LIE
Dt!fcnfes font faites
a
!OUS princ<S' fd¡:neurs
&
a
u.
tres perfonne ,
dt:
dnnncr n:tr::litc aux prévenus de cri–
mes, vag<1bonds
&
gto5 fans
3
vcl).
L'édtt veot que la
r
olice générale foit f.iite pa.r lJS
officiers ordinaires do ch6 telet en to
u& les he
u~
prc'ten–
d~ls
privilégié , ainl! que dans. les
~
urr.esquarticr~,d¡:
la
vrlle, fans auaune
d•fftreoc~
111
d
~tn.9t
!) ;
&
qu
a
cet
effet le libre
~cccs
Ieur y
toi~
dor1né:
qu'~
I'égard de
la policc particuliere, elle fcra fait6 par les offiders
q~¡j
au root préveou;
&
q11'en qs de conc¡¡rrence
1
1~
préfc!–
rence appartiendra au prevót de Paris.
11
f11t néanmoins
aJOGté par l'arr<lt d'euregitlrement,
qu'~ 1
1
é,(~rd
de
1;¡
police,
1~
concurrence ni
la pré venti.1n n'auroit pa.
l(eu
d~ns l'ét~ndue
<le
J:¡
jur¡fdiétion <!u baillia,¡e du
p~Iais.
En6n,
il
e!l encore enjoint par le
m~r11e
édit
a
tous
compagnons ehirurgiens, qui trJvail lent en chambre, de
fe rerirer che'L
le~
m airres,
&
at¡~
maitres, de tenir bou–
tique ouverte; eomme auffi d.c déclarer au commilfnire
du quartier tes I¡IeUtfs qt¡'ils auront panfés cl¡ez cux ou
ailleurs,
po~r
en étre fait par le commilfaire fon rappqrt
a
la police,
le
!OUt fous les peines portées par
CC!
6Jit,
ce qui doit nu(Ji l!tre obfervé
a
I'é¡prd des hópitau x,
dont I'intirmier ou adminiflrateur qur
a
le foit¡ des ma–
lades doit faire fa déclaration au con¡milfaire <j11
qu~r
tier.
C'e!l ainfi que la co1npéteoce des officiers de police
¡ftoit d<!j
a
reglée' loriq ue par édit du tpois de lYlars
¡667,
I.,ouis
XIV.
fupprima l'office de
lin1tmanf
civi l
qui exilloit a}ors,
&.
créa deu; nouveanx offices, l'un
de
/i~~tenant
civil, l'autre de
lierttena~t
tie po/he,
pour
étre remplis par deux
d"fféreo~
officier .
11
regla pJr
ce
rn~me
édit la oompc!tenae de chacur¡
d~
ces
deu~
of–
ticicrs.
Suivant cet c!dit, le
lírutmant
J,
polif•
eonnoh de la
fureté de la vi lle, prev/)ré
&
vtcomté de París, dn port
p'armes prohibées par
l~s
ordonnances, do ncttoycmenr
des roes
&
places publiques, circon!l:¡-nces
&
dt!peodan–
ce~
¡
c
1
e~
tui qui donue les ordres n-:celfaires en cas
d'incendie
&
inopdation : il aonnoit pareillen¡enr de ron–
res les provirions nécelfaires pour la C.tbritlanae de la
ville,
~mas
&
magarins qui en peuvenr lrre
f<~its,
de
}eur tanx
&
prix, de l'cnvoi des commilfaires
&
aurres
perfonnes nécelfaires fur les riviures pour
1~:
fait des amas
de foin, botelage, eonduire
&
arrivél!
a
Puis.
11
regle
les étaus des
boucheri~s
&
Ieur adjudication
j
il
a
la vi–
tite des bailes, foiros
&
marchés, des hóte lcries, an–
berges, maifons garnies, brelans, tabacs,
&
lieut mal
ferm<!s;
ii
connoit auffi des olfemblées illicite5
1
tumo!·
tes. féditinns
&
defurdres qni arrivent
a
cette oecalioo'
des monufa8urcs
4
de leur dt!pendaucc
1
des éle8ions
des maitres
&
des gardes des
!i
x
corps
d~s
marchanós
des
!:¡rever~
d'apprem'lfages, réception
d~s
m ahrcs, de
1~
réception des rappor.t<, des vifites, dos gHdes dts
rnar–
cbands
&
ortifans, de
l'e~écution
de leurs llatut
&
re·
glemens,
~es
reoyois des
Jugem~ns
ou avis du procu·
reur du ror du
chatel~t
¡ur le fart
d~s
""rs
&
métiers ·
ii
a
le droit d1étalonncr tous les poid<
&
balances de rou:
tes
les communautés de la ville
&
fauxbour"<
da
E'ari,
a
I'esclufion de rous aurres juges;
il
oonn~1t
des con:
traventions c.>mmifcs
a
l'exelulion des ordonnances
fla–
tuts
&.
