•
L I M
. Ce.t outit
~~nu"Je
bien des qoalir6s pour (;rre bon ;
11
doa
~tre
.bren rond, exaélement droit, d'une rai: lc oi
lrO~
rode 111
~rop
6nc,
í5f.
d'UI)C trcmpe féche fath ctre
clfi:mtc; quorquc ce.llcs d' Angletcrre fo1eo r bonncs, Cou–
•cnt elles ne
~éumlf<nt.
plls coate< ces qualités: " ''U!
""?US
uo
?U
vrter. l P:ms &. de Paris (
lt:
fieur Rollio)
<JUI
y réuf"ht parfa11ement, &. il e(l
i
fouhait~r
qu'il ait
des fuccclfeurs, fon ouvragc e(l dcfir.é chcz rous les
étrangers, m eme par les An •lois.
LJME
A PA
LETTE, (
Tai/I,.,,J.)
c'e(l ainli qu'on d6-
ligne entre les limes cell$: qui a une palctte au bout de
f2 queue.
LL\IE
ou
R.t.PE,(
Pharmari• )
infhum:nt dont on f.'"e
fert en Pbarmacic pour n!duire en plludre ou en parti–
cules déliées les fubllances qu'ol) ne peut pulvérifcr
a
caufe de Icor durcté; telles font la carne de cerf, le faí–
fafr~s,
les fantaux, le galac,
~
a\¡trl:s Cubfhnces íem–
blables .
LtME.,
f.
f. inflrument de
Chirttrgi<,
dont fe fervent
les denutlcs pour féparer les dcnts trop prerfúcs, dimi–
ouer celles qui fonr trnp longues, ótcr des pointes ou
inégali,rés cantee lefqudles la íangue ou les gencive; peu–
vent portee, ce qui occalionne des ulceres,
&r.
Us lima
doiven~ ~tre
d'un bon 3cier
&
bien trem–
pécs; on nc les fait pas faire che1. les coutelicrs ; on les
3chete des quinquaillier¡ qui en font venir en gros. 4a
ligare
&
la grandcur des
lima
foor ditf<!reutes, L es plus
grandes ont en
vi
ron troi5: pouces de
ton~,
d'autres n'ont
que dcux pouces,
4
d'autres ll)oins.
11
faut en avoir"de
grandes, de perites, de larges, de grorfes,
d~
6ncs,
&
¡neme plulieurs de
cl1~que
efpece pour s'en fervir au be–
foin.
M.
Fauchart, daos fon trairé intitulé
Ir
Cbirr<r–
gim·Drn~ipi,
en décrit de huit efpeces;
t
0 •
une min–
ce
&
plate qui nc fert qo':l féparer les denu;
~o.
une
un peu plus erande
&
J'lus épairre' pour rcndrc les deots
égales en longueur;
3 .
une appcllée
A
rqllt<ar¡,
dont
}'uligc efi de tracer fe che
OlÍU
3
Une 3UlfC
Ji
me; 4°. une
plate
&
un peu pointue, pour
élar~¡ir
les enJroirs fépa–
s~s ,
lorfqu'•ls font attdnts
d~
carie;
f
0 •
une nommc!e
frttillr d< .fa"g•,
qui a deu:¡¡ fuefaces conveies, pour fai–
re des échancrl!res un peu arrondies íur les endroits ca–
riés;
6°.
une demi-ronde pour augmenter
l~s
échancru–
res faites avec la précédente; 7°. une ronde&. pointuc,
nommé!:
'luuu Jr
r4t,
poor échancrer &. augmenter la
féparation proche de la gencive ; 8°. cnfin une
limr
re·
courbée, propre
:1
féparer avec focilité les
d~nts
du fond
de lo boqche. Nous avons fait gravcr quelqucs
limrt
droitcs,
Pla~trbr
XXV.
fi~.
8.
11 feroit trap long de décrire toutes les circonflanccs
qq'il fout obferver daos l'ufage -des
limet.
En géuéral
il faut les appuyer médiocremem lorfque les dents font
de la douleur, &. les conduire toújours le plus droit
qu'il eCI poffible de dehors en dedans, &. de deJaos en
dehors. Pour éviter que les
limu
ne foient trop froi–
dos cootre les
d~nts,
&
que la limaille ne
&'y
attache,
on doit, lorfqu' on
s'
en fcrt, les tremper de tems en
tem< dans l'eau chaude, &. les nettoyer avec une petire
brolfe. Quand on lime les dents chancelantes, il faut
l~s
:lttacher
a
lcurs voilines par un 61 ciré en plulieurs dou–
bles, auquel on fait fa
ir~
autanl de rours croifés qu'il en
f.tut pour affermir ces dents conrre le<
:~,utres.
