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LIM

LIMA<;ON, ( .,,

/lnat.),

la troitieme partie du

taby–

rimhe ou de la cavité

imérieur~

de l'oreille.

Voya:.

0-

llEtLLE.

Le

lima_fon

en direé):cmcnt oppofé aux canaux demi–

circulaires,

&

on le nom me de la forre par rspport

a

la

relfemblance qu'il a avec la coquille dans laquelle le

/i–

mapon

en renfertné.

ll

donne palfage

a

la portion no–

ble du nerf audit)f; fon canal en divifé par une cloi–

fon

ou)<ptmn ,

compofée dedeux fubllanecs, !'une pref–

qu'entierement cartilagíneofe,

&

l'autre membraoeufe.

Les deux canau): que

form~

ceth! cloifon •'appellent

¿,Julio;

l'un qui aboutit au tympan par la fcoefire ron–

de, s'appe11c

é~helle

du

tympan~

l'autre qui communi–

que avcc le

•uflibrtle

par la fen<'!tre

oval<,

s'appelle

lchel–

lc

du "''{liGul<.

Le premier en le fupéricur

&

le plus

grand, f'autre

etl

l'inférieur

&

le moindre .

Voy<tG

LA–

BYRINTHE.

LIMA<;ON,

(m

/lrchit<él.) Voy<tG

V

oUTE EN LI–

MA<;ON .

LtMA<;ON, (

Horlogerie.)

piece de la eadrature d'u–

ae montrc ou d'nne pendule

a

répétition .

Sa

forme en général en en ligne fpiralc; mais eette

ligne e(t le réfultat de différeos relfaurs-formés par des

ares de cercle qui font tous d'un me!me nombre de de–

grés,

&

qui ont fucceffivement des rayons de plus pe–

ti

!S

en plus perits.

Le

linurpo11

des heures, par

c~cmple,

étant divifé en

dou-z.e

p~rties,

a douz.e relfaurs, chacun detquels com–

prend un are de trente degré; .

Voy<z

/u

figr<res des

PI.

d'Horlog<ri<;

celui des quarts étant divifé en qua–

tre parties, n'a que quatre relfauts, dont chacun a qua–

tre-viogt-dix -degrés.

Voyet

/u

mimes F/a,chcs.

Le

lima;on

des heu.res tient

toujours C\Jncentrique–

ment avec l'étoile; c'ell par les ditférens relfauts que

la répétieion en déterminée

a

fonner plu5 ou muins de

coups, felon

l'heur~

marqut'e, comme il efi expliqué

S.

J'articlc

R tPÉT ITION; il fait fon tour en douz.e heures.

Voyez

RFPFTITION.

LIMAGNE, LA, (

Glog.)

contrée de France dans

l3

balfc Auvergne, le long de

1'

A!lier. Elle ell d'eoviron

1

f

licues d'érendue du oor.d au fud: fes lieu< principaux

íont Clermont, Riom, llfoire , Brioude,

&c.

Cirégoire

de Tours appelle ce pays la

Liman• ,

en latin

Liman<.

C 'ell

uoe des plus agréables plaines

&

des plus fertlles

..:¡u'il

y

ait en France. Mais Sidonius Apollin9ris,

li'iJ.

IV.

epifl.

2t, en a fait une trap belle defeription pour que

je puilfe la fupprin1er.

TaGco,

di(-il ,

territorium,

11ia–

toribJti

mol/~

1

fru!!uojion

aratorib:u, venatorilnu

volu–

ptuofum,

t¡uod rAont

ium c

ingunt áorfa pafltiú, laeera vi–

netii, terrena vil/i¡,

fa.xo

[a

caftelli.J , opaca luflrii,

ap~rta

culturis, concava fo

ntiúit

i, abrupta

jl11minibJu,

'{llud

d~nit¡r'c huiufmoái

ql,

rtt

fe

me/

vijiun,

aá7Jeni.J

nJRieii

,

patri~

oblivion<m

)~pe

perfuad<at.

( D .

J.)

LlMAILLE, [.f.

(Chimi<.)

le produitde lalima–

tion, ou aéllun de limer .

