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LIG

.qui

~nrende

c,<tlc port;e,

&

qui foir

en

érat de déchif–

frcr corrrélemcnt des

1nuf1qucs

dt: qút:lque

3Llliquné.

A

la

traduélion de qLtelqucs monufcrits de Muliquc

do

>iiJ.

&

du

:o.:h.

fLecle, qu'on fe propo(e de donncr

l>icmót ou puMic, on

y

joindra un fommaire dt>S ancien–

nes re¡:

les de

la M ufique, ponr m eurc chacnu

en

érat

de

13

déchitfrcr ¡:.ar fu i-meme; c'dl lil qu'on up uvcra

fuffifsmmcm e¡¡pJiqu¡! t.out

ce

qJJi rc¡;ardc les :>ucicnnes

ligatHrcJ.

(S)

LJGATURE,

(Comm.)

Pl'lites érolfes d!' peu de

y~-

!cur, de

~

de

lar~e,

&

la piccc de

30

aunes. Elles fe

fabriquent an Normandic

&.

en Flandrc5. Le• premie–

res fom de 61 , de liu

&

de laine,

&

les fccondes tou–

tes lle lin : elles fonr ii pctits carre:wx .ou

j.

gr,aod!'> cou–

leurs : on les emploie en meublcs .

11

y

a une autrc éroff¡:

de

mémc

num

qui etl foie

/le:

ñl, du retle rour-ii-fait femblable

a

la premiere.

LtGATURE,

(C•mm.)

!ICI!ud qui lie

lei maffes de

foie ou aelks de fil de cbevron. JI faur que '"

li.f!att

1

re

foit petir.e. Si elle en groffe, elle fera fo¡¡rnie de foie

ou de fil de moindre vah:ur

q~te

la maiTe,

&

il

y

aura

du dé.chct .

LrG ., TU RE, daos /'

lmprimeri~,

peut

fi

l'on "eur s'en–

tendre des lct¡rcs d.ooblcs,

voyez

LEl"TRES DOUDLI':S;

mais it opp3rtienr plus politivemem au• caraélerc• grccs,

dom quclques-uus liés cnfemblc donner¡< des fyllaoes'

&

des

mors emiers .

Voy•:t. dlmo11.[1ralion

d,

/a <affe

gr<–

'1'",

PI. d' lmprimcrie.

LIGE, adj. (

Jurifpr~~d.)

fi,

dir de

<ZC

qtJÍ tic plus

étroitement que les aurres.

J.lcf-liJ!•

cll celui pour lcSJuel le vaffal s'oblige de fcr–

vir fon fcigncur s:nvers

&

conrre rous.

