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LIE

c'éll le m;tjot qui rait les fonélions de

lietlt~"•"' e~lotul ,

&

qui en a les

pr~rogatíves.

Comme fa ch:trge de

/i~t#otane

eoltm•l

elt

eoniid~u­

ble

l!t

importante ,

&

qll'elle ell exercée par des offi–

ciers de mérire

&

d'exp~ríence,

le roi y a .ajodté des

düllnétions qui íonl'

txw:rqu~es

aaos fes ordonnance$ .

Il

y

difpenfe les

lietitmanr

eolo11~ls

des régimens d•in–

f.lntetie de monrer la g;trde daos les places;

jJ

o¡dol)oe

qlle bien que les cole)J)el·s !olent préfeos an corps ,

les

lí!fNte~aln

eolululr

auront le chGix des logell)ens préfé–

r•blethent aux <!:ap[uines, [aos qu'ils tbient obligts de

les tll'er avec

~ux.

Qu'en outre,

i1

leur foit

loifibl~

de

chdiRr, apres les colonels, celai des quartiers dal)s lef–

c¡oek its V'ieodtont cemmandc;, en<!oJ"e bien qa

e Jears

come•&nies ae s'y

troute~t

point Jogées. Qu¡:

qua.nd

les

~

..

gtmens feront

en

bata1He,

&

que les colon

els fe–

rOrrt

préfens

l

J,;:

t/!re, les

Jieu~nMn-1

eolonels

·conférve–

rbrit-

le pas devant

lOllS

IH

capitaines . Qu'en l'abfence

des coloneis, ils aaront cem'O}aodement fur tou• les

qonrriers des

r~en~,

& qu'ils commanderont le fecond

llatailloo quaod' le colon¡:\ rera pré fent pour commander

le premier.

Il

eft eocore ordonné que

l~s

liequna•u

colon~ls

des

r~gfrhens

de

éa~s1erie,

en

l'abf~tJ<!e

des me(hes der¡:amp,

&

f<YJlS Jeur

autorir~ ~n

Jeur préCence,

commanderon~

lefditS ré¡¡imens de

~valerfe

1

& ordonneronr

íl

~eus

les

c:lpir~ines

des compagñ!es &

a,

tous Tes offi eiers defdirs

r

égim

ens, ce qu'i}S auront

a

fair~

pour le ferv1ce <!e

f:¡

m

:l.je!

l:~,

&

pour

1~

m airitil!D

&

ré!!ll>lilfement

¡lefdi~es

c

omp

agnies; &

"Jlle

par~¡om

ou ils

te

trouyefOOt, ils

commanderom

a

tous qpitaines

i¡c

m¡1jors de

caYaleri~,

Hi/loire de

¡,.

mili<~

fran.foiü,

LrE'UTeN<\IH

(

/fre

,.;¡;;.

)

daos une

~ompagníe

de

cavalerie, d'iofanl:erie

&

de dragons , c'efl le fecond of–

ñcier ; il

comman~

en l's!Jfeoce du

capit~íne, ~

11

a le

m~mc

pouvo1r que lui daos la compal(nie.

Ouarrd une compagtlíe d

1

iqfamerie en: en ordonnance,

le

Heuteflawt

fe porte

ii

la gauche du capitljine,

~ ~

l'l

droire,

(j

l'enfeigne s'y rencontre.

11

y a des

lint''"am

en pié

&

des réfa rmés; )es rangs

de ceur-d funt réglés par les ordonnanees

~-peu

pres

de la

m~me

!ll<lni(;re que ceul: des colooels

&

capirait¡es

en pié , ave

e

les colohels & capitaines rcltormés,

LtEUTE><A><T

GÉNÉ(\AL

DES

AR~¡t¡::s

NAVALEs ,

{

Arr:.

miltt.)

c'ell un de premiers grades de

la

n¡arin<;

de· FranCI' . (iet officier

a

le

commundem~nt

immédia–

te\nent apres le 'vice-ªmi;al;

11

précede les chefs d'efea–

dre

&

leu r donne l'orcjre, L es funáUons du

Ji~ute!lant

gb•lrql

fant

marqué~

en dix

anide~

dans l'ordqnnance

de

Lou~

XIV,

pour les armées

o~<>ales

&

arCcnaux de

marine , !iu

ti.

1\

vt:il

r6!!9,

tilre

U/.

<¡ll'il

efl inntile

de tranCcrlre

rcl .

l'..ri! UTI!NANT

DI! VAtSSl!A u, (

Art

milit. )

C'e!t

un affich;r qui n raog: immédiatement apres le capitaine,

qui

comm:ande

&:

e

n fuit

tqu~s

les fonélions en l'ab,

íem:e qe

ce

dernier .

l.es

ronélions particuliercs du

licll–

t~)fant

"foor réglées

par la

méme ordonnance de;: r689

1

ritre

IX.

