•
LIG
t:he fur cette comprelfe,
&
le doigt index au-detrus fur
le
v~flfcau, ~fin
de l'affujetrir
&
de tendre la peau. On
pique la veine jugulaire ao-delfus de la
li.{atttr~,
3
rai–
íon du cours du fang qui revient de la partie fupérieure
vers l'inférieure-,
a
la dítférence de& faignées du bras
&
du
pi~
ou l'on ouvre la veine au-detrous de la
liga#llre,
paree que le C.1ng fuit une direcftion oppofü,
&
remonte
en retournant des extrémités au ecntre.
L'a~adémic
royale de Chirurgie a donné fon appro–
bation
:!
une maehine cjui
lui a été pr<!fentée pour la
faignée de la jugulaire _ C'efi une efpece de careoo qui
:a du mouvemenr par une charniere qui répond
~
la nu–
que; ant6ricurcment
les deux porrions de cerc)e font
unies
p~r
une crémailliée, au moyen de laquelle on ferre
plus ou moins. La compreffion fe fait déterminément
ibr !'une des veines jugnlaires, par le moyen d'une pe–
tite
pe~ote
qu'on a!fujetrit p¡¡r
1!!
moyen d'un ruban fur
la partte concave d'une des bnnches du collier .
/?.oye
:e
le {econá
to,~
dn
Mlm. de
l'a~ad.
áe
Chirurgi~.
Le mor LtGATURE.
li,I[atio, 1Jintlura,
fe dit suffi
d'unc opér..ion de Chirurgie, par laquelle on l!e avec
un r0ban de til ciré un lutere oo une veine
conlid~ra
ble, pour arreter ou prévenir l'hémorrhagie.
Voye:r.
H É–
M~RRHAGtE,
ÁNEVRJSME, AMPUTATJoN. On fait
avec un ñl ciré la
ligature
du cordon omb!lkal ame
c:nfans nou
ven
~-nés .
On
fe fert avec Cueces de la
/iga–
tHre
pou~
fa!rc tambar les tomeurs qui ont on p<!dicule,
les. excrotlfances farcomateufes de la matrice
&
du va–
gin .
Voyez
POLYPE.
]'ai d.mné dans le feeond tome des mémoires de l'aco–
démie royale
d~
Chirurgie, l'hifioire des variarions de
la .méthod¡:. de lier .les vaitreoux aprh J'amputation; les
¡l~ctdens
qut pourrotent réfulter de la
lil(atun
des vaif–
fe,aux •.voient été prévns par Gourmelen, antagonifle
d A.ntome
~aré.
11
n'efi pas poffible, difoit-il, que des
parttec;
tendmcufe&, _nerveufes
&
apon~vroriques,
Jiées
&
étraoglées P:lr une
lr;:at11r~,
n'excirent des inflammations
rles
co!1 vulfio~s,
&
ne caufent promprement
la
mort
~
Cette
·~plltauon, ~nelque ~rave
qu'elle foit, n'efl que
trop véruable; mats Pan! n a pas encouro les reproches
qu'on ne pouvoit faire
:1
la méthode qu'il pratiquoit.
n
ne fe ferv o!t P.•s d'aigúilles, du moins le plus commu.
némenr; ai1_11i ti ne rifquuit pas alors de lier
&
d'étran–
-gl~r
des
partt~s
nerveufes
&
tenclineufes.
11
faililfoit l'extré–
mné
d~s
vatífeaux avec de perites pinces ,
&
quand
¡¡
Jes avott
~menées
hors des chairs, il en faffoit la
/iga–
#!tre
avec un
61
double' de la
m~
me
m
con que nous
ltons ,Ie cordon
ombilic~l.
Si
l'hémorrh~gie.
forvenoit,
&
qu
" lJ
ne ptlr fe ferv¡r du bec de corbm
ti avoit re•
r:o~Jr.s
a
l'aiguille : elle avoit quatre pouces 'de
Ion~
&
VOICJ comm_enr il s'en fervoit . A yant bien
conlidér~
le
Ira
Jet du vatlfeau, il piquoit fur la peau
un pouee plus
f¡~u~
que la
pl~ie,
il
c:nfon~oit
l!ai~uin'e
a-travers les
chat;s, un demt-doigt a córé du vailfeau,
&
la faifolt
forur. un peu plus bas que fon orifice.
JI
repalfoit fous
le vatífeau par
1~
dedans de la ploie , afín de le compren–
dr.e
~ vec
<¡uel,que peu ,de cqairs dalls
l'anfe du fil,
&
(at_fon forttr.