reglemens qui concornent l'imprimerie
en i•im
preffion des livres
&
libelles <léfendu ,
&
par
1~
colpor–
teurs qui les dillribuent; les chirurgiens font
tenus Je
luí dtlebrer les noms
&
qualité~
des blelfés; il peur
~ul~
conr¡?itre de .tous les dé)inquans tr,ouvés en flagram
dc!ht
e~
fatt de pollee, Ieqr fatre le proces fomm1iremenr
&.
les Juget feul,
a
a'no·ns qu il
}1
air lieu
a
peine af!l i·
8 rve , au'\uel cas
il
en fait Con rapporc au préJidial · en fin
c'ell
a
Iur qu'appartient l'exécution de tomes
Ies'ordon~
n • nces, arrc!ts
&
reglemens concernaot la police.
Au mois de Mars
1674,
le roí eréa un
qouve:¡u cha–
tel~t,
compofé entre autri'S otliciers d'un
lir.ut<Jtant de
;t~hce,
:un
m~m"s
droits
&
fon<'i 'ons que celui de l'an–
~ren
ch.3telet; ml is auendu Jlioconvénieor qu'il
y
avoit
a éta >he d.eux
liL~'!"a'ls
.J•
poli<
e
daos Paris, le non–
ve! o!tice tur réunt
~
l'ancren par déclaration du
18
Avril
d.e la mt!;ne année, pour
~tre exerc~
fous
le titre de
lUIIf-''aJft
~_lnlra! ~
polico,
. <-:or:n ne tl arnyott fréquemmeo t des oontlits de jo–
rifdt8ton er¡trc le
lirute>~ant
gl•bal
J..
police
&
les pre–
YÓtS des morchans
&
.6chevin5 .de Patis, Ieur j11rifaiélioo
fot
reglé~.
par un édrt do mot$ de Jui
n r;roo.
et
édtt ordonno que le
lieuú~ta>d
gn.lr•l
J~
poli<c
Ir
les
prev~t
des marchands
&
échevins exereent cha–
con eo dro·t foi, la JDrifdiétion qui teur
dl
attribute
pa<
lc5 .
ordoo~~cces
fur
le: commeree des blc!s
&
:turres
¡rams;
qo Jls
Ic:s
falfcm ex4!Qltc:t
i
cet <!gud,
cnfcmblc
LIE
l•s
r-4f¡lemcus de potice, comme ils
:tvoi~ttt
bicm
llt
.!Ce–
mem fnit Jufqu'alors; favoir, que le
limt<llalfl ¡:lnlnrl
a'~
p•lia
connoit d3115 toute l'érenduc de In prcv<té
&
vieom¡é
d~
París '
&
m
eme dGns
ks
huit
licue~
:lUX
en–
\ iron de la vi!le, de tout ce qui re11arde la vente,
Ii–
vraifon
&
voiture des grains que l'on
y
arncne par ter•
re, quand merne ils auroient été ch.ugés rur la riviere,
paurvll qu'ils en ayeqt été déchargés par la fuitc fur
la
recre,
a
qurlqut diflance que ce puilfe
~tre
de la villc;
comme
ru¡ffi
de' toares
les
conrravtinrions qui pourroieur
Erre f:Hres aux ordonuanccs
&
rcglernens, qnand
milme
O!J prérctldroir que les groins amoiem été dcflinés pour
c¡¡ttc vil le,
&
qu'ils devroient y l!tre :unenés par e3u,
&
ce juf-qu':l ce qu'ils foicnt arrivés au lieu oil on les
doit décl¡arger fue les riviercs qui y aflluent. L es prevór
des marchands
&
c!chevins connoilfent dam
les autres
cos de la vente, Iivraifon
~
vc>iture des grnins qui vicn–
nen~
par eau.
lis ont
~um
la
¡:o¡¡nollf~nce
de ce qui
reg~rdc
la vente
des vins qui viennent par eau; mais le
¡;.,,,,,.,¡
¡:1>~1-
ra/ de
palie~
a
tou~e
jmifdi8 ion, policc
&
connoilfance
de la vente
&
cqmmcrce qui fe fait des vir¡s lorfqu'on
les amene par rerre
a
Poris,
&
des comraventtons qul
pcu vent erre faites aux ordonnances
&
CC¡\Iemeos de po–
lice,
m
Eme fur ceu¡ qui
y
ont
é~é
amenés par les ri–
''icres , auffi-tllt qu'tls font tranfportés des bareaux
fue
lefquels ils onr
<~~
amenés des ports
&
étapcs de Iaditc
villu, d:¡ns les mailons
&
caves des marchand& de vio •
&
r~ns
que les oflkiers de la ville puilfenr
y
fuire
au–
cunes v i
lit~>,
ni en prcndre depuis aucune connoilfance
fous prérex¡e
des
mefurcs, ou fous quelque aurre que ce
pui!fc erre.
