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434

L I M

Lime cout<lle,

en

terme tle Bijouticr,

fe dit d'une

lime

dont la feuille relfemble

il

une lame de cou¡eau ,

Qigue

p~r

nn cóté

&

un pcu large par l'autre, commc

le

dos d'un coutcau; elles f"nt taillées des trois cótés.

Voxn lim1

effl•"'l""·' PI. J'Horlogeri1.

..

.

Lime

&OIIU/le

arrondJe' en

terme de

Btroutu,..'

en

une

lime

dont le dos un peu

lar~e

efl arrondi

&

forme

une portian de cercle d'un angle

a

l'autre .

Lim•s do1uu,

(

Biioulier.)

En général

font celles

dont les dent Cont rrcs-fines. Les

limes

rudes ayam fait

por

leurs dents aigues des

traits profonds, prefque des

cavnés, on fe ferr de celles-ci en les palfant en fens con–

traire fur ces

m~ms:s

traits, poor aueindre ces cavités,

préparcr les pieces au poli,

&

emp~cher

par-la le trop

gC3nd déchet que feroit ce

m~

me poli, s'il falloit at

teiodre

a

la punce ou • la pierre des tr>its auffi profonds .

ll

I

en a de routes formes

&

grolfeurs • .

imc fuúlle .fe[a11ge,

(

Brjoutier.)

fe dit d'une efpece

<le

lime

dont la feuille n'a que deux an les,

&

voot tou–

JOUrs en groffilfant en rond en forme

' mande jufqu'au

mili~u

de la feuille ,

ll

y

en

a

de ¡o

grílndcurs

&

de routes grolfeurs .

Voy. PI.

á'

H•rl,

L i>Jtes

rt~des,

(

lJiio.,tier.)

en général font celles dont

les denu font trh-aiglles; elles fervent

a

ébaucher les

,ouvrages,

a

leur donner la premiere figure,

&

3

fixer

les forn¡es

&

les

an~ks,

étant plus propres que les au–

tres

a

forrner la v_ivacité des cootours; les barardes

&

les douces ne font que conferver les

form~

&

adou<:ir

les trai!S profonds qu'onr faires ces premkre$

limts.

ll

y

en a de roures formes, grolfeur

&

grandeur .

Lt~1ES, t~rme

&

oJttiiJ

dt

Chqinetier;

ils s'en fer–

venr pour poiir,

dé~roffir

leurs

0

uvrages; ils ont des

li–

mcs

douccs, barardes, queues de rar Oll rondes,

&<.

LI~!FS

J;;:<

CARRELET,

or,til de Cbarron,

c'en une

lime

a

trois cótés. de la longueur environ de huir ou

dix pouces , emmaiJchée avec un morceau de bois d'en–

viron deux pouces. Elle fert aux charrous pour rendre

les dents de leurs fcits plus

aig~~es.

LIME, (

Coutelier)

les C'>uteliers emploient toutes

forre> de

lima. Voyet:. cet

articü.

LIME,

m

t<rm< d< Dorn<r. Vole:t:.

4

l'ar#ele

OR–

FhRE .

Lr\1f;'

tH

ttrmt

át

(,'loMtitr faí(ellr

era;t Nilln

cour·

bu,

e1t un

inl!rument d'ader

~

quatre faces plus ou

1J!"ins

douce~,

dont

l~s

carnes fervent

a

évuider.

Voy<z:.

d¡fférenJes forres de

lr, us, PI. J'Horlor:erie,

&

la

fig.

tlu

Clou¡¡cr d'lpinl{lts,

qu'on appelle

d<groffoir.

LIME

nu

CouPERET, (

Emai/leur

. )

Les Emailleurs

~omment

ainfi un outil d'acier plat

&

tranchant, dont

1ls fe fervenr pour couper l'émail qu'ils ont réduit en

canon ou

rir~

en filets.

11

leur ferr

a

peu-pres comme

le d1amsnt a

u~

V1trien pour conper leur verre . lis ap–

pellent

C~t

OUtil une

lime,

¡>arce qu'il en ordinairement

fait de quelque vieille

lim<. Vol'"

EMAJL.

Voy<>:. les

fig.

tic

r

EmaiJJeur.

LIME ,

ottlil de Ferblantiu.

