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LIE

Le

lteu

optique ou

fimpl!lm<:m le

lie:.

d'unc <':!.>ile

ou

d'uae planetc ,

efl

un point dans

la

íurf~ce

de la

fphere du mopde, comme

C

011

B (PI. afl. fig.

27.)

.auquel un ípeaateur placé en

E

ou en

l,

rapporrc le

~entre

de l'étoile ou de la planete

S.

V9y~z

J;':TO)LE.

PLANETE,

&<.

Ce

lieu

ie divife

~n

vrai

&

en apparent. Le

liett

vrsi

en ce point

B

de

la

íurface de la fphere oii un ípeaa–

tcor placé au centre de la terre, voit

le

centre de l'é–

¡oile; ce point

C(!

dé termine par une ligne droite, ttrée

du centre de la terre par le centre de l'étoile,

&

ter–

minée

a

la íphere du monde.

Poyn

SPHERE.

Le

lieu

apparent, e!l ce poi

m

de la Curface de la

fphere, ou un ípeélnteur placé íur la Cnrface de la terre

en

E,

voit le centre de l'étoile

S.

Ce point

a

íe trou–

ve par le moyen d'nne ligne qui va de l'reil du Cpe–

aarenr

¡¡

l'étoile.

&

fe termine daos la fphere des étoi–

les.

VP<rez

Arrii.R.ENT.

La di!lance e¡me ces deu:r;

lieu.tr

optiques, favqir

le

vrai

&

l'apparent,

fai~

ce q

u'on a

ppelle la para11axe.

Vo_yez

PARALLA:l!E.

Le

lieu

afironomique du foleil, d'une étoilc ou d'u–

ue planete, fignifie fimplement

le/igne

&

degrl du :oo–

.tia'lrtc,

ou

fe

trouvo un cie ces aRres.

Voyez

SoL.EIL,

E'rolLES,

&~.

O

u bien c'e!t le degré de

l'~ctfptique,

1i

compter dl]

commettcetnent d'

/!.·ies,

qui

dl

rencontré par le cercle

de longitude de la planete ou de l'étoile,

&

qui par

conCéquent indique la

Jou

~jtude du Col

eil,

d!!

la plane–

te

Olt de l'étoile.

Voyez

LoNGITU.PE

.

Le finus de la plus gra

nde déalinaifo

n dn foleil, qul

ell enviran

'!,3°.

30'.

efl !!ll finos d'unc décliuaiCon qQel–

conqu~

aaueJJe, dooqé Oll obfervé, par exemple,

2.3°.

1 ;', ·

comrne le rayoo efl au finus de 1:1

longitude; ce

qui donnerQit, fi

la déclinaiCon ótoit Ceptelltrionalc, le

'l0°.

p'. des gémeaux

¡

&

f1

elle étoir méridionale,

2.0°.

p.'.

dtt capricorne pour le

¡¡_.,

du íoleil.

Le

fiw

de la June

eft

le poiut de íon orbite

onl

elle

fe trouve en ll!l ten1s quelconque.

Voyez

LuN]j:

&

ÜR–

!IJTE.

Le

li<rr

en aiib. long

a

calcnlcr

a

cauCe des grand"s

inégalités qui fe rencomreot daos les mouvemens de

la

luue, ce qui exige un grand nombr.e d'c!quorions

&

de

réduaions avanr que l'o11

trouve le

líe:.

vrai.

Voye:s

E'QUATtON

&

LuNE:.

Le

licr<

excentriquo d'u11e planete daos Con orbite, en

'le

lieu

de l'orbite o¡l paroirroit

c~ttc

plaoete,

fl

011

la

voyoit du íoleil.

Voyez

ExcENTRJQUE .

Aiufi fnppofons que

N E O R

(

PI.

nfl.

fig.

2.6.)

foit le plan de J'éclip.tiqae,

N PO

Q,

l'orbire de

la

pla11ere, le foleil en

S,

la terre en

'L,

&

la planete en

P;

la ligue droite

S P

donne

1~

liert

~I<;~ntrique

dans

l'orbitc.

Lo:

lint

hóliooenrrique d'une planete ou íoo

fieu

ré–

duit

'l

l'ecliptiqoc,

ou

bien le

li<t!

exceotrique da11s l'é–

cliptique, erl ce poim de J'écliptique, allquel on rap- ·

porte

une

planetc •·oe du

Col

mi.

Voy

e:::.

H

É

~

1

Q

<;~N­

T!ltQUE.