LIEUVIN,

(G/og.)

en latín

L•x_o'Oienjir

'!ga·

pe–

tire contrée <!e Franee en t'formnnd•e, au d10céfc de

Lilieux,

qon~

elte f:¡i t partie. Le

LJ.:ttvin

compren<! Li–

!ieo-x

ffonH eu r

1

rrols ou quatre boqrgs, fepr abbayes.,

&

qu

1

elques bnilliages_. Ce petit pays, un des plus. fertt–

les d<! la Normaodie , abonde en potnmes, eu gra1ns &

en

p~torage•

·

il

a d'ailleors des m ines, des forges

&

des

m¡¡nufaéiure.~

de groffieres ero!fes de lai!Je, qui oo–

cupen~

utilerneot lés habitans

1

&

les tirent de la pau•

vr.:té.

(D.

"/.)

LIGAMENT

[.m.

(Anatomie , )

partie du corps

blanchc , fibreufe, 'f.,rrée, compaae, plus

iimpl~

&

pl~s

plinnte que le cartilage, ditficile

il

romp~e

oo

:1

dé<;h•–

rer, ne prétant prefi¡11e point, ou ne prcranc que

rre~difficilement lorfqo'on la rlrC!.

Le

/ignmc¡¡t

efi compofé de plulieors libres

tres-d~liées

&

¡res-fortes, qui, par lc;ur dltférC!nt orraugemenr ,

forment ou des cordoos 6troits, ou des bandcs. ou des

toiles minces. lls paroitlént fer\>ir

a

ouacher '

a

foute–

n•r

a

comenir' " borner

&

i

garantir d'autre; parties,

foit' dures, foir molles.

Ainli leurs ufagcs ront,

t

0 •

de lier les os enfemble

dsm \eurs conjou19:ions,

&

d'emp~el>er

qu'ils ne plllf–

ll:nt (e luxer que

p:lt

d'exrr~mes

violenccs;

>.

0

.

de ruf–

pendre &

arr~ter

cert1tinco par

ti

es molles dans leur

fi –

toorion

comtne la mattice , le foie

&

aurres;

3°·

<k

former' des erpeces d'ann....ux ou de l?oulies qoi emp!–

chem l' éc:tnem

en¡ d

C!S rcndoos de cer!ams mufele_s, co_m–

me on le '"OÍt

3.ur

Iig •uws

anoola1res de la JOOéitOQ

du poigner.

LIG

.Les

li~antellr con~idl!rés

eo

eor-m~mes,

differeot

a

ntCo n de leur coori(Jcnce

&

de feor fenlibiliu!: a l'égard

de lcur confillence, o

o

les appelle

ligame"'

carrilagi–

neox, membraneox

&:

nerveux, felon qu•ils ont plus

<1

rappa~t

au'lt cartilages, aux membraoes & aux nert"s. l?our

.t;e

qm

concerne leur

fea(ibili~é,

on eonc;oír que·

ceu~

qui

loor des produéHons de parries readineuU:s

&

nerveofes

fonr beatJcoup plus feníiblcs que lC!S aarres.

'

L es

Jiga111pu

foot ou propres

.3

des panies molles

eu communc:s aur autre• parties molles

&

aa:< partie;

dures. Qua

o~

aux

Jigamens

pes parties molles, voyez-en

l'article

;1

ch~cune

des pardes c:¡ui en ont, ou ;roy<:rz.-les

ious tes noms particul!ers

que

les Anuomill:es leur ont

donoés , Nous ne parlerons ici que des

ligame».s

qui ibnr

llttadré•

liDX

OS

fculs

&:

a

leors carrilllge< .

Ül) peut en

~tablir

deux ctarres ¡¡;énérales;

les uns

fonr

employ'~s

au'l arricolations . mobiles de.s os, les au–

tres

li¡:n~

les

.09

ou

s'y

.atrachenr indépendamment de

leurs

anis:~>IUioll~.

