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LIM

teroi< une amerrume d<'fagn!able, ou bien 6ter l'écorce

dei

c itrons ; partagcr leor pulpe par le

tnilieo ,

les enfer–

mer d•ns u

u

linge blanc, les exprimer for<emem

&

3JOU–

<er d.: l'eau ¡ufqu'i agréable acidité; de quelque fa¡;on

qu'on

s'y

fuit pris pour

o~tenir

la liqueur aigrelcne

&

dépurée, on l'c!dulcore enfni<e avcc fuffifante quantité de

{uere, dont on aura frotté one pctire parcie contre une

c!corc.e d(! citro n, poor :lrom:uiler agréab1emcnt

la

liqueur

par le moyen de

l'ol~o-fauharmn,

qu'on aur:l forme! p:u

cene

m:tnceuv

re.

Rem~uqul!'l.

que cette maniere

d~arom:ttifer

la

lin,ont~áe

t:ft

plus comutOde

&

meilleure que la métbode ordinaire

&

plo connue des limonadiers, qui con rifle

3

y

fJire in–

fufer quelques J•t• de cirron, qui fournifien< tOOJOurs un

peu

d'exrrait amer

&

dur.

(

b)

LliviON-\DIER,

C.

m.

(Com . )

marchand de

li–

queur,; ils oot été érigés en :::orps de JUraode en

1673;

leurs flatuls

fom de

t6;6.

lis om quarre jurés, door

dcux changen< taos le' ans: le< apprentifs fon< breve<c!s

pardevanc noraire; ils fervent trois ans,

&

font chef-d'reu–

-vre.

Les ñls

de maitres en

font

excmpts;

ils

peuvent

faire

&

vendre de l'eau-de-vie

&

autres liqucurs, en gros

&

eo dé<ail. lis

n~

t'om m3in<enam qu'one communauté

avec

1

es caffetiers .

LIMONEUX

adj.

(Gram .

&

AgrieN/t.)

On dit

d'une

terre qui a éré

cooverte alnrcfois des eaux d'une

rivicre, qu'e11e efl 1in1oneufe; d'un lieu abreuvé d'caux

croupiíTaores donr la terre e!l dérrempée, qu'il en

limo–

IUIIX;

des enux

&

du food d'une riviere, qu'i1s foot

li–

moneux.

Lli\ilONIADE,

(Mvtbol.) Limonia1;

les

Limonia–

dn

étoienr les nyt11phes des

prés,

du mor

grec

Mp.••,

un

pré; ces nymphe) écJient

rotenes

¡}

la mort, cotnme les

P•ns

&

le' F3unes.

(D.

_T.)

L_lo!\lüNI A

TES, (

H.ifl-

nat.)

nom dom Pline s'ell

f'erv1 pour

dé•itt•Jcr

une efpece

d'~meraude .

Ll

MON

IL' .í{,

f.

m. (

Hi(l. nat. Bot.) limo11,

genre

de phme d JO!

'fs feuilles

&

les fleurs reíTemblem a cel–

]es

du

cirronier,

mais

dont

le

fruit

a la

forme

d

·un

reuf

&

la chair moins c!paiíTc; il efl divifé en plurieurs loges

qui !i>n< rernplies de fue

&

de vc!ricules,

&

qui renferme

des fernences .

1\JOU<e~

3

ces caraélcres le por< du

li–

moni~r

qui fuffi.t aux

Jardinicrs

pour

le

dict:in~er

de l'o–

ran~er

&

du

c·tronnier.

Touroe~fort,

iwft. rei

b~cb

voy1z;

PLANTE.

LJMONIER_,

fim'Jn,

3rbre toujours verd, de moyenne

~andeur,

qu1 vrem de lui-méme daos les grandes lndes

da~s

1'

1.f!iériq?c: rnéddh,nale.

Daos ces

pays, cer

ar~

b~e

s

é~lc:ve

3.

env1ron trente piés,

lur

trois ou

quarrc:

de

ClrCOOtérenc::e

(1 ell

tOUjtlllfS

tnrtU,

OOOC:UI'

branchu

&

1rCS-m3l-fait,

a

moins qu'il ne foi< dirigé dans'

f:¡

JCllncíTc.