Ce font des

limes

nrdi–

naires,

r_ond~<,

demi·rondes

&

piares ,

&

fervent aux

Fe~blantlers

pour rabattre la foudure qui fait

un~

élé–

'V3tlon u op forte .

LtME,

o11til

des

FourbiJT<urs.

Les Fnurbilfeurs fe fer–

vent

d~

limes

rondes, demi ·rnndes, piares

&

érroires

pous d!lté_rens uf•ges de l<ur métier,

&

principalement

pour d1mmuer de grolfe11r les foies des lam•s d'épées

&

pou r agrandir áans la garde le trou dans lequel

1~

foie doit pa(fer.

LIMES,

outils de Gaínier.

Les Gainiers ont des

li–

mes

piares' rondes

&

dem;-rondes. qui leur fervenr

a

polir en-dedans leurs ouvrages.

LIME,

(

Horlogeri•.)

outil donr la pluparr des oovriers

q~l

rrav•l!.fent les méraux, fe fervent pour donner aux

p1eces qu 1ls rravaillenr, la figure requife . C'efi prefque

toulnurs on long morceao d'acier rrempé le plus dur

q~·,¡

cfi poffible . donr la furface incifée

&

raillée en

~1\'ers

fens , pr<'feme un grañd nombre de perites denrs

a peo-prcs femblat>les

i

ceiles d'un rochet de l'horloge–

ri~,

qui íeroicnt appliqu<'cs par leur bafe au plan de la

lrnu.

Chacune

de

ces_dents , lorfqu'on lime, produit un

rñer femblable

i

celu1 du cifeau

d'un rabot de menui–

fier, lorfqu'on le poofi'e fur un :Uorceau de bois .

Les

limu,

felon l'ufage poor teqoet on les denine

d!~e~eor

P,ar

leur graod_eur, grolfeur

&

figure. E lles

r~

d1vtlenr d'abord en trOIS dalles· íavoir

les

li•ts

rodes

les

batard~s

doot le grain efi

b~ucoup'

moins gros

&.

les dooces dont la taille en encore plus fine.

'

Les Horlogers _íonr ceox qui font nfage d'an plus

grand nombre de

/mus .

Celles qoi font paniculierement

propres

a

ces rones d'anifies font'

LIM

x'" . Les

lima

a

&alltea>~x

( PI.

&

ex,lic. Jts .PI.

á'

H orlo(erie .

)

donr on fe fert pour différeus ufages, eq

partículier pour former

&

enfonccr les pas de la vis

fans fin.

:¡.

0 •

Celles que l'on nomme

limo

a

feuille d•

f•".t•,

font po!orucs

&

en

demi-rond des deux cótés. Elles font

particul ieremem utiles prour croifer les roues, les balan–

cicrs,

&e~

3°.

Les

limes

a

cb.srwitu

proprcs

a

différens ufages.

4°.

Celles doot on voir la forme

3

la fuire des pré–

cédent•s' fervem

a

)imer daos des endroirs od une

¡¡.

m~

droite ne pourroit aneiodre comme dans une boire,

un timbre,

&c.

on les oomrne

lime

d

tim!Jre,

ou

¡;.

mu

J

cre11[11rr .

y

0 •

Celles donr on

r~

fert ponr arrondir diffc!renres

pieces,

&

p3Cticulieremenr les dents des

roues ou les

ailes

~'ut.t

pig!JOn,

&

c¡ue poor cet ellet on nomme

li–

mes a arro11d1r

~

6°. Celles qu'on emploie pour ef8anquer les aile$ d'uu

pigoon,

&

qu'nn appelle

limes

.P

•fJ/a"'l"er.

7°.

Les

limts

a

pivot

qui fonr .(ort douces,

&

fer–

vent

a

rouler les pivots fur le tour.

8°.

Les

limes

a

/(afer

ou

lgalir,

qui font de tres-pe–

riu:s

li»1es

i

charniere forr douces, dont on fe fert pour

égaler toures tes fentes d'une denture,

&

pour en ren·

dre le pié ou fond plus quam! .

9°. Les

¡;,a

a

lardon,

avec tefquelles nn fait da

m

la poten

ce

les rainures daos lefquelles doiven t eotrer

l<s

lardons,

&

cclles oii doiveut

~tre

ajuntes des pieces en

qucue d':uonde.

10°.

Celles ..