Les

/igatJI""'

qui Ccn<ent aux artrctJiations mobiles

des os, & que I•on peut appeller

li¡:amms articu/,.;ru

font d'c plujjeurs ¡:fpe<:es,

JI

y

en

11

qui ne font que rereoí;

&

affermir les arti–

.cularton~ ,

ren<!re leurs mouvemens nlrs,

&

emp~cher

que les

OS OC

quiuent leur a{femblage

llUiltel, COll'lffiC

il

arriva daos les luxations . Ces

lignmens [onr

comme

des cordons plus ou moins applatis, oo comme des

bandelettes, tantót étroires, tancór un peu larges, quel.:

quefais alfl''l< mínces, mais fQujonrs

tres-forres

&

pr~

'

ram

trés-peu . Tels (oQt les

Ji¡;amenr

des anticulations

ginglymoí"des, c'efl-a-dire en charniere, & ceux qui lient

les corps de

vert~bres

enCemble,

. 1

mmédiarement au-delfous des

li¡¡ammr

:rrriculaires,

ti fe trouve une membrat¡e arte<. mtnce, laquelle s'atta–

~>he

de part

&

d'aurre aurour de

j/a~iculation,

pour em–

p~cher

l'éconlement de la fynov ie, qui hume&e conri–

nuellemeot la furface des cartilnges de l'arricularion .

11

y a

de ce<

ligal?uns

qui font tour enfemble l'ofli–

c~

de líen ou de bande pour reoir les os aífemblés,

&

de capfule pour fervir de

refervoi~

a

u mucilage. lis en–

vironneot fes articulatioos orbicolaires, comme celle de

J'os du bras avec l'ornoplate, celle du fé"mur avec l'os

inoomioé,

&cr

11

y

a aulli des

ligamms

qui font

cach~s

dao·s les ar–

tfculations,

m~me

par

la

capfu le; tel

~ll

celui de la

tl–

re du fé mur , appellé comml)n\!menr, mais impropre–

fllen~,

le

ligamMt

F'ond ,

&

ceu" ge

la tére du tibia,

que l'ou nomm('

lig<~mem

rroifh .

Les aurres

lig,.mc~>J

de la premiere claífe, e'ell-a di–

r.e ceux qui font arrachés

¡~ux

os, indépendammeuc de

Jeurs ¡¡tticulations, foot eocorC! de deux fones.

Les uos font liehes,

&

ne foor que bornee , ou

li–

miter IC!s mouvemcns de !'os ; tels font ceux qu1 arra-–

chenr les clavicuiC!s aux apophyfes épíneofes des verte–

bres ; les :autres foo t bandés

&

teodp.s; tels (ont ceul<

qoÍ VQ!]t de l'acrQmÍOD a

l':apophyfe COC<lCO.ide; CO!:U.X

qoi ront attachés par un bour

a

1'

os l'acrum'

~

pa..

l'autre

a

l'os ifchloo '

&&.

Enfin, il fe ftouve des

liga"''"',

qui qaoiqu'attachés

au x os, oo aux carrilages, ferv.;ot anlfi

a

d'autres pat–

ries , comme aux mufeles, oo aux 1eodons, foit pour

les conrenir, les brider, Jes borqer, en aífur<;r o u en

é changer la direélioo daos cerrains mouvemeos; tels

font les

liga!n•ns

inr~roífenlt

de !'avam-bras, o u de 13

jambe , ceux qu'on nomme tanta la maio qu'au pié,

annul4iru,

les

ligam<ll<

latéraox du coo

1

~

quanutt

d'autrcs.

- Out

re

roates ces différences de

li¿amem,

on peur eo–

cor"

rem~qoer

d'autres variétés

~r

rap¡>Ort

a

leur con–

fifleoce,

leur folidiré, leur épatífeur, Icor figure,

&

leor fi tuation .

· 11

y a des

/igamau

qui font prefque canilagioC!U;'!,

comme cclui qu.i emoure la

tete do rayon, la peure

~~te

de !'os du coude,

&

les

~ocs

anoulaires des d01gts.

11

y en

.a

qui ont une cerraine élafiiciré, par la9uel–

le ils fe lailfent allongcr par force,

&

fe raccourc1Uent

áulfi -r6t qu'ils ceífenr

d'~rr~

tids; tels Cunt

les

.!'~""''"'

qui atrachent l'os hy01de a:n: apophyfes Oylotdes,

les

ligam<11-'

des vertebres lombalres,

~

autres .

Quelquefois les

ligo.muts

íe ramolliífeot

&

fe

rel!–

cbent

lorfqo'ils fonr abrcnvés

par

des

humeurs fura–

booda~tes,

o.o viciées ; ce qai

fait

qu~

les o• , ou les

parries molles qn'il$ maintenoient

d<~ns

leur iiruat!on S'C!D

éoh<tppent; en

fo~te

qlle le relac!'emeut de ces

Jrg,mnn

caufe des dislocanons de caofes mternes , des

de~cent_es

de marriCC!>,

&&.

&.

ce

forres d'accidens íom tres-dif–

ticiles

a

guérir .

o