L'opération qui réduit un corps en

limaille

par le

moyen de la lime ou de la rape,

'Voyct

Lt ME

&

RA–

l'E, ell du genre des opératioos méchaniques , auxiliai–

res ou préparotoires que les Chimifles emploient.;

&

elle

cr!

de l'ofpece de, dilgrégatives, c'ell-a-dire de celles

qui fervenr

a

compre l'aggrégation'

:l

divifcr la

malf~

de§ corp'.

Voy<z

l'articü

Ü PÉRATIONS CHIMIQUES.

On

rédul< en

limaill<

proprement dite les corps durs

~

malléables, favoir

les

ml!tlu~

qui rélinem par ces

qualirés

a

l'néHon du piloo, bien plus commodc

&

plus

expéditif quand

on

peut le mertr! en ufage.

La fciure des bois ell aum une efpece de

limaillc:

on

cxécutc,

p~r

le moyen de la

rap<,

la divifion de ces

matieres, quand ou les defiine

ii

quelqu'ufage chimiquc

Olt

phannaCCU tique .

e

b)

LtMAILLE

DI::

FER.

e

Mat. med. ) Voyn:.

MARS.

Ll MANOE,

C.

f.

P"for afper

./iw

fl¡""mofiu,

(

Hifl.

'"'t.

Illhi. log.)

Rond. poilfou plat

ú~s-commun

daos

la mer; 11 ne differe du quarrelee qu'en ce qu'il a le corps

plus épais

&

de grandes écailles apres fur les bords ,

&

qu'il n'a poim de tubercules Cur la

!~te,

ni de taches

rouges . Rau.

Synopfis meth. piftium. Voyez

QUARRE–

LET

&

Potsso".

LIMAT, LE, (

Glogr.)

riviere de Suilfe; elle

it

fa

fource au coanté de Sargans fur

les confin< des Gri–

íbns, aupres des Alpes; palfe

a

Zurich, a &den,

&

fe

perd dans 1'Aare.

(D.

'.f.)

LIMBE,

C.

m. (

A¡1r .

)

bord CJ(tériea¡r

&

gradué

d'un altrolabe. d'un quart de cercle, ou d'un innrutnent

de m2rhémariqne femblable.

Poy.

AsT ROLAnE, QuART

DE CERCLE,

&c.

On fe fert aum de ce mot, mais plus rarement, pour

marquer le cercle primitif d:tns une proJeéhon de la fphere

Tome IX

LIM

433

fur un p1aA, c'en-a-dire le cercle fur lequel fe fait la

projeaion.

LimGc

lignifie encare le bord extérieur du foleil

&

de

la lune.

Poyez

DISQUE

&

EcLIPSE,

&c.

Les Anronomes obfervent les hauteurs du

Jimb,

infé–

riell:r

&

du

limbe

fupérreur du foleil, pour trou ver la

vrate hauteur de cct afire, c'ect-i -dire eelle de fon ccn–

t~e.

Pour cela ils rerranchenc la hameur du bord fupé–

neur de ecllc du bord inférieur,

&

ils prennem la m•>i–

ué du

r~ne

qu'ils ajolltenc a la hautellr du bord infé–

rieur ou qu'ils rctranehem de la hameur du bord fup6-

n.eur,

ce qui donne 1:1

hauteur

du

centre.

Les Anronomes obfervent fouvenc des ondulations

daos le

limb<

du foleal, ce qui peut .provenir de diffé–

rentes cauCes, foie des vapcurs dont l'air en char¡;é, foie

pem-erre d'une atmofphere qui environne le corps de

cet a!lre.

(0)

LIMBOURG,

Limburgum, (Giogr.)

ville des Pays–

Ba; autrichiens , capitale d'un. grand duché de meme

nom. Louis

. prit

Lim6ourg

en

167),

&

les lm-

périaax, réunis

x alliés, s'en rendirent 1naiues en 1702.:

elle efi

demeuré~

a la maifon d'

1\

utriche par les eraités

de Ranade

&

de Bade, aprcs avoir éeé démantclée .

Cette

vi

!le en fur une monragne pres de la

V

ez.e, dans

une fituation agréable, a 6 lieues de Licge,

a

4 d' Aix–

la-Chapelle,

& .

a

7

de Manrich.

Long.

2.3.

43·

lat.

) O.

36.(D.J~)

.

Ll ME,

"t.

f.

e

Gramm.

&

Ares mlcha,it¡.)

morceau

de fer ou d'acicr erempé, done on a reodu la furfaee ra–

boteufe ou hérilféc d'ioégalirés'

a

l'aide dcfquclles on

réduit en pouffiere les corps les plus durs.