Jo.ffier

'

qui font des

limes

a

l!galer •

ajunées par le mnyeu de deux ou rrpis vis entre deux

plaques fort droites

&

d'égale largeur,

en

telle forre

qu'on peut faire

d~border

plus ou moins les

cóu~s

de

ces plaques. On fe fcrt de cene efpcce

Jc

lime

pour

enfoncer égalcment routes les dents d'une roue, ce qu'on

fait en limant le fond des rentes avec la

lime

¡ufqu'a ce

que rnures les dents porrent fur les córé> du dollier .

r

r

0

.

Les

limes

a

rouler les pivórs de roue de ren–

contre; elles fonr faites

oo

crochet, comme on le voit

daus la figure, paree que le pivot qui roule dans la po.

tence, fe rrouvanr dans la creufore de

la

rnuc de ren–

contre,

il

feroit impoffible de le rouler, lorfque cene

roue en montée, avec une

lime

a

pivor droite.

12.

0

.

Les

limu

a

rOIU

ti~

reHCIJnJre

qui fervent pour

limer les faces des dents de cene roue.

En6 n, les

limes

pour llmer

&

adoucir inrérieuremct!f

le champ de roues qui eu onr au moyen de la partie de·

mi·ronde .

lis donnent enc:ore le nom de

lime

a

des morceaux

de métal qui onc la

m~me

figtlr<,

&

avec lefquels

¡¡,

polirfenr, lefquels peuvent

~tre

d'étaiu, de cuivre ou

d'acier

.

Toares les

limu

font emmanchées, comme les

figu·

rcs

les repréfentcur, d'un manche de bois garni d'une

Yirole de cuivre.

L¡•fE DE CUI\'RE A MAl

N' (

Mart¡Neterit.)

a

l'ufa.

ge de ceux qui travaillenr en pierres de rapport.

1/o:y<:r.

PI.

4•

frlarru.tcrie

&

P1ERRES

de rapport.

LIME A n ÉCOUVRIR, (

.41atmr

"'

cruvrt.)

cer oa–

til efi une

¡,,,

ordinaire d<!trempée, c'en-i-dire paOée

au feu pour lui f•ire perdre fa dureré, avee lequel Otl

enleve le fupcr6u des fertilfures , en limant de bas en

haut,

&

appuyam en meme íens avec une cerraine for·

ce jufqu':l ce que la matiere étendue par ce mouvement,

s'amiocilfe

&

fe conpe fur

le feuilleri de la pierre. Si

on fe fervoit d'une

¡;.,,

trempéc, elle mordroit uop fue

l'argenr,

&

ne le prefieroir pas alfez

fur

la picrre, ce

qui en un de; principaux burs de céne o pérarioo .

LntES ,

en terme á'OrfetJre

tll

grofferie,

e'ea l'ootil

dont

l'o~e

foir le plus univerfel avec le marreau parmi

les O rfe••res. Le groffiers fe fervenr comme les Bi¡oo·

liers, M eueors en ceovrc:,

&c.

des

limu

rondt:S , demi–

roodes, piares, b1tardes,·

& <.

Voye:z:.

toures Cortes de

li–

mes

au bijoutier,

Pla~tcbe

J'Orflv.

&

expire.

LrME PLATE

A'

COULISSE , en ter me

d'Orftvrcs

m

tabauere, ect une efpece de lame de couteau taillée ea

limt

for le dos. done on re fert pour ébaocher les c:ou–

lilfes.

Vo:yez:.

CoULIS~ES.

V4yez:. /cs

Pla~tebn.

11 n'y a que les Orfevres groffiers,

&

ceux qui fa .

bsiquem lei tabatieres d'argenr, qui s'en fervent; let

B i·

jootiers en or c!baochent leors coulilfes avec nne échn–

pe ron¡je, qpelques·nns

m~me

la font roore eotiere

a

l'échope,

&

s'ils fe fervenr d'ane

limt,

c'efi de la cy–

liodrique, poar la finir

&

la drelfer parf.aitemenr .

LtME

IO.O!<DE

A' COULISSE, en terme

d'OrftTJr'ts

en

tabariere' en une petire

lim<

euaemenl ronde

&

cylin–

drique qo'on inlinne

dans

la

coulilfe pour la 6uir.

V&y•:r.

CouLtSSE.

&

fig .

Cet