L I
M
efl
l~r
!e Sh•nnon,
i
J
4
licues
S .
4e Car!owaf,
•7
N'.
<!J!
Cork,
23
O.
d.: \Yaterford,
32
S.
O.
de .Qublin.
Lo~tg.
9·
12.
la:.
p .
34·
(D.
J.)
.
' .
.
L 1/'Y!ES,
(
ropograph.)
.ce
mo.r latin répond
~u
mot
lt1JUies
qu~
nous en avons clnprunté
&
fi"nifi e
bor11e$
ou
l'extr~miré
qui fépare
une'
tcrre,
~n pa'y~
d·"avec ·un
autre ·. Pans les pays que los Romains di(lril¡l,loicm :tux
~otor:11e:
,
le~ chatt;~ps_ é.r~iept
p:nragés
en
treles habitans,
a qUJ.
1
_on les. donómr. a cultive,r,
&
on
l.esléparoit par
des
ltmttes
<JI!! c;onfi[Jq!e!Jt
oo
en un feo,t
ier Qll!tu par un
hotnme 3 p1é,
o~
_en
pi,erres
q~i
renoient
Jieu
9e
bor–
nes; ces p1e_rres ,éto!CO! facr6es
J
&
on
nc pot¡ \'oit les <¡lé–
pbcer
.r:1f!S
crime. HY)(ÍIJ
a
fa¡t un trJilé exprC:s fur ce
fujet,
tnUnJl~
de limitibus conJ!itNenáis.
·
·
Le. mot
l•mes
dé!i¡:ne .c:ncore la
frontiere
lorfqu'il eft
qu':fiaon d'?n
ét~r
tour
~ntie.r.
C'efi
ain1}
qu'
t\~gufte,
ma1tre ·de ,!· Emp1re, s'arrogea def¡¡o¡ique111ent un certain
pombre
.de provinces
1
1
6 x:a
leurs
/ill!ites,
·&
mtf
· daos
c;hacune ¡:le ces
provine~s
un cerrain nombre de ll!g•ons
p~mr )e~
défondre en cas de be!qin. Les
limius
qe
1'
Em–
p!re
change~ent ~vec
JI
E
mpire; un¡ót on 3jO)lta de nou–
'Yellco
fro/lttern,
&
untot on le> diminua. Dioclérien
pt
élcvQr
:l.
kur eÍtrén1iré des fbrtere!fes ·
~
des
place~
i:le guerre pour
y
log~r
des loidats;
Con~:¡.!)tin
en retira
!.es
trot¡~es
pour leo meure daos les vilj<'S
f
'alor~
les l¡ar–
bares trouvant les fromier!'• de l'Erppire dcfgarnies d'hom–
mes
.&
de [qJ.datS, n'eurcnt pas de peine
a
y el)trer,
a
l~s
p1jkr
<;'U
a
~·en
err¡par!)r. "f.'elle fut le fin de l'Em–
p!fe roma
m ,
dont Hora
ere
difoit d'avanee
jam
./f.o
m a
mol< rztit fua.
(D.
J.)
.
'
' "
L 1
M
E~,
la eitl de, ( Glog.'
plaine remarquable de
Frauce en Normandie au pays de Conx,
a
cjemi-lieue
de D1eppe, vers l'orienr ¡l'éu!. Les fav:ins do pays nom–
ment !'Ó
latin ce
lieq;
ca.ftry m C.e(aril,
le camp de
Céfor: du-moins Ca !ituation donne lieu ¡je loups¡:onner
que ce pouvoir étre autrefhis un ··cainp des Roinains;
mais qu'on
"'l
ait l'idée qu'oq voudr:1
la
citl de Lima
u leO
a
P<élen~
o:¡u'un' rlmple' p!turage:
(D.
J. ~
L
I M
1 E
R,
C.
m. (
Vmeri.e.)
e'ell le ehien qui dé–
tourne le cerf
&
autres grandes bl:tes.
Voy•~
{'explica-
tío"
tle¡
Ch.4Ju.
·.
·
,LI1}11~A~QUE,
f.
m .