S'il
y
~voit
qa imervalle arfez.
lar~c
entre la dent (blide
&
la
done chancclante, an remphr c<t efpace avec un petit
<!Qin de bois ou de pi .nb en forme de conlirfe .
L'attitude des malnd<S
&
celle de l'opérateor font dif–
fércntes. (uivant la liruation de la dcnt' :1 droite ou
a
¡;auche, fur le devam ou daos le fond de la bouche, en
liaut ou en biS. C<: font des déroils de pratique qui s'ap–
prenncnt par l'uíage.
M.
de Garangeot daos Con
Traité
J~r i~t/lrumuu,
:tprc!s a"oir parlé (uccinternenr des
lim~.s
pour les
der~rs
&
de !eurs propriétés, arfute avoir
••O.
plolieurs períonnes qui fe font fait
~gAlifer
les dents,
&
qui trois eu qucure ans.
apres
auroienr fouhaité qu'on n•y
eüt jamais roucht!, paree qu'elles s'étoienr cariées. L'in–
convéniem de l'uíage indiícret de la
limr
ne dt'truit pas
les ovantsgcs que procure cer inCirument lorfqu'il cll con–
duit avec prudcnce, méthode&. connoiUance de caufe. (
T)
LtMI!: , machinc
il
railler les
lr1net,
les r.lpCS,
&e.
11
y en a de plulicurs Cortes, les une• pour tailler le< gran–
des
limes,
d'nutres pour tailler les petites ;
m3.Ís1• con–
firuétion des unes
&
d.esnutres a pour ob.¡_er de rernplir
C«:li
rrois indications. Que la
limr
anncc a h reocontre
du ciíeau qui doit la t:Uller d une qu:mtité uniforme
a
ch•que lc••ée du marteau ; que le maneau le••e égalc–
menr
a
ehaquc palfaae des: lcvc!es fi <ées fur l'orbrc
IOUC-
93011
afio que les entailles que forme le ciíeau foiem
d'égale profondeur,
&
que
le
cifC3u, rele••é pu
Ut:\
ref–
fort, fe
dé,;~e
de lui-meme <tes tailles de la lime.
Ton<eiX.
LIM
43)
La rn•cbine repréfentée
PI. d< 7',.il/a,d.
en fuppofée
mue par une rouc
a
:m:>es ou
a
pots'
dl>Ol
Pacbrc: p 'le–
le un hérirfon
A,
dont ks aluchons cooduiíeor les fu–
fcaux d'une lanterue
B,
portée par un
~rbrc
horiíon–
cal
1 ;
cet arbrc eO gami de plulieurs levé<$
2,
t.,
qui
venant appu-yer fur les queues
3, 3
des tftarteaux
r, ; ,
les c!levenc a chaque ré-volurion de l'arhre
aut.orde fois
qu'il
y
a de levécs daos fa circonférence.
A u devant de l'arbre Cont élevés quatre poteaux efpa–
cés en trois intervalles égaui; ces potcaur font
~tfem
blés par leur panie
inf~rieure
dans une (cmelle du patio
&. par leur partie fupérieure a vec une Jos poutrcs
d~
plancher de l'auelier; c'cll entre ces
pote:tUK
que fnot
placés les axes des
marteau~,
comme on voit en
F
dan
le plan; les queucs de ces marteaux travcrfent les arbrcs
oii elles fom arrécées par des coins; ces axes rerminés
en pivots par lcurs extrémités, font freués de différen–
rcs bandes de fcr, pour les empechcr de fcndre .
A u dcrfous des ••es des
m~rteaux
&
paralldemenr
[ont pl<lcés les axes des maitu ou porte-cifeoux: vifibles
en
G.
