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<p.

o

L

I G .

ele

c~Ie(le,

dont nous

v~nons

de parler,

·¡1

di vilo la terre

du nord au lud en dcur par<ies

égal~s,

&

il

cCI

égale–

m ent

éloign~

des deux peles, de fatton que ccux qui vi–

vent lous la

J;gn<

ont toOjours les

deu~

poles dans leur

horilon.

Voytz

Po LE.

L es I•titudes commencent

a

fe compter de la

lignt,

Voyez

L ATJT UDE.

Les marins funt d•ns l'uiige

d~

baptifer les nouveao¡¡

matelots,

&

les paffogcrs' la premiere fois qu'ils palfent

la

íigflt. Voy<

t.

BA~TÉME

de la

ligne.

La

ligne "des abfides,

en

.Aftrunomit, e(!

la

ligne

qui

joint

les

•bfid~s

on

le grand axc de l'orbite d'une pla–

, nete.

Voyez

AB5IDI!: .

La

ligne dc foi

ell une

lignt

ou regle qui palfe •u mi"

licu d'un

anrolable

d'un

d~mi·cercle

d·arpemeur' ou d'un

inllrument femblablc, &

Ülr

laqurlle fom plocées

les

pi–

nules; on l'appelle autrement

alid«de. Voytz

ALIDA–

DE,

&c.

U

!)e

/ignt hórifonta/t

e(l Une

ligne

patallele

a

l'hori-

fon.

Voycz

HoRISON.

Ligne ifoehront.

2

Voyet

/u

2

ISOC:HRONE ·.

Ligne méridienne.

)

·articln

S

MERIDIENNE.

La

/igne dei nrxmds,

en AflronG!nic,

eCI

la

lign<

qui

jninc les

deu~

nreuds d'uue

plau~tc,

ou la

cotnrnune

1C!–

&ion du plan de fon orbite, avec le pl•n de l'écliptique.

Ligne glomlerale,

en Perfpe&ivc, c'e(l une

lign•

droi·

te tirée a'une maniere quelconque fur le plan géomé·

Jral.

Ligne dt tcrre

ou

fondamcntale,

en Perfpeél:ive, c'efi

une

fignr

droite dans laquelle le plan géométral

&

celui

¡lu tableau fé rencomrem; tdle

e1t

la

lig»<

N 1 (PI.

PerfP, fig.

12..)

formée par l'interje&ion du plan géo–

métral

L M,

& du plan perfpeaif

H L.

Lign; dt [ro11t,

en Perfpeaivc, c'e(J une

ligne

droi–

tc parallelc

a

la

lig,. de t<rre.

·

Ligne v erti¡ale,

en perfpeaive, c'efl:

1a

commune fe–

ilion du plan vertical

&

de celui du tablcau.

Ligr.c vifu•ll•,

en Perfpeaivc, c'eft la

li$'"

ou le

rayan qu'oo imagine palfer par l'Objet

&

aboum

a

I'reil .

Lignc de ./laeio11 ,

en Perfpeaive, felon quelques au–

teurs. c'e(l la communc reaion du plan vertical

&

du

plan géométral; d'aurrcs entendent par ce terme la hau–

reur pcrpendieulaire de l'<I!il a\t·defTus du plan géomé–

tral; d'autres une

lig11e

tirée fur ce plan,

&

perpendi–

culoire•

il

la

li?;ne

qui marque la hauteur de I'reil.

Lignt~ . r.bjelfive,

en Perfpe8:ive, c'efl une

ligne

tir6e

f¡¡r le plitn géométral,

&

dont on cherche la rcpréfen·

tation, lur le 13bleau.

l,ignc hori{untale,

en Gnomonique, ert.

la cmnmune

fc&·on de l'horifon

&

du plan du cadran .

Voyez

Ho–

RtSONTAL

&

CADRAN.

Lie_nn horairu,

on

lignu dn hnern ,

ce font les in–

terfeaions des cercles horaires de la fpherc, avec le plan

!l1J

cadran.

17.

HoRAIRl::, H EuR E

&

CADRA'I.

Li¡;ne fouflilaire,

c'e(l la

ligne

fur laquellc le ft ilc ou

l'égllllle d'un cJdran efi élevée,

&

c'e(l lll reprefenta–

¡ion J'un cercle horaire perpendiculaire au plan du

ca–

d¡;¡m, ou la commurre feél ion du cercle a1·ec le cadran.

Voye~~:.

SousTtLAIRE.

Ligne ét¡rtinoxiale ,

-en Gnomonique, c'e(l

1'inrerfe...

cfrion du cercle

é~uinoxial

&

du plan

dn

cadron .