(Littlr. mod. )
offici.erde–
fimé a. ye¡ller fur
l~s
frontieres de l'empire,
& qu1 corn–
m•ndo!t
le~-
1roupes
de~in4é~ ~
les
g~rder.
Ce ·1erme,
comme ,Pluneurs autres qui fe font établis au teins du
bas-emp1re,
¡t
été formé de deux mou; !'un latín,
li;
m•'!,
'¡¡ortt,
entrée ,' paree que !es frontie)'es d'uq ' pays
en. Conr
.ll'our
ainfi
'cji~e le~
portes;
&
l'autre, 'grec, ..,.,,
qu¡ fi¡;mlie
commandq>Jt.
(D. '.'()
LJMI~AV
EN,
C.
m. (
Hi/1.,
nat. Bot.)
arbre,
d~
J'¡je
de Madagalcar. Ses feuilles relfembleot
:1 ·
eelle~
du cha–
reigner; '.;fles croilfent cinq
a·
cinq. On ' teur amibue
d'c!tre cordiales.
·
'
·
.. ·
LIMITATIF, adj.
(]ttrifp.)
fe dit de
ce
qui re–
ftraint l'eiercice d'un dro•t fur un eertain objet feule–
mcnt'
a
la
'différ~nee
de ce qui eft fimplement démon–
llratif,
&
qui lnqique 'bjen que l'on
P.~ui
exercer fon
droit Cur un eertain objet' faLtS néanmoins que Ce[te jn–
dication .empeche d'exers;er ce
m€~e
droit Cur
que!qu'~u
ne chale; c'ert ain(j que l'9n oillingúe
l'affignat
limi–
tatif
de celui qui n'eft que démonllratif.
Poyez
ASSI-,
f>NAT.
(A·),
'
'
LJM !TE,
f.
f. (
Mathlmat.)
Oq
d,it B':'.'une gran–
deur en la
limite
d'une autre ¡¡randeur' \!\la
!lA
la fecon-
··dc peut approcher
d~
la pre1mere plus pres que d'une
gi:~t¡deqr
'donoée, fi perite qu'on la puilfe fuppoler, fans
'pourtam que la grandeur qoi approche, pujlfc j•mais
furpolfer
l•
gra¡td¡:ur _d.ont elle approche; anl<;>ne que la
différeoce d'une pa¡ceille <;¡Uantité a fa
limite
.c:[J abfolu–
meqt inaffi¡;naplc. · ·
•·
·• P;tr
e~emj>le,
· fpppolons deux polygoncs, !'un inferir
&
J!:¡otre circonfcrit a u'n 'cercle, il
en
évident que l''on
peut en
multipli~r
I¡:s
eót~s· a~tant
qoe l'on voudra;
&:
d•ns ce 'cas, · ehaqúe polygone "approchera toujours de
plus en plus de la s:irconféreói:e <lu cercle, le eontour
du poly¡;one inferir au,Zmentera,
~·· j::elui
du circonfcrit
din1inuera; m•is le périmetre
o.q
le f.ODtour du prcmier
ne furpaffera jamais la longucur ¡le la circpnftrence,
&
celui' du fecond ne Cera jatn¡1js pJus pj:tit que cc((e me–
me cireónférence;
1~
circonférence du d:rcle en done la
limite
de'' l'augmebtation du premier pÓiygone,
&
¡le la
dirninutio n du lecond.
· ·
· ·
1
p.
~[
deux
grandeu.r~
folll la
limile
d'unc meme. qJJan-
tité, ces deux grandeurs Ceront égales entr'elles :
·
·
2.
0 •
Soit
A
x
B
le proi{Qit des' deux grandeors
A,
B .
Suppofons que
C
foit la
' L;;nite
de la grandeur
.A,
&
D
la
limite
d<;, la
quami~é
B
¡
je, 'pi§ que
e
X
D
'¡roduit
des
lir.¡itn,
fera néceífairemem
)JI
limi.J•
de
A
x
· , pro·.
duit des
~eux
grandeurs
A, B
.
