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LIG

On petlt confulter fur

les

IIJ!.M-te-tJ

-o<>aliddré< d'un

oeil anaromique,

l'ouvrage de Walther, ( .:\.

F .)

¿,

4rticttlis

&

lig_anuntis,

Lipf. 172.8.

in..4°. avec figu-.

res; rnais la Phyrtologie o'efl pas encore p3rvenue .

a

DOIJS

donner de grandes lurnieres:

fur

les

liga"'eJII

des

parties molles; lcnr flruéture

&

lcurs uCages Cont

t~op

cach~s

a

nos foib!es veux. (

J>.

'J.)

LIGAMEN'T

eoronaire

á11

foie.,

(

Anatom. )

on donnc

vulgairemcnr ee nom

~ l'au:~che i~

médiar

e.de.la

furfa–

ce pollérieure

&

fupéneure du fo1e,

& pnn

c•palemcnt

de Con grand lobe, avec la pQrtion aponéyrntique dn

diaphragme qu1 tui répond; de f<>rte que la fubflaoce du

foie,

&

eelle du diaphrogme, s'entretouchent daos cet

endroít,

&

les metnbranes de l'un

&

de l'autre s'unif

...

fent

a

la circonférence de cette attache, laquelle

o·~

environ que deux travers de doigt

d'~lendue ,

Aiort le ¡;rand lobe du f>ie efl attacl¡é au diaphrag.

ttte. principakment a l'ai)e droite de fa portian tendi–

neufe par une adhérence itnmédiate

&

large,

fans qull

la membrane du péri[Qine

y

intervienne; ca,: elle oe fait

que fe

replier

tOU[

au

tour

de c:::eue

adhérence, pour for–

mer la membrane externe ele

~out 1~

refle du corps du

foie.