Ainfi, eu égard a la qualiré des inégalieés, il

y

a des

limu

douces & des

limei

rudes; eu égard au vo turne,

il

y

en " de grolfos

&

de perites; eu égard

a

la forme,

il

y

en a de piares, de rondes, de quarrées,

&c.

Elles foot a l'ufage de prefquc tous

les ouvriers en

méeaux

&

en bois.

LIMES ,

outils d'Arqrubufier

.

Les Arquebufiers fe

fervent de

limes

d'

1\

llemagne, d' Aogleterre,

limeJ

car–

lettes, demi-rondes, queue de ra(,

/i .

.-us

douccs,

&c ..

de toutes forres de grandeurs, depuis la plus grande JU[–

qu'a la plus perite.

Puy<:r. les

PI.

d'

Art¡!!eG.

Lim~1 e~t ti~rs-point,

ces

lime.r

font

a

trois cOtés fort

perites

&

fort meamcs; les Arquebufiers s'én fervene pour

vaider

des

trous en

bois

&

des

ornetnens

.

LtMK,

en terme de

Bij(Jutier,

e(l un outíl d'ltcier taillé

de rraits en feos contraire, qui fonnenr autant de peti–

tes pointes qui

1nangenc

les mémux. La

lime

en

d·uo

ufage prefque uní verfd daos tous les Arts. On en fait

en

Angleterre, en Allemagne,

a

Geneve, en Forcs

&

a Paris: celles d' Anglererre palfent pour les meilleures;

elles differeut de celles d'Allemagne, qui tiennent le Ce–

cond rang. L es

/imei

d'Ao~leterre.

pour l'Horlogcrie,..

peuvem n'erre <oillées que d'un cóté; mais celles done

Ce

ferveo( les Uijonders, venant auffi d' Angleterre, font

taillées des deUJ( cótés; elle•

Cont

faiees

a

la main. au

lieu que les autres fe font au moulin. Celles de Geneve

lei t'uivent pour la bonté; oellos qu'on faic

a

París

&

en Fores imitene celles d' Anglet:erre

&

d'

A

llema~ne

par

la forme, mais elles o'approcheo: point de leur bonté.

n y

a des

lime;

de eoures grolfeurs

&

de routes for–

res de formes;

&

comme elles varient Celan le goll<

&

les befoins, nous ne parleroos que de. ce

JI

es qt!i f<Jnt c:o n–

nues par un ufage courant

&

ordinatre, favorr des

loA'U

rudes, des bitardcs, des demi-barardes , ¡les douccs ,

des rondes, dcmi-roodcs , trbngulaires,

& c.

d_es

lim~s

1\:uille de fauge'

a

aiguillcs' coueelles'

... ouvnr'

a

re–

fendre,

Ji

mu

tranchantes, coutelles arrondtes,

&

~.Voy~<:.

tOU!i

ces

tnOtS

3 leur

artie/~

.

LIME

tranehante

eO: une

lime

aigue

des deux cótés

&

plus épailfe du milieu, formam un

loCau~e

allungé

de eoute grandeur

&

grolfeur.

Voy~:;.

L"!E A cou–

TEAU

&

PI.

á'Horlogorie•.

Lima d'aiguille

ou

a

aiguill<

done fe fervene les Bi–

joutiers

&

plus fo.uvent les M eneurs en a:uvre pour les

~njalivemens

des corps de bagues

&

le réparcr de tous

lcu(s ouvrages

i

jonr; ainfi nommées, paree qu'eUes

ont roujaurs un trou

¡¡

la Ic!<e comn;le les aigui!les ,

&

que les pcti<es paroilfene étre faires du

m~mc

fil done

on fait les aiguilles; il

y

en a de toutes formes

&

grof–

feurs.

Lirpe

J.

a,rro11áir

au

a~mi-ronde,

en

terme áe

Bijou–

tier'

en

un.e

lime

qui

3

deux a.ngles tr:J,nchans' une fa ce..

place

&

l'auere ronde

&

obtufe: on s'en fert pour for–

mer: des cercles ou demi-cercles, foit convexes ou con–

caves, dane une piece quelconque ; il

y

en a de toute

groJfeur

&

grandeur ,

lii

Lim•