Li¡:>tc de. direcflion,

en

Méchanique, c'efl celle dans

laquclle un corps fe mellt aéluellement , ou fe mouvroit

s'il n'en étoit empeché .

Voy.

DIRECTION .

Ce terme s'cmploie aúffi ponr marquer

111

lignc

q\ti

v:t dn centre de gravité d'un corps pef.1nr au centre de

la .terre, laqnelle doit de plus palfer par le point d'ap–

put ou par le Cupport dn corps pefant,

f~ns

quoi

ce

l:lorps

tomberoit néoclfairement .

L('{ne de gr=itaeion

d'uo corps

¡ieÜht,

c'ell une

li–

gn~

t1rée

de fon

centre

de gravité 311 centre d'un

~lUrre

vers Iequel

ii

pefe ou gravite; ou bien, c'efi une

lign•

felon Iaquelle

ii

¡end en en !¡as ,

Voye::.

l;:iRAVITAT!O>!.

L es

l!gnu

du campas de propartion, font les

ligms

des .Parues égales, la

ligne

des cordes , la

ligne

des

ti

pus ,

la

lrgne

de~

roagcmes, la

tig11e

des fecantes, la

ligne

des

P.olygoncs, I.a

ligne

des nombres, la

li¡:ne

des heurcs

la

ltgn<

des lamudes , la

lig>te

des mérid>ens, la

/ig>Je

des

i:nétaux, la

ltg>;<

de·s \olides, la

lig»e

des plans ,

Voye-z–

en la conflruéhon

&

lufage au mot CaMPAS DE PRO–

PORTIO~.

11

faut pourtattt

ob~erver

que l'on ne trou••e pas ab–

fol_utnem toutes

oe~

l¡gnos

fur le

compa.r

d~

proportion ,

qm . ell une des p1eaes de oc qu'on appelle en Franoe

ltt<t

de mathlmaeu¡rus;

mais enes font toutcs tr•cées fur

l'!nflrumcnt que les Anglois appcl1ent

foé!wr

&

qni

re–

Vtcn:

a

uotre

~ompas

de prqperti•n . é.IJambe,.;.

{E)

LIG

\

L:CNE on

E'e

HE

L

LE DE GusTER, ootrement

"1''

pclléc

li.~ne

des nombra ,

(

/lrieh.)

efl une

ligne

o

u

re–

gle divitee en pluticurs parries,

&

lur laquellc font

mar–

qués c"r¡ains chiffrcs, au moycn defqucls on peut faire

méchaniquement

différcntes opérations :trithmériqUC'S ,

&

c..

Ccuc

li;:n~

2iofi

nomtnée de

Gumer

fun

invemeur,

n'eft outre chofe, fel on Chambers, que les

lo~3fithmes

trsn(portes des tablcs fur une regle, pour produire

a

peu

pr~s.

par le moyc11 d'un campas qu'on applique

a

la re.

gic, les

m

emes opéraiÍ<'IIS que produifent :es It>garithmes

eux-memes, par le moyen de l'3rithmétique ·udditivc ou

foullraélive.

Chambers s'étend beaucoup fur les ufages de cette

li–

gne .

M•is comme ces ufages fonr pcu comrnodes

i'c

affcz f•uttfs dans la pratique, nous n'cn dirom ríen

de

plus ici,

&

nuus nons

contenterons

de ren\'Oycr a.u

tnot

COMPAS DE PROPOR TJON,

oll

\'on troovcra

d~S

lllé–

thodes pour

fai~e

d'une maniere fimple

&

abrégée,

a

peu

prcs les mémes opérations quí fe pratiqucnt par le mo;yer1

de

lign<

de GtJnttr.

Voytz

a111fi

LOGMUTHME.

Cct–

teligne,

ou

/~be/le

Grmeer,

appellée fiinfi par

Cha»¡–

bers,

eft vrailfemblablemenr la

mém~

qu'on appelle

au–

tremenr

/che/le an¿;loife,

o¡¡

lehtlle dn logarithm.s;

on en

pcut voir la defcnptron & les ufagcs dJns le

Traál de

navigalilm

de M. Bouguer,

¡.

410. 4'9·

(O)

LtGNE

da la pl•u vite dejétnte . Voyez

BRACHY5TO–

CHRONE

&

CYc-Lo'inE.

LJGNE

Je

la

feé!ion, da11s la, Perfpté!i'Pe,

cfi la

lig>~t

d'interfeaion du plan

il

projetter avcc le plan du tableau.

LtGNE

de la plus grandt ou de la piro pt<i&t longi.t<ude

á'une

planete,

dan.r

l'anciemu

..1/flronomic,

dt

cette por–

tian de la

lign<

des abfides, qui s'étend dcpuis le centre

do monde jufqu'i l'apogéc ou périgée de la pianeto.