·

Or cctte adhérencc large efl impropremeot

11<

ma!-o–

propos notnmée

~~~/"-~"'

corunaire;

c,ar

J

~.

ce

n!e~

pas

un

ligament;

:1•

cette adhf.rence

n·eCl

01

ronde,

01

circulaire.

&

par

conféqueot ne fonne poiot une cou–

r~ne: ;

3°.

elle n'et1

: pai

dans: la

parcie

fupérieurc de

15

• Convetité

c:lu

fnie,

ml.is

le loug

'de la

parti~

pollérien·

re du graod lob•; de maniere que l'eXtré111-ité la.rge de

cette acjh6reoce efl tout proche de l'échaocrure;

11<

l'au–

trc qui

en

pointue' regarde l'hypocoqdre droic.

LIGAMI':NS

lael,aNx

""

foi• ,

(

dnat.)

ce font deux

petits

lig•mells

qui

fe retnarqueut

¡

droite

&

a

gau .

che, tout

le

long du

b~rd

pofldrieur du

peti~

lobe,

&

de la por1ion du

~rand

lobo, qui n'efl pas im roédiate–

ment collée au diaphragme.

Ces

liga>nmJ

font formés :le

la duplicaturo de

b

membrane du

fqie ,

qui au Iíeu de fe

tern}.iner

au

bor.d

poílérieur de ce

yi[c~rc,

s'avance enviroo

un poucc au–

deli, !OUt le long de ce bord,

&

VÍelll

si

unir cofuite a

la

portian de la membraur; du diaphragme qni efl

vi~-

i-vis.

~

LIGA'i,

C.

m.

(Bot. •xot.)

c'efl une des trois cfpe–

ces d'arbrcs

d'anncarde,

&

la plus perite; la moyeunc

s'appelle

ana~aráe

du

boutique~,

&

la troilieme

fe:

nom–

me

caiou

ou

acaiou . Vuyel.

ANACARDE

&

A.<:AJOU.

Le

ligar ,

fuivant la dolcription du P. Georges Ca-·

m eiiÍ, e(l un at"bre fluvage des Philippines.

11

e(l de

m~diocre

grandcur;

il viene fur

les

:nont!.gnes,

&

lÜs

jeuues pouUes: répandeo[, éram calfées, uue liqucur lai·

reufe, qui en tombant fur

les

coaios ou Úlr

le

vifa~e,

escite d'ab0 rd une

dérnan~caifon,

&

peu-a-peu l'entlu–

re. La feuille de ce1 arbre efl

longue d'un empan

&

plus, d'un verd fon cé ,

ruje,

&

qui a peu de fue . Ses

Reurs

fon[ petices , btanches, découpées en forme d'é–

roilc,

&

difpofées en gr1pc

ii

l'extrém;té des ti)(es. Ses–

fruits Glnt

de la

groítt:ur

de

ceux que porte

Pérable :

leur couleur efl d'un

rou~e fafran~,

&

leur gollt

ac~r­

he comme celui de< pommes fat¡vages. A u fommet do

ces fruirs cll

attaché

un noyau noir, lille, lnifant,

&

plus long que les

fn1its:

l'amanrle qu'il

contiene érant

machée, picote

&

reiTerrc nn peu le gol'ier,

LtGAT URE ,

f.

f.

(Th!olo~. )

chez

les Théologiens

myltiques'

li¡~niñe

une rurpenlio'n totale des fucultés fn–

périeures

ou des pui(['\nccs intellefluelles de Pame.

Jts

prételldcnt que quand l'ame efl

:urivC:e

a

une parfaitc

conrcmplation, elle

rellc:

privée de

roq~es

fes opérarions

&

celfe d'agir, afin d'étre plus propre

&

mieux difpofée

i.

recevoir

Jes

impreffion~

&

les

communications

de la

grace divine. C'etl ce1 6tat paffif que les

rpyCliq~es

ap,

pcllcnt

ligatur~.

LIGATUR" '

(

Di'Oiwttt.)

re d;t d'un état d'impuitrance

vénérienne cauféc:

par quelque cbarme ou m alc!tice.

L'exiUence de ce1 étal efl

proqv~e

par le fentiment

commun Eles Théologiens

&

d~s

Canonilles,

&

rien n'eft

(i .

fré ¡uent daos le Drqit qnon, que les ritres

át

frigi :

tlu

~

m•lfficiatiJ,

ni dans

tes

decrérales des papes que

de~

dnfoluuo;lS de ql:lriage ordonnées pour caure d•im–

pulffance, fou de la part du

mari

foir de

la part de la

fcmme,

{hit

de

.rou~

dcux en

m~~e

rcms

prQvenne de

maléficc. L ' Egltfe excommunie ceux

qui par

ligatnre

ou

~utre

maléficc, empéchent la contbtnmation du faint

man~ge.

Enfin, le témoigoagc des biCloriens

&

des

fait~

CertalpS CQDCOUrCnt

a

établir \a réalité d'one cnofe

ti

fur•

prenantc-.

On appelle communément ce maléfice ,..,,.,

l'lgflil–

/<tte:

les rabbins prétendeot que Cham d;OI]a ceue

rna-

LIG

ladie

1i

Cqn

p~re

Noé,

&

que la plaie dont Diem frapp;

Abimolech roi de Gerarc,

11<

foo r,euple, pour

le (or–

cer

~ r~udre

a

hbrah~m

Sara qu

i1

lui avoit eolevée ,

o'étoit que cet¡e impuilfane<:

r~ciproque

répandue (ilr les

¡!~u·

rexes.

Delrio, qui .traite a(fez.

~~'

long de cene matiere dans

{e1

¿;¡;,._;¡¡e;.,.,

n,1gir¡uu,

/iv.

lfl,

p-~1.

l.

t¡M~/1.

iv.

f<ll.

8.

p~g.

417·

&

fl•i:ua'!teJ,

dit que les forciers foot

cette

/igaeu-.

eje diverfes m:¡nieres,

11<

que Bodin

en

rapporte plus de CÍI)quaute dan$ ra démonomaoie'

&

il

e¡¡

rappQrte jufqu'a fept c;au[es, telles que

le delfecbe–

l11enr de femeoce

~ ~uJres

fen;1blables _, qu'on

p~ut

voir

dlllS f01;1 t)UVrage;

