39~
LIE
rnain foos
le
pi~,
&
le pouC'e au-de!Tous de
la
mall~oJe
ex terne comme s'il vouloit prendre fo o t:J.lon . Dans cet–
t e fitua:ion., on
tui
eng age lts
poigncls
&
la m ain a_vec
la j ambe
&
le
pi~ ,
obferv ant de parfer les c hefs de
¡,..,
par-delfo us le
pi~
en forme d'é!'rrier,
&
cnfU:ite on les
c o nduir entre les
pi~s
&
les pouces des
tnatns , par-ce
qu'il faut ferrer médiocrernent ; ce qui
fuffi ro it néan–
m oins pour incommoder les pouccs ,
ti
on les engageo it.
Voy•z;. PI.
IX.
fig .
3·
Elle rcpré fente en outre la litua–
tfon d'un aide qui "comprime fur les
~pautes ;
&
Jn o n –
ue
d'un cOté l'attitude de
cellX
qui doiveot c o ntenir les
jambes
&
les cuilfes pcndant l'o pération .
Cet appareil a quelquc cho fe d'etfrayant ponr le ma–
Jade • On pourroit
fe difpenfer de cette maniere de lier
qui imprime quelquefois de la terreur aux affitlans mt::–
mes.
M.
Ravv ne fe fervoit que de lacs pour co ntenir
A
fixer fimplement les mains avec les
piés~
au m o yen
de quelqncs circonvolntio ns des chefs d'unc: bande .
M.
Led ran
a imagin é des
li~n.s
a(fez. commo des ,
&
q u i
a.f–
ÍUJettHTent fuffi famment
les
tnalades , fan s
l"em harras
des
grands
/iens
ordinaires . Une trefie
de
ti
1
fo rt
~
large de
d eux po'\lces, long ue d e deux piés ou
e nviro n a fes deu x
bouts
réunis
par une
co uture.
C ene
treífe
pliée
en
de
u :~.: ,
n'a plus qn'un
pié
de long. Un nerud cou la nl fait d'une
pareille trclfe, rapproche
&
embraffe enfemb lc
les deu x
di
tés de ce
¡;,,. ,
qui alo rs f3lt une erpece de
8 . Ce
nceud
o'ell pas 6 xe : on peut l e
faire co uter
ver"
l'un
ou l'autre bout dn
¡;, ,. .
Voy•~
PI. JX.
fig.
6.
&
7 ·
P o ur s,en fervir , chacun
des deux :11des
paffe une
des
n1ains du malade dans un des bouts du
ltcu,
&
il
1'3f–
fuJellit avec
le
n reud
c ou lant
a
l'endro it de
la
j ointurc
du
poig net;
auffi - t6 t
il
fait palfer
l'autrc bout du
lie.n
daos le pié ,
en
fonne ·d' étrier .
1.1
pnrtt: une de fts m a\ns
~ntre
les bras
&
le
jarret
du
n1alade pou r
le
lui
fo ute–
n ir,
fi.
de
l'autre m nin
il
loi
fou tient
le pié .
Plufieurs titho ro m ifies prcnnent pour
/i~11.s
des ceilnu–
res de taine en réfe3.u, d ont les couriers fe
ferrent
le
ventre. O o met
c ette
ceinture en double-: o n fair da ns
l'anfe un n<J!ud co u lant dans lcquel on engage
le po i–
gnct; le< deux chefs fervent
a
fixer la m ain
&
le pié
P:a r d ifférens croifés
~
&
l'on
en
ooue les extr4!mités.
Cette liga!Ure molcue
&
é pai!Te pel1t
iltre ferrée a ffez.
fcrmement,
&
elle n e
laiffe aucune hn preffi o n comme
les band« de fil . ]'en ai introduit l'ufage
a
l'h6pital de
la charité de Pari< en
1758.
Oo ne lie poinr les petits e n fans : il fuffit de les c-on–
l cn ir de la
fa~;on
que le rcpn! fc?nte la
fig.