LrGNE

d~

la

moyenn.:

longitrlác,

efi

celle qui

travcñe

Je

cc::mre

du monde, faifant

des

angles

dr1Jits

a.vec la

Ji~

!!."'

des abfides,

&

qui

y

forme un nouveau diametre de

l'excenrrique ou déférenr. Ses points extremes font ap–

pellés

i•ngiwde moyenne.

LtGNE

dt l'anomalie d'une

plar~cte,

(

.Aflrom.)

dans le

fyfl eme de Ptolémée, eil une

li~ne

droite tirée du cen–

t¡:'é de l'cxcentrique au cemre de la planetc. Ce11e dé–

jíominotioo n'a plus lieu, áinfi que les deux précéden·

tes, dans la nouvelle Aflrooomr¿.

LJG

NE

du vrai lieu o

u

du

¡;,,.

appannt d'une p/a¡u–

te,

(

.Aftro».)

eft une Ii¡(ne droire tirée du centre

de

la

terre ou de l'oorl de l'ohferv'ateUr par la planete,

&

con–

tinnée jufqu'aux

~toiles fi~es.

En etfet, !1

lign< du vrai

lim

&

la

ligné dn liw apparent

fnnt diffl!rentcs,

&

elles

forment entr'ellcs un anr,Ie qu'on appclle

para/laxe.

Voy ez

LtEO

&

PARALLAX!;. Lalune eftd;,rouresles

planeres celle dont la

lig>~<

d" vrat lim

ditfcre

le

plus

de

la

ligne

de ron

Jieu appartnt.

úa

ligne dn

'fJrai '""

des

étoiles fixes e(l fenfibl<ment la m6ne que

cellc

de leur

li~u

appartnt,

&

les lignei do

·vrai

Nnt

&::

da

/ie11

ap•

pllre>tt

d'une planete íont d'autnm plus proch<s de fe

confondre que la planete

eCl

ollls éloignée

de

la

t~crc;.

V~¡·ez fl~&.RALLAXE.

LJG SE

á~ l'apogl~

d'Nne

plttnete,

d'r'tns

l'a~t&iumr

.AfJrrmomie,

efl

une

ligne

droite

tirée

du

cemre

dn

molt–

de p•r le point

d~

l'apogée j ufqu'au 7.odiaquc du premier

mobile .

D ans

la nouvelle

Aftronomie

it

n'y a

propre–

ment

de

ligne

d'apogl~

que

pour

la

tune

qui

tourne

:tU•

tour de la terre,

&

cctte

/igne

ell celle qui

p~fle

par le

point de I'apogée de la !une

&

par le centre de la t(.rre .

LlG 'NE

dN

mouvement

moyffl

drt foleil,

e

tÚriJ

f'attú~n­

ne /lftronomie)

e(! une

lignq

droite lirée du cenrr.e

do

1l')Onde jufqu'au

~odiaque

du premier mobile,

>&.

páral-

1

1ele

a

une

ligne

droite

tirtSe tlu

centre de l'excemrJque

au

centre dn foleil. Cette de'rniere

ligne

s'appelle ao.ffi

LtGNE

·dtt

1nOfl'VUt_Unt moytn

du

fol~il

dans

r~~c~n

..

tr~'l'",

pour la difli!lguer

dé la

lig_ne

de fon

mouv~mcRt

m oyen daos le 'l.odraque ll,u prenuer moblle . Ces -<léno–

rnioations .te fout plus en ufagc daos l'Afironc.mie mo–

íl~rne.

LtG}IE

dr,

nJQIJ,'Ventettt

vrai du

foleil,

dmn

r-antieHII~

.Aflronqmie,

dfl une

lig11<

tir~e

du centre du foleil par le

centre du monde o u de

la

tefre,

&

cominuée jufqu'au

1.odiaque do premier mobile .

·Daqs la noove\Ie Aftronomie,

t'e!l

une~~~"'

rirée

por

les

C~ntres

de lo terre

&

a

u

foleil, le foleil étaUt .rc–

gardt! comme ¡e ctntre du monde .

'LtGNE }jnodi'fH<, ( :1/flro>tq>nit.)

dans cerrnines thén–

rie~

de la lun'e'

e(l

le no'rn qu'

on dono

e

a

une

ligne

droite qu'on fuppofe tirée par les centr.es de la tcrre

&

<lu (hleil , On a opparemmeot appellé ainfi cettc

lig•e,

p~rce

qcre

1e

mois fynodique lunaité commence

00

dl

a

fon mi1ieo, lotfque la !une fe trouve daos ceuc

/~('",

prolongée o u non;

vove::.

Mo.¡s SYNQDJQUit. Ceu e

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