•autres qm foot raot
pl~inu
t¡He vniJn
_
Les
premie·
re~
font eellés qui o'om poiot d'iotervalle entre
le~ b~tatllons
&
les efcaároos,
&
les autres foot celles qof én
ont.
Voyoz:.
ARMÉE ·.
Lorfque les troopes . font en
/i~n•
, on dit
qnlell~
fo~'
ea ordre de batatlle ou
fimplen'lcm
en bat:íille .
.Amfi
moere du
JroHpu
e.n
ligne
c·en les meure
en
bataille.
·
'
• LJG NE DE MOISDRE RÉSISTANCE
(Are. milit.)
c'efl dans l'artillerie celle qui, partan! dd centre du four–
Del.\1.
ou
~e
la cbambre de
~a
1nine, va reocomrer P,Cr·
pendJcula.,emeqt la fuper6cte e>tériénre la plus prochai–
ne. On l'appelle.
lig-ne de m•indre rlfiflana.
J>VCC
q~e
comme elle erprtme la plus
coort~
dirlance du fourneau
il
la
~ar~is
extérieure des terres daos lefquelles
il
efl pla·
LIG
cé , elle ..
rrre la
r~oindre
oppo(ition
:1
l'cftort de
l&
p~u
drc, ce qui
la
d~tcrmiue
3
:1gir
fc:lua cct[C
Jigru.
J
O)'t"~
MINE.
.
Íti GN E l)E
PÉFES.SE,
tll
ttrmt
tÜ
furtijicatioM,
c'dl
une
lign•
que l'on im•gine tirée d• J'logle
d~
liluc
i
l'•ngle aanqué du ballioo oppofé .
JI
y
a deu< Cortes
de
lig>us de
dlf•>~f~,
f•vwr !3
rJ.•
~&nte
&
ll
lfcha11tt
.
L1
ligne iJe dlfmfo
efl r.-z.ante lorf.4u'clle .fuit le pro–
lo•igemétH de 12 face du baO ion, commc la
lig1u
C F,
.Pia11cbt prtmiert
de
furtificatÍD4,
fi~.
prcmhre.;
elle ctl
fi chante lo rrque ce tnl:me prolongc'ment donn: fur la
counine: •lors
la
p3rtie de la cot,utine comprife entre
cett<
ligne
&
l'an~le
du lbnc, fe nomme
fuoNd
fla,c.
Yoy<:::.
FE.u
DE CO\JR TJNE.
'Le nom de
ligne d. dlfenfo
rauoto
lui vient de ce
que le foldat placé
ii
l'angle du Jlanc, peut raur, ..-ce
h
baile de fou futil, toute la lo!lgu,ear de
h
t•ce du
bollion oppo(é;
&
k
nom de
fichante,
de ce que 13 fa-
ce du b•flioll donnam fur la cuurtioe, le fo)d3t de l'an–
gle du flanc align:lm
Con
fufil [ur la face du barlion o;>–
pofé, fa bJlle entre dans le
b~llioo,
fe trouvaor aiofi 'tir
-
z~e
daus u11e dircélion qui coucourt
avtc
cette f•cc.
La
lig•• de dlfmfe
erprime
13
diflaJ¡ce qo'il doit
J
n oü entre le 6anc
&
la
partie la plus
éloign~e
du ba–
llion qu'il doit défendre .
G
1
e!l pourquoi il s'agit de
dé,.
tcrmincr,
1°.
quelle e(} c.ctte
p~ude;
2°. 3.VCC
qucllrs
aro¡
es
on doit la défendre;
&
3°.
quclle eít la portéc
de ces armq,
&
par conf<fqúent
1~
longueur de
13
litn~
Je dlfmfo
.
On
rej~le
la
longueur de la
¡¡~,.,
de dlfm{e
par 1:1
dillauce du fhnc aux parties du baflion
oppo(~
qui e11
font les plus éloignées
&
qui ue peuvent pos
~tre
dé–
fcndues par ce ballic¡n ¡'ceo parties foot
d.e
dou~
Corte.> .
1°.