Son écorce efl bruue, feche, ferme

&

uoie. Ses feuil–

lcs

fon~

grandes, longnec;

&

poinrues

J

fans aucun raJan ou

appcod1ce au b>' . Elles

G>m

fermes, li!fes

&

unies , d'un

--:erd

l~ndre

&

j:tuna<re rre--brill3nr. L'Arbre donne pen–

oaor 1 éto! des .Reurs blanchcs en dedans, porpurines en

debo'' ; elles fom rdlemblc!es en booqucts,

&

plus

gro

n–

des que

celle~

dc:s orangers

&

des citronniers. Le fruit

que produi1 la

lleur ell oblung, terminé en poinre,

&

a!fez. fc:mbhble pnur la forme

&

la gro fieur i celui du

cnronmcr;

fi

ce

n'efi

qu'iJ a.

de verrttcirés ou

proérni–

nenct:S qu' le rendenr plus ou moins iofúrme . Soos uoe

éco rce J3UOC, DlOefkuf"

&

c!pai!fe, ce frUÍ[ efl divifé en

plofieu~s cellule~,

remp'i d'un fue aigre ou doux,

[elon

1a

qt~alué

de<:

eloeces;

&

ces c.tvirés conr;ennent autfi la

femeoc7 qui

~oir m~ltiplier

l'arbre. C'efl principalem.:m

par la forme 1rréguliere de fon frui< qu'on

dirlin~oe

le

hmonur

do cirrooier;

&

on fair la difiin8ion de l'un

&

de:. l'au(rt:" d'avec

l'•>ran~e,.,

par leurs

fc:uilles qui

u'ont

pom1 de <>Ion ou d'appendice. Ce< arbre ell i-peu·pres

de la n:uurc des orangers, rnais: ron accroiffen1cnr eO plus

prom pt , fes fruits vienoem plut6t a mamrité · il en

UD

peo plo

ro_bu_flc:,

&

11 fui f:mt des arrofemeus plus aboo–

dans · L:t leUIIIe, la Reur, le frui<,

&

<outes les parries–

de

ccl a.

brc:

ont une odeuT aromarique

tres-agrc!3ble.

L <s

lx>ones efpecrs de limons fe multiplico< p•r la

~reffe

_en c!cuíTon, oo en approche fur des limons venos

~ gr.atn~ ,

o u fur le citronnier; mais ces grcffes viennent

ddit t!ement fu r des fuje< d'oraoger. A ce< c!gard le

ci–

tro~mer

en

~ncore

ce

q u'il

y

a de m ieox, paree qu'iJ

cr~·~

plu

v n~

qoe le

/,mrnti~r,

&

cene force de fcvc

faohre la

repr·~e

des c!c uíTons,

&

les fait pouíTer

vi~ou ­

re~feme

m ·

lJ

taur

a

Ce! arbre

m

eme culrore

&

mi!mes

foms qu':

a.ur

o raogers ;

ainri, po ur

éviler

)e.;

répitions,

To_ycz

ÜRA S GER •

Les efpeces de limons les plos remarquables fom ·

L e

lms

' "

·"~r~

&

le

limon tlo•x :

ce fon< les efr:ces

ks

pi~

commoot s.

LIM

Le

limoniu

a

f~uillu

tlorlel,

&

celui

a

fe•illu dJ',feM–

tln.

Ces deo• variérés font délicares;

il

leur fsur quel–

qoes foins de plus

qu'au~

autrcs pour empc!cher leun

fcuilles de tomber.

Le:

limon

~" [orm~ J~ poir~;

c'efll'efpcee la plus

rare.

Le

limq, implrial;

ce fruit ell

tres-gros, tres-beao,

&

d'une

a~ré!\l>le

odeur.

La

ponv,u d' AJam.

Cene efpece étanr plus délieate

que les amres, demande :t<tffi plus de foins pendam l'hi–

ver, autremem fon fruir feroit fujc< 3 <omber daos cet–

re faifon.

L "

limo..ier

[«11V4g~.

Ce! arbre en épineux; fes fcuil–

les fonr d'un verd

foncc!,

&

jolimem découpées fur

fes bords.

Le

limon fil/o,.nl.

Ce fro;l n'ell pas ri boo,

&

o'a pu

ram de fue qnc le lill1'>n commun.

Le

limon tlouble.

Cene efpece efl plus

~urieufe

que

bonne:

ce

fom dcux fruits réunis, dom l'un for< de l'aurre.

La

li17fe

aigr~

&

la lime douce,

fom deux cfpeces ra–

res

&

délicares, auxquelles il f:tut de t:rands fo111s pen–

dant l'hiver,

fi

on

veut leur faire porter du fruir.

Le

limoniu

d

fl~ur

tlouble.

Cene produélion n'ell pas

bien conll•nte dans ce< arbre; il porte fouvenr auram de

tlcurs limpies que de ileurs doubles.

Si l'on veor avo1r de pl11s amplcs connoiíTances de

ces efpeces de limons, :únfi que de beaucoup d'3utrcs

vari.!tés

qu~

l''on cultive

en h:11te,

on

peot

confulter

les

h•fp.!ridu

de

F

errarius, qoi a rrai<é complettcmem de

ces forres

d':~rbrc~.

Article

d~

b1.

o'AusENTON.

