LIM
Ce qui conccrno les
limita
&
!'~&:ion
de
borna~e,
.e
lraité
dans lc:s titres do digeflc:
&.
du
coJc:
f's.tium r ..
~gundorum,
&
dans
l'bijloire dr:
la
'J~:~rifprudr:;;c~
rom.
de M.
Terr>tf~n,
part.
!l.§.
10.
p.
16'3.
Voyn:.
AR·
'E~TAGE,
t\ll P<::><TEURS, BoRNES, BoRSf>GE.
(A)
LIMITROPHE,
~d¡.
(
Glo•r.)
ee mot
fe
dlt des
terros, des pays, qui fe wuchent par leurs limites, qui
fonr conrigus !'un
a
l'autn:; ainfi la
Nornundie
&
ll
Picardic font
li,.,itropbn.
N ous avoos
r~u
ce rnot en
l(iéogrophie, car celui de
voi/in
nldt
pas li propre, ni
ti
¡ulle ;
&
quand
il
le feroit, nous aurions
c!(l
encere
~dopter
celui de
limitroph<,
pour rendre notre Jangue
plus richo
&
plus abondanre .
{D .
J.}
LIMMA.,
f.
m . .,,
Mufi'1"'•
ell ce qui rolle dlun
ton majenr aprCs qu'on en a
reuaoche
l'apotome , qui
ell un inrcrvalle plus
~rand
d
1
un comma que le fe mi–
~on
moyeR, par conféquent le
limma
efr tUoindre d'un
~comma
que
Le
fem i-ron majeur .
L es Grccs diviroienr le ron majeur en pl116ours ma–
nieres : de !'une de ces diviliol)s
ioventé~
p.arPyrbagoro
felon les uns ,
&
fd on d'autres par Philolaüs, réÍultoit
l'apotome d'un c6té,
&
de l'autre le
limmA,
dont la
raifon eft de
•-.3
a
2,;6. Ce 'iu'il
'1
a
.ici
de figguHor,
c'ell que
Pyrha~ore
faifoit du
limm.1
un intervalle dia–
!onique qui répondoit
a
nc:>tre ferni-tOn :najeur; de for–
,. que, felon lui, l'iruervall¡: d11.
mi
au
¡;,
étoit moin–
dre que celui du
fa
:i
fon diefe, ce qui ell tout ·au con–
tuire felon nos cakuls harmoniques.
La génération du
lip1ma,
en s:ommeo<;?nt par "' ,
fe rrouye
a
la cinquieme quinte
Ji;
car ªlors la quanti–
!é
dont ce
Ji
efr lb,rpa(f¡!
~ar
)'ut,
l!ll préci(.!mem ce
.rapport que
llOQS VODOIIS
d érabJir.
11
faut remarqger que Zarlín , qui s'accorde avec le
..P.
Mcr!Cnno fur la d'vilion pythagorique du to n ma–
Jcur
en
limma
&.
en
~po¡om~,
en
~pp(ique
)es noms
tour diffüemment;
c~r
il
appelle
limm:s
h
partie que le
P . Merfenne appelle
apotom'.~
&
apotom<
celle que le P.
Merfellne opptlle
limma . roya.
A poTo
M
E.
Voyez.
1111jJi
E NHARMON IQUE .
(S)
LIMJ'f A D,E ,
f.
f. (
Mythol.)
en btin
limnar ,
g6n.
~tdor,
nymphe dlctaog; les nyl1lphes, les
d~elfes
des
érangs fureu[
nommécs
lim'!lu,
li'1}nadu, lim11iadcJ,
do
'])Di
grec
Al,..,.,
qui fignifie un
lt4ng,
un
m11rais.
( D .
J.)
' LIMNt\TIDE ,
(Litt.~
L irnn&tir,
furnom de D ia–
!)e , qui <!toit rogard6e comme la parrone des
p~cheurs
d'érangs, lefquels par reconnoitfauco c<!lébroient cn–
lr'eux en l'honneur de la déeffe, uoe ft:re nomméc
ltm–
w~idi< . · (
D .
J. )
L 1M N
.lf.,
(
Glu
.
aur.)
ville de Thrace dans la
Cherfonni:fe, au¡>res de Sellos. 2°.
Limn.12
étoit ence–
re un lieu du Péloppoonefe, au.r confins de la L aco–
nie
&.
de la Metfénie, célebre par le temple de Diane,
flUÍ
en tira foo nom de
Dian< lem11l<nn<.
Les M ctfé–
niens vic¡lerel}t les tilles qui s'étoient rendues dar¡s ce
re.mple , poar
y
facritier
a
la déetfe, On demanda ju–
f!1ce de cette violencc ,
&
1~ refu~
dos
JVlej[¿ni~r¡s
ponn~.
lieu
3
une guerre cruelJe, qui cau'ra la ruine de
lour VJlle.