Cclles qui foot abfOiument les plas
éloi;¡n~es,
comme la contrefcarpe vis-a-vis la poime du ballion;
cette partie étam vlle de deux Oaocs,
&
vis-i-vis d.:
1' •ugle flanqutf oil le paífaae du
fo[f~
ne fe fait poiut
pour llordioaire, il eo
r~fulte
qu'elle n'cfl pas celle quj
• le plus bcfoin de défenfe.
>..
0 •
<:::elles qui tñnt les plus néce!Taircs
a
défendre
font, par exemple, la moitié o u les deux tiers de la ta–
ce du ballion, p2rce que cle!l-li que l'ennemi attache
le mioeur
&
qu'il cherehe
¡¡
faire breche. Ainfi en pre–
nnnt p'!ur la longneur de la
~~~,.
d,
álfenf•
13
~iflsn
ce de 1aogle du flanc
ii
la mo11ié ou aui
de~I
uers de
la face du bar!ion oppoC6,
&
réglant cetto
dtfl~nce
fur
la moyenne
port~e
des armes avee lefquelles oo yeut
défendre ou flanquer tomes les parrics de
l'cnceinte de
la place, il s'en[uit que le
H~nc
défrndra la partie
h
plus effentielle, c'efl-:1 -dire l'endroit de la
f•c~
du
ba–
!lioo oil l'ennemi doit s'attachcr pour fairc breche,
&
qu'il défeodro ·auffi la contrefcarpe vis-a-vis l'an¡¡lc flan–
qué, paree que
la grande
port~e
des armes en
uf~
0
e
pourra parventr jufqu>a cette contrefc:tr?•, qui n'ett pas
fort c!loignéc de l'angle flanqué .
Pour fa défen(e de toutes les parties de la forti6ca–
tion, oo fe fert du fufil
&
du canon. Ainfi la
li?.'"
d<
dlfenf•
doit
~tre
de J:t longueur de la moyenne portéo
de cellc de ces deux armes qu' oo juge la plus av.anta–
geufe.
11
y
a eu autrefois une grande diverfité de fentiment
a
ce; fu jet entre le's
Jng~nieu~s;
le
uns vouloient que
la
l1g>t< d, dlfenfo
ftlt ·rtgl& fur la portée do canon,
paree que par-U oo éloignoit davantage les b•llions
le~
uns des autres
ce qui diminuoit la dtpenfe de !:1 for–
tifkation; les
~u
tres prétendoient que cette
lig1u
fút d6-
terminée par la
' port~e
du moofquct ( qui efl 3-pcu-pr
>
la méme que celle du folil do¡H on fe fcrt génbak–
ment aujourd'hui
:1
ra place de moofquet) .
lis
all~guoient pour cela que les coups du e•non lont fort in–
certains; qoe lorfqulil '(ient
3.
etre
d~monté,
On ne
pell~
le réteblir
r~s
perdre bteo rlo tems, ce qni rend lo flanc
inurile pcndant cet iotervalle . Cettc queilion
a
~té
dé–
cid~e
ea f•veor de
ces
derniers, avec d'aut•nt /.los d.:
raifon, que
la
di!fenfe du fulil n'exclud poinr
elle d n
caqon. ce qoi o'efl point réciproque
a
!'~gard ~a
ca.–
non . D >allleurs, comme le dit le
cbevalur de 1 ,!/e,
ti
faut, lorfque l'on forti6e une plaee,
fermer
1·~
>:no;
&
o~vrir
la boHr(e
·. La
lig>te de dlfenfo
lrlnl
310ft
lhée
3.
la portée do fulil, il a fallu apprendre de
l'erp~ric~ ce quelle efl cette portt!'e: ou !'a rrol!vée de no,
140 ,
&
m~
me de
1
ro toiles peor les fulils eo ufoge d•ns l<o
phccs.
JI
s'enfuit done que fa Jongueor efl déterntinée
ilepuis n o JUfqulii
1
r o toi[es, mais noo áu-del:l .
·
JI
fe tropve cependaot qoelqoes' fronts de places otl
la
ligne
á•
dlf<nfo
efl plus longue, mais ces froms nc
fo t pas alors fort
npof~s ;
ils fe troovem 1e Ion
d>!S
rivie-