LIG
LtCNE.
~leh~ ¿~ r-t~r.)
ce font des eorde;.
a
·]'ex·
trc!mité defquelks font ajuaés des ains ou
hame~ons
gar–
nls d'appilt qui atrircnt le pojlron.
17oyez.
HAME~ON .
Les
fig,Je.J
confi Oent en une carde mcnue
&
forte,
fur laquelle de dillance en diaance fontfrappés des piles
ou ticellcs de huir piés de lc;lll¡:¡ qui portent l'ain
a
leur
extrémité;
a
un pié de dirtance de l'ain
ea
ti~é
un petit
marcean de liege, que le pecheur nmnme
corfirun
o
u
~oehon.
C'elt le corfiron qui fait
fl o tter l'ain .
Tnut~s
le< cardes • tant groffes que perites • font au
m
garoics
de liegc, foit qu'il faillc pecher
a
La
cOte ou
a
la mer.
1'oy_ez
LJBOURNE.
De la péche
J
la lig1se
J
pil fl•r lu roehes.
Ceux qlli
font cette pc!che, prennent une perche légere de di1<
i
dou?.e piés de long, au bout de laquelle cll frappée une
Jig;1se
n peu forte, longue d'environ une braffe
&
de–
mle. A deux piés enviren de l'ain e!l frappc! un plomb,
pour faire caler bas l'hamec;:on garni d'appiits différeas ,
íelon les f:.ifons. Le peoheur le pl:tnte debour fur la
pointe de la rache.
ll
y place fa perche, de maniere
que cette pointe faiTe fonénon de point d"!!ppuí,
&
fa
perche lel'ier,
&.
qu'il puiffe la lcver promptement, lorf.
qu'il arrive que le poi!fon mord
il
l'appit.
11
ne faut
pas que ¡., vent poulfe trc>p
a
la cale . Le tems favora–
ble ce font les mois d'Oaobre & de Novembro. On
prend aínfi des cortgres, des merlos, des
,:ol!ns & des
urats
e
u carpes de mer, tous poiffons de roche.
Des lignes
AU
áoigt,
ou
f/H'()n
ti~nt
a
la nutin
,
pour
mícux fentir que le poiffon a pris l'appit: elles ne .-lif–
ferent das autres qu'en ce qu'elles n'ont que deux ains
;
&.
elles ont, comme le libournc, un plomb quí les fait
caler.
Les pc?cheurs
&
riverains de Plough ou Molin, dans
le retfort de l'amír3uté de Vannes, fe ferveut de
lir¡;nu
díff~remment
momées,
&
onr leur manreuvre. lis 'font
deux
a
trois hommes au plus d'équipage dans leurs pe–
tits bateaux, qu'ils nomment
furtans.
Chaquo pécheur
a
une
ligne
de díx
a
dou-z.e braffes de long au plus. Le
bout qui joínt la pilc ou l'avancart, en garní de plom–
mées
a
envÍrOO deux brali<S de long, pour faire
JOUCt
la
ligne fur
le fond :\Vec plus de facilité. L'hameo;:on
en garllÍ de chair de poitfon,
OU
d'nn morceau de lenr
peau, pri¡ lhr le dos, & coupé en long en forme de
r.~r
dine. Le pécheur quí ell debout dans le forran, traine
&
agite continuellement fa
lign•
qu'il tient
a
la main.
Le ·óateau ea
a
l:l
voile. L'apph ea tratné avec rapi·
dité;
&
le poilron qui le fnit
1~
gobe d'autaut plui avi–
dement.
Plus
il
fait de
vent,
plus les pecheurs chargent le bas
de leur
lig>u
de plommée, afin que la tralne en foit
moins précipitée. On ne pl:ohe de cette maniere que les
poitfons blancs, comme bart, loubines, mulets, rougets,
morues., marquereaux,
&e.
o~
la pJebe áu
maqlureau
a
¡,., lignc,
a
'"
perche,
a
fa mer
&
att
lar~·
da
coles.
l1
y a
a
faint Jacut on·¿e
petits batcaux pc!chenrs du port au plus de cinq o u
li
x
tonneaux,
montés
ordinairement de huic .. ""neuf,
a
rlix
hommes d'équípage, qui font en mer la peche :tvec les
folles, les demi-folles, ou roulletiercs, les cordes groffes
& moyennes ,
&.