1
n1gu.tlle a un rravers de doigt de la pre–
rnoere
ponél~on
fl tte fur les
té~nmens.
TI mettoit entre
~es .
d_cux pomrs une <!Omprelfe alfez épaiffe, fur laqllelle
JI ltun
lt!s
de~Jx
extrémités du fil, done !'ante palfoit
deífo? s le
va¡lfea~.
Pan!l alfure pr¡titivement que jamais
on n a
ma!J~Ué
d
arr~rer
le fang
eo fuivant eeue mé–
t hode . G.utllem.eau en a fait l'éloie,
&
a faír gra.ver une
fi~.ure
qut. repréfente. la difpotition des deux points d'ai–
gutlle.
J:?tont~
en fati tpention :
&
de toute< les manie–
res de fatre la
liga111r•,
c'éroir eelle qu'il démontroit
~ar ~:référence dan~
ro:s
leyons au
j~rdfn
royal: il
1~
pr¡¡;
tt<¡u~ot
avee deux atgutlles.
~es c!¡trur~iens
des armées
f~ufmenr
lq.
l~r:aturc
fans percer la peau, comme nous
1 avons dc!crtte au mor
~"fPUtntion.
M . MqnrQ
célebre
profelfeur d' Allatomie
:1
Edimbourg, a écrit fue cette
mattere ,
&.
confeille de ne prendre que fort peu de chairs
a
vecle
vatffe~u .
ll afiure que les accidens ne vienneni
<
J.uepour avotr
comp~is dan~
le fil qui fervir
a
fa(re la
-
ltgature,
P!lls de paru"-s qu'tl ne fallnit;
&
,llU' il n'y
"
:aucune cramte quand on fe fert de fils qpplatis
&
ran–
f,t!s en for
me.de
~ubans,
que la
lig..
e~_~,.,
coupe le vaif-
~u
d'
D~s
c.htrurgte~'.'
modernes preferivent dans les trai–
t
s
op r
attons qu tl.s onr . donné• au public, de pren•
dre beaucoup de chatr; mats o.:e feot des opératioos mal
concertées .
·
·
~
N
ous a,vom
p~rlé
au
"'•t
hlmorrh
4
g;•
de di'lférens
tnoyens d
arr~te~
le fang,
&
nous avons vu que la com–
preiTio_n mérhod,tque
~toit
pré#'l!rable en beaucoup de cas
:11
.la
ltgaeure :
1
artere tntercoflale a paru J'exiger nt!cef–
~alfemepr .
!"!·
qer•rd , thirurgien de París diningué, ¡¡
l on en croJt
f~s
cql!tempqrams ,
p•~
une dextérité fin-
LIG
~ulier~,
a i-maginé le moyen de faire la
ligatur•
¡ies
•r•
teres mrercollales, lo.rfqu'.elles feront Ollvertes daos quel_–
que endroit favorable . Apres avoir recoonu ce lte11, on
aggrandit la ploie; on prend une aiguílle courbe capa–
pie d'embraífer la cllte
&
entilée d'un fil ci
ré, aumi–
líen duqu_el on a noué un bourdonnet.
O
o la
por.tedaos
J.a pOÍtriJ¡e,
a
CÓJé OU l'artere e(l blefi:c!e,
&
du CÓtt
d~
foo origine. On embraiTe la cé\te avec l'aiguille, donr·
on foit [ortir la pointe au-deífus de ladite cóte,
&
on
retire l'aigliille en achevaut de luí faire décrire le demi.
eercle de bas en haut. On tire le
61
jufqu'a ce q11e J,
bnurdonnet fe trouve fur
l'artere . ·on applique lur le
cóté qui ell emb,atré
por
le
61 ,
une co\llpreffe un peu
_.~paiiT.e,
fur laqualle Ot;l noue le
61,
en le ferram fuffi.
fammenr pour cnmprimer le vailfeau qui fe trouve pris
entre le bourdonnet
&
la eóre.
M.
Goulard, ch!rurgien de Montpellfer,
a
imaginé
depuis une aiguille p3rticuliere pour cette
op~ratioo:
nous
en aYons dono..: la defeription
an
mo.t
aigu;t/,.
Apres
J'avoir fait palfer pu-de!Tous la c&e,
&
percer les mu–
fcles au-deffus, on
déga~e
un des brins de fil; oo retire
enfuite J'aiguille de la
m~me
maniere qu'on l'avdt fait
en~rer :
on fair la
ligatltre
comme on vient de le dire.