Les prev6t <les
m~rcl)ands
&
échevins connuflfcnt do
la voirurc qui fe fait par rau des bois mairain,
&
de
c harrnnage,
&
r
e¡¡lcnt les porrs
d~
la vil!e
ml
ils doivenr
etrc amepés
&
décharv.és;le
lio<lenam
de políu
con–
noft de
fa
part de
rou~ cequi re¡;arde l'ordre qui doit
Ctre obfervé entre les charr(IOS
&
aut1 es perfonnc& qui
pe
u
venr emplnyer lefdits boi< de maírain
&
de
charrona–
ge que l'nn amene en
111
vil le de
P~ris .
De méme, quoique le burean de la ville connoilfe de
rout ce qui
rcg~rde
les oondutte$
d~s
caux
&
entrerien
des funraines publiques
1
le
li~ufe¡>atze
glnlral
dr poliu
connoit de l'ordre qui doit litre pbfcrvé entre les por–
teur~
d'eau' pnnr la puifer
&
po.>ur la diflribuer
a
ceux
q>JÍ en onr befoin, eoíl:mble de t•,utes les
aonrravcotion~
qu'ils pourroicnr fairc aux regtcmens de police; il peut
auffi lenr déicndre d'er¡ puiter en certains rems
&
en
ccrtains cndroir. de In riviere lQ•fqu'il
1~
Juge
~
propos.
l'ar rapport au¡ quais, le purean de
Jo.
ville
y
a ju–
rifdiélton, pour empechcr que l'on
n'y
mctte aucunes
chofes qui pniiTcm cmpécher
lo. navigatton fur la rivicrc
ou o ccaliuuncr lo dcpérilfcmcnr des quai
d lllt la vil!e
fl
ehar~ée:
du refle, le
heHI~nnnt
glnlral
¿,
pol.a
cxerce fur les quai• taure la
jurifdiélion qui lui cll at·
tribuc!e dans le retic de la ville,
&
peot tr
1
í!mc y faire
purtcr les neh¡es lorl"qu'il le jnge abfolurnenr néccUa!{ll
pour
le nettoyement de
1:1.
ville
&
pour la
libcr~é
du
palfage dlns
le~
rues .
La publication des t>a;tds de pa!lr
fe fait en préfencc
de• officiers du ch3telet,
&
des prevót des marchand¡
&
échevins, fnivanr les ordres que les mi Icur en do n–
na,
&
en la forme en
laqn~lle
elle a
éte
faite
i
l'oeca–
lion des trait6s de país conclus
.a
R ifw ik .
Lorfqu'on f:lit des échafauds poor des cérémonies
o~
des f"peaacles que l'on donne.
a
u fujer des retes
&
des
réJouitlances publiques, le• officiers, rant du chitel
,
que de
I'h6t~l-de-ville,
exc!cutem chaeun les ordres pat–
ticul:ers qu'il pldt au roí <le Icor donner
a
ee fujet;
4
Ior(qu'ils n'en
oru
poiot
r~r;u,
le
lieuU>tant
¡.l>~lral J~
po/ice
a
de droit l'infpe8io(l fur les é chafauds,
&
don–
nc les ordre& qu'il auge nécelfaires poor
la folidité do
ceux qoi fom fairs dans les mes
&
meme fur les quai9
& .
pour cmpl'cher que les palfage' nécelfJir<K dan
la
vil–
le n'en fo·cnr embarralfés; les prevót de> marcbands
llc
t!chev;ns preoneut le
me
me
foin'
llc
0111
lo ml!me con•
noilfance fur ceux qui peuvent t!tre fa its fur le bord
llc
dans le
lit
de la riv ere,
cito, la place de &reve.
Lorfqu'il arrive un déb >rdement
d'~u,
qut foit crain–
dre que les ponts fur Ief.:¡nels il y
a
des maiti>ns bities
ne fuient empo11és,
&
qu~
l'an
n~
poiac polfer furemcm
fur ces pont ,
le
liruunant l(b.lral
de
po/ice. ~ 1~
pre–
vót des march:uld&
&
cfch~vins
donneur CQOJOllttement,
CORCIIrremment,
par
prthcntion wo' les ordrtl nécef–
faires pour faire
délo~er
ceut 'qui demeorent fur ces
ponts
&
pour en f<:rmer les pallag<IS;
&
en e
as de di–
verlitcf de fenómeos, ils doivem re retiteT for le cb:tmp
u~
le
parleDJeat
pone
y
t!rre
poorv6;
&
en cas
que le
~r-