la peche de la
ligne
au doigr pour le
m aquereau,
&.
de la
lignc
a
la perche . Leurs bateaux
ont deux mits; chaque mat une voilc.
lls s'éloígnent
quelquefois en mer de dix, dou'l.e
:l.
quin-z.e lieues. Quand
ils font
:m
lieu de la peche , chacun prend fa
ligne
qui
a
fepr
a
huít piés de long. & peche les
uns
a
bas bord,
tes autres
a
!lribord. Le bateau a amen<!: fes deux voi–
\es,
&
d~rive
a
la marée .
Cetre pt!che du maquereau dure enviran cinq
a
fix fe–
maínes. Elle commence
:l.
la faim Jean,
&.
finit au com–
mencemenr d'Aodr . Chaque équípage prend par jour
favorable jufqu'a cinq
il
fix mil le maquereau•. Les uns
fe fervent de la perche, d'autres de la
lign~
au doígt ;
mais le plomb de celle-ci n'ell: eviroo que d'une demi–
once.
Comme la manreuvre de cette
fec:onde maniere e!l
moins embarralfante que celle
a
la perche. les pécheurs
quíttent de jour en jour leur perche pour
f"
fervír de la
lign"
au doigt .
Ces pécheurs affarent ou bortent le mnquereau avec des
íauterelles o u pouccs de mer, que leurs fe mmes, tilles,
veuves & enfans pcchent de marée
:l.
autre, pour en
fournír les équípages de¡ bateaU% . lis fubClituent
a
cet
appit de petits morceallli: de maquereaux qu'ils
levenr
vers la
q
ucue .
·
LlGNEUL,
C.
m.
(Cordomúer, Bottrrdier,
&c.)
e'ell: du ti! de chauvre jaune, plié en plufieurs doubles
&
frott~
de poix, dont on fe fert pour coudre le cuir,
&
qn'on emploíe aux ufages les plus groffiers.
Tome IX.
LIG
LIGNEUX, 3dj. (
Bot. )
c'ell: par cette épithere qn'
on déligne la partic folide
&
intérieure de; plames &
des :ubres.
o~
die une
fibr~ ligner¡{~. ~¡
ie corps
lign~ux
el! coupé honfontalemeor, o
n y apperr¡:oit de• cercle
conccntriques de ditférenrec; t!pailfeu.rs.
Ligneux
re
die
aum de r;,e q!li tient
i
ll
naturc du boís. comme de la
coque de la noi1:, des ra,ines de ccrrames phntcs.
LIGNITE,
C.
f. (
Hifl. nat.)
n o m
donné par un au–
teur ir:1licn, nommé
Ludovico D aleo,
3.
une pierre qu
~it
dit
~·toir
comme des vcines de bois & la tran íparence
de verre.
LIGNITZ,
Lignícittm,
(
Glograph.)
villc forte de
Boheme, dans la Silélie, capitale d' une principante! de
meme nom . On
a
prétendu qu'elle avoir été
fo~tdéc
par tes Lygiens; mai!. ce peup1e
n'avoit point
de vil les,
& d'ailleurs nous ne favons pas alfez précifémcnt quel
pa¡•s il occupoit. Ccur qui ¡:roient que
Lignie:,;
cll 1'
H e–
getm<ttia
de Ptolomé<:, ne font pas m ieux fondés, puif–
que du tems de ce géo¡¡-raph<: Ja Germanie an·dclií dtl
Rhin éroít aum fans vi!les; les urncs
&
aurres monu–
mens que l'on a découverrs aux cnvirons de
Lig1:it~.,
ne protn•ent point
uoe
origine- romaine; lt,;:s Sarrnates
&
les Slnves brdloient leurs mo"rts, de ml'me que les Ro–
maitu;
&
de plus, on trouve ces fortes d'antiquités dan¡
toure la S ilélie . Enfin
Lignitz
n'étoit qu'un dllage
quand Boles
las,
furnornmé le
Hattt,
l'entour:-t
de.!
1nurs ,
&
en fit une ville. Elle
ea
fur le ru;ffeau de Cat
a
z
milies N. de Jawer,
a
7
N. O. de Breslaw, & amanr
S.
de GloJlnW.