Va.Dal

~~~·

etl

celui qui po!fedc un

fief·lige;

ho

mmage

(ige

l!ll

t'hom–

mage dll pour un td fief.

f7oycz

FJ.EF

-L!GE

&

HoM–

MAGI:.·LlGI!.

(n)

L

1

G

E 'E,

Ligea,

(

Géqgr.)

tle

imaginaire, forgdc

p~r

Folio, qui dir qu'elle prir ce nom d'une des rrois firc–

ncs,

donr le corp$ fur jerré dans ceuc jle.

Lil(ée

eil

i

la véciré le nom d!unc firene, mais il n'y a poim d'ilc

qui fe nomme de la lOfte; au¡:un¡: des

iles

firenufes ne

~·appelle

ainti.

En

fin

la

tiren~

Ligle

~uc

fa

f~pulture

a

Terine, qui en une ville ¡:n rcrrf! fcnnc .

1/qyez.

T¡;:a¡-

}11!:

&

SI REHUSES,

í/n.

(

[} ,

J.)

' '

LIGENCE,

[.f.

(

Gramm.

'}~trifprrul.)

qualité d'wn

fief qu'on rient nllcmenr

&

fans moyen d'un fcigneur

dont on devient ainfi homme lige. La

ligenee

etl auffi

J¡: droit du nffal

i

l'égard de ron feigneur, comme de

faire la garde de [no chireau en tems de gucrre.

Un

fief de

{il(~lff< ~ll

Cf!IIIÍ aqqusl cctte

prérogativ~ ~r¡

:ltc

tachée.

LIGNAGE,

(Jurifpmd.)

íignitic en général

eogna–

tiow,

.en m:uicre de

fucceffion aux

propres,

ou

de rctrait

lignagcr qnaod on parle de

lignage,

on enreod ceux qui

[out ae la m eme ligne, c•en-a-dire d'un

me

me ordre ou

1uita de perfonnes.

1/oycz

LIGNt::.

(A)

LIGNE, f.

f. (

Géumétrie.)

quandté qui

n'~lt

éren–

due qu'en longueur, fans largeqr ni profondeur.

P•ns la

namr~,

il n'y

a

poiqt récllemcnr de

lig;~e

íans

largeur ni mérpe fons protondeur; mais c'ctl par abOra–

~ion

qu'on confidere en

G~ométrie

les

lignu

..:omme

n'-ayanr qt<'upe feule dimenfion, c'en·:l-dirc

13

longueur :

. fur quni

VO)'<Z

f'artic/c

<;iÉOMÉTRll! .

'

On regardc une

fix,,.

connue fc>rmée par l'écoulement

ou le mouvemenr d un poiut.

1/oyez.

PorNT.

JI

y

a

deux efpeces

<la

ljgnoJ, le

s droites

&

les caur–

bes .

1/•ycz.

Da QITE

&

Co.UJI.EE

.

Si le point

A Ce

¡ncut

vers 8

{PI.

tlom. fig .

r),

il

décrit par ce mou vernent pn!'

ligne,

'&

s'il va vers

B

por

le plus coorr che{lliQ, cene

ligue

[era unll droi–

re . On doit done définir la

ligne

droitc,

la plru courte

.li/lt<nte e11tre

duo;

poinu.

S i le poin¡ q\)i décrit la

li–

.zne,

s'écarre de cOté ou' a'-aurre,

&

qu'il déerive pat

T o111c

IX.

(

1) Qu'1l me (Qit rc:rmi• de f.tire

ici

{Oenüon

~

la

perite

lign~

( nom ...

mc!e en b.tin.

,,.,.,.!~ )

inl;ag'iQc!c

~éroe

p.u les :mc.icru. s lomérrct.

qui p:ut

.3.\"0tr de:.

confequc:nces r:rC:.s-ntilet,

ct~A:-t.due

Je cette

retile ligne ginénuricc: . dont on forme h:s hgne•.

{oit

droite.s.

foit

courbe.s , foit

~ixu:.s,

de

cett~

ligne c.nfin qP.i e(l

cen~inc­

JUCilt

ccmpoféc:

t.h: d

f~uls

poinu

coqrigut. oa

~

o.Q aimc:

micu.c,

du fll.!x

immediar d'un

{"?!"' .

Lorfqu'une rcrfonnc:

:t

m~ther

nar

iqucment

i"'aginé un poinr , tbn.s

quelque Jicu que ce

foir .

il n

'c.ft

pas douteut:

qu~lle

en peat

t¡.,

ter, ou conduire du eón< qa'el

lc \

'CUt une lig nc ,

QU

Jroitc, ou.

conrbe ,

ou

rui.xre.

Pou

r f.lir

e ceqe opén.tion

i:iom~r

rique.

il n,'en.

r"-S

moips ccrtain qa'il

f.un

comme.nccr

pu

fu¡;po(er

d.1.ru

Con

ef~

prit, !'.addiUOft d'wt.

aattC

t_

'Oi.ftt,

~R

premier

~tftC

do

nnt! , O

U

~l(ll

LIG

oxcmplc , une des

ligt~a

ACB, AcB,

il

dé.:rif3 ou un!

li,f!.nc tourúe,

comme

A&B,

ou

bien dcux ou plulieurs

droitcs, commc

n

C B

.

Les

li/(""

droitc:S ü:mr toure.s de

m~me

efpece; mais

il

y

a des

ligncJ

courbes d'un nombre intioi d'efpeces .

Nous en p.ouvons concevoir autan[

qu'il

'1

a dC: diftCrcns

mouvemens co mpofés, ou ::tut3nt qu'o n p(!Ut

i1n3ginc:r

d

e ditf.é

retne.s lois de rapporrs enue les ordonnts

&

ks

~

.bfcilf.es

.

Voy

o:.

Cov

R

BE.

Les l

iJ!nO

cnurbcs fe di.,i(cnt ordioair.emenr en

g~o­

m t'rriques

.&

mé.chaniqu•s .

Les

lignes glomltriqu<J

fant celles donr !O,

QS le

s

poin.ts

peuvenr fe trouver euélcmenr

&

ft1rement .

V.oy

.

G~o­

MhTRlQUE

&

Co u RnE . { •)

Les

ligne1 m l chaniqueJ

fom cellcs dom quclque$

pDÍnts, ou LOns

les

poiuts fe troiJvenc p_ar tatonllemenc,

&

¡j'un.e maniere 2ppro<0hée, mais no¡¡ pas

p~éciCém<n~ ,

1/oyez.

M ÉCHANIQUE

&

CouRnf.:.

:C'eil ¡>Purquoi D ef.:ar<es

.&

ceux qui fuiyenr fa lio –

élrine, déñnirTcnr les

ligna g lomltriqtuJ,

cellcs qui peu.

ven¡

~tre

C·Xprimées p3r

une

équation algél;>rjqt¡c d'un

dogré d.éren:niné: on donne aulf; le nom de

/icu

a

ceue

¡:fpece de

~~~"".

l/9yez.

l,¡E¡; .