4·
Plnn<h•
Xlf.
.
On donne au!Ii le nom de
¡;,,,
a
de<
rubans de ñl
Jarges d'un pouce o u enviran, dont o n
fe
fert pour co n–
tenir les fan o ns daus l' a ppareil
d'unc fr3élurc.
N o us e n
a vons
parlé
a¡¡, mot
F
ANONJ
t~rmc d~ Chirurgi~ .
(
T )
LIEN
d'aff~mblag• ,
outil
e
C har ro,. .
Voy•~
BRI DE:.
LIEN .,
ter me de
C hapelit!r.,
fe
d it d u bas d e la for m e
du chapeau, o u de l'endroit du c hapeau j u fqu' o u ils fom
defcendre la ñ cell e.
L
1 E N S, (
C hnrpmt•. )
e n u ne piecc d e bo is qu i fe
roet
en
aog\e fous uue autre
piecc pour
la
fou ten ir
&
l'allier avec u ne a.utrc, cotntne
les
ja1nbes: de force avec
!es eotraits,
& c . Voyez no.s P I . áe CharpeHle
&
h11r
f!Xplic .
t flr,.
11.
par t.
/.
L
J
E N ,
e
s~rrurerie.) c,~Cl
u ne
piece
qui , d aos
les
grilles~
ram pes,
&
autres ouvrages
de
cctte natu re, lie
]es
rou leaux enfemb le
dans
les
parties oU ils
fe touc hent
&
fait fo lidité
&
orne m ent nux pann eau% . Le
lien
J
eoYdon
e!l celui au milieu du champ d uque\ o n
a
pratiqué
l'ornem ent
:appe11<!
cordon.
Le
lien
eft fait d'une Inme de fer battue , é paitrc d'une
1igne ou deux , ru ívant l'ouvrage, la rge de fept
a
huit
o
on
tourn e
cette
latn e fnr
un
tnandrin;
o n
laiCfe
aa x
deu~
bo\\tS
de q uoi fortner des
tenons
qui
recevroot
Ja qua–
tr-ieme partie du
li~n ,
qui fcra
percé~
a
fes extrc!'tnités
de
tro us oU
les tenons enireront
&
feroo t rivés .
. Les
licns
i
curd n ns s'e Oam pent ;
ils
font de q untrc
p1~ces:
on
d~form eroft
le cordon en les
pliant,
s ..ils n' é–
t OICDt q ue de deu x .
L•
EN S ,
(
Vitri.r. )
font de petites bande< de plomb
d'une ou
deux
lignes de Jarge
fur
une d'4!pailreur, qui
{o ot foudées fa r le plomb d es panneau x,
&
qui fe rvent
~e:~t~~her
les
verges de fer pour
entretenir
lefdits pan-
Mau le
.a
lien.s.
en
"?
m oule
a
deux brnnches commc
un gauffrter ,
qUI
fert a faire.plufien rs
/i~n.J
:1-la-foJs.
LlENJ;:l"E,
f.
f .
t~rm•
de 7 iff•Yand ;
ce font les ñ ls
d e
,.1•
c~ame
dans lefquels la t rem e n'a po!m palfé, paree
q u 1ls n ont pas été levé< ou baiffés par les marc hes.
LIENTERIE,
f. f . (
M~deeine .)
M" "'''".
Ce
n o m
en
compof~
de deux mots grecs,
~"" ,
qui
figuiúe
z/if-
LIE
{a11t~ p~li;
&: ..,,,,.,,
i11t~jlin..-
On s'en ferti pour dél'i–
g ner un ftux de ventre
alinunt ru x;
dans lequel on rend par
les fcll es les :llimcns indigéré s tels qu'o n les a pris. L't–
t y m ologie ·
de ce n o tn
v ient
de l'idée
fautfc: qu':.tvo ient
les n.o ciens,
regardant
cetre m aladic comme une fuite
nt–
ceffaire du poli contre n ature d es
inrellins;
ils l'appcl–
luicnt
lientcrie,
comme s' il s eufient d it
A"•""•
'T•i
••""•P••.,
poi((JHr• áu ;,.tljlins.