Long.
33·
fO.
lat.
p.
ff·
Un gr:ntilhomme, né
il.
Lignitz, Gafpard
de Schwenc–
fcld, fir beaucoup de bruít dans le
x
vj. fiecle, par
fes
Grrcurs & Con fanatifme.
11
finit fes
jours
a u
lm en
r;6r,
ftgé de
71
ans. Mais l"s perfécutions continuellcs
qu'il elli.Jya !>Cildant fa vie, luí procurerent, apres fa
mort, un grand nombre de feélatcurs ; alors rous fes
ouvrages difpcrfé,; furent recueillis avcc foín , & reím–
prímés enfemble en
If9"'•
en quatre volumes
in-4'ii.
11
y foutient que l'adminifiration des facremens
e(l
inutrlc
au falut; <'Jue la manducation du corps
&
du fang de
Jefus-Chriil fe fait par la foi; qn'íl ne faut baptifer per–
lOnne avant fa con vertion; qn"il fuffi.t de fe confcrft:r
3.
norre Sauveur; que celui-13 feul c!l un vrai chrélien qui
ea
illuminé; que la parole de D ieu eft Jefus-Chri!l en
nous; cetre derniere propofitiou efl
utr
1Jon-f.:nfc,
di ..
roienr les Anglois,
&
je crois qu'ils auroieut ni!<>n .
(D.
J.)
LJGNJTZ,
ttrre de,
(
llift. 11at. Mat. médi.t31t.)
terre bolaire jaune, trCs-fine, qui fe tro uvc
pr~s
de la
ville de
Ligni~z;
en Siléfic, elle c!l d'une couleur tres-.
vive; fa furface ert unie; elle ue
f~it
point etlervefceoee
avec les acides ; calcinée, elle dcvieot brune & non
rouge. On en faír ufage daos
la
Médeci
ne.LIGNON, (
G'og.)
riviere de France
da.ns le haut
Forez; elle a 13. fource aux confins de 1•Auvergne, ao ...
detfus de Thiers ,
&.
fe jette daos la Loíre, proche de
Feurs : maís elle tire fon plus grand luflrc de ce que
M. d'Urfé
a
choifi
fes bords pou< y mettre la fcene
des bergers de íon A!lrée, ce quí
a
f3ít díre a M. de
Fontcnelle;
O rives Ju
Lignon!
ú
plaine.r du
For~::.!
Li~ux ~o1ljacrl.r-
aux
4mor1r.r-
les-
pl111
tendrt?J!
Mo;:tbrifQn, Marcilly
,
noms
torljours
pleins d!at–
tr~itJ!
Q.11e n'étes-vou<
per~plb
d'Hyla<
&
,tf<
Sylvandru
1
(D.
J.)
LlGNY,
( Glog
.) en latín moderne
Li;uium Linia–
cHm
ou
Lig11ial'um,
ville de France avcc titre de comté
dans le duché de B ar, dom elle efi
l:i
plus conlidéra–
ble apres la capitale.
Lon~erue
vous en donnera toute
l'hi!loire.
L igny
ea
fur l'Oruey,
a
trois lieues
S. E.
de
Bar-le-duc, huit O. de Toul ,
cinquame·deu~
S.
E. de
París.
Long.
23. 2.
lat.
48.
36.
(D.
J.)
LIGOR, (
Glof!;.)
ville d'Afie, capitale d'un petít
pays de meme norn, fur la cóte orien t:lle de la phfqu'
tle <le M alaca, avec un port difficile
d'cn<r~e
&.
un ma–
galln de la compagnie hollandoife . Elle appHtient, ainfi
que le pays au roí de Siam.
L ong.
118. 30.
· lat.
7· 40·
(D.
J.)
LIGUE,
(Gramm.)
union ou
conf~dératiou
entre
des princes ou des particuliers pour attaquer
OQ
pour
f~
défeod re mut\lellement.
LrG U E.
1 .. ,
e
Hift. de Frmtce.)
on nom me ainfi par
excellence toutes les confédératíons qui fe formerent
dans les troubles du royaume contre H el!ri
1
!1 . & con–
tre Henri
1V.
depuis
If76
jufqu'en
If93·
Hh
On