~

il

obferV~

que ce

m~l¡!fice

IOmbe

plus orcjiuaireme¡¡t fue les bommos

qu~

fu• les femmes,

roit qu'-il foit plus diqicile de .rendre <;clll'$-pÍ Clériles.

Cqi1,

dit-il, qu'y apot plº• de fo•CJe•es que de forciers,

les homtne$ f.!'

.retl¡mtent p)utót c;¡ue

le• femmes de la

m

a!ice de ces magicíenne•. Qo ,pell¡!, ajoute-t-il, dáp–

ner ceue

liX'!t'ure

pour

un jour, pour

Wl~

an, pour' toute

la

vi~,

ou Ju-moin$ jufqu'* ce que

Je

uaoud foit déuoué

1

mais

il

n'eipliqu~

9i

comiJ,Ieqt ce

~ud

fe forme, na

commeot

il

fe dénoue.

Ker¡¡pfer p¡¡rle d'une forre, de .

ligat11-.

'"Itrao.rdioaire

SJUi en en ufage parmi le

-p~upl,e

<!e

Mac~ar'

de Java'

de

~'iiam,

&<:

par le

fflOY<;/)

de ce charrne ou maléfi–

l'e, Ul) homme lie Ul)e

(e~

me ou

tl~

fequne un hom–

rne, en

Corte

qu'ils rte peuvcmt avoir de

comtl)er<!e

vé–

qéricn ayec

aucune-

au~re

perfqnne, l'hori)me· érant ren–

du impuiCfant

pa~

!stpport

a

~Olll~

3Utre femme,

&

tOUS

les autres

I)OO}IJl!'S

~tant rendo~

¡els par rapport

i

CFII~

fcmm.e,

,

Quelques philofophes d¡: ces pays.!i

prétend~Dl qu'o~

peut

~ire

cetre

lig4tu~~

eo fermaof

une-

Cerrure, en

fai–

fant

un na:ud, en

plant~nt

un couteau d¡tns un

mur~

l!ans le

m~me

tems précifcment que le

pr~tr!!

unir

les

p:trties contraé}:antes

.J

&

qu'uoe

lig"&lfre

ainíi

faite pc:ot

~UC

f;C()diJC

inutile,

h

l'~pOUX

orine

a·travers

UD anQeaU:

qn

dit que r¡ett; fqp_¡:rllitiop ugqe auffi f:hez les

Chr~tienli

orient:lUX.

Le mEtne

~utenr

raconte que durant la

~érl!mooic

d'un

¡nariage en

a_

ume,

il

ren¡arqua un v[el homme qui fe

tenoit cacl¡é derriere la porte de l'églife,

&

qui mar–

tnotant

cen~ines

paroles, coupoir

en mc!rt'}e

tcms

eo

mor–

ceaux. ... uoe

longue

blguett¡! qu'il

reooit fous fon

l>ras;

prarique qui remole urttée dans ks mariages des gens de

di(linétion de ce pays,

&

avojr pour but de rl'ndre inu–

tiles

les

efforts

de

toute autre perfonne qui voudroit

em-

ployer la

ligattt'<

.

·

Le fcc

ro1 cj'employer la

ligatuPe

.eCl

rapport¡! par

Kempf.er'

de la meme Q)aoiere que le

luí enfeigoa U<J

ad~pte

en

ce

genr~;

cqmme c'e0: une curio

tité,

;e

ne

t'erai pas de cifficulté de I':Íjmlter ici daus

l~s propr~~

termes de l'auti'Ur, • i

la faveor defquelles elle patrera

beaucoup tnieux qu•en lhnre langue.

Puella ama_./ium ve/ {o'liflx mar;tum

ligatura, t!hfler–

gee

a

eoncttbitús alltl'

Priapum

indultf

l

NI

fomillis

quantmn

potefl excipiat.

Hoc pro&e

convolutumfNh

limi–

ne

domris

}tltZ

in

Urram

fepdiet

ibi

t?Htlmditt

fepultun;

relif{_u.erie, eamdiu

~Jru

ha{lq

in

nullt¡¿s

pra:ur tfHam

fui

(faj~it¡anei.s)

fer.'llitium

obuJip,t,

&

prito ab h11c

IUX~

von

liherabitt¡r

f{Ua.m

ex

da~flrq

liminis llheretur

ipfNnt

linteu¡n.

f/ie~

lJer¡d

vir

lrlli

(ocia111

ligaturu.s,

men–

Jiruaeum

ab ea linteum com.hurito; ex dneribus cum.

propriá uri>rtÍ

(uhaÉfis

~fformato

fi.."p;urar;z

Priapi, ve/

fi

cincrn

( peut-errc;

faut-it,

PJentu/,e)

juner1/..e

fiDgendtC

11011

futficien

t, 'of d~m

{ubigiti'J c-urn parte terr.c

t¡ttam

re–

cens

permin;)

fer.it.

F.or:

tr]atmv

honcm

umte

exficcatp,

jh–

Ctlmt¡ru:

affr:rvato

lo

tQ /icco

ne

hmnfJrem

contrahat

Quamdiu

ji

e {ervaveris, omnn arr;ru áum

11.d

foopuJn

foci~

c-ollimaverint, m()mento

cpntabefcent.

lpfe vcro

Dominus abrunum hune

flutm

prius

httmellato.

fJ}taN–

diu fic

mmubit,

1a.náit1

fiifpenfo nexu

Priaptts

ipjt

pa–

rebit,

q~i11

&

;t/ios

'fllOt q.uqt

fremina

properantn

ad–

miferit.

Tqut cela fans doute e(l fondé fur un patle tacitc;

c~r

quelque relat¡on qu'aient

les

matieres

qn'ort

emploie

dans ce

ch~rme

avec les

parties

qu'on

\(CU[

lier

ou rer.–

dre impuitfantes, il n'y a poio; de CyCli:me de Phyti–

qoe qui puiffc

rendre

raifo n des

effets

qo'on

3~tribue

a

ce 1inge maculé

&

a

cette figure .

M. Marshal p1rle d'une aurre Corte de

lir:atttrt

qn'il

:tppr~t

d'un

br:¡chm~ne

dan§ l'lndoflan : u Si l'on con–

pe en deux, dit-il, le peth

ver

qui fe trouvc dans le

bois appellé

INiur•ta J:ara,

enforte qu'une partie de

ce

ver

remue,

&

que

l'autre

demeure fans

tnouve–

rnem:

fi

l'on écr3fe 13

putie

qui remue,

&

qu'on

J:a.

, donn!(

~

qu hqmme at-ec

la

moitit

d'un efcarbot,

H

&

l'autrc

moitié

i

unC. ferqrne; ce

charm~

les

empC~

, 1

cber~