qlns le plan &. auffi dans le pretil. Le bras 6, 7
cCI al1emblé perpendiculairement fue !'axe oii
il
efl affer–
m•
3
angles droits par deos écharpes, qui avec l'axe for–
ment un
trian)~
le ifocelle, ce qui maintient le bras dans
1:1
méme fituation, &. l'empeche d'avoir d'autre mou–
vcment que le vertical; l'auuc extrémiré
6
du bras, ter–
minée
?•r
un borfage fervam de main, efl percé d'un
trou verticol circulaire, dans lequcl entre la poignée
arrondie du rifeau
S,
affuté
:i
deux bifcau• inégaux . Le
bras efl rclev.é par le rel!orr
9,
t
o. faili en
9
par uu
étrier mobile fur une chevillo qui travcrfe le bras de l'ar–
bre, ou par une 6cellc qui embral!o iHa-fois le bras
&
l'exuémiré terminée en
croch~t
du
reCfart; ce relrort
c:tl
fixé par Con aotre enrémité
10
dans deu1: pitons affcr–
m is íur l'entrc-toifc qui rclio cnfemble deux des fix po–
teau:f, qui a vec quelqu<S-autros pie¡:es forment les trois
c•gcs ou l!t•blis de certe machinc.
La oage
eCI
compo(éc de deux jomelles horifontales,
fupportées chacune par dcux poreaux, &. évuidées imé–
rieorement pour fcrv ir de coulilfc: au chariot qu· porte
les
limo;
ce chariot
repréf~nté
en plan en
H,
&. aulli
dans le profil, cfl une for re rabie de for recouvcrte d'llnt!
table de plomb,
&
quelquet".>i< d'étain, fur laque!le on
pofe les
limu
que l'on veut taillcr,
&
oii elles font
fi –
x~es
par deor brides qui en
recouvrent
les
exrrémilés;
ces bridcs fom
cllcs·m~mes
3ffermies par des
vis
fue le
chariot.
Au del!ous du chariot &. direélcment vis-a-v is de la
main qni tient le cifeau. en placé une enclumc momt!e
fue fon billot,
4c
d'un volume íuffifant pour oppofer
aux coups réitérés du marreau une rélillancc convcoa–
ble; c'dCI fur la furface de cene cnchunc que porte le
chariot qui cll mu dans fes coulirfe; par le moyen d'u n
cric repréíemé dans le profil .
Ce cric eCI compofé d'unt! rone dentée en rochet ,
l'arbre de cene roue porte un pignon,
&
ce pi..non en–
grenc dons uno cramlilliere arfemblée par une de &s curé
mirés au chariot qu'elle tire eo ••·am. L orfque l'arbrc
de la lanterne
B
en ¡ournam rencontre par les dents
done il e(l armé celles du rochet du cric, ce rochet,
qoi tourne d'une dcm
:l
chaque levée du marteau, efl:
fixé par un valer ou cliquet pourfé par un rcrfort :1 me–
Cure <JU'uue dent _échappe, le charior dcvant étre immo–
bBe pendaor la defcente du maru.'llu .
Apres que la
lim•
a été taillée daos route fa longuenr ;
fi
Pon veut arrCrer le mouvcme:nt du cric, on le pcut,
foit en óloignant l'>iie de celui-ci '· foit en
~elevanr 1~
cramailliere de delfus le pigoon qUI In ca ndun ; ce qot
permet de ramencr
le
chltiot d'nii
il
étoit parti . On
fufpend nuffi le marreau par le 1alon
<"
a
un crochet
fi~e
au-derfus
a
une des
pie~
de comble de
l'~nelier.
ce qui mer
ca'
queue hors de prife aux levées de l"arbrc
tooroant, fans ccpcndaor fufpendre fon etfet fur le •u–
tres partics de 1-. machine
..
11
réíulte de cene conll ruélion, qHe pcn:!ant que les
lcvées de l'arbre rournant rcleveot les
tnarceJux,
une
des dents fi
~es
fue l'arbre fait rourner une de eelles du
rocher du cric, celui ci amene le chariot qui porte
1~
lime
du c6té de l'arbre; b queue du marteau vcnant a
échapper 1• levée, celui-ci retombe fur l'extrémiu:
de
la rétc Ju cifeau 8, ce qui en porte le tranchanr fur la
furface lilfe de h
lime,
oli 1• force du e up
le
faJC en–
trcr ce qui fa<me une 13ille . • '\pres le coup, le cea;,re
9
&
ro releve arfn
&
le bras
&
le mar.1eau pour. dé–
g.¡ger le rranchant do cifcou de ded•ns
la
mlle
d~
la
lmze
•
co: qur lairfe
3U
chariot la liberté de fe m:nn·orr ea IOAg
pendan! que l'arbre tournam ayanr
p:éfeo1~
•.
La
.¡oeoc
du mac:eao une nouvellc levée, rele••e ceiD!<I pour re-
1
i i
~
C'111l-