L 1

~~

o

N

1

E R ,

(

Jlelarlchallerie.}

on 3poellc ainfi

un

chev!ll de

v~1itlue

auclc!:

cnlre

dcnx

timons.

Voy~~

LtMON .

L 11'.10 N /Ull1,

f.

m. (

1-h(l.

,.,,._

Bot.

) genre de pl:lntc

a

llcor en reillcr, compoféc ordinairemcm de plufieurs

p~calcc¡

qui rortent d'un calice fair en forme d'cntnnnoir.

11

fnr< du calice un piflil qui deviem d:1os la fuire une

femence oblone;uc,

envelopp~e

d'un calice ou d'une

copfole.

11

y a des efpeces de ce genre, dont les Heurs

fom monopé<ales, e

n for

me d'enronn•>ir

&

d~coop6:s.

Tournefnrt,

in(l.

,.;

h.rb.

Voyn:.

1-LAN TE.

LIMOSINAGE, f. m.

(M•fon.)

e'ell <oure ma–

~0nnerie

faires de moilons brurt>s

a

bain de morrier,

c·en-a-dire en plein morder,

&

dccíTée au cordeau avec

paremeos bruces,

a

Iaquelle les

Lim•>rin~

travaillem or–

dinairemem dans les fondJ!ÍOnS : on appelle

3U

ffi

cene

fortt: d'ouvragc,

ltmo/int!rie

LIMO

U R'i, (

Glol!,.)

pe1i1e ville de France dans le

Hurcpoix; ao diocefe de Paris,

a

8

li"oes

S.

O. de Paris.

L on¡(.

>O

·J·

(,.t.

48. 3'-

LIMO

SIN,C.m.oule

LIMOSJN,(GI~{-)en

)a(ln

L~movicia;

province

de

Frao;:e.,

brnnée nord

par

la Jltlanrhe

&

par

1'

Auvergne, fud par le Querey, ouert

par le Périgord.

Ces pays

&

fa capitale tireor leurs noms du peuplc

L~mo·tú&es,

qui étoient les

plu~

vai11ans d'entre les Cel–

<es du <:ms de Céfar,

:1y~nr

foureou opini1rremen< le

pani de Verceogc!rorix. Augofle, dans la divilion qu'il

tir de la Gaule, les auribu1

a

1',\qoiraine . Préfcmement

le

Limuufin

fe divife en h3ul

&

bas; le climat du haut

cfl froid, paree qu'i1 eft •nontueux;

mai~

le

b.u

Limoufi•

efl fort ternpéré,

&

doone de b·ms vins : dans q•relques

eudroits, le pays

dl

couver< de

for~ts

de chataigniers.

11

a des mines de plomb, de cuivre, d'étain, d'acier

r!c

Je fer; mais

fon principal commerce conrifle en be–

fliniX

&

en chevaux. 11

y

a trois grand' fiefs rirés dan1

ceuc province; le vicomté de Turennc- , le duché-pairie

de Vantadour

&

le doché-pairie de No3illes. Tour le

Limou/i11

cCl:

ré~i

par

le

D roit écrit, le Droit romain •

&

cll du reíTort du parlernem de Bordeaux .

.

C'efl ici le licu de dire un mor d'uo pape Grégoire

XL

&

de quatre hommes d" lenres;

Jl.1artial

d' A

u

ver•

gne,

J~an

d'Aor3t,

Ja~:¡u~J

MerJia,

&

Pi~rr~

de Mont–

maur, o¿s rous cinq en

Lunou/in,

m1is

daos

d&:~

eodroits.

obfcur ou ignorés. M:utial d'

Auver~oe,

procureur au

p3rlcmem de P3ris, fnr la fin du xv. hecle s'efl f:út con–

noitre.

p:u

fes

arr¡ts J'amrJur,.

iUlprin.~J

de ROS

JOUC$

<res-rolimem en Hollande in

8°.

avec des commentaices

ingénieox.

D"A

urar, en latio

A~tr•tNs,

fervit dan5 ce roy20me

au rétabli!femen< des lenre> grecques foa.

Frao~nis

l.

A

l':ige de

71.

ans il fe remaría :>vec une ¡eane ólle de

1.0

ans'

&

du pla"fammelll

a

fes

amis

qu rl

falloi< lni

pcrmeure cene fautc comme ane llceocc: poc!<ique .

11

euc un til> de ce m:uiage,

&

moarut la

m~

me anoc!e,

en

rr8!1.

lltlerlio fleariíTni< auffi

foas

le mtme pr;nce. L'on

unovt de l'exaél'rudc

&

de la lincér'<é dans fa colle–

élion de; cQoc:tes,

&

il a l'honoeor d'y a vo· r fongé le

pr m 'cr .

11

?Ub!i:; les <Z:UH<:S

d'Or'g~ne,

avec l'aoolo-

gl.c