1°.
Enñn,
limw.c
étoit Ut) qaanier d'une tri–
bu de.l'Altlque, lit
u~
e proche la ville d' Athl:nes oti il
Y
•.•o•t ur¡ temple de Bacchus, dans
lequ~l
on célé–
bro•t une
f~te
eu ron honneur le 1
~
du mois Anthe–
florion;
&
~t)
y faifoit combartre de ¡cunes gens
a
la
lutre ..C't!tolt dans ce tamplc quloo lifoit un dccret
des
Ath~mens,
qui obligoair lear roi, lorfqu'il vouloit fe
maner, do prendre une fe mme du pays
&
une fem–
me qui n'et1t point t!té mariée auparava,:r .
( D. ]·)
LI N¡NOS, (
Glog.
• wc. )
lslo de I'Océon bmanni–
que, que Ptotomée met rur la có<e oriemate d' lrlan–
de.
C~mbden
dit; que cettc isle ell uommée
Ly mm
par
1 ~ Broto~s,
Hamf•Y
pu los Anglois,
&
dan< la vie de
fium
Dav1d évéqul' ,
Llmmcio ;,¡,.la. ( D .
J.)
LIMNOSTRACITE , (
Hiji. n•t.)
nom donn¿
por quelques autours,
i
la perite hoirre épinoufe qui fe·
nouvo quelquefois daos
1~ f~n
de
1~
torre.
LIMODORE, f. m. (
Hiji. nat. B ot. ) L imo<lorttm.
genro de plante
:l. fkur
polypetalo, anomale, reffemblan–
te
;l
la fleur de fatlrion ; le calice devÍeot Un fruit
Oll
uoo
bou~fo
percée do trois ouverrures auxquelles tion–
nent lrOIS
pann~UX
ehargés de femences tres-perites.
Touroefort ,
INfla. ui h.rbar. Voyn
PLANTE.
.
LIMOG.ES,(
Gkg.)
ancieone v1lle do Frauce, ea–
pltale du L •m?ufin , avoc un évéché fnffragant de Bour–
ge~.
Cette v•lle a fouver:rr chongt! de maitres, depais
qo elle tomb:t au
pouvo~r
des Vi6goths dons le cin
quieme fi""le, ¡ufqu'en
q6:>
qu'elle fot cedéo
a
l'An=
~leterre
p1r le rr>.ií<! de
Brrtiguy;
rnais bien-tót apres
fous
Charl~
V .
les Anglo¡¡ en perdirem la fouverain
!
LIM
1 ,
&
n'onl pu
s'y
réubl ir dans les ticelos
t~•
vxns: a;nri
L imt?_;;J (:::
tC'OU\'C
réunic
a
la couronnc dc¡Ju:s
~
,.J
J.tt.
L es L>tins appelle.u cette ville
R •tiaflu.n,
'11•<.-u
11
,.
:iuie;~{:J,
Úl
1
Ítas R .:zti.3ca ,
L~nrovi(,,, L~ntv11ic•JJ_. 11r~-~.
Elle eJt fituéc en partic lur une col\in ,
6t
c11
PMtie
dons un valle n, fur
!J
Viennc,
:l
20
tiene>
N. E.
,j
P.érigueux,
21!
S.
E.
de Po1tlcrs,
4+ N. E.
ó
Thr–
dcau~,
l=
S. G.
de Plris
Longit.
t8.
S?·¡,,,.
4>·
-t'l.
M.
a'
Aguctfeau (
Hmri
Fra~:¡o:r)
,
ch1n~dier
de
F
rance, mort
3.
Paris en
17f1
1
•uquir 3
Limo_tu
en
r66S:
il
doit étre mis au rang des hommes illuflres
de
notrc liccle foit corume t3vant, foit comm:! m
t;{i
n
rat .
L i,ogu
etl: auai la patrie d'Hon<>ré de Saintc·Maric
carme déchautfé, connu par fes di(fertatiom
hillori~uc,
fur les órdres militain:s,
&
par fes rt!Bc¡¡jQns fu r le;
re~!os
&
le!' ufages de .critique , en rrois volurnes ;, 4°. :
il
devoir
s'e11
tenir 13,
&
nc poinr écrire fur l'nrnour
clivin.
11
rnourut
3
L illeen
1729
3 78
ans .
(/J.].)
LlMGN ,
f.
m . (
1/ifJ.
>Ia<.)
/;,.,,,
lutum .
On cn–
tcnd eo.