·
·
·
L
I M
437
Ces deux propolltious, que !'un trouvera d.émontrées
exaaem.ent dans les
inflittt.tions de .G iomlerie
fervcnt
de pril)cipas pou,r dém
0
mrer rigmueulemenr
q~e
l'on a
}"ajr~
d'ldtl C
...
ercle
1
en
Lnuldpliant fa demi-circonféreOCC
pa,r
'on
rayon .
V..ye:¡;
l'ouvragc cité
p.
~3
<.
&
fuiv, du
feeoHtf tome
,
(E)
L~
théoríe
.de~
limite/
e[\
la bafe
di:
la vraie M éra•
phylique du calcul
dlfféren~iel.
Voyez
DJ F.FÉRENJ !EL,
F .LUXIO!i, EXIJAUSTJO N, INF1N I.
i).
propremenr par–
ler, la
li"l;te
ne
coYO
cid~
jamais, ou ne .Qevient jamais
.é,l(alc
j¡
la
quanti,té dont elle .erl la
limite;
mais cell_!!"ci
s
!'
~ approche tou¡ours de plus en plus,
&
pet¡t ,¡:n diffé–
rer
au.fj'i
pco
qu'on .voudra. }..e cercle, par exemple
.ell
la
li.,it~
des polygones inlcrits
&
circoulcrits; car
¡)
,ne
fe cqn_fo,nd. jamais rigou,ret¡(<"pent .
ave~
eu;' , quoique
C_!:\lX-CI pmlleJ)t en approcher
a
l'mfim . Cet<e notion
pe~i
[ervif
a
éclaircir plufieurs propofitiom
math€mati~
fJUCS.
' Par !!Xén¡ple,
gn
dit q11e
)a
ComLl¡le d>ur1e pro,
.greffio~
géométrique
décrpjCTu~~ ~ont
le
premi~r
ter-
me el):
a
&
le fecond
b,
eft
S;-=i-
cett~ val~ur p·~~
point
pr.opremem
)a
Co111me de la progreffion, c'eft
Ja . /imiu
d!! cettc fqmme,
c'el1-~-dire
la quantité
don~ ell~
p,¡:ut
approcher
Ci
pres qu'on voudra, f•ns j•mais y "r¡:iyer
e'f\'él:en¡em. qar fi • eft le dernier terme de )a
progr~C~
fion,
la
'llaleur
exaél:c
de la fomme eft
~!..!. q~i
ect
"'
.
·-· ?
.
toujonr~
n¡oindr!' que
;..!,
,
pare¡: que dan< uLie
prpgr<~f-
fion gé!)l)létrique ménie "décr.Qilfanre,
le dernier termc:
;
,1'efl "j:ÍrJlais
==o:
mais con¡rpe ce terme
~pproc}le
con–
¡in'uelleinem
d~
?.éro, fans jamais y atrivcr,
il
ell clair
que
?.ér~
erl
r~
limite'
&
que par
~onféq'!eot '~limite
dé
•4-¡,e
••
·
~=b" e~
7 -""i''
en f9ppofant
e=o,
c'eft•a-dire en me¡-
uor 'au Jis u de • fa
limite. Voyez
/?u
1
TE
Of<
S
t
R 1
s.,
PROG~/'SStON,
&c.
(
0)
LtMl!E
d~s Pl•'!~frl ,
(
Aflro•~o'!'.)
font
k'
P
?in.tsde
leur orb•te ou elles fol!t le plus élo¡gn6es de
' ¡'4!-c
hptlq~Je'
f/oyez
0RBITE.
.
Les
limito
font
a
90
degrés des nreuds
1
c'erl-a.dire
des points- ou t:orbite d'un\! planete coupe' ¡'écliptique.
LIMITES,
en Algebre,
fom
les deus
q'1~1ltJtés
enrre
lefquellcs fe trouvem comprifcs les racines réellcs d'une
équat;on. Par exemple, fi on rroul'e que
1~
racine d'une
équation ell eotre
3
&
4,
ces nombres
3'
~
4
leron t
fes
limites.
Voy .
In
artidn
EQUATtON¡ <::;ASCADE
&
RACl ~E. .
.
.