Le
fymptóme principal, univo–
q ue , néceflaire, fe ul
d iagnofric,
efl ceue excrétion
fr~'luente des alimen< inaltérés ;
3
ce fymptóme fe joignent
qu!!lquefo is des n auCées , v o mi{femens, pefanreur d'ello–
mac ~
ptialifme,
&c.
d'autres fois
des
d o uleurs, rran–
chécs; les felles font fanguinolcntes .
A
!Tez
fouvent la
Jienterí~
ell précéd ée, mais rare•nent accompagnée
de
""''"I'Xl•,
fllim caninr,
a
la faite
de
laqaelle
viene
Pa–
norexie ou d é faut d'appétir ,
&
enfin
la
li•meYi•
fe dé–
clarc;
la
maigreur, la foiblefTe,
l'ext~nuation
ne
tardeQI.
pas
a
gagner. H ippo crare,
d ' apres
l'obfervatio11,
regarde
cettc:: matadie comme plus commune en autotnne ,
&
particuherem ent affeaée aux aduJtes,
Aph11r.
2.2..
&
40.
lib. 111.
D'!lutres penfeo-t
au
conira.ire qu'ct1e do:t
e tre
plus fréquente en h
iver &plus appro p tiée
aux
~cns
vieu x .
Pour que ceu c
m.ll:l.dJe
:tit lh!u,
il
faut abfolurncnt
q u'il ne í e fa iTe an c une
digeQion daos
l'efto m nc ..
que
les. alhnens é ludl!nt
e ncjcrement
t•aél:ion diCfo l vante des
fu
es
g aflriques,
.-,s, ..
tr,.,
?ll;'"ll'fP)'U "
-rp•<f•,
d it ..,'\
retée .
Cet–
te co ndition, q u i cCl:
abfo hunent nécdfaire,
fu ffir ;
C3T
Jo rfquc les 1neoll ru es de
l'eOomac
n'ont fait :Iu c unc im–
pre!Do n fut les alimens , ils .font info lubles
&
inal téra–
bles
var les
fiJes
des intcll:ins .
La
preaniere
élaborariao
doit précé dei- néce!Tairemcnt la fccondc,
&
la feconde
coétion,
fuivant
l':u :io m e
juOement
re~
u, ne
fauroit
cor–
ri~er
les vices de la prem1ere. L:.
foiblelTe~
l'atouic eJ.·
tre
me del'en.o m ac, la rapidiré des fu es gallriques, font
u ne
cau.retres-fimple, mais .peut- t!tre pas 3.uffi fréqueote,
de c e défant total de digcllio n; il
eCl aOé:z.
di ffi cile
i
comprendre
commcnt l'e fi'o mac po U'oroit
v etnir
a
ceder–
nier point de relachement, eltcepté peur- r!tce quelques
cas
t rés-rares
d~
paraktfie
de v ifcerc, encare
y
auro it-il
al o rs
li-ene~ri~ ?
Comtnetn )es
ntimens fcroien[-ils
pouffés
dnns le pylore. car ce paffage e!l t>nc c xcrétion
aéiiv•
~
11
pourroit aulli íe faire que le cours d es bumcurs qui
co ncoureot
:1
la d igenion nomachole f il t intercepté: alo rs
il
y
auroit indigeltion to tal
e,
&
peut-ecre
auffi
licn:erie.
On a
cru ,
&
íans
d o u
te
ave~
plus de
raiCon,
que la
d ig cJtio n po uvoit
~tre cmp~chéc
p:lr q uelq u' irritation dans
les inteOins , par des ulceres , pa r e Kemple;
c'.d t
un
fen.·
tim cnt
qu'
A
f'depi3dc
a te
prem ier í o uteno, que
GRlien
a réfuté, que quelq ues
1nodc:rne~
ont rcnonvellé,
&
qui
pou rro it <'tre :tppuyé, •
0 .
fur /'
Aphorifme
7 2.
liv .