~énéral
.par
limow,
1:¡
tcrre qui
a
été délayée
&
entralo¿e par les eau•,
&•
qu'ellos ont enCuite dépo–
Cée. On vo!t par-ti que le
limon
oc pout point €tre rc–
gardé cotnme une terre limpie., mais comme un ·Jné–
laogc
de
terres de
diff~rentes
efpéces, rpéjange qui doit
nf'!clfairement varier. En cffe.t, les caux del rivicres en
paffant par des terreius différens, doiyent entraioer dP.s
lerr~
d'une nature toate
dirf~reme;
ainfi une
rivicrc
qui
patfcra daos
UR
cantQII
OU
la craie domine, fe charge–
ra de
cr2.ieou de lerre
calcaire;
{j
ce:tte
mame
rivicre
paffe enCuite par un terrdn de glaife ou d'orgille, le
Ji–
mm
dont el le fe cbargcra, rera glaifeu.
11
paroit cc–
pendant qu'il doit y avoir de la diifércnce entre ce
li·
mun
&
:a glaife ordinairo, vd que l'cau, en la
dél~yanr' a du lui enlever uoe porlion de ra partie viCqucu–
fe
&
renace; par conféquent elle aura changé de
na
tu–
re.
&
elle ne doit plm avoir le•
m~•ne
qualités qu'•u–
paravant. Ce qui vient d'etre dit du
limon
des rivic–
res, peut eocore s'appliquer
a
celui des marais , de3
lacs,
&
de la mer
m~me:
en effct , les eaux des ruif–
feaux, des pluies,
&.
de• fleuves qui vom s'y rendro,
doivcnt y poner des terres de différentes qualité•. A
<!OS
terres
il
s'en joint [ouvent une autre qui ell forméc
par la décomr.o6rion des végétaur : c'ell
a
cette tP.rre
qu'il faut attrJbuer la partie vifqueuCc
&
la couleur no!–
re o
u
bruoe du
limow
que l'on trouve , for-tout au fond
des eaux llagoaotes; c'ell encere de cetre décompo(¡–
tion des plantes vitrioliques
&
des feuillcs, que paroit
veuir
b
p~rtie
fcrrugincufe qui fe trouve fouvem coo.
tenue dans quelques efpeces de
limo" .
L .e
li>no11
que dépofcnt los rivieres, méritc toule
1'~1-
tentíon dos Naturalilles : il ell rrcs-propre
ii
!eur fa
in'
connoitre la formation du tuf
&
de plufieurs de; <ou –
ches, donr nous voyons différens terreins compofés .
on pourra en juger par les obfervations fuivantcs,
qu~
M.
Schober diroéleur des mines du fe! gemme de W i–
cliska oo Pologne, a faires fur le
limon
que dépoCe 13
Sala : ces obfervations font tiréos du
magaz.ind<
llam –
/,o:~rg,
tome 1
! [.
L a Sala ou Saale ell une riviere
l
pou-pr~s
de la
force do la Marne; apres avoir rraverfé la Thuringe,
elle fe jette dons !'Elbe. M. Schober s'étlnt
appe,~u
qu':i la fuite de grondes pluies, cotte riviere s'étoit char–
g~e
de beauc.:Jup de terres, fur tenté de calculcr com–
bJen
ell~
pouvoit emralner de parties terreflrcs en vingl –
quatre heures . Pour avoir un prix commun, il poifa
:l
cinq heures du foic. de l'cau de la !¡ala, dans uri vaif–
feau qui contenoit dix livres, trois onces,
&
deut gro s
d'eau. V ingt quarre hcores aprcs,
i1
puiCa la m eme
quanrité d'eau dans uo vaitfeau tour pareil ;
il
loiifa ces
de•:r vaiffe2ux en repos , a6n que le
límon
e(Jr tour
le toms de fe d<!poler . A u bout de quolques ¡ours, il
d<!canra l'eao clairc qui furnageoit au dépót,
&.
ayant
recudlli
1~
limon
qui étoit au fond, il le
ñt
fechzr
20
foleil, il trouva que l'eau du prcmior
vaiffe~u
avoit dé–
P?fé deux onces
&
deut .¡ros
&
demi d'un
¡¡.,.,
ar–
g•lleux,
&.
que colle du (econd vaitfcau n'en ovo'r
d<:–
po[¿ que deux
~ros.
A
inri, vingt livres
fix
onces
&
demie d'eau
avo~<nt
dqnné deux once<
&.
qua re gro•
&
demi de
limo"
recht. M. Schobcr hameéb de no J–
veau ce
/imon
argnleut,
&.
n
en forma un
eu~c
d'un
pouce en toot fcns: ce cube pefoic uno demi-once
~ ~
~gros,
d'ou l'on voit qu'on pié cube, oo 172'3 p<>u·
ces cubiques, devoit pefer !)6 li'l're<
&
10
7
on;e; .
Le
pié
co~e
d'eau pofe cioquaote
lívre~;
airrfi en
¡,ro–
nant
t
)8
p•é• cabes de l'eau, telle que celle qui
J\'
,¡,
été p01féc dan• le premier
vaiffe:~o,
pour prO<!u re
uu
pié