Si ao tire la pqrpendlculalre

P

a

l'écliptique, la li–

gue droite

R S,

indique le

lim

héliocenrrique o u le

lim

réduit

a

l'écliptique.

L~

liea

géocenrriquc

ell

ce point de l'écliptique,

:lll–

qu~l

ou rapporre une planete vue de la torra .

P'Qye<,

G},OCENT RIQUE.

.

.

Ainfi

N

E.

Q

R

Fepré[entant l'écliptique,

&c.

T, R

donnera

le

lieri

_géoce

mrique . Su

r le calen! du

fin•

d'une planete,

Voye:r.

PLA.NE.TE

, EQUAT<Ol'<,

f:/c ,

Chambers .

(O)

. .

LtEU GÉOMET

R

!QUE, fignifie un'e Jigne par laquelle

fe réfoMt un probleme géométrique.

Voy•z

PRODLKME

&

GnoMETRtQUil.

Un

Jieu e!t

une

ligne done d1aque potnf pout égale•

ment

réfoudre uo ptobleme indérerr:uiné . S'rl ne faur

qu'unc droite pour conflruire

l'~quation

du prohli;me,

le lieu

s'~ppelle

alors

lrm

J

la lie:11e droite

;

s'il no faur

qu'un cerc1e,

/leu a¡¿

c~rcle;

s'ii nc faut qu'Qne para,–

hole.

lie:t

a

la

parnf>ole;

s'il ne faut qu'une ell(píe.

liu•

J

l'ellipfe,

&

aiu(j des

a.utr~,

&c.

Les ancieos no

m

moient

/Seux plam

,

les

/iutx

des

~quations

qui fe róduifent

a

des droites ou

¡¡

des cee–

eles;

&

lie.ttx j'Q/ide-s

cem: qui íont ou

de~

paraboles,

oa des hyperboles, ou des ellipfcs.

M.

Wolf donne une 3Utre définition des

lieux,

&

il

les

t:~nge

en différens ordres, Celan le nombre de di–

~enlions

au¡¡quelles

la quantité

iodét

~rmin.ée

s'élevc

Tom• .lX.

-

L

I E

~.Ot

a~ns

l'équation . Ainli ce íera un

lim

.!u premier or–

dre,

ti

J'équation e!t

x

=

•:

; un

liut

du G:cond or–

drc,

fi

c~en

y:.

~ 4~,

o u

yz.

:::z

a:z.

-

x

1

,

fs,'c.

un

lint

du troiúeme,

Ji

pn_

<1

pour équatiou

)'J

=:;:

a• ,::,

ou

y~

=

tJ

.r1-

-

.::3

..

~

&c.

Pour

tllÍc:ux

concevoir Ja nature de&

/j~11x

glomltri–

'{uu,

fupporons deux drolres inconnues

&

variables

A P,

P M (PI. d'analy(e, fig.

2.9,

30),

qui falfent

entre

elles

un angle slonné quelconque.

A P M,

dont

11ou; nomme-–

rons l'une, par

t.·~emple

.A

P, qui a 10n origine

fi

xe en

A,

&

qui s'étend indttinimem dans une c!ireétion don·

néc:,

x,

&

l'autrn

P

111, qui cha.ngc c"'ntinuellement de

~ofition

&

de

~randcur,

mais qui rclle toUJOurs parallele

a

elk-m~me,

y.

Suppoi'ons de plus une équation qui ne

contienne d'inconuues que ces

deu~ quantit~s

x,

)',

mclées avec des quanrités connues,

&

qai

~prime

le

rapport dtt la variable

A

p.

X,

a

la valeur de

p

Al,

Oll

de

l'y

correfp<>ndcnte; enñn imaginons qu'ft l'cHrémité

de <ihaque valeur poillble de

x,

on nit (r:tC!é en

c•tfct

l'y

Gorre[pond;mte que cene équation déterminc;

b

li–

gne droite ou combe qui palfera par les exrrémités de

toures les

y

ainti tracO:es, ou par roas ks points

il-i,

fera

nommée en

génér~l

lipu

glomlfr·irpJe,

&

livr:

de l'é–

¡¡uation pro¡>oíée

"ll

partieulkr,

Toutes l<is équations dont les

liertx

font du premier

ordre pcuvent íe réd'uire a quclqu'une des quatre formules

(i •

....