Et ils définifkut le<

lignn

méc})aoiqu~,

q:ll¡:s qui

ne

peuvent é<rc exprimécs par une équ:uion fjni¡:, algé–

brique,

&

d'un degré

d~terminé,

D'~U<rJ'S

penfent que les

lig>uJ

que perc;utcs appcll¡::

mt!chmtiqucJ,

bien qu'elles ne foienr pas délignées par

une équation

ti

ni~,

n'en

Cont

.c~pendant

p¡ts moins

dé–

termin.ées par

leur

éq~arion

dift"éremielle,

&

qn' ainfi

.elles n.e fonr pas moins géml}étrique> qu!' les ;J.U<rcs .

11~

ont

du¡1C

¡¡r.éfj!ré d'appcller cellcs qni pcuvcm fe rédui–

re

á

ur.e équa¡ion algépriquc fin ie,

&

d'on degré Mterr

m

in~,

lign•• algébri'{Jt<J,

&

cclles qui ne le pcu venr,

/i–

,(""

Uanftcndanta. 1/oye:t.

ALGr'.nRt Q.I)E.S.

& .

TRAI<•

!;CENDANTES.

A

u (ond rourcs ces dénorntna[lons fonr

indiffércntcs, pourvq qq'on s'explique

&

RU'on

s'ctHen~""

pe ¡

ca~

ji

fa111

é

vite¡ ce qui feroit une pure qupnion

de

nom.

Les

lig>us

~elomltriqua

ou

alglbrit¡uCJ,

fe divifent en

ligncs

du prcmier ordre, du fc cond ordre, du troificml'

ordre ,

Voy.::.

Co u Rn¡o: .

ke;

ligne~

clroites conficlérécs par rappprt

.a

lcurs po•

fi<ions

refpeéljvcs, fonr parallclcs ,

perpc~dtculai rcs

ou

obliques

tes unes

aux

a

utres.

1/oya.

les arttcles PARA L–

LELE~,

PERP.El

<pt.CULAIRE,

& c.

Le fe

¡:ond liv

re

d'E

u

cl td~ tr~itc

principaJcment dc9

lig11es,

de leur divifion ou

multipli~arion .

L

~~ne

circulalre,

Ligt:J<'

conver–

gemos,

Ligne

généra–

tric~,

I.igne

J¡yperboli-

que,

Ligne

logitliqu¡:,

Lig ;1e

normalc ,

Ligne1

roberval-

lienn

ts,

Lig1Je{

prop.or–

tionnc

:lles,

Lign~

vccticale,

1\ll~fure

d'

11n~

lignr,

\

CtRCUL<\lRE.

C o Nv ERGESTES.

G !i>;EitAT RICI!: .

HY PERDOLI QUt;.

V {t·rz

I,o c¡¡STIQUE.

<J

t

NORMA LE .

artJCICJ

E. BER VALmNNES .

p

ilOP.ORTIONNELLI!

V ERTICALE.

M"t:!;URE.

L!GNE,

en

G o'ograpbie

&

1\'avig ation

;,

!orfq.ue

l'o~

Ce

fen de ce terme, (aus aucune aurre addrr

ton, ti

lignt•

fie l'équateur ou la

ligne

~quipoxiale .

V o)'<Z

E

Q u A–

TE\JR

&

EQUlNOXlAL!i.

. Ccttl'

lig>¡e

rapportée a u cicl , etl un cerale que le fo.

leil décri<

i

peu prC: s

1~

2 1

M~rs

&

le 21 Seprembrc;

&

fur la terre c'en un cerclc 6élif qOL

r épond au ccr-

G

g g

2

ele

pro

1

1aira le ftux de ce ml!m:: poi_nt . mait

le pr_emier

po.i!lt

conri–

ca

qu'oo

y

3

joint . o•

le

pr~rutcr

ftux tmmedlat ne dt(hngue

ru

encare l.a

ligne foit

droi~e

,

foit courbc: ,

&e

eacore mojn.s

•u~te.

pu'(qa"il f.tat-faire la

mC.me

chofe

f'i

on .-eur formc:.r i'un: ou l':.u–

tre Hgnc::,

~

il ni

a que

la

difpoGtion du

troüiefl'le potnt. ou

1~

dc:u:s;i~me

ft""E:

qui

~r.1&.rif~

la ligne

dt<~Ite .

ou

J,,

courbe.

~·oU

iJ

fuit que U connexion de: d:ux

poinu

conrisus . on le. Aax un–

medi3.t d'un poinr . c¡•l

eA:

veriu.blemt!nt portion

d'gn;:

hgne • (cr_:;.

préc:i(emont cetre pcaile !ir;ne

g~n~~t~ice

.. done _on. produH :

d!...

fcrc:uon toute. fon.c-• de hgne'.

6t

quo1 qu elle fott tc.f.:nGblc:_

m.1..1c

noo

imperceptible

¡

moin' qu'clle n'éch.lppc de

.b.

m!:!"

01

~t:

des

g~omerre.s

, elle

po~rra

f.:tciliter plufieuu démonQ:t'ólUOOI J¡ffiCJie.&

~pincu(a,

llt

rile c:n

i ca.acr.a

pc_ut-étre de

ttCJ:.abCo.tJe~

· (

D)