·
J.imit fs·
d't~n
Prqb/eme
Cont
~~~
nombres entre lefq•l•
la (olution de ce prob,l eme erl rcnfcrmée . · Les proble–
mes
indércrminés out quelquefols,
&
IÍjeme lquveot,
des
/imites ,
c'eO-~-dirc
ql!c 1'ioconnue e
O:
renfermée en–
tre des certaines yateurs gu'elle ne fautoit palfer. Par
~~emple;
(i
on a
y= v
;;=.,-;-;-,
il
ell clair qu<;
y
ne
faurolt
~tre
plus grande que
a,
pmfque
faif.~m
<r
= o,
Ona}~d;&qu~faif~ntx==.a,
ooay:;:;o ; &
qu'
enfiq
¡< >-a'
renq
j
imaginaire' foit que
¡<
l'oi~
puf¡
ti
ve
'?U
néga!ive.
Poyez
~~OH~ME
&
~ÉTER~~~ ~É.
<O)
Ll M lTES, (
Jt~•·ifprud.)
font
les
bo_rn~
de que)que
pui!fance ou de que!que
hép¡a~e .
Les
ltml~es. do~
deux
puilfauce~
fpirituelle
&
tempq r(:_lle font
)~
d!llJOéi:Jon de
~e
qui
ap'parti~itt
·A
'ch,~c\ln~
d'eties .
. · .
Solon avpit falf ¡me lo¡ par laquelle les
ltmttn
de~
héritages
~tq,ienr dilli¡1g<1é~
par un cfpace de ci'l\l piés
qu'on I:J,[fl'oit eotre
deqx po,u~paífer la
~~~:rue
;,
<'{
afi11
que l'on · ne pO.t fe
méprend.re·fgr
la
r.rppnét~ de~
ter–
.citqircs, 9er efp.ace
de cinq piés c;loi¡ imprefcrlp,dble ..
• Ce\te
difpo~¡ion,
fu!
d'~poql ade>pt~~ ch.e~
!es
K.om~J.n,J
par la loj des ¡joul-e
~abl<:s. 4~
lo
Mmultft
ay
OJt .f!'\re!l~
l~menr
ordonnl! q'u'il
Y.
~ur.ojt
U\l qfpi\ce. de ciQ.q
P»
li~
p[és en!re
l~!ti
foqds
VO!Ull~.
P;t!1S
!~ ~um:
O!)
l¡f(lj¡.
.M
lai!fer
cct e[
pace,
&
il fllt
perm1~
c;i
ag¡r pour l,a r;pa¡n–
dre ·antkipatíon qOJi
fe fa.i.Cljlit ' l'qr les
.1in~.~t4¡, ~l,;ft
a
que l'on iltdujt wqinaÍFClJlfiJ)t
de
la lO!
'fll"!/{flr,
/!~Jum,
au
e<>'d,.i'jinium reg!<lldf,rrw¡,
laquel~e
n•¡:ft
pP,llfJ~DI
pas
fprt
<il~lrc;.
•
,
D.Jlpl;ljs que l'<>n
eu~ ~<;lfé
de la¡ífFr .un
~f!'-'ee
entr¡:
~es ltéri{~~s r~>ifios,
oJl.
rparqu:¡
les
'"'""l
par
~
bor–
nes
Pl\
P!erreJ,
&
quelq·u-~fois
par des
to:r~o:~
.•
Daos jes pre\1liers ten¡s .
d~ .~a
fond¡m";l\
~
ROJ.n e.,
c
'troi.em)ei freres fv:va\1'.§• qut
ofiDQO<;>Ilfo¡eq~
dey
lum–
te¡
.
L.e tribu!l MaiJlilius fllt
ÍIJ,rD.~<1\ll'lé
[.imit""'IY',
par–
ce qu'il avoit fait une loi fqr
1~
'/.imi-tes .
Jl y a·voit cbel.
l~s
Rom3ins,, cpmme. f>"rmi np us,
de~
11rpenteurs.
m•~>fores
,'
qye
l~s
juges' en.-:.ayoi¡mt fur
les •ieux pour nurqul'r les
.Jim•Jes
•
Ce