Q

IJ

X

0

k.#:+

Q

(,

J:

!]Jvaqtcs:,

.y:;::;:.-:+

•Y=-;-

c:3 ·Y=-;--'- e:

~.y=

e

-

h

M

,

daus lcfquelles la quanthé inconnue

y

en [uppof6e t;\ijours avoir été délil·rée

de

fraé\ions. la

fraaion qui mulriplie J'autre inconnuc

x

efl

lup¡>olce

r6dqi¡e

a

cette espreffion

..!:..;

&

rou~

les autrcs termes

(bot oommo C!!nfés

réduit;

~ oelt~i

+

e,

Le

liett

de

la premiere formule etl d'abord

d~tcnn!né,

puiCqu'il cfr

évidem que e'en une droitc qui coupe l'axe daos

lou

origine

A,

&

qui falt

avec

lui utl angle tel que les denx

inconnues

,:: ,

; !'oienr tm'l.Jnms entre elles co¡nmc

a

ell

a

b.

Or CuppoCant ce premicr

licr<

connu,

l1

tau:lra pour

trouver celui de la feconde formule)'

=

~

+

e,

pren–

dre d'abord fur la ligne

/1

P (

fig.

31.),

une partie

A

B

=a,

&

tirer

BE =b

&

A D

=e

parallcles

a

P llf.

Vous tirerez. enCuite du mé'mc cbté que

A P

&

versE

la

ligue

A E

d'ane longneur indéfinie,

&

la

ligo~

droitc

&

fn:léfinie

D

lltt

parallele

a

/1

E;

je dis que la ligue

D

M

en le Jieu de J'équation,

QU

la fonnnlc que nc>US

voullons coon.uire. Car

(j

par Ull poiot quclconque

M

d!! cettc

li~ne,

oo tire

111 P

p:J,rallele

~

A

Q,

les trian–

gles

A B E, A P F,

íeront fcmbbblcs ; ce qui donnera

A

,

n,

B E, b

: :

A F

,

x.

P F

=

b:

,

&

par conféquent

P llf

(y)=

P F

(

b•x)

+

F

Al(<).

Si on fait

=o,

c'c¡R-a-dire

fi

J~s

poims

DA

tombent l'un íur l'autre,

&

D M

Cur

A{_,

la llgnc

A F

fcra a\ors le;

lic¡t

de

l'é-

quation

y=

t:..= .

Pour tronver le

lie1<

de la troiíicme for–

?lllle 11 fauc.lra

i•y

prcndre de; cene

f~rte: v~m

fc1e'L

A B

=a

(fig.

32.)

&

vous tirere't les dro:tes

B E=b, .liD=

e

pnralleles

a

p

M,

!'une de l'u!1 des

C<~!és

de

1

p,

&

J'amrc de l'autrec6ré:

p~r

les po111ts

A, E,

vous nrcrez la.

droi<e

A E,

que vous

prolotl~ere·¿ indéfil~lmcnt

vers

.p;,

&

par le point

D

la ligne

D llf,

parallcle

~

A E,

J~

d1s que

la droite

in<{~finie

G lJ,f

fGra

1.:

liett

chcrché.

Car

non~

aurons

~oujou;s

P M

(y)

=

P F,

(

¿

.~)

-

F

Al

(<) ·

.En6n

po.ur

trouver

le

líe:.

de la quatricmc formule_,

fl\r

4

P (fi

g.

33.),

vous prendrn,AB.=a,

&

t·o~s

tl–

rere't

B E=b,

&

.(/

D=•·

l'nnc d un aes

cl\t~s

de

A P,

&

l'autre de' l'au.trc cbté,

De

plus, par !es point$

A,

E

voQs tircrez

A E

que vous prolongerez indéfini–

ui~nt

\'ers

E,

&

par

ie

po1nr

D

la Jig11e

O

JJ!l

par~Jlele

a

A E,

je

dis que

D G

Ce~:a

le

lieu

cherché. Car

h

por

on

de

íes points quelconques

JJ.l

011

tire la l•gne

JJ.I P

parallclc

~

A

Q,

on aura co\ijours

P

.M

(y)

=

F

id

(e)-

PF(7).

n

s'cn[uit de la qu'il

~:~'y

:t de

liett

du premier degré

que les fenles lignes droites; ce qui peut Ce

'41lir

fa~i­

lement, puifque routes les équations po illblcs du prem•er–

d.eor-é íe réduifent

a

!'une des form\llcs pr.!cédentcs.

Tous les

lieux

du Cecond degré ne

p~uvent ~~re

que

des feélions coniques, favoir la parabale, l'clhpfe ou

le cercle, qui t>fl une efpec;e d'cllipfe,

&

l'hyperbole,

qni dans certains cas devient équilatc;re · fi on íuppoCc-

.

~«e

·

done;