V Il.
d'~ippOCr~te
t
I~J s~~lr'Tt~hl )\.tUt":"~pl
.. I,..J,..U t 'T<I.I'
J
lfl
dijli:11•
t~rte
fu rvunt
1~ liei"Jt~rie;
2.0.
fur les f y tnptf
>mcs qu'ou
o bít"rv e
daos
q uelques
Jient-er ic.s,
d o ulcurs,
tra.nché r:s,
ex cr~tions
faug u.inolcntes,
&e;
3° .
íhr
t•obfcrvn. tion
de
~ontm~ ,
m edee-tnf!
rle.s
lndi~ns ,
li·u. 111. cbap_
x ij .
q ui
drt :tvo1r t rouvé d e< abfcc• au m é fc n t,rc de la p lilpart
des
perfo nnes qui
étOient
m o rtes de la
lienterie;
4 °. fur
l~!inalogic
q ui n o us
f3.itvoir dans le
diab~tc
l'init:uion
des
reins ,
fnlv fe
d
e 1'excrétion des boiífons
inaltérées: ,
fous le nom
&
p:tr
l es condu i1s de Purine;
'f~ .
fUr
1'~pidéniicit~
de ccue n1aladie daos c ertaines c
o nllitutions de
l'air; 6°.
enfi n,
paree
qn'il
en
certain q u'unc
ir.ri,d.tion daos
tes inteClins ell tres-capable d'empecher
la
digenion.
&
d'attircr ,
pour me
fervir des termes e xpreffifs
&
ufitéli
des a n cieos ,
les
alimens
d ans
Jeor
conduir. 11 e fl in-:on–
te(b ble
que
les lavemens pris
en
certaine quantit.:
&
fo~ts ,
dérang ent, t roublent
&
arrCtent
la
di~U ion :
je
fu1s perfuadé qu'o n pourroit par ce 1110yen e xcfter une
lrenlerie
a ni6cielle.
L a
po lt!fure ,
latviea.r ,
des
interlins paroit
p:tr-111 Crre
u ne
caufe t rCs-infuffifante
&
précaire
de
la
lien#~rie,
tour a_u plus _po urroit-elle dé.rerm iner une paffio n ccel ia–
que; 1! en cll de ml'me de l'o bn ruéHo n d es vailfeallX
laaés ,
qui efl :taffi for-t inutilt: dao s
c~ttt:
tnalad ie
~
&
q u i n'elt propre
qu'a
o cc3fi ónner le
tlul"
chyh;ux .
La
phl part
des 3UtCUrS
admettent
po ur C3llfc
de
]::¡,
Jient"~ri~
to utc fo rtc
d'abfces ,
de fuppurations internes aux
reins ,
au~ ~oumons, le~
vapeurs noires, c o mmt: djt M enjor ,
q u1 s
~ chappent
d une vom iqoe ouverte
paree q u'on
:1
obfe rvc d ans la mr!me perfonne ce<
d~ux
tnaladies en
métne tc1ns. lis raifonne nt
3.-peu-prCs
comm~
ceu x qni
Sttribuent
a
Popératio n d 'un
r~rnede
la g uérifo n d-une
maladie
aigue , etfet connant de la n arnre ;
pafl hoc,
~oncluent-Hs , e~o propt~r
hoc .
L'excrétion
des a1irnens
m altéres. le d é taut eu conféquencc du nouveau chJle ,
po ur n o urr1r
&:
f~parer-,
donnent la raifo n de to us
Jrs
phéno menes qu'on obferve daos cette m aladie, d e l'e ué–
nnation, de
la
mai¡:rcur, de la mort p:ochaine ,
&
~.
On
1
ob-