Cette ail!uille groffir )'arfenal de la Chirurgie, fan
en–
'richir l'art. L'ufage des aigu!lles a paru fort douloureut
¡
les plaics faires
:1
la plevre
&
au-¡¡ mufcles imercoflau¡,
font aapables d'attirer une lnfl'ammatiQn dangereufe
a
cene membrane.
La
compre!lion ,
fi
elle éroir pratica–
ble ·avec fueces, meriteroir
la
préférenae.
·M.
L ouari,
profe(feur d' Anaromie
a
Turin, a préfentá
a
l'académic
royale de Chirurgie un infirument pour arréter le [a!Jg
de pariere
inrer~oflale
t
il
efi gravé daos le fecond
to.
me des mémoires de cene compaf'lnie . C'e!t Qt\e plaqlle
d'acier poli,
&
cmudée par une de fes extrémités pour
former un point de compreffion fur l'ouverture de l'ar–
tere intercofiale. O o matelaffe cet endro!t avec une COll\•
prelfe: l'autre eitrémité de la plaque ell contenu par le
J;>andage.
Une fagacité peu commune, jointe
a
des
lumieres
fupérieures, a fait imaginer
a
M. Q,_uefnay un moye_t;t
bien limpie, p:lr
leq~el
en fuppléanr a la plaq11e de M .
Louari,
11
fauva la vie
a
un faldar qui perdoit fou fang
par une artcre intercoflale ouverte .
11
prit un jettO(l
d'ivoire, rendu plus étroit par deux feétions paralleles;
j]
fit percer deux trous
a
une de fes e:urémités pour
ponvoir palfer un ruban:
11
luí lit un fourrcau avec u(t
petit morceau de finge. l.,e jetton aioti garoi fut iotro.–
duit
a
piar jufque derriere la cóte; il poulfa enfulte de
la charpie entre le jenon
&
le linge dom il 6tQit rceou–
vert, pour faire une pelote daos la poitrine. Les
deu~
chefs du ruban fervirent
a
appliqner le jetton, de fac;ou
a
faire une compreiTion litr l'orifiee de l'anere.
M. Belloq a examiné dans un mémoire inftré daos
le fecood tome de ceux de l'académie de Chimrgie,
les avantagcs
&
les !neonvéniens de ces différens moyens;
il les a eru moi¡¡s parfaits qu'uoe
m~chioe
en forme de
toorniquet, ft es-oompliquée, dont on voit la figure
a
la
fuite de la defcriprion qu'il en a donnée. (
T)
LJG ATURE, (
Thlrapeutit¡ue.)
cutre les ufages ardí–
naires
&
chirurgicaux des
ligaturn
pratiquées fur les
vaiffeaux
fanguins, le cordao ombilical ,
&
e.
daos la
vtle
dlarr~ter
l'éeoulement
do
fang,
&
celles qu'on pea–
tique auffi fur certaines
rum~ors
ou excroitraoces,
~om
me por
eaux,
lou~,
pour les détacher ou faire tomber .
Vo_ye:r.
r.IG!.'rURE
Chir.
.Les forres
lrgatu•u
font COI:Il·
g!§~•
é
ncore parmi les moyens 4'ex.:;:er de la douleur
l
oc de remédier par U.
a
á
!Verles maladies . .On les em–
ploie daos la meme vtle
&
aux mémes ufages que les
friaions
&
les ventoofes feches, que l'application des
corps frold• ou des corps brtll:1os,
&
daos les longs
év¡¡nouiffemens, les affeélions foporeufes
&
les hémor.
rhagies.
Voyn
<u
articln :
(
b)
LtGATURE, (
M"fi'l"'.)
Dans nós
~Dciennes
muli·
ques étoit l'union de pluficurs notes paffées ¡liatonique–
_ment fue ut]e mi:me fyllabe . La figure de ces notes qul
étoit quarréc, donnoit beaucoup de facilité
1
les lier
aiof:; ce qu'on ne fauroit faire aujourd'
1
hui qu'au mqyen
du chapeau,
a
caufe de la iondeur des netes.
Voy•!1:.
CHAPEAU LIAISON.
La valeur des notes qui cqmpofoient la
lig_4Ntre,
va–
~ioit
beaucoup felon qu'elles monroient ou defcendoicnt;
felon qu'elles étoient différemmenr liées; Celen qu'elles
l'!to!ent
a
queq~
ou fans queoe; feloo qué ces queues
étotent placées
~
droite ou
a
kanche, afcendl!Dtes ou
defcendantcs : enñn, felon un nombre ínfini de regle•
li
parfaitemcnt ignorées :lujourdlhui, qu'il n'y a peut-érre
pas un feul muficien claqs tOI!t le royaun¡e de France
.
QUÍ